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Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

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Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

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Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

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Qu’est-ce que la bourse ?

Les bourses sont des marchés secondaires sur lesquels les propriétaires d’actions existantes peuvent échanger avec des acheteurs potentiels. Il est important de comprendre que les sociétés cotées en bourse n’achètent et ne vendent pas régulièrement leurs propres actions.
Les sociétés peuvent procéder à des rachats d’actions ou émettre de nouvelles actions, mais il ne s’agit pas d’opérations courantes qui se produisent souvent en dehors du cadre de la bourse.
Donc, lorsque vous achetez une action en bourse, vous ne l’achetez pas à l’entreprise, vous l’achetez à un autre actionnaire existant. De même, lorsque vous vendez vos actions, vous ne les revendez pas à l’entreprise – vous les vendez plutôt à un autre investisseur.

Depuis quand existent les marchés boursiers ?

Les premières bourses sont apparues en Europe aux XVIème et XVIIème siècles, principalement dans les villes portuaires ou les centres commerciaux tels qu’Anvers, Amsterdam et Londres. Toutefois, ces premières bourses de valeurs s’apparentaient davantage à des bourses d’obligations, car le petit nombre d’entreprises n’émettaient pas d’actions. En fait, la plupart des premières sociétés étaient considérées comme des organismes semi-publics puisqu’elles devaient détenir une charte de leur gouvernement pour exercer leurs activités.

À la fin du XVIIIème siècle, les marchés boursiers ont commencé à faire leur apparition en Amérique. La première bourse en Amérique est la Philadelphia Stock Exchange dont l’indice est [PHLX], qui existe encore aujourd’hui.
Le New York Stock Exchange (NYSE), qui permet aux actions de se négocier  La bourse de New York a été fondée en 1792 avec la signature de l’accord de Buttonwood par 24 courtiers et marchands de la ville de New York. Avant cette constitution officielle, les négociants et les courtiers se rencontraient officieusement à Wall Street pour acheter et vendre des actions.

L’avènement des marchés boursiers modernes a marqué le début d’une ère de réglementation et de professionnalisation qui fait en sorte que les acheteurs et les vendeurs d’actions peuvent être assurés que leurs transactions se feront à un juste prix et dans un délai raisonnable. Aujourd’hui, il existe de nombreuses bourses aux États-Unis et dans le monde entier, dont beaucoup sont reliées entre elles par voie électronique. Cela signifie que les marchés sont plus efficaces et plus liquides.

Il existe également un certain nombre d’échanges de gré à gré peu réglementés, parfois connus sous le nom de babillards électroniques, qui portent l’acronyme OTCBB pour OTC Bulletin Board qui affiche notamment le cours des actions en temps réel. Les actions OTCBB ont tendance à être plus risquées puisqu’elles cotent des sociétés qui ne répondent pas aux critères d’admission à la cote plus stricts des grandes bourses. Par exemple, les grandes bourses peuvent exiger qu’une société soit en activité depuis un certain temps avant d’être cotée en bourse et qu’elle remplisse certaines conditions concernant sa valeur et sa rentabilité. Dans la plupart des pays occidentaux les bourses sont des organismes d’auto-réglementation, des organisations non gouvernementales qui ont le pouvoir de créer et d’appliquer des normes et règlements sectoriels. La priorité des bourses est de protéger les investisseurs par l’établissement de règles qui favorisent l’éthique et l’égalité.

Comment le cours des actions est-il fixé ?

Le prix des actions sur un marché boursier peut être fixé de plusieurs façons, mais la façon la plus courante est par le biais d’un processus d’enchères où les acheteurs et les vendeurs placent des offres d’achat ou de vente. Une offre est le prix auquel quelqu’un souhaite acheter, et une offre (ou une demande) est le prix auquel quelqu’un souhaite vendre. Lorsque le cours acheteur et le cours vendeur coïncident, une transaction est effectuée.

Le marché global se compose de millions d’investisseurs et de négociants, qui peuvent avoir des idées différentes sur la valeur d’une action spécifique et donc sur le prix auquel ils sont prêts à l’acheter ou à la vendre. Les milliers de transactions qui se produisent lorsque ces investisseurs et négociateurs convertissent leurs intentions en actions en achetant et/ou en vendant une action provoquent des fluctuations minute par minute au cours d’un jour de bourse. Une bourse de valeurs fournit une plateforme où de telles transactions peuvent être facilement menées par des acheteurs et des vendeurs d’actions appariés. Pour que le citoyen moyen puisse investir en bourse, il a besoin d’un courtier en valeurs mobilières. Ce courtier agit comme intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur. Obtenir les services d’un courtier en valeurs mobilières se fait le plus souvent en créant un compte auprès d’un courtier au détail bien établi.

L’offre et la demande sur le marché boursier

Le marché boursier offre également un exemple des lois de l’offre et de la demande au travail en temps réel. Pour chaque transaction boursière, il doit y avoir un acheteur et un vendeur. En raison des lois immuables de l’offre et de la demande, s’il y a plus d’acheteurs pour un titre donné qu’il n’y a de vendeurs, le cours de l’action va augmenter. Inversement, s’il y a plus de vendeurs du titre que d’acheteurs, le prix tend à baisser.

L’écart acheteur-vendeur – la différence entre le cours acheteur d’une action et son cours vendeur ou acheteur – représente la différence entre le prix le plus élevé qu’un acheteur est prêt à payer ou à offrir pour une action et le prix le plus bas auquel un vendeur offre cette action. Une transaction commerciale a lieu lorsqu’un acheteur accepte le cours vendeur ou qu’un vendeur accepte le cours acheteur. Si les acheteurs sont plus nombreux que les vendeurs, ils peuvent être disposés à augmenter leurs offres d’achat afin d’acquérir les actions ; les vendeurs demanderont donc des prix plus élevés, ce qui fera grimper le prix. Si les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs, ils peuvent être prêts à accepter des offres plus basses pour le titre, tandis que les acheteurs baisseront également leurs offres, ce qui fait baisser le prix.

 

 

 

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Qu’est-ce que la climatologie ?

La climatologie est l’étude du comportement de l’atmosphère et des changements de température, de pression et d’autres facteurs atmosphériques sur une période donnée. La climatologie est une branche de la science atmosphérique, mais l’étude du climat peut être liée à tous les autres aspects du système terrestre, y compris la géosphère (terre solide) et l’hydrosphère (réserves d’eau terrestres) car le climat affecte toute la surface de la Terre.
Climat et météo

Le temps est l’ensemble des phénomènes atmosphériques, y compris les précipitations, la vitesse du vent et la formation des nuages. Le temps est finalement déterminé par les différences de chaleur dans l’atmosphère. L’énergie solaire n’est pas répartie uniformément à la surface de la Terre parce que la Terre est sphérique. Par conséquent, différentes parties de la surface seront touchées par une lumière d’intensité différente.

La lumière la plus intense est celle de l’équateur. Aux latitudes plus élevées, la même quantité d’énergie atteint la surface mais est répartie sur une plus grande surface, ce qui signifie que moins d’énergie est absorbée par unité de surface. Cela crée des différences de chaleur à travers la planète. Cette répartition inégale de l’énergie thermique est à l’origine des perturbations atmosphériques que nous appelons le temps.

Le temps se réfère aux phénomènes atmosphériques à tout moment et sur des intervalles de temps allant de quelques heures à quelques jours. Le climat traite des phénomènes atmosphériques tels qu’ils évoluent sur des périodes de temps importantes, allant d’années à des siècles ou plus.

Les climatologues étudient deux domaines principaux du climat : la paléoclimatologie et la climatologie historique. Voici un aperçu des principaux domaines d’étude de la climatologie.

