Bienvenue sur JeRetiens : votre mini-encyclopédie pour tout comprendre, mieux mémoriser et enrichir votre culture générale

Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

Explorez notre sélection des meilleurs articles

Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

No post found

Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

Les isotopes de l'hydrogène
Les isotopes sont diverses formes d'un élément qui ont le même nombre de protons, mais un nombre différent de neutrons.
Numéro atomique et nombre de masse d'un atome de carbone
Le numéro atomique est le nombre de protons dans un élément, tandis que le numéro de masse est le nombre
Structure d'un atome: protons, neutrons, électrons
Les atomes sont constitués de particules appelées protons, neutrons et électrons, qui sont responsables de la masse et de la
O. Von Corven, La grande bibliothèque d'Alexandrie, XIXème siècle.
L'incendie de la Bibliothèque d'Alexandrie a entrainé la perte de la plus grande archive de connaissances du monde antique. Dans
Les éléphants de Hannibal
L'une des plus étranges innovations en matière de guerre débute vers 4000 avant J.-C. avec le dressage des éléphants dans
Les différentes parties du livre et de sa couverture
Un livre est avant tout un objet construit de manière physique. Il s'agit d'un ensemble de pages reliées les unes

Rejoignez la communauté JeRetiens

JeRetiens n’est pas seulement une mine d’informations, c’est aussi une communauté. Nous vous invitons à partager vos méthodes, vos anecdotes culturelles ou vos demandes personnalisées pour enrichir encore le site. Vous pouvez également solliciter notre équipe pour inventer un mnémotechnique sur mesure adapté à vos besoins, que ce soit pour apprendre la liste des capitales d’un continent, réviser des textes religieux ou maîtriser de nouvelles règles de grammaire.

Du savoir pour tous : voyagez entre apprentissage et culture générale

Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.

Prêt à enrichir votre culture et booster votre mémoire ? Parcourez nos articles !

Grâce à ses multiples facettes – culture générale, mémoire, techniques d’apprentissage et sujets de fond –, JeRetiens vous offre un espace de découverte et d’entraînement intellectuel sans égal. Lancez-vous dans l’exploration de nos moyens mnémotechniques, testez votre logique dans nos énigmes, ou commencez par nos articles phares pour un aperçu de la richesse de notre contenu. Vous découvrirez vite que la curiosité et le plaisir d’apprendre sont les plus belles clés pour retenir et comprendre le monde qui nous entoure.

Faites du savoir votre meilleur allié et du plaisir d’apprendre votre moteur !

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

Les isotopes sont diverses formes d’un élément qui ont le même nombre de protons, mais un nombre différent de neutrons.

Qu’est-ce qu’un isotope ?

Les isotopes sont différentes formes d’un élément qui ont le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons. Certains éléments, tels que le carbone, le potassium et l’uranium, ont de multiples isotopes naturels. Les isotopes sont définis d’abord par leur élément, puis par la somme des protons et des neutrons présents.

Le carbone 12 (ou 12C) contient six protons, six neutrons et six électrons; il a donc un nombre de masse de 12 uma (six protons et six neutrons).
Le carbone 14 (ou 14C) contient six protons, huit neutrons et six électrons ; sa masse atomique est de 14 uma (six protons et huit neutrons).

Si la masse des différents isotopes est différente, leurs propriétés physiques et chimiques restent pour la plupart inchangées.

Les isotopes diffèrent par leur stabilité. Le carbone 12 (12C) est le plus abondant des isotopes du carbone, représentant 98,89 % du carbone sur Terre. Le carbone 14 (14C) est instable et ne se trouve qu’à l’état de traces. Les isotopes instables émettent le plus souvent des particules alpha (He2+) et des électrons. Des neutrons, des protons et des positrons peuvent également être émis et des électrons peuvent être capturés pour atteindre une configuration atomique plus stable (niveau d’énergie potentielle plus faible) par un processus appelé désintégration radioactive. Les nouveaux atomes créés peuvent être dans un état de haute énergie et émettre des rayons gamma qui diminuent l’énergie mais qui, à eux seuls, ne transforment pas l’atome en un autre isotope. Ces atomes sont appelés isotopes radioactifs ou radio-isotopes.

Illustration des isotopes à partir de l’hydrogène

Le schéma ci-dessous illustre les trois isotopes naturels de l’hydrogène.

Les isotopes de l'hydrogène
Le fait que chaque isotope possède un proton en fait toutes les variantes de l’hydrogène : l’identité de l’isotope est donnée par le nombre de protons et de neutrons. De gauche à droite, les isotopes sont le protium (1H) avec zéro neutron, le deutérium (2H) avec un neutron, et le tritium (3H) avec deux neutrons.

La datation au carbone 14

Le carbone est normalement présent dans l’atmosphère sous forme de composés gazeux comme le dioxyde de carbone et le méthane. Le carbone 14 (14C) est un radio-isotope naturel créé à partir du 14N (azote) atmosphérique par l’addition d’un neutron et la perte d’un proton, qui est causée par les rayons cosmiques. Il s’agit d’un processus continu, de sorte que plus de 14C est toujours créé dans l’atmosphère. Une fois produit, le carbone 14 se combine souvent avec l’oxygène de l’atmosphère pour former du dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone ainsi produit se diffuse dans l’atmosphère, se dissout dans l’océan et est incorporé par les plantes via la photosynthèse. Les animaux mangent les plantes et, finalement, le radiocarbone est distribué dans toute la biosphère.

