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Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

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Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

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Arrivée des Européens

Des contacts sans colonisation

Avant l’arrivée des premiers européens en Amérique du Nord et plus précisément au Canada actuel, les habitants constituant les Premières Nations sont estimés à 300.000.

Les premiers développements d’un capitalisme commercial impliquent que dès la fin du XVème siècle, des navigateurs accompagnés par des soldats viennent pour exploiter des ressources et faire du commerce, notamment de fourrure.
L’objectif est pour eux de créer des industries qui ont besoin de matières premières qu’on trouve ailleurs qu’en Europe.
Il s’agit des premiers contacts sans colonisation et ont probablement lieu avec les tribus Micmacs et Béothuks.
Sur le continent américain sont présents les Espagnols, les Français et les Britanniques.

Élément fondateur et initiateur du rapport Canada – Europe

Le navigateur Jacques Cartier arrive en 1534 dans l’embouchure du Saint-Laurent mais il n’est pas le premier à atteindre ces territoires. Il rencontre des Portugais, Français, et des Britanniques qui ont commencé à faire de la grande pêche y compris de la pêche à la baleine.
Quand Cartier arrive, il est déçu. Il rencontre des populations pauvres, lui qui imaginait une route vers l’or) et le climat est rude.
Cependant, il constate l’importance du commerce de fourrure de castor qui devient dès la fin du XVIème siècle une activité à part entière.

La première rencontre est parfois violente avec les autochtones à qui est confisquée une partie de l’activité commerciale.
Certaines nations amérindiennes deviennent des intermédiaires et créent une structure commerciale de commerce de fourrure de castor tandis que les européens explorent plus profondément les territoires, et ce parfois pour éviter ces intermédiaires.

A la fin du XVIème siècle, le Canada n’est pas une colonie de peuplement, il s’agit principalement de comptoirs commerciaux. Le peuplement du Canada (par l’Europe) est lent et n’attire pas les populations européennes.

Jusqu’à la fin du XIXème siècle: appartenance à la Nouvelle-France

La Compagnie des Cent Associés ou la Compagnie de la Nouvelle-France

Samuel de Champlain fonde Québec en 1608.
Il s’agit d’une ville qui privilégie à l’origine les constructions en bois.
Jusqu’en 1640 des guerres abondantes avec certaines Premières Nations ont lieu. Des alliances politiques se nouent entre les français et certaines nations comme les hurons pour permettre le développement du commerce.

Québec est soutenu par le pouvoir royal et à partir de là commence le désir d’une réelle colonisation.
En1627 à Québec, il y a 100 personnes. Les gens ne se pressent pas pour aller s’y installer. Le peuplement du est considéré comme trop lent par les autorités Françaises.
Richelieu créé dès lors la Compagnie des Cent Associés, aussi appelée la Compagnie de la Nouvelle-France, composée de marchands et d’aristocrates. Leur objectif est de créer une base de commerce et d’obtenir le monopole du commerce des fourrures. Pour y parvenir, il faut soutenir la colonisation.
La Compagnie des Cent Associés est la première tentative de colonisation du Canada.
En 1663, le mandat de la Compagnie prend fin et il y a 3000 colons français au Canada (contre 100.000 colons britanniques en Amérique du Nord).

Carte Nouvelle France colonies françaises Canada
Carte des territoires colonisés constituant la Nouvelle-France (le Canada y est indiqué en rose, s’étendant jusqu’à la frontière de la Louisiane). Carte réalisée par le graveur et géographe royal Nicolas de Fer 1719.

Le rôle de l’Église

Dès 1640, des missionnaires jésuites vivent parmi les nations amérindiennes pour les évangéliser. Leur méthode est d’apprendre leur langue pour les convertir « plus facilement ».
Les missionnaires traduisent la langue des amérindiens de la région de Montréal, s’y installent sur l’île de Montréal au nom de la Société Notre-Dame de Montréal. Les constructions à Montréal sont réalisées en pierre (à l’inverse de Québec qui fait à l’époque le choix du bois).
Les récits des missions reviennent en Europe et popularise sur le Vieux Continent ce qui se passe au Canada.

Opposition entre catholiques et protestants

Les Français ne sont pas seuls à coloniser le Canada, l’œuvre coloniale est aussi le fait des Britanniques, qui sont anglicans.
Une rivalité très forte a lieu entre les Français et les Britanniques, cristallisée autour de ce marqueur religieux.
En 1627, le roi de France Louis XIII interdit tout autre peuplement que catholique dans les territoires de la Nouvelle-France.