La paléoclimatologie

La paléoclimatologie est l’étude des changements climatiques qui ont eu lieu dans le passé archéologique et géologique. Cela comprend les changements climatiques qui se sont produits à la fin du Pléistocène et les boules de neige qui se sont produites pendant la période précambrienne où la majeure partie de la surface de la planète a pu être engloutie dans les calottes glaciaires et les glaciers. La paléoclimatologie est étudiée à l’aide de phénomènes naturels tels que les noyaux de glace et les cernes d’arbres.

L’étude des cernes d’arbres ou dendrochronologie

Les cernes de croissance saisonniers des arbres peuvent être plus ou moins épais selon le niveau des précipitations. Une sécheresse se traduira par des cernes plus minces alors qu’une saison de croissance abondante avec beaucoup d’eau se traduira par des cernes plus épais. En observant les cernes des arbres modernes et en les comparant à des arbres plus anciens, il est possible de construire une chronologie climatique: cette étude s’appelle la dendrochronologie.

Les cycles de Milankovitch

Une autre influence significative sur le climat est le phénomène des cycles de Milankovitch. Les cycles de Milankovitch impliquent des changements dans la forme de l’orbite terrestre ainsi que dans l’orientation de la Terre par rapport au soleil et dans son degré d’inclinaison. Tous ces facteurs peuvent affecter la quantité d’énergie absorbée par les différentes parties de la surface de la Terre. Les variations de l’énergie absorbée sur la planète qui en résultent ont une incidence considérable sur le climat. C’est ainsi que la climatologie intègre également les concepts de l’astronomie.

Carottes glacières

Les carottes de glace sont prélevées dans les plaines gelées du Groenland et d’autres régions aux environnements similaires, où les chutes de neige régulières créent des couches de glace qui préservent les bulles de gaz qui peuvent renseigner les scientifiques sur l’atmosphère ancienne. Les bulles sont isolées de l’atmosphère moderne par de la glace compactée afin de préserver la composition chimique de l’atmosphère ancienne au moment de leur formation. Cela peut indiquer aux scientifiques comment la composition chimique de l’atmosphère a changé avec le temps et comment le climat serait différent à cause de cette composition chimique.

Climatologie historique

L’étude de la climatologie historique fait référence à l’étude du climat dans l’histoire plus récente de l’humanité ou au cours des derniers millénaires. Les climatologues historiques utilisent également des carottes de glace et des cernes d’arbres, mais ils se concentrent sur les changements climatiques plus récents, dont certains peuvent être corroborés par des données historiques et archéologiques.

Changement climatique

De nombreux climatologues spécialisés dans les changements climatiques récents étudient le réchauffement de la planète qui est la tendance à la hausse des températures mondiales qui a été prévue pour la première fois au milieu du XXème siècle et qui a été confirmée depuis lors. Les climatologues étudient également les principaux facteurs du changement climatique en général en comparant les domaines climatiques modernes aux enregistrements climatiques passés.

Qu’est-ce que la météorologie ?

La météorologie est l’étude du temps ou de tous les processus atmosphériques, y compris la température, la pression atmosphérique et la composition chimique. La météorologie est considérée comme une branche de la science atmosphérique qui traite des phénomènes météorologiques et des changements météorologiques sur une courte période.

Origines de la météorologie

La météorologie, telle qu’elle est comprise en Occident, a des origines qui remontent à l’Antiquité classique. Aristote a parlé des théories du temps et des processus atmosphériques en 350 avant J.-C. La météorologie moderne a commencé sérieusement au milieu du XXème siècle, lorsque les progrès technologiques ont facilité la prévision et la compréhension des phénomènes météorologiques.

Comment le temps est-il étudié ?

Les principaux outils utilisés par les météorologues sont les instruments traditionnels tels que les baromètres et les thermomètres. À partir du XVIIIème siècle, les navires ont également servi à étudier les conditions météorologiques. Plus récemment, les météorologues ont eu recours à des programmes informatiques complexes pour modéliser les phénomènes atmosphériques.

Similitudes entre climatologie et météorologie

La météorologie et la climatologie sont deux branches de la science atmosphérique. Ils impliquent tous deux l’étude des processus atmosphériques tels que la température de l’air, la pression atmosphérique et la composition de l’atmosphère. La météorologie et la climatologie jouent également un rôle important dans la vie des humains.

Différences entre climatologie et météorologie

Bien qu’il existe de nombreuses similitudes entre la climatologie et la météorologie, il existe également des différences importantes.

  1. La climatologie traite du comportement atmosphérique à long terme sur une période de temps significative tandis que la météorologie traite des phénomènes atmosphériques à tout moment et sur de courts intervalles de temps ne dépassant pas quelques jours.
  2. La climatologie étudie les processus qui sont également liés à des domaines tels que la géologie et l’astronomie en plus de la science atmosphérique alors que la météorologie traite principalement de l’atmosphère.
  3. La climatologie traite principalement du passé, tandis que la météorologie traite du moment présent et des changements à court terme qui durent de quelques heures à quelques jours.

 

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Une brève histoire de la banque

Alors que les banques modernes doivent leur succès aux « changeurs » du XIème siècle, la plupart des opérations courantes qu’elles utilisent actuellement ont vu le jour 3000 ans avant J.-C. Depuis l’Antiquité au Moyen-Age, en passant par la Rome Antique, de nombreuses pratiques se sont développées chez les dirigeants et dans le commerce pour donner naissance à des institutions bancaires bien réglementées. Avec les avancées technologiques, on assiste désormais à la croissance des banques en ligne et des Fintechs. Zoom sur l’histoire de la banque.

La Banque dans l’Antiquité

Au XIème siècle, les Lombards inventent de nouvelles techniques financières et marquent à jamais l’histoire de la banque. Celle-ci semble être liée à l’histoire de la monnaie.
Étymologiquement parlant, le mot « banque » provient de l’italien « banca », désignant un banc en bois qu’utilisaient autrefois les « changeurs » du Moyen-âge pour exercer leur activité. Ces derniers ne sont autres que les ancêtres de nos banquiers actuels.

L’Antiquité

L’origine de la banque remonte dès le IIème millénaire avant J.-C. où le crédit sur marchandises, notamment les céréales, se pratiquait déjà dans l’enceinte des temples babyloniens. Hammourabi, le roi de Babylone, fut le premier dirigeant à édicter une loi relative à l’encadrement des pratiques bancaires. À cette époque, il n’y avait pas encore de « monnaie » et les banquiers consistaient en de prêteurs sur gages ou de loueurs de coffres.
C’est seulement vers le VIIème siècle avant notre ère que l’usage de la « monnaie » est apparu avec les premières banques nationalisées comme la Banque Royale d’Alexandrie. En Lydie, l’apparition de l’argent a donné lieu au développement des opérations de change et à l’essor du commerce international méditerranéen. Après avoir été pratiquées dans un cadre religieux, les opérations de crédits et de dépôts se sont également développées auprès de personnes civiles.

Rome antique

Sous l’Empire romain, les activités des banquiers se poursuivent : crédit, dépôt, acompte moyennant un intérêt. Jusqu’au Vème siècle ap. J-C., les banques se limitent à des opérations de caisse comme le dépôt et le retrait d’argent, sachant que le crédit est moins pratiqué à cette époque. Par ailleurs, elles collectaient rarement les impôts et certaines d’entre elles accompagnaient les armées.
Cette époque a été également marquée par l’intégration du droit commercial dans l’univers bancaire. Les fabricants de monnaies étaient connus sous le nom de « monetarii » et les financiers étaient appelés « argentarii ».

