Bienvenue sur JeRetiens : votre mini-encyclopédie pour tout comprendre, mieux mémoriser et enrichir votre culture générale

Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

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Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

Explorez notre sélection des meilleurs articles

Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

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Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.

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Grâce à ses multiples facettes – culture générale, mémoire, techniques d’apprentissage et sujets de fond –, JeRetiens vous offre un espace de découverte et d’entraînement intellectuel sans égal. Lancez-vous dans l’exploration de nos moyens mnémotechniques, testez votre logique dans nos énigmes, ou commencez par nos articles phares pour un aperçu de la richesse de notre contenu. Vous découvrirez vite que la curiosité et le plaisir d’apprendre sont les plus belles clés pour retenir et comprendre le monde qui nous entoure.

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Dans cette énigme spécialement rédigée pour Noël, Joublitou décide d’inviter sa famille chez lui pour le réveillon.
Il part donc au marché et paye les ingrédients pour son repas en vachollars ⓥ, la monnaie des mnémonistes.

Sommaire de l'article :

Énoncé

Joublitou se rend au marché pour acheter ce qui lui manque pour concocter un festin de Noël.
Il a besoin de homard, de filet de biche, de foie gras et d’une bûche.

Sans le homard gras, il aurait dépensé 20 vachollars.
Sans le filet de biche, il aurait dépensé 18 vachollars.
Sans le foie gras, il en aurait eu pour 22 vachollars.
Sans la bûche, il aurait dépensé 15 vachollars.

De tout son panier, qu’est-ce qui a coûté le plus cher à Joublitou ?

Deuxième question: Joublitou porte bien son nom, il a oublié combien il a payé pour chaque achat !
Peut-il calculer le prix de chaque aliment, si oui quels résultats obtient-il ?

Solution

Infographie énigme de Noël avec Joublitou au marché : énoncé montrant qu'il achète homard, filet de biche, foie gras et bûche, avec les prix sans chaque aliment (sans homard 20 vachollars, sans biche 18, sans foie gras 22, sans bûche 15). La section solution révèle que la bûche est l'aliment le plus cher (10 vachollars) et détaille le calcul complet : somme totale 75 divisée par 3 égale 25 vachollars, puis prix individuels (homard 5, biche 7, foie gras 3, bûche 10 vachollars).
Énigme de Noël avec Joublitou : résolvez ce casse-tête mathématique festif ! Joublitou fait ses courses au marché et achète homard, filet de biche, foie gras et bûche en payant en vachollars (la monnaie des mnémonistes). L’énigme donne le prix qu’il aurait payé sans chaque aliment : 20 vachollars sans le homard, 18 sans la biche, 22 sans le foie gras, et 15 sans la bûche. Question : quel aliment a coûté le plus cher et combien a coûté chaque aliment ? La solution dévoile que la bûche est l’aliment le plus cher car sans elle le prix est le plus bas. Le calcul révèle que la somme de tous les prix (20+18+22+15=75) divisée par 3 donne 25 vachollars au total, permettant de déduire les prix individuels : homard 5, biche 7, foie gras 3, bûche 10 vachollars. Infographie originale JeRetiens.

La solution de l’énigme est en deux temps car il y a deux questions à l’énoncé.

La première partie consiste à savoir quel est l’aliment qui a coûté le plus cher à Joublitou et pourquoi.

Il s’agit de la bûche, tout simplement parce que le prix le plus bas donné dans la liste d’achat est celui qui n’inclut pas la bûche (elle pèse donc plus lourd dans l’addition).

La seconde partie consiste à savoir combien de vachollars Joublitou a dépensé pour chacun des aliments.

Pour commencer, il convient d’additionner le prix de tous les achats, ce qui a pour effet d’obtenir trois fois le prix total de chaque aliment car rappelons-nous que dans l’énoncé chaque somme dépensée est indiquée « sans un aliment » (si il n’avait pas acheté de foie gras, il aurait dépensé …). Ensuite, il convient de diviser cette somme par 3 car nous savons que cette somme représente trois fois le prix des aliments.

Le calcul est donc le suivant: 20 + 18 + 22 +15= 75. 75 / 3 = 25.

Nous pouvons donc déduire le prix de chaque aliment de manière toute simple:

Le homard a coûté 25 – 20 = 5 vachollars.
Le filet de biche a coûté 25 – 18 = 7 vachollars.
Le foie gras a coûté 25 – 22 = 3 vachollars.
La bûche a coûté 25 – 15 = 10 vachollars.

Prix du homard, du foie gras, de la biche et de la bûche pour le repas de Noël
Le homard a coûté 25 – 20 = 5 vachollars.
Le filet de biche a coûté 25 – 18 = 7 vachollars.
Le foie gras a coûté 25 – 22 = 3 vachollars.
La bûche a coûté 25 – 15 = 10 vachollars.

Et pour passer un joyeux Noël… mettez de belles guirlandes !

 

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Rappelons qu’un palindrome est une figure de style qui désigne un mot ou un texte qui possède la particularité de pouvoir être lu dans les deux sens. Radar, kayak, ici sont des mots qu’on peut lire aussi bien de gauche à droite que de droite à gauche. « Élu par cette crapule » ou « Ésope reste ici et se repose » sont des petites phrases qui se lisent aussi bien de gauche à droite que de droite à gauche. L’exercice de style a été poussé bien plus loin et longtemps le palindrome de Georges Perec a été le plus long au monde avec 1247 mots.
En 2004, Pol Kools compose un palindrome de 2119 mots ce qui en fait le plus long de la langue française à ce jour.

Le palindrome de Saint-Gilles – Pol Kools

Parti du relégitimé, l’émoi d’illettrés se dénudera de radotages.  Ave Maria, jumelage codétenu à ton essor, Genet idéaliserait sa lèvre.  Ce dégât, râpé de mer, accosté – par après, il a viré – te roda l’optimal listage, le Civil.  Ô joie au Y et s’il en use, utérus, salut  à toi, nudiste et si l’Audiard ne t’éjecte, récuse ton urbanité – ipséité, ça fédère mal. Hanoi t’a régi, brevet love-rival.  Euh, ce départ t’a ralenti ?

Ô crâne dégarni, magnifique félicité, use du rap aliéné. Bat-on ce sergent rom, aussi l’amer réaliste, sexe vêtu ?