Les rivalités entre les différentes nations amérindiennes

En 1570 est fondée la Confédération iroquoise des Cinq Nations et choisissent de commercer avec les Hollandais et ensuite les Britanniques. Ils sont farouches opposants des Français. Cette confédération va perdurer deux siècles mais s’autodétruire en 1779 suite à la guerre d’Indépendance Américaine qui divise les tribus. Certaines restent fidèles à la Grande-Bretagne tandis que d’autres se battent des rebelles américains.

Le territoire occupé par les Cinq Nations iroquoises appelé aussi l'Iroquoisie.
Le territoire occupé par les Cinq Nations iroquoises appelé aussi l’Iroquoisie autour du Lac Ontario, en 1650.

Mi-XVIIème siècle, quasiment toutes les nations amérindiennes autour du Saint-Laurent ont été anéanties.
Cela change la donne autour du territoire, les secteurs où les amérindiens étaient intermédiaires sont détruits.

Dans les années 1650, les populations d’expression française se retrouvent plus nombreuses dans la vallée du Saint-Laurent par rapport aux populations amérindiens.
Mais pour survivre, les Français doivent reprendre le rôle tenu par les amérindiens auparavant notamment dans le commerce des fourrures.
La Compagnie des Cent-Associés ne trouve plus de partenaires.

Le contrat de colonisation de peuplement

Louis XIV (1661-1715), prend la décision de contraindre à la colonisation, de placer la colonie de la Nouvelle-France sous sa responsabilité directe et de lancer une colonie de peuplement.
Un contrat de 3 ans minimum comprenant le transport, le logement en Nouvelle-France ainsi qu’un salaire) est proposé (imposé) aux colons en stipulant qu’ils peuvent rester sur place. Mais 75% d’entre eux retournent en France après les 3 ans. Progressivement le nombre des retours baisse.

Les populations contrainte au peuplement viennent majoritairement de l’Ouest de la France, de Normandie et plus précisément dans la région du Perche. L’accent québécois actuel donne une idée d’une partie de l’accent des populations normandes du XVIIème siècle.

Le contrat est majoritairement proposé à des hommes, si tant est que la proportion d’hommes est de deux hommes pour une femme en Nouvelle-France. Le roi fait donc transporter quelques centaines de femmes pour aller là bas. Elles sont payées par le roi pour essayer de développer les populations de peuplement.
Entre 1670-1680, il y a une augmentation significative du nombre de femmes françaises au Canada.

Le peuplement de la Nouvelle-France en chiffres

En schématisant, si l’immigration fort importante cesse après les années 1680, il y a un réservoir de 10.000 colons en Nouvelle-France qui sont en grande partie à l’origine de la population francophone actuelle.
Le taux de fécondité est très fort: 10 enfants et plus par femme.

Cet élément de fécondité est utilisé aujourd’hui dans l’Histoire nationale par beaucoup d’auteurs: celui qui est un vrai canadien est issu de ceux qui ont peuplé à l’origine, quand c’était difficile.

En 1730, il y a 30.000 à 40.000 personnes concentrées autour de Québec et de Montréal.

Au XVIIIème siècle, la ville de Québec compte entre 6.000 et 7.000 habitants tandis que celle de Montréal en dénombre plus de 4.000. L’activité commerciale est toujours centrée autour du commerce des fourrures.

La Guerre de Sept Ans (1756-1763)

Situation de la Silésie
La Silésie sur une carte actuelle se situe au Sud-Ouest de la Pologne, dans la région de Moravie-Silésie en République tchèque et autour de la ville de Görlitz en Allemagne.

La guerre de Sept Ans est un conflit qui implique l’Autriche, son alliée la France, leurs empires et colonies à la Prusse, son alliée la Grande-Bretagne, leurs empires et colonies.
Le déclencheur de la guerre est la volonté farouche de Marie-Thérèse d’Autriche de récupérer la Silésie, région perdue au bénéfice du roi de Frédéric II de Prusse en 1748 à l’issue de la guerre de Succession d’Autriche. Cette guerre d’Alliances (à l’Instar de la Première Guerre Mondiale) se déroule à la fois en Europe, en Inde et en Amérique du Nord où les Français se battent contre les Britanniques. La France perd ce conflit et une grande partie de son empire colonial au profit des Britanniques et des Espagnols.