Du Moyen-âge à la Renaissance

Le Moyen-âge est caractérisé par un interdit religieux contre le crédit et une régression monétaire, réduisant ainsi les activités de change au profit du troc.
Avec les Croisades où les pays chrétiens se lancent dans une guerre sans merci pour libérer Jérusalem des mains des musulmans, les établissements bancaires de l’époque connaissent une croissance importante. Les échanges commerciaux se sont amplifiés et les banques y participent en favorisant les achats et les ventes de biens et matières premières :

  • Objets précieux ;
  • Peaux d’animaux ;
  • Céréales ;
  • Épices ;
  • Métaux…

Dès le XIème siècle, les banquiers étaient constitués principalement d’Italiens, sachant que la première institution bancaire fut créée à Venise en 1151.
Un siècle plus tard, les banques s’implantent dans les grandes villes européennes grâce au développement du commerce : échanges entre l’Orient et l’Europe, création de routes commerciales en Europe du Nord, foires de Lyon et de Champagne… Tous ces progrès ont facilité l’utilisation de la lettre de paiement et de la lettre de change.

De la Renaissance au XVIIIème siècle

L’époque entre le XIVème et XVIème siècle, soit la Renaissance, marque un grand tournant dans l’histoire de la banque. Elle voit en effet la création de grands groupes internationaux tels que :

  • Les Fugger : Allemagne
  • Les Médicis : Italie
  • Les Strozzi : Florence
  • Les Alberti

Plusieurs grandes familles vénitiennes, génoises ou milanaises se sont également lancées dans la création de leur propre banque. C’est la naissance de la banque moderne.
Dans le même temps, des innovations voient le jour pour faciliter les transactions à l’instar du chèque. De leur côté, les banques commencent à recevoir des dépôts et proposent des services de gestion de comptes à la manière des établissements actuels.
Au XVIIème siècle, les villes d’Amsterdam et de Londres deviennent des places financières plébiscitées. Le capitalisme en Occident est né et les marchands circulaient plus sereinement sans devoir se munir de sommes importantes lors de leurs déplacements.

Le XIXème siècle : l’avènement de la banque moderne

Le XIXème siècle est marqué par la constitution de la Banque de France par Napoléon, dont la principale activité est de faciliter l’émission de monnaie et de surveiller le système bancaire. À cette époque, la révolution industrielle était à ses débuts avec la création de la machine à vapeur, la production de textile, de charbon, d’acier, etc. Elle favorisait également l’essor des banques qui se caractérisait par :

  • Le développement de la monnaie fiduciaire : billets de banque
  • La production de monnaie scripturale : chèques…
  • L’utilisation de titres ou actions : pour financier les entreprises commerciales

D’autres innovations ont été constatées au cours de cette période, notamment la levée des capitaux en bourse par les banques ou encore la création des grandes institutions bancaires telles que :

  • La Société Générale
  • Le Crédit Lyonnais
  • Le Crédit Mutuel
  • Le Crédit Agricole
  • BNP Paribas
  • La Deutshe Bank : en Allemagne
  • La Barclays Bank : en Grande-Bretagne

Le XXème siècle : vers la banque numérique

À partir du début du XXème siècle, l’État impose des contrôles réguliers et renforcer son autorité sur les établissements bancaires. Cette nouvelle décision est d’autant plus nécessaire, notamment lors de la crise boursière de 1929 qui a été marquée par une chute violente et durable des cours boursiers.
En 1945, de nombreuses banques comme la Banque de France ont été nationalisées et deviennent alors propriétés de l’État. À l’autre bout du monde, le président américain de l’époque, Roosevelt, décide de séparer les banques de dépôt (pour les particuliers et petites entreprises) des banques d’affaires (pour les grandes entreprises).
À partir des années 60, les institutions bancaires connaissent un nouveau succès avec la multiplication du nombre de détenteurs d’un compte bancaire dans le contexte de la consommation de masse. Elles ont commencé à séduire de nouveaux profils de clients, en particulier les femmes, les jeunes et les enfants. En plus de ces évolutions majeures, on assiste également à l’apparition de nouveaux moyens de paiements comme la carte bancaire.
De leur côté, les grandes banques se développent dans les quatre coins du globe : Europe, Amérique, Asie, Afrique. Dès lors, elles diversifient leurs activités en proposant des services d’investissement immobilier et industriel.
Au cours de ces dix dernières années, on assiste au lancement de comptes sans banque et de la banque en ligne. Aujourd’hui, les Fintechs commencent à séduire les usagers bancaires et à prendre des parts de marché conséquentes aux banques traditionnelles proposant notamment des crédits immobiliers.

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La France compte une grande diversité de races de vaches, allant des laitières aux allaitantes, en passant par les races mixtes. Avec plus de 50 races bovines présentes sur le territoire, chaque région a ses spécificités. Découvrez les particularités de ces vaches françaises à travers ce guide complet, enrichi de photos et d’infos utiles pour reconnaître chaque race de vache en France, selon sa robe, sa taille ou sa production.

La France compte aujourd’hui plus de 8 millions de vaches appartenant à 52 races différentes. Certaines sont élevées pour leur lait, d’autres pour leur viande, et quelques-unes sont dites mixtes. Dans cet article, découvrez les principales races de vaches françaises, apprenez à les reconnaître visuellement, et mémorisez-les grâce à quelques astuces simples en fin d’article !

L’objectif de cet article sera de reconnaître les différentes races de vaches en France et d’être capable de les distinguer grâce à quelques astuces (en fin d’article) !

Aujourd’hui, on dénombre près de 20 millions de bovins en France, dont près de 8 millions sont des vaches (52 races différentes), comprenant près de 4 millions de vaches laitières et près de 4 millions de vaches allaitantes (pour la production de viande), parmi elles, certaines peuvent être mixtes.

Voici une carte situant les principales races de vache en France, qu’il vous sera facile à reconnaître une fois cet article terminé !

Carte des principales races de vaches en France et leur répartition géographique.

En bref

  • La France compte plus de 8 millions de vaches réparties en 52 races.
  • Certaines races sont laitières (Prim’Holstein, Montbéliarde…), d’autres allaitantes (Charolaise, Limousine…) ou mixtes.
  • Cet article propose des astuces visuelles pour différencier les races selon leur robe, leur taille ou leur morphologie.
  • Une carte des races bovines françaises est disponible pour vous repérer facilement.
  • Apprenez à reconnaître les principales races de vaches françaises grâce à des comparaisons simples et imagées.

 

Les vaches laitières :

La Prim’Hosltein est une race de vache laitière d’une très bonne adaptabilité, elle est la plus répandue (2 millions de vaches), partout en France, mais avec une majorité dans le nord et nord-ouest). Elle possède une robe pie noire (parfois pie rouge).

Vache laitière de race Prim'Holstein dans un champ.

La Montbéliarde est une race laitière de montagne, adaptée à l’exploitation de prairies naturelles ; on la retrouve partout en France (près de 700 000 vaches), avec une majorité dans le centre-est. Elle possède une robe pie rouge à panachure équilibrée, et une tête blanche.

Vache laitière de race Montbéliarde dans une prairie.

La Normande est issue de races autochtones, en déclin à cause du croisement avec des Prim’Holstein, dû au lait trop gras de la Normande. Adaptée aux prairies riches, on en retrouve disséminée dans toute la France (près de 400 000), mais majoritairement présente dans le nord-ouest. Elle possède une robe pie rouge bringée de noir, avec une tête blanche et des lunettes.

Vache de race Normande avec ses lunettes caractéristiques.

L’Abondance est une race de montagne des Alpes (d’un effectif de 50 000 vaches) est presente dans 18 départements français, en majorité en région Rhône-Alpes et Massif Central. Elle est de taille moyenne, avec généralement un ventre blanc, sa robe uniformément pie rouge acajou (rouge-marron foncé), et sa tête blanche avec des lunettes de tâches sombres, qui atténuent la réverbération et protègent ses yeux de maladies ophtalmiques.