T’es sec, ce méga taré, même las, Lee, tu as limé. Elle berce Melun et erre. Mal raplati, redémarre, il bat la mesure-Lido d’Évian et t’éclopera godasse, révolte.  Cornet pur, banal remède, l’aromate écarte, redouté.

Vice-versa, sus au qat, t’autonomise-t-il à ta façon, notable érudit, nanar, été acté en recueil ? Elle va, racolage, ne s’épate-t-elle pas, réversibilité, souverain et ami, l’Auvergnate ? Le désaveu qu’on imite baisse, utile gnaule, verve, il engagera l’acariâtre Pol à Geu. Que valider : crème, lard, repli ?

Viva le taxi, dorez-en !  I am, ha, tu es, il a !   « Général camisard » répète le taliban râblé.  Si, mate ça, la prise de tête : mitigé, le Dalaï-Lama se résigna, yeti.

Nul ne se dira San-A !  Nase barasta-rime, secrets, étalages ineptes, sabir attesté jeunet, elle t’atténua.

Tu avales Laval, si, Aerton Senna, tu traces sur Évère, j’avise, tape-cul alien, éloges à ton art, amuse-toi, pèlerin esseulé.

Et toc, samedi protège, il a l’âge.  Ce Sergi, amer, déçu de ta dot puérile, a cassé l’pot. Ne rime guêpes. Œdème rêche not to L.A. from Nice de mec à saper.  Tout sang ocré, félidé italien, à perte le fric.  Rions et s’il se – délit ! – nacre mal, lit avec rage, sou trivial, éjacule dur, balanite made in orifice rénal, pore, aérage ! Et parle !

L’Eden  m’a durci, drame canin en réclame.  Les opiacés rapportés, il a rompu. Calcul net abyssal, tapote ça et rue. Hexaèdre me dératise, rage dialectale me déride l’issue utérine.

Ebay a  périclité : sûre Mustang américaine B. lucrative, kimono, bikini, drap, carats, diam, rabe d’un tarot, céleri-Melba.

Malbâti, bronzé, Pol le basané radine.  Ce dada redore.  Palâtre se dédise l’aisselle.

Rémi altère le but. Super été, le dégazage de soute flaira ton cas. Si, Matelot, elle m’a, gasoil-plage, elle terra. Je tropicalise Râ l’Odéon, elle m’a mérité.  Le bec tente ces litres en Isère et Cali-Medellin avec algèbre.  Hasard amarré sur ce léger regel, as, arc émergé né du ressac, artiste tel Perec, arase le mal ce soir et s’il a l’zéro féru, le fera-t-il, ce bac à mot sexuel, lire par Eric ?  Anissa commue l’Opus Dei, pas une vers toi.

Diego de la Véga,  vil, cibla au rapport : E.L.F., F.I.S, sale H.I.V. Renégats ou décédés, sera-ce nullité ?  Me scrute-t-il en observant nos sens ?  Et si Rita sert au Q.G., agneau, Messire, était Raps Alain. Le « ah » parte en notes, en sol et ré, la.

Le café, ça freine, si l’âne peine, gelons ionisés. Ne plie pas, Noé, le papelard n’axe là.  Autre mire, périmètre, nielle, erreurs.  Reverse le brut réparé pour si peu qu’on – insère-t-il l’autel bâti ? – m’initiât. Écrase ce valet, tu l’as nui. Cinéma, sidérale javeline, brio, sel et appareil pare-feu.

Par telle ruse d’ici, Mohammed n’amortit  – épistèmê non-ratifiable, icône née d’Islam –  no Tanger, not Alger … Ria, le minaret : Emir, révèle ta gêne, récit, sujet nié, recrute la sueur. Néolocal animalier à Pau, Gardel le mac  – essor ? galère ? – mat en rut – con ? – M.T.V. pocket size. Par tel zélateur ébarbez-le !  Crame, vil Nestor !

Là, naturel, semer ce désir perdu. Ah, ça suffit. Ah, ces totems ! Agronome doré, avenue. Jamais reçu à Xérès : sel, baril à paroles, rêve de jadis. Elle me fera gicler bâclage, rudesse raciste, elle me fera mal à crever. Ca turbule, exil orphelin, remèdes.

Servile en toi, farcis une urne.  Le P.S. – dogme ni menotté, ni névrosé, R.T.T. – se ligature.  Brel a géré le trac établi.  Zen, Ame, Loi, Vertu.  Entubé de désir, ce vil aselle se vida.  La méga-rétro alerte tue. Parer, reset, reçu sténo secret. Curé Sorel semi-autiste, juste. Mondial I.T.T., on émet Télé-Morue, trop !  Parti du R.E.R, on étripa. Tel le magnéto, le con ignore si le laser U.V. rendra déridé. Lupanar, asile, harem, I am not avec Ami Lévi, consul Perès. Il entérine : Vade retro mâle, été fatal !  Cette étagère fit sept sesterces.

Yvan, à la fin, a mal amianté, il n’a laissé là, demi-bas, ni le velu outsider, ni l’écrevisse licite.

Oh, ce laid arrêt …  Epave tsigane, mate ça, le genre. Va, Camel, bat ce Jésus paludéen. Une maxime, le rite sévit, camelot. Si Farid, nul n’a vidé ce lit, unité égarée, bave, sue, mercenaire, lavette, cérumen ! Il a clamé, titres niais en main, or à camelot, édite Feria Nîmes. Tralala éditeur de Rio t’a lu ça ?  J’en ai demain.  Usuel, cossu, Colbleu te prépare.

Pol, no time. Drapé du titre « ça, le si mini », Metro-Media relate, le ça frustré se délite, ranime le tissu érogène. Suce-sedergine. Djerba, la photo, la fête, la noce, la mémé : séniles.

Avide juderia, nul n’a lésiné, déicide Mahomet, idem.  Mami l’écartela, donc il céda. Tu obéis.  Porc, Amiral inapte, Toni Martel le Bernois accosta. Bec évasé, le tube d’ici gerba. Banni, Ali vise le GI.  Si Omar y trame l’aridité, Setim renomme la Sûre. J’ai bu, aber à morues.

Sape le tir bas à pet né de l’enfer, bête à lier, ovin morose. Verset relu, ce rebut né de rut nié cala. Et tu l’as averti.  Le bazar, air à la masse, part.  Asservi et l’axe rusé, j’actai par l’âne. Vise le top à ce jeu.  Trèves – il a peu lavé – dodues.