La bataille des Plaines d’Abraham en 1759

En 1759, a lieu bataille des Plaines d’Abraham, la Nouvelle-France disparait et le Canada rejoint les colonies britanniques. Pour les francophones du Canada, c’est une catastrophe.

La Nouvelle-France s’appelle désormais province du Québec et c’est à partir de ce moment que sont être menées des politiques d’assimilation de la part des Britanniques comme l’obligation d’abandonner le catholicisme pour avoir accès à un emploi dans la fonction publique.
Les francophones refusent cette politique assimilationniste et refusent d’abandonner leur religion même pour avoir accès à un emploi dans la fonction publique.

Les conséquences de la Guerre de Sept Ans

Parallèlement à ces tentatives britanniques, il faut constater qu’il y a une très faible immigration anglaise dans la province de Québec et que les francophones sont de plus en plus nombreux (rappelons-nous du taux de fécondité de plus de dix enfants par femme !). Ce qui fait de fait de plus en plus de locuteurs francophones et de catholiques.

Le pouvoir britannique tente de calmer l’agitation de la province de Québec.
Souhaitant préserver un maximum de son ensemble colonial, ayant des enjeux à la fois aux États-Unis et au Canada, les autorités britanniques lâchent du lest pour garder le contrôle sur leurs territoires et promulguent l’acte de Québec en 1774.

L’acte de Québec de 1774

L’acte accepte de rétablir :

  • Les lois civiles françaises à l’exception du droit criminel. Il y a donc une coexistence de deux traditions de droit.
  • La religion catholique est reconnue.
  • Les français peuvent donc accéder aux fonctions publiques qui n’étaient accessibles qu’aux anglicans.
  • L’agrandissement du territoire de Québec, ce qui bloque l’extension des colons américains.

Ce qui est concédé aux francophones  ne fait pas plaisir aux colons américains qui vont proclamer leur indépendance en 1776.
En 1783, l’Indépendance des États-Unis est reconnue à Versailles et en 1787 leur constitution est rédigée.
Cette guerre va toucher le Canada, les insurgés vont occuper une partie du Canada jusqu’à Montréal.
Les loyalistes (envers la Couronne britannique, donc) obtiennent le droit de s’installer au Canada puisqu’ils ne sont plus les bienvenus aux États-Unis.

Or, ces britanniques loyalistes ne soutiennent pas l’Acte de Québec et s’installent donc dans la vallée du Saint-Laurent.
Ceci mène à la promulgation de l’Acte constitutionnel de 1791.

Vers le fédéralisme…

L’Acte constitutionnel de 1791

Puisque les nouveaux venus ne veulent pas du droit français, le territoire canadien est divisé en deux.

Répartition du territoire du Canada après l'acte constitutionnel de 1791, Haut-Canada et Bas-Canada.
Répartition du territoire du Canada après l’acte constitutionnel de 1791, Haut-Canada et Bas-Canada. (source)

Le Haut-Canada  est composé du Sud de l’Ontario, les anglophones y sont majoritaires, et le droit britannique y est pratiqué.
Le Bas-Canada est composé du Sud du Québec actuel, est majoritairement francophone et peut conserver les lois civiles françaises.

Cet acte a pour conséquence la création d’une organisation qui tend vers le fédéralisme.
Les deux colonies possèdent une assemblée législative avec un conseil législatif, les membres sont désignés par les autorités britanniques qui gardent la main mise sur les deux Canada, et un gouverneur possède un droit de véto (pour que les décisions ne soient pas contraires au pouvoir de la métropole).

Une contre-société de canadiens francophones émerge

Les canadiens francophones se distinguent par la toute-puissance de l’Église et l’élite des milieux patriotes.

Après la disparition de la Nouvelle-France et la disparition des administrateurs français, seule l’Église catholique est restée pour structurer la société.
Parallèlement, l’élite de la société francophone constituée d’avocats, de marchands, de professions dites libérales (aujourd’hui), se revendiquent francophones et revendiquent leur existence en tant que telle.

En 1827, ce mouvement prend le nom de parti patriote. C’est l’époque des révolutions libérales dans le monde.

En effet, les premiers partisans du sentiment national en Europe et en Amérique du Nord sont à l’origine des libéraux et des progressistes.  Ce sentiment naît des deux grandes révolutions (Française et Indépendance des États-Unis).