Vache de montagne de race Abondance.

La Tarentaise (aussi appelée Tarine) est une race de montagne, comptant près de 14 000 vaches et présente principalement dans les Alpes et le Massif Central. De petite taille, elle possède une robe fauve (marron clair).

Vache de race Tarentaise, aussi appelée Tarine.

La Simmental est une race de montagne du Jura, majoritairement présente en Suisse, et un peu en France (près de 30 000 vaches). Sa robe est marron très clair.

Vache de race Simmental originaire du Jura.

La Brune est une race de montagne des Alpes, surtout présente en Suisse, et un peu en France (près de 30 000 vaches). De petite taille, avec une robe grise, et dont le lait est très protéiné, permettant de faire du fromage.

Vache de race Brune des Alpes.

La Pie rouge des plaines est une race mixte principalement laitière originaire de Bretagne, avec plus de 30 000 vaches, majoritairement localisées dans l’ouest de la France.

Vache de race Pie rouge des plaines.

La Vosgienne est une race de montagne des Vosges (près de 5 000 vaches), de petite taille, dont la robe est tachetée avec une raie blanche sur le dos.

Vache de race Vosgienne avec sa raie blanche dorsale.

La Rouge flamande est une race laitière présente en région Nord-Pas de Calais (3 000 vaches). Elle est de grande taille, sa tête est noire et sa robe rouge foncé (parfois marron foncé).

Vache laitière de race Rouge flamande.

La Bleue du nord est une race à l’origine mixte qui a été scindée en deux, la bleue du nord pour le lait et la bleue blanc belge pour la viande. De petite taille, sa robe est pie noir-grisé, on en dénombre moins de 2000 vaches.

Vache de race Bleue du nord.

La Jersiaise est une race laitière, originaire de l’île de Jersey (île Anglo-Normande), généralement localisée dans le nord-ouest, avec un effectif supérieur à 10 000 vaches.
De petite taille, sa robe est marron clair/gris avec les extrémités noire. Elle est l’une des races dont le lait est le plus protéiné.

Vache laitière de race Jersiaise.

La Bretonne pie noire est une race rustique, dont les 1 500 vaches sont majoritairement localisées en Bretagne et un peu en Auvergne-Rhone-Alpes. Elle est la plus petite des races de vaches en France, et sa robe est pie noire.

Petite vache de race Bretonne pie noire.

Les vaches allaitantes (pour la viande) :

La Charolaise est une race allaitante présente dans toute la France (près de 1,5 millions), ainsi que dans 70 autres pays. Elle possède une robe blanche-crème, avec des poils plus ou moins frisés.

Vache allaitante de race Charolaise.

La Limousine est une race de vaches allaitantes présentes sur tout le territoire (1 million en France), et dont la robe est froment (rouge-orangé) plus ou moins clair, et les muqueuses claires.

Vache allaitante de race Limousine.

La Blonde d’Aquitaine possède une robe froment clair, muqueuses claires, présente dans toute la France (près de 500 000), avec une majorité dans l’ouest de la France.

Vache allaitante de race Blonde d'Aquitaine.

La Salers est une race principalement allaitante (à 90%), et à 10% laitière, présente dans 85 départements (près de 200 000 vaches), avec une majorité dans le Massif-central. Elle possède un poil long, frisé et une robe unie de couleur acajou (rouge-marron foncé).

Vache de race Salers avec son poil long et frisé.

L’Aubrac est une race mixte, principalement allaitante, présente sur la quasi-totalité du territoire (140 000 vaches), avec une majorité localisées dans le sud du Massif central. Elle possède une robe unicolore allant du gris-blanc au froment clair, avec le tour des yeux et des muqueuses de couleur blanche.

Vache de race Aubrac avec les yeux maquillés de noir.

La Gasconne est une race de vaches allaitantes, présente un peu dans toute la France (près de 20 000 vaches), mais principalement dans les Pyrénées. Sa robe est grise avec le bord des oreilles noirs.

Vache de race Gasconne des Pyrénées.

La Rouge des prés (aussi appelée Maine-Anjou) est une race allaitante, présente dans l’ouest-nord et nord de la France (40 000 vaches).

Vache allaitante de race Rouge des prés.

Conclusion

Les races de vaches françaises sont le reflet d’une diversité agricole unique en Europe. Chaque race, qu’elle soit laitière, allaitante ou mixte, a été façonnée par des siècles d’élevage, d’adaptation aux terroirs, et de sélection rigoureuse. Cette richesse ne se limite pas à leur apparence ou à leur production : elle raconte aussi une histoire, celle de nos campagnes, de nos paysages et de nos savoir-faire.

Apprendre à différencier une Prim’Holstein d’une Tarentaise, ou une Charolaise d’une Aubrac, c’est mieux comprendre l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture française. Ces vaches ne sont pas seulement des animaux d’élevage : elles sont au cœur de nombreuses filières, qu’elles alimentent en lait, en viande, ou en produits d’appellation d’origine.

Certaines races, comme la Holstein ou la Jersiaise, sont sélectionnées pour leur forte production de lait. Cette capacité biologique nécessite cependant une gestion attentive, car un défaut de traite peut entraîner des problèmes de santé. Tu trouveras plus d’informations à ce sujet dans notre article expliquant pourquoi la traite des vaches est essentielle.

Vous voilà désormais incollable sur les vaches françaises ! Grâce aux photos, aux descriptions et aux critères visuels partagés dans cet article, tu peux reconnaître les principales races en un coup d’œil. Et si l’envie te prend de visiter une ferme ou de découvrir une région, n’oublie pas que derrière chaque vache se cache un terroir à explorer.

Guide visuel pour ne plus confondre les races : de bonnes astuces !

Après avoir découvert chaque race, il est temps de passer aux travaux pratiques ! Voici des comparaisons directes et des astuces pour identifier les vaches que vous croiserez le plus souvent.

Les robes pie (tachetées) : comment les différencier ?

1. Les robes pie noires : Prim’Holstein vs. Bretonne Pie Noire

Comparaison entre une vache Prim'holstein et une Bretonne pie noire.

Ces deux vaches ont une robe pie noire, mais la taille est le premier indice : la Bretonne pie noire (à droite) est la plus petite des races de vaches françaises, tandis que la Prim’holstein est bien plus imposante. Observez ensuite leur tête : la Bretonne a souvent un triangle blanc sur le front (pensez au triskell breton), alors que la Prim’holstein a plus typiquement une simple raie blanche sur le chanfrein.

2. Les robes pie rouges : Montbéliarde vs. Rouge des Prés

Comparaison entre une vache Montbéliarde et une Rouge des prés.

Ici, tout se joue sur la tête ! La Montbéliarde (à gauche) a presque toujours la tête entièrement blanche. À l’inverse, la Rouge des Prés a la tête majoritairement rouge, souvent marquée d’une tache blanche sur le front.

3. Les robes pie rouges (suite) : Pie Rouge des Plaines vs. Simmental

Comparaison entre une vache Pie rouge des plaines et une Simmental.

La Simmental (à droite) se distingue par une robe aux teintes plus claires, presque paille (pensez à l’astuce : Simmental -> pâle). De plus, comme la Montbéliarde, elle a généralement la tête blanche, tandis que la Pie Rouge des Plaines a une tête rouge traversée par une nette raie blanche.

Les robes fauves et unies : un trio facile à distinguer

Tarentaise vs. Salers vs. Limousine

Comparaison entre les vaches Tarentaise, Salers et Limousine.