Prise d’otage. Déni, brutalité.

Eh ça, ça se réalisa, Père ? L’agent éclaté du GIA élucide ? Fi, terni, tu l’arrêtes ? Et, Si Raza l’islamiste nia la rue, tua l’auteur Alain ?  Et si mal, si lazariste, se terra, lutin rétif. Edicule aigu de talc.  Et ne galère pas, il aère sa cache et il a turbiné.

Dégât, ô désir pseudo-dévalué, pâli, s’évertue, je capote.  Le si vénal rapiat. ça, je surexalte, ivres satrapes, sa malaria. Raza, belître, va, sa lutte à la ceinture d’entubé reculer tes rêves. Or, omnivore, il a été bref. Ne l’édente pas, abrite le passeur Omar ébaubi.

A Jérusalem, mon ermite Seti dira : le martyr a moisi, gelé, si vilain.  Nabab régicide, bute-les avec ébats. Occasion rebelle, traminot, et pan! Il a ri. Macropsie, boutade, clic, nodale trace. L’Imam médite, Mohamed ici édenise l’an lunaire du jedi vaseliné. Sème ma leçon à l’été falot. Oh, palabre, j’dénigre des écus en ego, réussite. Le minaret, île, désert, surface létale raide morte, minimise la certitude par demi-ton.

L’opéra perpétuel, blocus, socle U.S. uni à médiane jaculatoire, dru et idéal à l’art, séminaire fétide, tôle, macaroni. Amnesia insert item. Alcaline mûre, cette valériane crémeuse va béer.  Agé et inutile, ce divan lundi rafistolé m’active, s’étire, le mixa menu.

Née du lapsus éjectable, ma caverne gela, cet aménagiste va péter, radial écho.  Et ici lessiver ce lin.  Redis-tu où le vélin s’abîme, D’Alès ? Si … Alan Li et Naïma,  la manif à la Navy.  Secret s’est pestiféré, gâté et t’éclata.  Fêtée, la mort, ère d’avenir…et ne lisère plus, nocive limace !

Va-t-on m’aimer ? Ah, Eli, Sara  n’a pu le dire. Dard, nervure, sale liseron, gin, ocelot en gamelle, tapir, ténor, érudit, rapporteur, omelette, Menotti, laid nom, et sujet.  Si tu aimes l’Eros, éructer ce son et sucer te serrera peut-être l’aorte.  Rage maladive, selle, salive, crise de début neutre, viol, émanez !  Il bat.

Écarteler, égaler Béru-tag ?  Il est trésor, venin … et ton Eminem, Godspel en rue nu (Sic).  Rafiot, née l’ivresse de mer, Nil, eh prolixe élu brut, âcre ver, calamare femelle.  Et si …Caresse du régal, Cabrel, cigare, femelle,… Sida, je déverse l’or à pâlir, à blesser, exaucer.  Siam, à jeun, Eva érode mon orgasme tôt.  Sec, hâtif, fusa chaud. Reprise de crèmes le rut anal. Rots en live, Marcel zébra Béru. Étalez le trapéziste K.C. op V.T.M. Nocturne, ta mère, la grosse Camel, le dragua pareil à Mina. La colo en rue usa le turc éreinté.

Justice renégate, lever rime, te ranime l’air. Régla-t-on ? Régna-ton ?  « Mal sidéen en O, ciel bai » fit Arno. N’émet si petit roman d’Emma, « Homicide sur elle trapue ». Fer à plier appâté. Le soir béni leva.  Je la redis ? Amen. Ici, un salut tel « ave César », c’était inimitable.

Tu allitéres « Ninouque Pis ». Ru opéra perturbe les revers. Ruer, réelle, inerte mire, périmer tua Alexandra. Le pape Léon sapé, il pense, si « no is no », le génie pénalise, nier face-face l’alerte.  L’os ne s’étonne et Raphaël  nia la Spartiate. Eris se mua en gag.

Quatre satiristes nés sont navrés, bon. Élite, turc, sème-t-il ? Lune, caresse de ce duo, stage nervi hélas sifflé, trop paru.  A Albi-clivage, va le doge. Idiots revenus à pied. Sup oléum mocassin à cirer à périlleux estomac à bec, lit à refêlure, forez la listériose ! clame-le, Sara ! Ce replet et si tracassé rude nègre m’écrasa.

Léger regel écru serra  madras à herbe, glace vanille demi-lactée, résine.  Sert-il, sec et net, ce bel étire-mamelle, Noé ? Do, la ré, si, la, ci, porte-jarretelle égal pli.  Os à gamelle, tôle, tamis,  sac notarial, fétu osé, dégazage délétère, pus-tu bêler et l’aimer ?  Elles, si ! Alési de désert, à l’apéro, dérada de ce nid, Arenas Abel Lopez n’orbita, blâmable mire.

Lectorat nu de barmaid ? Starac, pardi : Niki, Bono, Mike Vitar cul-béni à cire, magnats, umérus… Et il cire p@ya.be.  En ire, tu eus si le dire démêlât ce lai de gare si taré de merde.

Axe heurté à ce top, Atlas s’y bat en Luc, la Cup moralise trop, parsec. Ai posé le mal cerné, Nina, ce mardi cru.

Damned, Elel rapte, égare  aéroplane, récif, ironie. Dame Tina, la bru de Luca, je l’ai, virtuose garce.

Va-t-il, là mercantile, des listes noircir ?  Fêlé, trépané, il a tiédi le fer.  Cognas-tu, ô trépas, à ce médecin morfal, Otton ?  Eh, ce remède ose peu gémir en topless à ça. Élire ? Up to date, du cèdre maigre sec égal à Liège, torpide mascotte élue S.S. en ire.

« Lépiote, Sumatra » nota Ségolène, il a lu ce patési. Va, je rêve russe car tu tannes notre ais. La valse la vaut au net. T’a-t-elle, ténue jet-set, tari ?

Basset, pénis égal à tester ces émirats arabes à nanas arides ? En l’unité Yang is Ères , Amalia l’a délégitimé. Tête de sir Palace t’a mis El Barnabi.  La télé te perdra si Mac Laren égalise ! Utah-Maine : zéro – dix à Tel-Aviv. Il perdra le mercredi.