Au Canada, souhait d’avoir plus d’autonomie. Louis-Joseph Papineau réfléchit à l’idée d’obtenir une autonomie politique. Les autorités coloniales sont d’accord pour nommer des francophones aux postes dans l’exécutif mais refusent d’abandonner le contrôle du pays.
Ces idées gagnent aussi le Haut-Canada qui souhaite plus d’autonomie aussi.

Le Rapport Durham

En 1838, John George Lambton, comte de Durham, un libéral anglais nommé gouverneur rédige un rapport et émet une série de recommandations.
Le rapport Durham indique qu’au Bas-Canada la lutte vise à la constitution d’une république du Canada francophone.
Pour Lambton, le Bas-Canada n’a pas d’avenir en dehors de la collectivité. Donc, il faut les assimiler graduellement.

L’Acte d’Union de 1840

Ceci conduit à l’adoption de l’acte d’Union en 1840 qui réunit les deux Canada et implique que la population anglaise devient majoritaire et la seule langue officielle est l’anglais.
Les lois sont désormais en anglais.
Il s’agit d’une tentative d’assimilation contrainte.

Le Canada Uni est une tentative d’assimilation vaine car les francophones ne vont pas s’assimiler aux Britanniques et le Canada demeure en réalité deux Canada distincts.
Le Canada reste Uni jusqu’en 1867 année où il se constitue en confédération et agrandit ses territoires et ses provinces.

 

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Énoncé

Trois amis sont au café.
Le serveur leur apporte l’addition de 30 euros.
Chacun paie alors 10 euros. Le serveur rapporte l’argent au patron du café qui constate une erreur dans l’addition. Il y en avait en réalité pour 25 euros. Les trois amis ont donc payé 5€ de trop.
Le patron donne donc 5 pièces de 1€ au serveur pour qu’il les rende aux clients. Mais le serveur, voulant se faire un peu plus d’argent, ne rend que 3€ aux amis (1€à chaque client), et garde les 2 autres pour lui.

Sommaire de l'article :

Problème : chaque client a donc payé 9€, pour un total de 27€ et le serveur en a empoché 2.
Mais 27 + 2 font 29 et non 30.

Où est l’euro manquant ?

Indice

Est-ce bien logique….?

Solution

Il n’y a en fait aucune raison logique d’additionner les 27 euros payés par les clients et les 2 euros obtenus par le serveur.

Les clients ont d’abord donné 30 euros et en ont reçu 3 euros en retour, ils ont donc payé 27 euros. Ces 27 euros correspondent aux 2 euros gardés par le serveur et aux 25 euros donnés au patron.
Les deux opérations pertinentes sont donc 30-3=27 et 27=2+25.

Et c’est tout !

Il s’agit de ce qu’on appelle un raisonnement fallacieux qui est basé sur une apparence logique mais qui en réalité est illusoire.

Variante

Cette énigme est aussi connue sous le nom de l’énigme du dollar manquant.

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Le poker dans sa version texas Hold’em est un jeu de hasard mais chaque action que vous réalisez, chaque main que vous jouez ou chaque pari que vous faites possède des probabilités et des statistiques qui s’y rattachent.

Comme dans l’article où je vous apprenais à compter les cartes au blackjack, pour le poker vous n’avez pas besoin non plus d’être un fin mathématicien pour être un bon joueur de poker.

De nombreux joueurs ignorent ce qu’est, par exemple, un dénominateur commun et pourtant aussi complexe soit la stratégie du poker jeu à la base est très simple. Vous connaissez probablement l’adage: il faut 30 secondes pour comprendre les règles du poker mais il faut 30 ans pour savoir bien y jouer !

Et… il faut dire que cette simplicité rend les équations à réaliser simples et les probabilités faciles !

Comment calculer les cotes au poker ?

Les cotes du pot sont les cotes qui vous sont « offertes par le pot » pour faire votre appel. C’est le montant d’argent (ou d’allumettes) dans le pot comparé au montant d’argent que vous devez payer pour rester dans le jeu.

Un exemple : admettons qu’on va au flop. Il y a 10€ dans le pot et votre adversaire mise 5€.
Puisque la mise de votre adversaire fait maintenant partie du pot, on vous offre 15€ pour un coût de 5€, soit 15:5.
Pour simplifier, vous faites toujours le « côté droit » de votre ratio soit égal à 1. Donc, pour que le côté droit soit égal à 1, divisez 5 par lui-même. 5/5 = 1.