Ces trois races arborent une robe unie dans les tons fauves/froment. La différence ? La texture du poil et les détails du visage !

  • La Tarentaise (gauche) a le poil court et lisse.
  • La Salers (milieu) est reconnaissable à son poil long et frisé (on peut s’amuser à penser qu’elle a l’air « sale », mais ce n’est qu’une apparence !).
  • La Limousine (droite) se trahit par ses auréoles plus claires autour des yeux et du mufle, un détail que les deux autres n’ont pas.

Les robes claires : une histoire de corpulence et de muqueuses

Charolaise vs. Blonde d’Aquitaine

Comparaison entre une vache Charolaise et une Blonde d'Aquitaine.

Bien que toutes deux de couleur claire, la Charolaise (à gauche) est réputée pour sa silhouette massive et sa robe d’un blanc crème. La Blonde d’Aquitaine est plus élancée avec une robe froment clair. En cas de doute, regardez leur tête de plus près.

Comparaison des têtes d'une vache Charolaise et d'une Blonde d'Aquitaine.

L’indice infaillible : le contour des yeux et du mufle de la Blonde d’Aquitaine (droite) est très clair, ce qui n’est généralement pas le cas pour la Charolaise.

Les « vaches à lunettes » : un corps pour les différencier

Abondance vs. Normande

Comparaison entre une vache Abondance et une Normande.

Ces deux races partagent des « lunettes » caractéristiques autour des yeux sur une tête blanche. Pour les distinguer, il suffit de regarder le reste du corps. L’Abondance (à gauche) a une robe de couleur acajou unie (pensez : une couleur « abondante » !), alors que la Normande a une robe pie rouge bringée de noir, bien plus tachetée.

Questions fréquentes sur les races de vaches en France (FAQ)

Combien y a-t-il de races de vaches en France ?
Il existe 52 races de vaches en France, réparties entre races laitières, allaitantes et mixtes.
Quelle est la race de vache la plus répandue ?
La Prim’Holstein, principalement laitière, est la plus nombreuse avec environ 2 millions de têtes.
Quelle est la plus petite race de vache ?
La Bretonne pie noire est la plus petite race bovine française.
Quelle race produit le lait le plus riche en protéines ?
La Jersiaise est réputée pour la richesse protéique de son lait, parfait pour les fromages.
Comment différencier la Charolaise de la Blonde d’Aquitaine ?
La Charolaise est plus massive, avec une robe blanche-crème et souvent frisée, tandis que la Blonde d’Aquitaine a une robe froment et des muqueuses très claires.
Où trouve-t-on la vache Montbéliarde ?
La Montbéliarde est présente dans toute la France, particulièrement dans le Centre-Est.
Quelle est la vache emblématique des Alpes ?
La Tarentaise (ou Tarine) et l’Abondance sont deux races de montagne emblématiques des Alpes.
Quelles races sont mixtes ?
La Pie rouge des plaines, l’Aubrac ou la Bleue du Nord sont des races dites mixtes (lait et viande).
Existe-t-il une carte des races bovines françaises ?
Oui, l’article contient une carte interactive des principales races bovines par région.
Quels sont les critères visuels pour reconnaître une vache ?
Taille, couleur de robe, motifs, forme de la tête, et la localisation géographique sont des éléments clés.

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L’étudiant le plus illustre de Socrate en philosophie est Platon, dont les dialogues qu’il écrit offrent non seulement un récit admiratif des enseignements de son maître, mais lui donnent aussi l’occasion de développer et d’exprimer ses propres vues philosophiques. Dans le reste de nos lectures des dialogues platoniques, nous supposerons que le « Socrate » qui parle n’est qu’un personnage fictif créé par l’auteur, attribuant les doctrines philosophiques à Platon lui-même.

Buste du philosophe grec antique Platon
Buste du philosophe grec antique Platon

Platon utilise la structure de la conversation comme une façon de présenter la dialectique, un modèle d’argumentation qui examine chaque question de plusieurs côtés, explorant l’interaction des idées alternatives tout en les soumettant toutes à une évaluation par la raison.

Platon est un penseur plus systématique que Socrate. Il fonde sa propre école de philosophie, l’Académie, au cours du IVème siècle av. J.-C., et il n’hésite pas à offrir à une génération de jeunes Athéniens les résultats positifs de son brillant raisonnement. Bien qu’il partage l’intérêt de Socrate pour la philosophie éthique et sociale, Platon est beaucoup plus soucieux d’établir ses vues sur les questions de métaphysique et d’épistémologie, en essayant de découvrir les composantes ultimes de la réalité et les bases de notre connaissance d’eux.

Ménon

Le Μενων de Platon (Ménon) est un dialogue de transition entre Ménon et Socrate: bien que son ton soit socratique, il introduit certains des thèmes épistémologiques et métaphysiques que nous verrons développés plus complètement dans les dialogues suivants, qui sont clairement ceux de Platon. Dans un cadre épargné par le souci du sort de Socrate, il se concentre sur le problème général de l’origine de notre savoir moral.

La notion grecque de αρετη (aretê), ou vertu, est celle d’une capacité ou d’une compétence à un égard particulier. Par exemple, la vertu d’un boulanger est ce qui permet au boulanger de produire du bon pain; la vertu du jardinier est ce qui permet au jardinier de faire pousser de belles fleur ; etc.

En ce sens, les vertus diffèrent clairement d’une personne à l’autre et d’un but à l’autre. Mais Socrate s’intéresse à la vraie vertu, qui (comme la vraie santé) devrait être la même pour tous. Cette conception large de la vertu peut inclure des vertus spécifiques telles que le courage, la sagesse ou la modération, mais il devrait néanmoins être possible d’offrir une description parfaitement générale de la vertu dans son ensemble, l’aptitude ou la capacité d’être pleinement humain.

Quand Ménon suggère que la vertu est simplement le désir de bonnes choses, Socrate fait valoir que cela ne peut pas être le cas.
Puisque différents êtres humains sont inégaux en vertu, la vertu doit être quelque chose qui varie entre eux, affirme-t-il, mais le désir que l’on croit être bon est parfaitement universel puisque aucun être humain ne désire sciemment ce qui est mauvais, les différences dans sa conduite doivent être une conséquence des différences dans ce qu’il sait.

C’est une revendication remarquable. Socrate soutient que savoir ce qui est juste se traduit automatiquement par le désir de le faire, même si cette caractéristique de notre expérience morale peut être mise en doute.
Aristote, par exemple, par la suite, sera explicitement en désaccord avec ce point de vue, soulignant soigneusement les conditions dans lesquelles la faiblesse de la volonté interfère avec la conduite morale. Dans ce contexte, cependant, la position socratique déplace effectivement le centre du dialogue de la morale à l’épistémologie: la question vraiment en jeu est de savoir comment nous savons ce qu’est la vertu.

La base de la vertu

Pour des questions de ce genre, Socrate pose un sérieux dilemme : comment pouvons-nous apprendre ce que nous ne savons pas ?

Soit nous savons déjà ce que nous cherchons, auquel cas nous n’avons pas besoin de chercher, soit nous ne savons pas ce que nous cherchons, auquel cas nous ne le reconnaîtrions pas si nous le trouvions.
Le paradoxe de la connaissance est que, dans les questions les plus fondamentales sur notre propre nature et fonction, il nous semble impossible d’apprendre quelque chose. La seule échappatoire, propose Socrate, est de reconnaître que nous savons déjà ce que nous avons besoin de savoir. C’est la doctrine du souvenir, la conviction de Platon que notre connaissance la plus fondamentale vient quand nous nous rappelons notre connaissance des réalités éternelles pendant une existence antérieure de l’âme.