L’aveu que galoper taira ça, la regagne.  Lièvre velu, Angéli, tu es si abêti, Minou, que vase de l’étang revu à Lima !

Ténia revu, ose-t-il, ibis, rêver ? Sa pelle te tape, Sénégal, ô Caravelle, lieu cerné et caetera … Nanti du réel bât, on noça, fatalité ?  Si, Mono, tu attaquas, usas, rêve ci-vêtu, ode retracée, ta morale de merlan abrupt en roc et lover-ès-sado.

Gare Pol, cette naïve d’Odile ruse mal. Tablier, rame de rital.  Par la mer retenu, le mec rebelle, Émil, saute Elsa, le même ratage, mec !  Cesse, tu te vexes.

Et s’il a erré, mal issu, à mort nègre sec, nota bene, il a paru désuet. Ici, le feu – Q.I., fin gamin, rage de narcoït – ne la rattrape déchue, la virevolte – verbigération, ah… La mère de facéties piétina Bruno.

Te sucer … et ce, je tendrai. Dualiste et si… d’un  iota, tu l’as ! Sûre, tu es une liste : Y.U.A.E.I.O…  Joli, vice-légat, s’il la mit, Pol adore te rivaliser : parapet, soc, carême de partage de cervelas, tiare.

S’il a édité, « Negros » se nota un été d’Oc, égal, ému, j’ai ramé, va …  Segato, dare-dare, d’une, dessert tel l’idiome, le mitigé, l’érudit rap

 

Si cet exercice de style vous a plu, n’hésitez pas à visiter le site de Pol Kools qui regorge de palindromes, acrostiches, contrepèteries, etc.  !

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La Bibliothèque de la Pléiade est une collection de livres éditée par Gallimard aux dimensions 11 × 17,5 cm. Il s’agit d’un travail d’édition luxueux car chaque livre est relié en cuir pleine fleur (c’est-à-dire la zone du cuir qui possède la plus grande densité de fibres ce qui la rend résistante, douce et agréable au toucher), ce cuir est doré à l’or et les textes sont imprimés sur du papier bible couleur chamois.
Le papier bible est un papier extrêmement fin, résistant et translucide. Il n’est pas fait à base de pâte de bois mais fabriqué à partir de fibres textiles comme le lin ou le coton. Ce type de papier sert de support d’impression aux bibles bien évidemment mais aussi aux encyclopédies, dictionnaires et aux collections de prestige comme les Portiques ou la Pléiade.

Par comparaison, le papier « A4 » utilisé par les imprimantes et les photocopieuses a un grammage de 90g tandis que le papier bible a un grammage de 36g. Ceci signifie que pour une surface d’un mètre carré, le papier bible ne pèse de 36 grammes.

Pour plus d’informations sur la fabrication des ouvrages, rendez-vous sur le site de la Pléiade.

La Bibliothèque de la Pléiade comporte différents types de volumes, répartis en fonction des siècles et des thèmes selon un code couleur spécifique. Elle comporte du reste l’édition des albums, de l’encyclopédie, et de l’agenda, tous trois libellés de la Pléiade.

Aujourd’hui, la Pléiade compte plus de 800 ouvrages de plus de 250 auteurs et constitue une forme de consécration littéraire: y être publié est un honneur et seulement 19 auteurs y sont entrés de leur vivant !

Création de la Pléiade

De l’éditeur indépendant à l’intégration chez Gallimard

Avant d’appartenir au groupe Gallimard, la Pléiade est d’abord issue de l’idée d’un éditeur-traducteur français Jacques Schiffrin qui en 1923 fonde les Éditions de la Pléiade, sous-titrées J. Schiffrin & Cie.
Huit ans plus tard, en 1931, Schiffrin fonde la Bibliothèque de la Pléiade avec pour philosophie d’offrir aux lecteurs les œuvres complètes d’auteurs classiques. Son idée est de penser le livre de manière plus compacte que ses concurrents (en effet, les œuvres complètes de nombreux auteurs peuvent prendre un grand nombre de pages), il opte donc pour un format proche de celui du livre poche mais en imprimant les textes sur du papier bible (ce qui permet d’obtenir un format plus compact) et en reliant le tout en cuir.

Le premier livre de la Pléiade édité par Schiffrin est consacré à Beaudelaire.

Dès 1933, soit moins de deux ans après la publication du premier ouvrage de la Pléiade, la Nouvelle Revue française (NRF) créée par André Gide et Jean Schlumberger intègrent la Bibliothèque de la Pléiade aux éditions Gallimard.

Le développement de la Pléiade est très rapide, en deux décennies le succès est au rendez-vous notamment grâce au travail d’édition et de conception d’un appareil critique qui dote les textes d’une approche scientifique. Dans les années 1960, la collection commence à éditer de la littérature étrangère et des thématiques différentes comme la philosophie, les textes sacrés, etc.

À quoi fait référence la Pléiade ?

Si il est tentant d’associer le nom de la Pléiade au groupe éponyme de poètes du XVIème siècle ou aux étoiles, c’est une idée reçue !

Les Pléiades désignent bien un amas d’étoiles situées dans la constellation du Taureau, que l’on peut voir depuis l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud. Les Pléiades sont à l’origine, dans la mythologie grecque, sept sœurs, filles du Titan Atlas et de l’Océanide Pléioné: Maïa, Alcyone, Astérope, Céléno, Électre, Taygète, et Mérope.
La Pléiade désigne bien un groupe de poètes français du XVIème siècle comprenant Pierre de Ronsard, Joachim Du Bellay, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Antoine de Baïf, Pontus de Tyard et Étienne Jodelle.

Mais… ni l’un ni l’autre n’est à l’origine du choix du terme Pléiade pour la Bibliothèque de la Pléiade de Jacques Schriffin.

En réalité, Schriffin manque d’auteurs pour lancer sa maison d’édition en 1923. Il lance donc une collection de d’auteurs classiques russes qu’il traduit lui-même. Il édite ainsi Gogol, Dostoïevski et Pouchkine. Il se rapproche de Gide pour traduire la Dame de Pique de Pouchkine et suite à se rapprochement Gide décide d’intégrer la Bibliothèque de la Pléiade à la NRF en 1933.
Schriffin ayant édité principalement des auteurs classiques russes, c’est à eux que fait référence le terme Pléiade.