Les règles mathématiques de base disent que quoi que vous fassiez d’un côté d’un ratio, vous devez le faire de l’autre. Donc, puisque nous avons divisé le côté droit par 5, nous divisons le « côté gauche » par 5. 15/5 = 3.

Votre nouveau ratio est donc de 3:1 (si vous voulez sauter une étape, vous pouvez aussi diviser le côté gauche par le côté droit (15/5) pour trouver le côté gauche du nouveau ratio).

Donc dans cette situation, la cote du pot est de 3:1.

Comment calculer l’équité au poker

La prochaine étape après avoir déterminé vos cotes du pot est de déterminer votre équité (vos chances de gagner le pot par rapport à celles de votre adversaire).

Pour calculer votre capital, prenez votre nombre total de sorties et multipliez ce nombre par 4 sur le flop (ou par 2 au tour). Ceci vous donnera votre chance de gagner le pot en pourcentage.

Ainsi, par exemple, si vous avez un tirage au sort, vous avez 9 retraits sur le flop. 9×4 = 36% de chances de faire la meilleure main.

Puisque nous avons les cotes du pot sous forme de ratio, nous devons ensuite faire de ce pourcentage un ratio pour comparer les deux. Avec 100 points de pourcentage possibles, votre ratio de fonds propres est alors de 64-36 (64 que vous ne gagnez par votre main ; 36 que vous gagnez).

Si nous utilisons le même raccourci de ratio de la section des cotes du pot pour obtenir la bonne cote égale à 1, le ratio d’équité est (64/36):1 ou 1.7:1. Ce qui veut dire que pour chaque fois que vous faites votre main, il y aura 1,7 fois que vous ne le faites pas.

Si vous ne voulez pas être aussi précis dans votre calcul des cotes du pot (et les maths de poker n’ont pas besoin d’être exactes à la table), le raccourci simple est d’estimer que 36 « entre » dans 64 un peu moins de deux fois.

Peu importe si vous pensez qu’il s’agit de 1,6, 1,7, 1,8 ou 1,9:1 ; même si vous arrondissez juste à 2:1, c’est probablement assez proche pour décider de faire l’appel (call) ou non.

Comparaison des cotes du pot à l’équité

Comment savoir si vous devez faire l’appel ? Il suffit de comparer les deux chiffres du côté gauche des ratios.

Si le nombre de cotes de votre pot est plus élevé que le nombre de vos actions, alors c’est une bonne décision. Si c’est plus bas, c’est fort probablement une mauvaise décision.
Dans sa forme la plus simple, les cotes ne sont pas plus compliquées que cela.

Cotes de poker aléatoires et les fins pour garder à portée de main

Probabilité de Cote Exemple
Recevoir une paire 17:1 (5,9%) 7♠ 7
Recevoir deux As 221:1 (0.45%) A A
Recevoir un As et un Roi de la même couleur 331.5:1 (0.3%) A♠ K♠
Passer d’une paire (8) à un brelan (3 cartes 8) lors du flop 8.51:1 (11.76%) 8 8 | 2 8A
Obtenir 2×2 paires sans avoir de paires à la distribution de cartes 48:1 (2,02%) 7 10 | 7 10 3
Faire une quinte flush lors de la river 1.9:1 (35%) A Q | 9 4A10
Obtenir un full ou mieux lors de la river 2:1 (33%) 4 4 | 4 K Q K

 

Les probabilités approximatives au poker sont généralement assez bonnes

Comprendre les cotes du poker au Texas Hold’em peut sembler une tâche complexe mais tous ceux qui jouent au poker ont la capacité de calculer les cotes du poker ! C’est une question d’habitude.

Commencez facilement, arrondissez vos calculs, pas besoin d’aller jusqu’à la xème décimale.

Entraînez-vous, seul avec des jeux ouverts, réalisez les calculs pour chacune des mains présente sur la table et vous verrez que cela deviendra vite une habitude !

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Quelle est la différence entre la fission et la fusion ?

La fission et la fusion sont deux types différents de réactions dans lesquelles de grandes quantités d’énergie sont libérées. Bien que l’énergie soit libérée pendant les réactions de fission et de fusion, la principale différence est que la fission est le processus de division d’un atome en deux particules ou quelques particules plus légères et la fusion est la fusion de deux atomes ou plus petites particules pour en former un plus grand.