L’exemple offert dans ce dialogue est la découverte d’un nombre irrationnel, la racine carrée de 2. Socrate conduit un garçon non éduqué à travers la démonstration géométrique sophistiquée avec des questions minutieuses, montrant que le garçon connaît en quelque sorte déjà les bonnes réponses par lui-même. Nous avons tous eu l’expérience (généralement dans des contextes mathématiques, croit Platon) de réaliser soudainement la vérité de quelque chose dont nous n’étions pas conscients, et c’est souvent comme si nous ne découvrions pas vraiment quelque chose d’entièrement nouveau mais plutôt simplement en nous souvenant de quelque chose que nous savions déjà. De telles expériences donnent une certaine plausibilité à l’affirmation de Platon selon laquelle le souvenir peut être la source de nos véritables opinions sur les caractéristiques les plus fondamentales de la réalité.
De plus, cette doctrine explique l’efficacité de la méthode socratique: il ne s’agit pas de transmettre de nouvelles informations, mais plutôt d’éveiller la conscience de quelque chose que l’individu connaît déjà implicitement.

La question supplémentaire du dialogue est de savoir si la vertu peut être enseignée ou non.
D’une part, il semble que la vertu doive être une sorte de sagesse, que nous supposons généralement être l’un des bienfaits acquis de l’éducation.
D’autre part, si la vertu peut être enseignée, nous devrions être capables d’identifier à la fois ceux qui l’enseignent et ceux qui apprennent d’eux, ce que nous ne pouvons pas facilement faire en fait.
Socrate propose ici une attaque cinglante contre les sophistes, qui prétendent qu’ils sont des maîtres efficaces de la vertu. Il semble donc que la vertu ne peut être enseignée. Platon en vient plus tard à ne pas être d’accord avec son maître sur ce point, arguant que la connaissance véritable de la vertu est accessible par l’application de méthodes éducatives appropriées.

Peut-être notre meilleure alternative, soutient Socrate, est-elle de supposer que la vertu est une opinion vraie (divinement conférée ?) qui n’a tout simplement pas le genre de justification rationnelle qui lui permettrait d’acquérir le statut d’une certaine connaissance. Que nous soyons d’accord ou non avec cette conclusion plutôt sombre sur l’impossibilité d’enseigner la vertu, la distinction entre la connaissance véritable et la simple opinion vraie est de la plus haute importance. Pour la connaissance philosophique, il ne suffit pas d’accepter des croyances qui s’avèrent vraies ; nous devons aussi avoir des raisons qui les soutiennent adéquatement.

Phédon

Le Φαιδων (Phédon) conclut la description de Platon de la vie de Socrate. Ses dernières pages fournissent ce qui semble être un récit exact de la mort de l’une des personnalités les plus colorées de l’histoire de la philosophie. Mais la majeure partie du dialogue est remplie de l’effort de Platon lui-même pour établir avec une parfaite certitude ce que Socrate n’a voulu spéculer que dans ses excuses, que l‘âme humaine est vraiment immortelle.

Selon Platon, l’espoir de survie vient naturellement au philosophe, dont toute la vie est une préparation à la mort. Ce qui arrive quand on meurt, après tout, c’est que l’âme humaine se sépare du corps humain, et c’est le souci de l’âme plutôt que le corps qui caractérise une vie philosophique.
En fait, Platon soutient que la connaissance des choses les plus importantes de la vie étant la plus claire pour l’âme seule, son attachement habituel à un corps mortel ne sert souvent qu’à distraire de ce qui compte.
Exemple: Je suis là, à penser sérieusement à la vérité éternelle, et puis… .. J’ai faim ou j’ai sommeil, et les besoins du corps interfèrent avec mon étude. Ainsi, conclut Platon, le philosophe peut à juste titre considérer la mort comme une libération de ses limites corporelles.

Mais y a-t-il vraiment une raison de croire que l’âme peut continuer à exister et à fonctionner après la mort du corps ? Platon suppose que oui, et ses arguments sur ce point occupent l’essentiel de Phédon.

Le cycle des opposés

Le premier argument repose sur l‘échange cyclique par lequel chaque qualité naît de son contraire.
Le chaud vient du froid et le froid du chaud: c’est-à-dire, les choses chaudes sont juste des choses froides qui se sont réchauffées, et les choses froides sont juste des choses chaudes qui se sont refroidies.
De même, les personnes qui sont éveillées ne sont que des personnes qui dormaient mais qui se sont réveillées, alors que les personnes qui dorment ne sont que des personnes qui étaient éveillées mais qui se sont endormies.

Mais alors, selon Platon, par analogie, la mort doit venir de la vie et la vie de la mort.
C’est-à-dire que les personnes qui sont mortes ne sont que des personnes qui étaient vivantes mais qui ont ensuite vécu la transition que nous appelons mourir, et les personnes qui sont vivantes ne sont que des personnes qui étaient parmi les morts mais qui ont ensuite vécu la transition que nous appelons être nés. Cela suggère un recyclage perpétuel des âmes humaines du royaume des vivants au royaume des morts et des morts.

Si c’est une image exacte de la réalité, il s’ensuivrait certainement que mon âme continuera à exister après la mort de mon corps. Mais cela suppose aussi que mon âme existait aussi avant la naissance de mon corps. Cela peut sembler une spéculation extravagante, mais Platon soutient qu’il existe de nombreuses preuves de sa vérité au cours de la vie et de l’apprentissage humains ordinaires.

La théorie des formes

Comme Socrate le propose dans Ménon, les variétés les plus importantes du savoir humain sont en réalité des cas de recueillement. Prenons, par exemple, notre connaissance de l’égalité. Nous n’avons aucune difficulté à décider si deux personnes sont parfaitement égales en taille ou non. En fait, elles ne sont jamais exactement de la même hauteur, car nous reconnaissons qu’il serait toujours possible de découvrir une différence, même minime, avec une mesure plus précise et minutieuse. Selon cette norme, tous les exemples que nous percevons dans la vie ordinaire n’approchent que l’égalité parfaite, mais ne l’atteignent jamais pleinement. Mais remarquez que puisque nous réalisons la vérité de cette importante qualification sur notre expérience, nous devons en quelque sorte savoir ce qu’est la véritable égalité, même si nous ne l’avons jamais vue.

Platon croit que le même point peut être fait avec beaucoup d’autres concepts abstraits: même si nous ne percevons que leurs exemples imparfaits, nous avons une véritable connaissance de la vérité, de la bonté et de la beauté, pas moins que de l’égalité. Les choses de ce genre sont les Formes Platoniques, des entités abstraites qui existent indépendamment du monde sensible. Les objets ordinaires sont imparfaits et changeants, mais ils copient à peine les formes parfaites et immuables. Ainsi, toute l’information que nous acquérons sur les objets sensibles (comme savoir quelles étaient les températures élevées et basses hier) est temporaire, insignifiante et peu fiable, alors que la connaissance véritable des formes elles-mêmes (comme savoir que 100 – 25 = 75) est parfaitement certaine pour toujours.

Puisque nous avons vraiment la connaissance de ces réalités supra-sensibles, connaissance que nous ne pouvons pas avoir obtenue par aucune expérience corporelle, selon Platon, il s’ensuit que cette connaissance doit être une forme de recueillement et que nos âmes doivent avoir été familiarisées avec les Formes avant notre naissance. Mais dans ce cas, l’existence de nos corps mortels ne peut être essentielle à l’existence de nos âmes – avant la naissance ou après la mort – et nous sommes donc immortels.