À quoi correspondent les couleurs de la Pléiade ?

Depuis la création de la Bibliothèque de la Pléiade, 250 auteurs se sont succédé dans plus de 800 ouvrages. Il est donc important pour une collection de prestige d’établir un signe distinctif entre les thématiques, les époques, pour faciliter sa compréhension et son esthétique.

La Pléiade a choisi dès sa création de miser sur un code couleur des reliures. Le cuir est teint et ne comporte aucune inscription à l’exception de son dos qui fait mention du nom de l’auteur et du contenu de l’ouvrage (roman, œuvres complètes, lettres, théâtre, etc.).
La teinture est relative au siècle durant lequel l’auteur a vécu.

Couleur de la reliure de la Pléiade Époque / siècle
Havane XXème siècle
Vert émeraude XIXème siècle
Bleu XVIIIème siècle
Rouge vénitien XVIIème siècle
Corinthe XVIème siècle
Violet Moyen-Âge
Vert antique Antiquité

 

Et pour les ouvrages thématiques, les couleurs sont:

Couleur de la reliure de la Pléiade Thématique
Gris Religion
Rouge Churchill Anthologies
Grenat Encyclopédies, série historique
Vert Encyclopédies, série méthodique

 

Il existe trois exceptions de couleur pour des ouvrages spécifiques qui ont été attribuées à une édition précise. Aujourd’hui le code couleur est respecté dans les rééditions en fonction du siècle de vie des auteurs.

Couleur de la reliure de la Pléiade Ouvrage
Noir Première édition des Mémoires de Saint-Simon
Corinthe Deuxième édition de la Comédie Humaine de Balzac
Crème Œuvres poétiques complètes de Charles Pégy

 

Quels sont les auteurs publiés de leur vivant dans la Pléiade ?

Depuis sa création en 1931, la Bibliothèque de la Pléiade a publié 19 auteurs de leur vivant, en voici la liste:

 

  • 1939 : André Gide
  • 1947 : André Malraux
  • 1948 : Paul Claudel
  • 1955 : Henry de Montherlant
  • 1955 : Roger Martin du Gard
  • 1972 : Julien Green
  • 1972 : Saint-John Perse
  • 1982 : Marguerite Yourcenar
  • 1983 : René Char
  • 1989 : Julien Gracq
  • 1991 : Eugène Ionesco
  • 1996 : Nathalie Sarraute
  • 2008 : Claude Lévi-Strauss
  • 2011 : Milan Kundera
  • 2014 : Philippe Jaccottet
  • 2015 : Jean d’Ormesson
  • 2016 : Mario Vargas Llosa
  • 2017 : Philip Roth
  • 2019 : António Lobo Antunes

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Questions fréquentes sur l’histoire de la Bibliothèque de la Pléiade (FAQ)

Qu’est-ce que la Bibliothèque de la Pléiade ?
La Pléiade est une collection prestigieuse d’œuvres littéraires publiée par Gallimard, connue pour ses volumes reliés en cuir, son papier bible et ses annotations érudites.
Quand a été fondée la Bibliothèque de la Pléiade ?
La collection a été fondée en 1931 par l’éditeur Jacques Schiffrin.
Pourquoi s’appelle-t-elle « Pléiade » ?
Le nom fait référence à un groupe de sept poètes de la Renaissance française, mais aussi à une précédente collection littéraire fondée au XVIe siècle, évoquant l’excellence littéraire.
Qui était Jacques Schiffrin, le fondateur de la Pléiade ?
Jacques Schiffrin était un éditeur d’origine russe naturalisé français, passionné de littérature classique, qui a conçu l’idée d’une bibliothèque accessible au grand public cultivé.
Quel fut le premier volume publié dans la Pléiade ?
Le premier ouvrage publié en 1931 fut une édition des œuvres de Charles Baudelaire.
Quand la Pléiade est-elle devenue une collection de Gallimard ?
En 1933, la maison Gallimard reprend la Pléiade, permettant à la collection de s’élargir considérablement sous l’impulsion de Gaston Gallimard.
Qu’est-ce qui distingue un livre de la Pléiade d’un autre livre ?
Chaque volume est relié en cuir, imprimé sur papier bible, accompagné d’un appareil critique (notes, variantes, préfaces, index), et vise l’excellence éditoriale.
Combien de volumes contient la collection ?
La Bibliothèque de la Pléiade compte aujourd’hui plus de 600 volumes, couvrant des auteurs français et étrangers, classiques ou contemporains.
Quels auteurs sont publiés dans la Pléiade ?
On y trouve des auteurs majeurs comme Proust, Hugo, Montaigne, mais aussi Shakespeare, Kafka, Dostoïevski ou Faulkner. L’entrée dans la Pléiade est perçue comme une consécration littéraire.
Y a-t-il une sélection particulière pour entrer dans la Pléiade ?
Oui, les auteurs sont choisis par un comité éditorial en fonction de leur importance littéraire, de la qualité des textes et de leur influence sur la culture mondiale.
Existe-t-il des volumes thématiques ou historiques dans la Pléiade ?
Oui, certains volumes regroupent des textes historiques, philosophiques ou anthologiques, comme « Les Écrits politiques » ou « La Bible ».
Pourquoi les livres de la Pléiade sont-ils si prisés ?
Ils allient prestige littéraire, qualité matérielle, rigueur éditoriale et pérennité. Ils sont souvent considérés comme des objets de collection autant que des œuvres à lire.

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Intéressons-nous à deux mots d’étymologie différente mais qui dans le Larousse possèdent une définition quasi similaire: émonder et élaguer.
Les deux verbes s’utilisent dans plusieurs contextes, eux aussi similaires: celui de l’entretien des arbres et celui du nettoyage (ou de la réécriture) d’un texte.
Mais… ce n’est pas tout !

Émonder

L’étymologie d’émonder est issue du latin emundare qui signifie purifier ou nettoyer. Emundare lui-même est composé du préfixe e et du verbe mundare qui signifie nettoyer. De mundare est issu un synonyme de émonder: monder.