La fusion est un phénomène physique naturel, c’est-à-dire qu’il se produit dans la nature (pensons aux étoiles).
En revanche, la fission ne se produit normalement pas dans la nature. La fission se produit avec des éléments lourds comme l’uranium et la fusion permet d’obtenir des éléments plus légers.

La fission et la fusion se produisent dans des conditions différentes.
La fission nécessite une masse critique importante et un neutron lent pour amorcer le processus.
La fusion se produit lorsque deux noyaux s’approchent très près l’un de l’autre. Ils ne s’assemblent que si la force active entre eux est capable de surmonter la force électrostatique qui les lie.

Schéma fusion nucléaire atomes d'uranium
Schéma explicatif de la fusion, infographie © IRSN.fr (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).

En termes de besoins énergétiques pour les deux procédés, la fission n’a besoin que d’une faible énergie pour séparer l’atome, alors que la fusion n’a lieu que sous énergie massive. La fusion nécessite une énergie énorme pour joindre deux noyaux.

La réaction de fusion est considérée comme étant plus respectueuse de l’environnement pour produire de l’énergie nucléaire.
Si la réaction devient incontrôlable en fusion, l’ensemble du processus s’arrête automatiquement lorsqu’elle se refroidit, ce qui signifie que les participants radioactifs ne se dispersent pas. Le dommage maximal d’une réaction de fusion est seulement la vaporisation de tout ce qui se trouve à proximité de la réaction.
En revanche, si la réaction de fission devient incontrôlable, il peut se produire une fusion nucléaire qui peut provoquer l’émission d’ions de participation radioactifs en plus grande quantité.

La fission se produit par réaction en chaîne, et aucune réaction en chaîne ne se produit en fusion. Dans la fission, la réaction en chaîne se produit en raison de l’interaction entre les neutrons et les isotopes fissiles c’est-à-dire que son noyau peut subir une fission nucléaire sous l’effet d’un bombardement de neutrons rapides ou lents.. Entre-temps, la fusion n’a lieu que dans des conditions extrêmes de température et de pression.

Schéma fission nucléaire division atome uranium pour produire de l'énergie
Schéma explicatif de la fission et de sa production par réaction en chaîne, infographie © IRSN.fr (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).

Une autre différence entre les réactions de fission et les réactions de fusion est que l’énergie provenant de la fission peut être contrôlée, mais elle ne peut l’être en fusion.

Bien que la fusion produise plus d’énergie et qu’elle soit moins dangereuse que les réactions de fission, les réacteurs de fusion doivent encore être mis au point, car il est plus coûteux de créer les conditions nécessaires à une réaction de fusion.

En comparant les déchets radioactifs produits par ces deux réactions, les déchets radioactifs (en savoir plus sur les déchets radioactifs et leur traitement) issus de la fusion sont très faibles par rapport à ceux produits par une réaction de fission. La fusion produit également plus d’énergie et peut être trois à quatre fois plus importante que les réactions de fission.

Vidéo de vulgarisation scientifique sur l’énergie nucléaire (fission et fusion)

 

 

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Éruption et irruption sont des mots qui se ressemblent et qui font tous deux référence à une action soudaine, brusque, voire violente.
Découvrons ensemble leur origine, leur signification et leur usage !

Éruption

Étymologie du mot éruption

Éruption vient du latin eruptionem, issu lui-même du verbe latin erumpere qui signifie sortir avec violence. Son étymologie croise également le préfixe e (hors de, extérieur) et sa composition avec le verbe latin rumpere qui signifie rompre.

Le terme éruption a trois significations.
Tout d’abord éruption s’emploie dans le cadre de la projection ou de la sortie instantanée et violente de quelque chose.
Ensuite, éruption peut désigner en médecine l’apparition de lésions, de tâches, de pus, etc. sur la peau.
Enfin, éruption qualifie la crise dans laquelle les dents sortent de l’alvéole.

Au sens figuré, éruption a le sens d’une explosion instantanée d’une émotion ou d’autre chose qui conserve ce caractère brusque et soudain.

Exemples

  • L’éruption du volcan.
  • Il souffre d’une éruption cutanée, il a la petite vérole.
  • Le temps où on doit les sevré est indiqué par l’éruption des dents (Rousseau, l’Émile).

Irruption

Étymologie du mot irruption

Irruption vient du latin irruptionem, issu lui-même de in (en, dans) et de rumpere qui signifie rompre.