L’immortalité de l’âme

L’utilisation du dialogue comme dispositif littéraire permet à Platon non seulement de présenter sa propre position (dans la voix de Socrate) mais aussi de considérer (dans les voix d’autres personnages) les objections significatives qui pourraient être soulevées contre lui. Cela ne signifie pas pour autant que la philosophie n’est qu’un jeu d’arguments et de contre-arguments, a-t-il fait remarquer, parce le but reste de découvrir la seule ligne d’argument qui mène à la vérité. Le philosophe examine avec prudence toutes les possibilités (et non les probabilités) et examine tous les aspects d’une question, précisément parce que cela augmente les chances d’arriver finalement à un compte rendu correct de la réalité.

Ainsi, Simmias de Thèbes suggère que la relation entre l’âme et le corps peut être comme celle entre l’harmonie musicale et les cordes d’une lyre qui la produit. Dans ce cas, même si l’âme est significativement différente du corps, on ne peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elle survive à la destruction totale de cette chose physique. Il s’agit d’un premier énoncé d’une vision de la nature humaine qui s’appellera plus tard l’épiphénoménisme. Mais Socrate répond que cette analogie ne tiendra pas, puisque l’âme exerce un contrôle direct sur les mouvements du corps, comme l’harmonie ne tient pas sur ceux de la lyre. La suggestion de Platon ici semble être qu’il deviendrait impossible de fournir un compte rendu adéquat de la moralité humaine, des normes appropriées pour agir correctement, si Simmias avait raison.

Cébès de Thèbes quant à lui offre une objection plus difficile: et si le corps est comme un vêtement porté par l’âme ? Même si je continue d’exister plus longtemps que n’importe quel article de mes vêtements, il viendra un moment où je mourrai, et certains de mes vêtements continueront probablement à exister. De même, même si l’argument des contraires a montré que l’âme peut en principe survivre à la vie d’un corps humain particulier, il peut arriver un moment où l’âme elle-même cesse d’exister. Même s’il y a une vie après la mort, suggère Cébès, l’âme n’est peut-être pas vraiment immortelle.

En réponse à cette critique, Platon révise considérablement l’argument des oppositions en incorporant une conception supplémentaire du rôle des formes. Chaque Forme, affirme-t-il, est la cause de toutes les circonstances particulières qui portent son nom: la forme de la Beauté cause la beauté de toute chose belle ; la forme de l’Égalité cause l’égalité de toute paire de choses égales ; etc. Mais alors, puisque l’âme est vivante, elle doit participer à la Forme de Vie, et elle ne peut donc jamais mourir.  L’âme est parfaitement et certainement impérissable, non seulement pour cette vie, mais pour toujours.

Malgré la force apparente de ces arguments logiques, Platon choisit de conclure Phédon en y ajoutant une image mythique de la vie après la mort. Cette image concrète de l’existence d’un monde au-delà du nôtre est imaginée, et non raisonnée, de sorte qu’elle ne peut promettre de fournir la même représentation parfaite de la vérité. Mais si nous ne sommes pas pleinement convaincus par la certitude des arguments rationnels, nous pouvons encore nous consoler des suggestions d’une histoire agréable.

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La discipline de la logique

La vie humaine est pleine de décisions, y compris des choix importants sur ce qu’il faut croire. Bien que tout le monde préfère croire ce qui est vrai, nous sommes souvent en désaccord les uns avec les autres sur ce qui est vrai dans des cas particuliers. Il se peut que certaines de nos convictions les plus fondamentales dans la vie soient acquises au hasard plutôt que par la raison, mais nous reconnaissons tous que nos croyances sur nous-mêmes et sur le monde sont souvent liées de façon importante.

Si je crois que les baleines sont des mammifères et que tous les mammifères sont des poissons, il serait également logique pour moi de croire que les baleines sont des poissons. Même quelqu’un qui (à juste titre !) ne serait pas d’accord avec ma compréhension de la taxonomie biologique pourrait apprécier la manière cohérente et raisonnable avec laquelle j’ai utilisé mes croyances erronées comme fondement pour en établir une nouvelle. D’un autre côté, si je décide de croire que Hamlet était danois parce que je crois que Hamlet était un personnage dans une pièce de Shaw et que certains Danois sont des personnages shaviens, alors même quelqu’un qui partage ma foi dans le résultat pourrait faire remarquer que je n’ai pas vraiment fourni de bonnes raisons pour accepter sa vérité.

En général, nous pouvons respecter le caractère direct d’un chemin même lorsque nous n’acceptons pas les points de départ et d’arrivée. Ainsi, il est possible de distinguer le raisonnement correct du raisonnement incorrect indépendamment de notre accord sur les questions de fond. La logique est la discipline qui étudie cette distinction – à la fois en déterminant les conditions dans lesquelles la vérité de certaines croyances conduit naturellement à la vérité d’une autre croyance, et en attirant l’attention sur la façon dont nous pouvons être amenés à croire quelque chose sans respect pour sa vérité. Cela ne garantit pas que nous parviendrons toujours à la vérité, puisque les croyances par lesquelles nous commençons sont parfois erronées. Mais en suivant les principes du raisonnement correct, nous nous assurons qu’aucune erreur supplémentaire ne se glisse au cours de notre progression.

Dans cette revue de la logique élémentaire, nous entreprendrons une vaste étude des principales variétés de raisonnement qui ont été examinées par les logiciens de la tradition philosophique occidentale. Nous verrons comment certains schémas de pensée mènent invariablement de la vérité à la vérité alors que d’autres ne le font pas, et nous développerons les aptitudes à utiliser le premier tout en évitant le second. Il sera utile de commencer par définir certains des termes techniques qui décrivent le raisonnement humain en général.

La structure de l’argumentation

Notre unité fondamentale de ce qui peut être affirmé ou nié est la proposition (ou déclaration) qui est généralement exprimée par une phrase déclarative. Les logiciens des siècles précédents identifiaient souvent les propositions aux actes mentaux de les affirmer, souvent appelés jugements, mais nous pouvons éviter certaines questions philosophiques intéressantes mais épineuses en évitant cette locution.

Les propositions se distinguent des phrases qui les véhiculent. « Tom aime Claudine » exprime exactement la même proposition que « Claudine est aimée par Tom », tandis que la phrase « Aujourd’hui, c’est mon anniversaire » peut être utilisée pour exprimer de nombreuses propositions différentes, selon qui la prononce et quel jour. Mais chaque proposition est vraie ou fausse. Parfois, bien sûr, nous ne savons pas quelles sont les valeurs de vérité d’une proposition particulière (« Il y a de la vie sur la troisième lune de Jupiter » est actuellement un exemple), mais nous pouvons être sûrs qu’elle a l’une ou l’autre.

La principale préoccupation de la logique est de savoir comment la vérité de certaines propositions est liée à la vérité d’une autre. Ainsi, nous considérerons habituellement un groupe de propositions connexes.

Un argument est un ensemble de deux ou plusieurs propositions liées l’une à l’autre de telle sorte que toutes sauf une (les prémisses) sont censées soutenir l’autre (la conclusion). La transition ou le passage des prémisses à la conclusion, le lien logique entre elles, est l’inférence sur laquelle repose l’argument.

Notez que « prémisse » et « conclusion » ne sont ici définies que lorsqu’elles se produisent l’une par rapport à l’autre dans un argument particulier. Une même proposition peut apparaître (et apparaît souvent) comme la conclusion d’un raisonnement mais aussi comme l’une des prémisses d’un autre. Un certain nombre de mots et de phrases sont couramment utilisés dans le langage ordinaire pour indiquer les prémisses et la conclusion d’un argument, bien que leur utilisation ne soit jamais strictement nécessaire, puisque le contexte peut indiquer clairement la direction du mouvement. Ce qui distingue un argument d’un simple recueil de propositions, c’est l’inférence qui est censée exister entre elles.