Émonder s’utilise dans deux contextes communs et dans des contextes spécialisés.
De manière commune émonder signifie:

  • En foresterie, il s’agit du nettoyage d’un arbre, plus précisément de ses branches inutiles, de la mousse ou du lichen qui pousse dessus, des plantes parasites ou toxiques, etc.
  • En cuisine, il s’agit d’enlever la peau des amandes ou des tomates (après les avoir fait blanchir, c’est-à-dire après les avoir plongées quelques secondes dans l’eau bouillante).

Spécifiquement parlant, émonder peut désigner trois choses:

  • Du point de vue militaire, c’est tout simplement neutraliser l’ennemi.
  • Du point de vue des mathématiques et de l’informatique, il s’agit de rendre accessible et co-accessible un automate.

En métallurgie, émonder signifie éplucher avec soin et battre le fer défectueux pour en faire un moule.

Par extension, émonder peut également s’employer dans l’idée de nettoyer un texte, de l’aérer, de le rendre plus lisible.

Monder

Comme nous l’avons vu dans l’étymologie, émonder a un synonyme utilisé notamment en cuisine: le verbe monder.

Monder offre une certaine précision dans différents contextes:

  • En cuisine donc, c’est plonger un aliment (légume, fruit), dans l’eau bouillante pour le peler. On monde des amandes, de l’orge, des tomates, etc.
  • Monder peut également indiquer l’action d’enlever l’écorce des plantes pour les nettoyer.
  • Au sens littéraire, monder est synonyme de purifier (se purifier).
  • Enfin, en argot monder signifie changer la litière des animaux.

Dans le cadre de l’épluchage culinaire, voir aussi les subtilités entre écaler et écailler.

Élaguer

L’étymologie d’élaguer vient du haut allemand lah, précédé du préfixe « é » qui signifie incision des arbres. Par assimilation  ce mot s’est transformé avec le mot large, qui a donné: élaguer.

Élaguer s’emploie principalement dans deux contextes:

  • En foresterie, élaguer signifie enlever les branches jusqu’à une certaine hauteur ou éclaircir en coupant ou retirant une partie des branches.
  • Au sens figuré, élaguer s’emploie pour désigner toute partie retranchée d’un texte de ce qui l’allonge inutilement ou le dessert. Élaguer c’est rendre un texte moins lourd, plus aéré, plus lisible.

Différence de sens entre élaguer et émonder

Élaguer et émonder n’indiquent pas le même degré de précision. Comme le souligne le Littré, élaguer c’est retrancher tandis que émonder c’est rendre net.
Un arbre est élagué pour être débarrassé de branches qui le surchargent tandis qu’un arbre est émondé pour d’une part retirer les branches superflues ou nuisibles mais aussi pour lui changer son aspect. L’élagage se réalise principalement à l’intérieur de l’arbre tandis que l’émondage a lieu a l’extérieur, à la cime, et à l’extrémité des branches.

 

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L’inspiration et l’expiration de l’air peuvent prendre la forme d’un bâillement ou d’un soupir. Dans la vie de tous les jours, nous bâillons parce que nous avons sommeil. Nous soupirons à cause de l’ennui. Mais physiologiquement pourquoi bâillons-nous et soupirons-nous réellement ? Y a-t-il des problèmes de santé liés au bâillement et au soupir ? Quelles sont les différences entre bâillement et soupir ?

⚡ En bref : Bâillement et soupir expliqués

Deux mécanismes respiratoires involontaires : le bâillement et le soupir sont des réflexes naturels permettant de réguler l’oxygénation du corps et du cerveau. Ils surviennent lorsque l’organisme détecte un besoin accru d’oxygène ou un excès de dioxyde de carbone.

Des différences physiologiques claires : le bâillement se caractérise par une grande ouverture de la bouche, une inspiration uniquement buccale et un étirement musculaire généralisé durant 5 à 10 secondes. Le soupir implique une inhalation nasale deux fois plus profonde que la normale, suivie d’une expiration par le nez et la bouche.

Des significations distinctes : bien que tous deux liés à l’oxygénation, le bâillement est principalement associé à la fatigue et à la somnolence, tandis que le soupir exprime davantage des émotions comme l’ennui, la déception ou le soulagement. Le bâillement peut être « contagieux » par empathie, phénomène absent chez le soupir.

Pourquoi baille-t-on ?

Le bâillement est qu’une réaction naturelle de notre corps. Nous bâillons pour recueillir plus d’oxygène à l’intérieur de notre corps. Lorsque nous bâillons, nous créons une action involontaire en ouvrant largement la bouche et en inspirant profondément. Cette action permet à l’air de remplir nos poumons, fait fléchir nos muscles abdominaux et pousse notre diaphragme vers le bas. Avec cela, le dioxyde de carbone en excès dans notre corps est expulsé et remplacé par plus d’oxygène.

Bailler est un cycle de respiration qui dure de 5 à 10 secondes. Durant ce temps, les mouvements se succèdent toujours dans le même ordre: une lente et profonde inspiration la bouche largement ouverte. L’inspiration ne se fait que par la bouche lorsqu’on baille, jamais par le nez. Ensuite, un arrêt des flux ventilatoires à thorax plein, généralement accompagné d’étirements et d’une légère fermeture des yeux. Enfin, une expiration passive, bruyante et lente.

Bailler n’est pas simplement ouvrir la bouche, bailler c’est réaliser un étirement musculaire généralisé: les muscles du cou, de la face, et les muscles respiratoires s’étirent.

Le bâillement est-il contagieux ?

On dit que le bâillement est contagieux. Quand on voit quelqu’un bâiller, un peu plus tard, on a tendance à bâiller. Cependant, le bâillement n’est pas réellement contagieux. Il s’agit d’un sentiment d’empathie. Quelqu’un qui baille après avoir vu une autre personne bailler éprouve de l’empathie.

D’où vient le verbe bailler ?

Bailler vient du latin bataculare qui signifie être béant ou ouvert. Suivant l’étymologie, on dit qu’une porte ou qu’une robe baille lorsqu’elle est ouverte.

Pourquoi soupire-t-on ?

L’idée que l’on se fait du soupir est cette profonde inspiration suivi d’une profonde expiration lorsque l’on s’ennuie ou que l’on est déprimé. Il est généralement révélateur de l’expression des émotions d’une personne.

Physiologiquement, le soupir est l’inhalation involontaire qui est deux fois plus profonde que l’inhalation moyenne d’une personne. Lorsque nous soupirons, les muscles respiratoires impliqués sont la partie supérieure de la poitrine, les muscles dorsaux et la partie supérieure du sternum.