Le terme irruption a trois significations.
Tout d’abord, irruption désigne une entrée soudaine et imprévue, à l’origine des ennemis dans un pays.
Ensuite, irruption désigne l’entrée de force dans un lieu.
Et enfin, par extension irruption se réfère au débordement et à l’envahissement des terres par les eaux.

Exemples

  • L’irruption des barbares dans l’Empire Romain est une des causes de sa chute.
  • Il fit irruption dans la pièce sans frapper et interrompit la conversation.
  • L’irruption de la mer dans les terres a causé de nombreux dégâts.

Différence entre éruption et irruption: tout se joue sur le préfixe !

Comme vous l’avez constaté, éruption et irruption sont tous deux constitués autour du même radical (rumpere, rompre) mais se distinguent par leur préfixe.

Le préfixe d’éruption (e) indique la sortie tandis que le préfixe de irruption (in) exprime l’entrée. Donc l’éruption se réfère à quelque chose qui se passe à l’extérieur, au dehors (comme l’éruption de lave d’un volcan comme nous l’avons vu dans les exemples) tandis que l’irruption se réfère à quelque chose qui se précipite dans, à l’intérieur (comme l’irruption de l’ennemi dans un pays, ou de l’eau dans les terres).

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Les grottes et les cavernes sont généralement confondues et ces deux mots sont souvent mal employés !

Une grotte et une caverne sont très similaires, mais il y a certaines différences qui les distinguent.

Alors comment faire la différence entre une grotte et une caverne ?

Qu’est-ce qu’une grotte ?

Le dictionnaire définit la grotte comme une cavité souterraine. Habituellement visible par son ouverture -horizontale ou verticale- dans une colline ou une montagne.
Toutes les grottes ne sont pas naturelles; certaines de ces ouvertures peuvent aussi être faites par l’homme

Qu’est-ce qu’une caverne ?

Le sens du mot caverne est plus précis, il s’agit aussi d’une sorte de grotte, mais avec des caractéristiques spécifiques. Une grotte est une caverne si elle est assez grande et souterraine.
Cela signifie que si l’ouverture se trouve à la surface de la terre, il s’agit d’une grotte, alors qu’elle se trouve sous terre, il est recommandé de l’appeler caverne.

Talking Rocks Cavern située à Branson Missouri
Photographie de la Talking Rocks Cavern située à Branson au Missouri. © https://www.explorebranson.com/caverns-caves/talking-rocks-cavern

Comment se forment les grottes et les cavernes ?

La façon dont les grottes et les cavernes se forment est similaire. Elles se forment habituellement naturellement par l’altération de la roche. Elles peuvent également se former sous l’effet de l’activité volcanique, de la pression, des actions chimiques, de l’érosion hydrique ainsi que de l’activité des microorganismes durant une longues périodes géologiques.

Grottes de Jan Belgique
Photographie des Grottes de Han, Belgique © http://www.grotte-de-han.be/fr

Il y existe aussi des grottes marines qui se remplissent parfois d’eau et que l’on trouve généralement le long de l’océan et des côtes maritimes.
Ce type de grottes est formé par l’activité marémotrice qui érode et affaiblit les roches qui s’y trouvent sur une longue période géologique. Une fois formés, elles peuvent s’étendre très profondément sous terre.

D’autres types de grottes existent et leur appellation varie en fonction de leur taille et de leur ouverture, il s’agit principalement de grottes marines et d’abris sous roche.

Toutes les cavernes sont des grottes mais toutes les grottes ne sont pas des cavernes !

Le terme grotte désigne généralement une seule grotte ou d’une seule ouverture.
Cependant, le mot caverne implique qu’il existe une série ou un système de grottes ou de chambres de grottes. De plus, les espaces ouverts des grottes reliées par des passages sont ce à quoi se réfère la caverne. Les connexions s’élèvent sous l’effet de l’érosion de la roche.

Les grottes sont généralement induites dans ce que l’on pourrait appeler une masse qui est au-dessus du niveau de la mer ou au-dessus du sol, comme mentionné précédemment.
Les grottes peuvent être droites, vers le haut ou vers le bas.
Les cavernes, en revanche, ont tendance à être extrêmement raides  « vers le sol » au lieu d’être constituées « vers le haut ».

La plupart des grottes et presque toutes les cavernes sont constituées de roches solubles. Les cavernes peuvent aussi créer des stalagmites. Aussi, ce sont les cavernes qui ont la capacité de former des spéléothèmes soit une concrétion de dépôts minéraux précipités.

 

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