Ainsi, par exemple, « La lune est faite de fromage vert et les fraises sont rouges. Mon chien a des puces  » n’est qu’un recueil de propositions sans rapport ; la vérité ou la fausseté de chacune n’a aucun rapport avec celle des autres. Mais « Pierre est médecin. Pierre est donc allé à l’école de médecine, puisque tous les médecins sont allés à l’école de médecine  » est un argument; la vérité de sa conclusion,  » Pierre est allé à l’école de médecine « , est inférentiellement dérivée de ses locaux,  » Pierre est médecin  » et  » Tous les médecins sont allés à l’école de médecine « .

Reconnaître les arguments

Il est important de pouvoir identifier quelle proposition est la conclusion de chaque argument, puisqu’il s’agit d’une étape nécessaire dans notre évaluation de l’inférence qui est censée y mener. Nous pourrions même utiliser un simple diagramme pour représenter la structure d’un argument, en numérotant chacune des propositions qu’il contient et en dessinant une flèche pour indiquer l’inférence qui mène de sa ou ses prémisse(s) à sa conclusion.

Ne vous inquiétez pas si cette procédure semble plutôt hésitante et incertaine au début. Nous étudierons les caractéristiques structurelles des arguments logiques de façon beaucoup plus détaillée au fur et à mesure que nous avançons, et vous trouverez bientôt des exemples faciles à repérer des modèles particuliers que nous rencontrons le plus souvent. Pour l’instant, il suffit de faire la différence entre un argument et un simple recueil de propositions et d’identifier la conclusion attendue de chaque argument.

Même cela n’est pas toujours facile, car les arguments ancrés dans le langage ordinaire peuvent prendre une variété déconcertante de formes. Encore une fois, ne vous inquiétez pas trop de cela ; à mesure que nous acquérons des techniques plus sophistiquées pour représenter des arguments logiques, nous nous limiterons délibérément à un nombre très restreint de modèles distincts et développerons des méthodes standard pour exprimer leur structure. Rappelez-vous simplement la définition de base d’un argument : il comprend plus d’une proposition et il déduit une conclusion à partir d’une ou de plusieurs prémisses. Donc « Si Jean est déjà parti, alors soit Marie est arrivée, soit Philippe est en route » ne peut pas être un argument, puisqu’il ne s’agit que d’une grande proposition (composée). Mais « Jean est déjà parti depuis l’arrivée de Marie » est un argument qui propose une inférence entre le fait de l’arrivée de Jean et la conclusion, « Jean est déjà parti ». Si vous trouvez utile de dessiner un diagramme, veuillez utiliser cette méthode à votre avantage.

Notre préoccupation première est d’évaluer la fiabilité des inférences, les schémas de raisonnement qui mènent des prémisses à la conclusion dans un argument logique. Nous consacrerons beaucoup d’attention à ce qui fonctionne et à ce qui ne fonctionne pas. Il est essentiel de distinguer d’emblée deux types d’inférence, dont chacun a sa propre structure distinctive et sa propre norme de correction.

Inférences déductives

Lorsqu’un argument prétend que la véracité de ses prémisses garantit la véracité de sa conclusion, on dit qu’il implique une inférence déductive. Le raisonnement déductif s’en tient à un très haut niveau d’exactitude. Une déduction déductive ne réussit que si ses prémisses fournissent un appui si absolu et complet à sa conclusion qu’il serait tout à fait incohérent de supposer que les prémisses sont vraies, mais la conclusion est fausse.

Notez que chaque argument satisfait ou non à cette norme ; il n’y a pas de terrain d’entente. Certains arguments déductifs sont parfaits, et si leurs prémisses sont en fait vraies, il s’ensuit que leurs conclusions doivent également être vraies, quoi qu’il arrive d’autre. Tous les autres arguments déductifs ne sont pas bons du tout – leurs conclusions peuvent être fausses même si leurs prémisses sont vraies, et aucune quantité d’informations supplémentaires ne peut les aider en aucune façon.

Inférences inductives

Lorsqu’un argument prétend simplement que la véracité de ses prémisses rend probable ou probable que sa conclusion est également vraie, on dit qu’il implique une inférence inductive. La norme de décision correcte pour le raisonnement inductif est beaucoup plus souple que celle de la déduction. Un argument inductif réussit chaque fois que ses prémisses fournissent une preuve ou un appui légitime à la véracité de sa conclusion. Bien qu’il soit donc raisonnable d’accepter la véracité de cette conclusion pour ces motifs, il ne serait pas totalement incompatible de ne pas rendre son jugement ou même de le nier carrément.

Les arguments inductifs peuvent donc satisfaire à leur norme dans une mesure plus ou moins grande, selon le montant de l’aide qu’ils fournissent. Aucun argument inductif n’est absolument parfait ou totalement inutile, bien qu’on puisse dire qu’un argument est relativement meilleur ou pire qu’un autre en ce sens qu’il recommande sa conclusion avec un degré de probabilité plus ou moins élevé. Dans de tels cas, l’information supplémentaire pertinente influe souvent sur la fiabilité d’un argument inductif en fournissant d’autres preuves qui modifient notre estimation de la probabilité de la conclusion.

Il devrait déjà être possible de différencier ces deux types d’arguments avec une certaine précision. Rappelez-vous que les arguments déductifs prétendent garantir leurs conclusions, alors que les arguments inductifs ne font que les recommander. Ou demandez-vous si l’introduction d’une information supplémentaire – c’est-à-dire le fait de modifier ou de nier l’une ou l’autre des prémisses – pourrait rendre la conclusion plus ou moins probable ; dans l’affirmative, le raisonnement est inductif.

Vérité et validité

Étant donné que le raisonnement déductif exige une relation aussi étroite entre les prémisses et la conclusion, nous passerons la majeure partie de cette enquête à étudier divers modèles d’inférence déductive. Il vaut donc la peine d’examiner en détail la norme de la décision correcte pour les arguments déductifs.

Un argument déductif est dit valable lorsque l’inférence des prémisses à la conclusion est parfaite. Voici deux façons équivalentes d’énoncer cette norme :

  1. Si les prémisses d’un argument valable sont vraies, alors sa conclusion doit également l’être.
  2. Il est impossible que la conclusion d’un argument valide soit fausse alors que ses prémisses sont vraies.

Considérant les prémisses comme un ensemble de propositions, nous dirons que les prémisses ne sont vraies que dans les cas où chacune de ces propositions est vraie.

Tout argument déductif qui n’est pas valide est invalide: il est possible que sa conclusion soit fausse alors que ses prémisses sont vraies, donc même si les prémisses sont vraies, la conclusion peut s’avérer être vraie ou fausse.

Notons que la validité de l’inférence d’un argument déductif est indépendante de la véracité de ses prémisses ; les deux conditions doivent être remplies afin d’être sûr de la véracité de la conclusion. Sur les huit combinaisons distinctes possibles de vérité et de validité, une seule est complètement exclue :

Prémisses Inférence Conclusion
Vrai Valide Vrai
XXXX
Invalide Vrai
Faux
Faux Valide Vrai
Faux
Invalide Vrai
Faux

La seule chose qui ne peut pas se produire, c’est qu’un argument déductif ait de véritables prémisses et une inférence valide, mais une fausse conclusion.

Certains logiciens désignent la combinaison de vraies prémisses et d’une inférence valide comme un argument solide; c’est un raisonnement dont la conclusion doit être vraie. Le problème dans tous les autres cas, c’est que cela ne nous mène nulle part, puisqu’au moins l’une des hypothèses est fausse, ou que l’inférence est invalide, ou les deux. Les conclusions de ces arguments peuvent être vraies ou fausses, de sorte qu’elles sont tout à fait inutiles dans tout effort visant à obtenir de nouvelles informations.

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