Le soupir est un mécanisme de libération respiratoire. Lorsque nous soupirons, nous avons besoin de plus d’oxygène dans notre cerveau. L’inspiration est profonde par le nez et et l’expiration de dioxyde de carbone a lieu par le nez et la bouche.

D’où vient le mot soupir ?

L’étymologie de soupir vient du latin suspirium, qui veut dire respiration profonde ou asthme.

Conclusion : comprendre ces réflexes respiratoires essentiels

Le bâillement et le soupir, bien que souvent perçus comme de simples manifestations d’ennui ou de fatigue, révèlent en réalité la sophistication des mécanismes respiratoires involontaires qui régulent notre organisme. Ces deux réflexes, profondément ancrés dans notre physiologie, répondent à un besoin fondamental : maintenir l’équilibre entre l’oxygène et le dioxyde de carbone dans notre sang.

Le bâillement se distingue par son caractère spectaculaire et son universalité. Présent chez tous les vertébrés, des poissons aux mammifères, il constitue l’un des comportements les plus anciens de l’évolution. Son aspect « contagieux » témoigne de notre nature sociale et de notre capacité d’empathie, trait distinctement humain qui nous lie aux autres même dans les gestes les plus anodins.

Le soupir, plus discret mais tout aussi essentiel, intervient environ toutes les cinq minutes chez un adulte au repos. Cette régularité surprenante souligne son rôle crucial dans la prévention de l’affaissement des alvéoles pulmonaires. Sans ces soupirs réguliers, nos poumons perdraient progressivement en efficacité, compromettant notre capacité respiratoire.

Ces deux mécanismes nous rappellent que notre corps possède une intelligence innée, une capacité d’autorégulation qui fonctionne sans notre intervention consciente. Qu’il s’agisse d’augmenter brutalement notre apport en oxygène par un bâillement ou de réinitialiser notre rythme respiratoire par un soupir, notre organisme sait exactement ce dont il a besoin pour maintenir son équilibre vital.

Comprendre ces réflexes nous permet d’apprécier la complexité et l’élégance des systèmes qui nous maintiennent en vie, instant après instant, respiration après respiration.

FAQ : Tout savoir sur le bâillement et le soupir

Bâille-t-on uniquement quand on est fatigué ?

Non, la fatigue n’est qu’un déclencheur parmi d’autres. On bâille également lors de transitions d’états (réveil, coucher), en situation d’ennui, de stress, ou même d’excitation avant un événement important. Certaines personnes bâillent davantage dans des environnements confinés mal ventilés, où la concentration en dioxyde de carbone augmente. Les athlètes bâillent parfois avant une compétition, phénomène lié à l’activation du système nerveux autonome plutôt qu’à la fatigue.

Pourquoi ferme-t-on souvent les yeux en bâillant ?

La fermeture des yeux durant le bâillement résulte de la contraction généralisée des muscles faciaux. L’étirement musculaire intense comprime temporairement les glandes lacrymales, provoquant parfois un léger larmoiement. Ce réflexe protège également temporairement les yeux pendant ce moment de vulnérabilité où notre attention se relâche. Chez certaines personnes, la pression exercée sur les sinus maxillaires durant le bâillement rend la fermeture des yeux quasi inévitable.

Le bâillement refroidit-il vraiment le cerveau ?

Une théorie récente suggère que le bâillement pourrait effectivement contribuer à la thermorégulation cérébrale. L’inspiration profonde d’air frais, combinée à l’étirement des muscles de la mâchoire qui augmente le flux sanguin, pourrait abaisser légèrement la température du cerveau. Cette hypothèse expliquerait pourquoi nous bâillons davantage lors de la transition veille-sommeil, moment où la température corporelle diminue naturellement. Cependant, cette théorie reste débattue dans la communauté scientifique.

Pourquoi certaines personnes bâillent-elles plus que d’autres ?

La fréquence du bâillement varie considérablement selon les individus, influencée par des facteurs génétiques, neurologiques et environnementaux. Les personnes souffrant de troubles du sommeil, d’anxiété ou de certaines conditions neurologiques (migraine, épilepsie, sclérose en plaques) peuvent présenter une fréquence de bâillement accrue. La température corporelle individuelle, le métabolisme, et même certains médicaments (antidépresseurs notamment) influencent également cette fréquence.

Le bâillement excessif peut-il indiquer un problème de santé ?

Un bâillement excessif (plus de 3-4 fois en 15 minutes de manière répétée) peut parfois signaler certaines conditions médicales : troubles du sommeil (apnée, narcolepsie), problèmes cardiaques (le cœur peine à oxygéner correctement), réactions à certains médicaments, migraines, ou rarement des troubles neurologiques. Si les bâillements deviennent inhabituellement fréquents sans raison apparente, une consultation médicale est recommandée pour écarter toute cause sous-jacente.

Pourquoi les bébés bâillent-ils dans le ventre de leur mère ?

Les échographies révèlent que les fœtus bâillent dès la 20ème semaine de grossesse, bien avant la naissance. Ce bâillement prénatal ne sert pas à respirer (le fœtus reçoit l’oxygène via le placenta) mais jouerait un rôle dans le développement neurologique et la maturation du système nerveux. La fréquence des bâillements fœtaux pourrait même constituer un indicateur de développement normal du système nerveux central.

Soupire-t-on vraiment toutes les cinq minutes ?

En moyenne, une personne au repos soupire effectivement environ 12 fois par heure, soit toutes les 5 minutes, généralement sans en avoir conscience. Cette régularité surprenante est contrôlée par un groupe spécifique de neurones dans le tronc cérébral, découvert récemment par des chercheurs de Stanford. Ces « neurones du soupir » déclenchent automatiquement ce réflexe pour maintenir la santé pulmonaire en réexpandant périodiquement les alvéoles qui tendent à s’affaisser.

Le soupir est-il toujours involontaire ?

Le soupir est généralement involontaire et automatique, déclenché par le tronc cérébral. Cependant, nous pouvons également soupirer volontairement pour exprimer une émotion ou obtenir un soulagement conscient. Les soupirs volontaires sont d’ailleurs couramment utilisés en techniques de relaxation et de gestion du stress. Fait intéressant : qu’il soit volontaire ou involontaire, le soupir déclenche les mêmes bénéfices physiologiques sur la fonction pulmonaire.

Soupirer beaucoup est-il mauvais signe ?

Soupirer excessivement (plusieurs fois par minute de manière prolongée) peut indiquer une anxiété élevée, du stress chronique, ou parfois un trouble respiratoire comme l’hyperventilation ou le « syndrome de soupir » (dyspnée fonctionnelle). Dans l’anxiété, les soupirs fréquents résultent d’une sensation subjective de manque d’air, créant un cercle vicieux où le soupir n’apporte pas le soulagement attendu, déclenchant d’autres soupirs. Une respiration consciente et des techniques de relaxation peuvent aider à réguler cette fréquence.

Pourquoi soupire-t-on après avoir pleuré ?

Après un épisode de pleurs, le corps accumule une dette d’oxygène due au rythme respiratoire saccadé et superficiel des sanglots. Les soupirs répétés qui suivent les pleurs permettent de restaurer rapidement l’oxygénation normale, de réexpandre complètement les poumons, et de rétablir un rythme respiratoire régulier. Ce mécanisme physiologique s’accompagne souvent d’une sensation d’apaisement émotionnel, le soupir marquant la transition entre l’état de détresse et le retour au calme.

Les animaux bâillent-ils et soupirent-ils comme nous ?

Pratiquement tous les vertébrés bâillent : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, et même certains poissons. Le bâillement le plus spectaculaire est celui de l’hippopotame, qui peut ouvrir sa mâchoire à 150 degrés ! Chez les primates, le bâillement « contagieux » existe également, démontrant une forme d’empathie. Le soupir est observé chez de nombreux mammifères, particulièrement les chiens et les chevaux. Ces comportements universels suggèrent une origine évolutive très ancienne, antérieure même à l’apparition des mammifères.

Peut-on retenir un bâillement ?

Techniquement oui, mais c’est inconfortable et déconseillé. Retenir un bâillement en gardant la bouche fermée ou en le stoppant à mi-parcours frustre le réflexe et ne permet pas d’obtenir le bénéfice respiratoire recherché. Cette suppression peut même augmenter temporairement la pression dans l’oreille moyenne, causant une sensation désagréable. Si la situation sociale l’exige, mieux vaut discrètement couvrir sa bouche tout en laissant le bâillement se dérouler normalement, même si de manière atténuée.

Le bâillement se transmet-il vraiment « par empathie » ?

Les recherches neuroscientifiques confirment le lien entre bâillement contagieux et empathie. Les personnes présentant des scores d’empathie élevés sont plus susceptibles de bâiller après avoir vu quelqu’un d’autre bâiller. Ce phénomène active les neurones miroirs, régions cérébrales impliquées dans l’imitation et la compréhension des états mentaux d’autrui. Fait révélateur : les jeunes enfants (avant 4-5 ans) et les personnes atteintes d’autisme, qui montrent généralement moins d’empathie spontanée, sont moins affectés par le bâillement contagieux.

Existe-t-il des différences culturelles dans le bâillement et le soupir ?

Les mécanismes physiologiques du bâillement et du soupir sont universels, mais leur interprétation sociale varie culturellement. Dans certaines cultures asiatiques, bâiller ouvertement en public est considéré comme très impoli, alors que dans d’autres sociétés c’est perçu comme naturel. Le soupir porte également des significations culturelles variables : dans certains contextes, soupirer fréquemment peut être interprété comme un manque de respect ou de l’exaspération, tandis que dans d’autres cultures méditerranéennes, il fait simplement partie de l’expression émotionnelle normale.

Bâiller et soupirer aident-ils vraiment à se détendre ?

Oui, ces deux réflexes possèdent un effet relaxant démontré. Le bâillement déclenche la libération de dopamine dans le cerveau et augmente temporairement la vigilance tout en réduisant le stress. Le soupir, particulièrement lorsqu’il est profond et prolongé, active le système nerveux parasympathique (responsable de la relaxation) et peut ralentir le rythme cardiaque. C’est pourquoi de nombreuses techniques de méditation et de gestion du stress incorporent des respirations profondes similaires au soupir physiologique.

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Les énigmes avec des prisonniers sont passionnantes ! En voici une où les prisonniers ne risquent pas d’être mangés par des ours, qui bien que différente dans sa structure rappelle le dilemme du prisonnier.

Sommaire de l'article :

Énoncé

Cinq prisonniers marchent en file indienne, ils ne peuvent regarder que devant eux.
Ceci implique donc que le premier prisonnier ne voit aucun des autres; le deuxième ne voit que le premier; le troisième voit les deux premiers; le quatrième voit les trois premiers; et le cinquième voit les quatre prisonniers devant lui.

De quelle couleur est le bonnet du premier prisonnier ?
De quelle couleur est le bonnet du premier prisonnier ?

Chaque prisonnier porte un bonnet.  Deux bonnets sont blancs et trois bonnets sont bleus.

Si le troisième prisonnier est questionné sur la couleur de son bonnet, il ne peut pas la deviner.
Si la question est posée au deuxième prisonnier, il ne peut pas répondre non plus.
Par contre, si la question est posée au premier prisonnier il peut trouver la couleur de son bonnet.

Quelle est la couleur du bonnet du premier prisonnier ? Comment le déduire ?

Solution

Comprenons comment le premier prisonnier peut déduire à coup sûr la couleur de son bonnet en procédant étape par étape.

La question est d’abord posée au troisième prisonnier qui se voit incapable de répondre. Si il est incapable de répondre c’est parce que les deux bonnets des prisonniers qui sont devant lui sont de couleur différente.
Si ils avaient été tous deux blancs, le troisième prisonnier aurait pu affirmer que son bonnet était bleu.

Nous savons donc qu’il y a donc au moins un bonnet bleu porté par le premier ou le deuxième prisonnier.
Deux possibilités s’offrent à nous: il y a un bonnet bleu ou deux bonnets bleus.

La question est ensuite posée au deuxième prisonnier qui ne peut pas répondre. Si le bonnet du premier prisonnier avait été blanc, le deuxième prisonnier aurait pu déduire que le sien était bleu. Or, il ne peut pas répondre, ce qui implique que le bonnet du premier prisonnier est bleu !

 

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