Chez les organismes vivants, la quantité relative de carbone 14 dans leur corps est approximativement égale à la concentration de 14C dans l’atmosphère. Lorsqu’un organisme meurt, il n’ingère plus de 14C, de sorte que le rapport entre le 14C et le 12C va diminuer à mesure que le 14C se dégrade pour revenir au 14N. Ce lent processus, appelé désintégration bêta, libère de l’énergie par l’émission d’électrons du noyau ou des positrons.

Après environ 5 730 ans, la moitié de la concentration initiale de carbone 14 aura été reconvertie en azote 14. C’est ce qu’on appelle sa demi-vie, ou le temps qu’il faut à la moitié de la concentration initiale d’un isotope pour se désintégrer et retrouver sa forme plus stable. Comme la demi-vie du 14C est longue, on l’utilise pour dater des objets autrefois vivants comme les vieux os ou le bois. En comparant le rapport entre la concentration de 14C trouvée dans un objet et la quantité de 14C dans l’atmosphère, on peut déterminer la quantité de l’isotope qui ne s’est pas encore désintégré. Sur la base de cette quantité, l’âge du matériau peut être calculé avec précision, pour autant que l’on pense que le matériau a moins de 50 000 ans. Cette technique est appelée datation au radiocarbone, ou datation au carbone 14.

D’autres datations que le carbone 14

D’autres éléments ont des isotopes avec des demi-vies différentes. Par exemple, le 40K (potassium-40) a une demi-vie de 1,25 milliard d’années, et le 235U (uranium-235) a une demi-vie d’environ 700 millions d’années. Les scientifiques utilisent souvent ces autres éléments radioactifs pour dater des objets qui ont plus de 50 000 ans (la limite de la datation au carbone). Grâce à la datation radiométrique, les scientifiques peuvent étudier l’âge des fossiles ou d’autres restes d’organismes éteints.

Synthèse sur les isotopes

Les isotopes sont des atomes d’un même élément qui contiennent un nombre identique de protons, mais un nombre différent de neutrons.
Bien qu’ils aient des nombres de neutrons différents, les isotopes d’un même élément ont des propriétés physiques très similaires.
Certains isotopes sont instables et vont subir une désintégration radioactive pour devenir d’autres éléments.
La demi-vie prévisible des différents isotopes en désintégration permet aux scientifiques de dater les matériaux en fonction de leur composition isotopique, comme dans le cas de la datation au carbone 14.

Définitions

Un isotope est toute forme d’un élément où les atomes ont le même nombre de protons, mais un nombre différent de neutrons dans leur noyau.
La demi-vie est le temps nécessaire à la moitié de la concentration initiale d’un isotope pour revenir à sa forme la plus stable.
Les isotopes radioactifs ont un atome au noyau instable, caractérisé par un excès d’énergie disponible qui subit une désintégration radioactive et crée le plus souvent des rayons gamma, des particules alpha ou bêta.
La datation au radiocarbone permet de déterminer l’âge d’un objet en comparant le rapport entre la concentration de carbone 14  qu’il contient et la quantité de carbone 14 dans l’atmosphère.

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

Le numéro atomique est le nombre de protons dans un élément, tandis que le numéro de masse est le nombre de protons plus le nombre de neutrons, ce qu’on appelle le nucléon.

Le numéro atomique

Les atomes neutres d’un élément contiennent un nombre égal de protons et d’électrons. Le nombre de protons détermine le numéro atomique (Z) d’un élément et permet de distinguer un élément d’un autre. Par exemple, le numéro atomique du carbone (Z) est 6 parce qu’il a 6 protons. Le nombre de neutrons peut varier pour produire des isotopes, qui sont des atomes d’un même élément ayant un nombre différent de neutrons. Le nombre d’électrons peut également être différent dans les atomes d’un même élément, produisant ainsi des ions (atomes chargés). Par exemple, le fer, Fe, peut exister à l’état neutre, ou dans les états ioniques +2 et +3.

Le nombre de masse

Le nombre de masse d’un élément (A) est la somme du nombre de protons et du nombre de neutrons. La faible contribution de la masse des électrons n’est pas prise en compte dans le calcul du nombre de masse (voir structure d’un atome). Cette approximation de la masse peut être utilisée pour calculer facilement le nombre de neutrons d’un élément en soustrayant simplement le nombre de protons du nombre de masse. Les protons et les neutrons pèsent tous deux environ une unité de masse atomique ou uma. Les isotopes d’un même élément auront le même numéro atomique mais des nombres de masse différents.

Numéro atomique et nombre de masse d'un atome de carbone
Numéro atomique, symbole chimique et numéro de masse : Le carbone a un numéro atomique de 6, et deux isotopes stables avec des numéros de masse de 12 et 13, respectivement. Sa masse atomique moyenne est de 12,11.

Les scientifiques déterminent la masse atomique en calculant la moyenne des nombres de masse pour ses isotopes naturels. Souvent, le nombre qui en résulte contient une décimale. Par exemple, la masse atomique du chlore (Cl) est de 35,45 uma car le chlore est composé de plusieurs isotopes, certains (la majorité) ayant une masse atomique de 35 u (17 protons et 18 neutrons) et d’autres ayant une masse atomique de 37 uma (17 protons et 20 neutrons).

Étant donné un numéro atomique (Z) et un numéro de masse (A), vous pouvez trouver le nombre de protons, de neutrons et d’électrons dans un atome neutre. Par exemple, un atome de lithium (Z=3, A=7 amu) contient trois protons (trouvés à partir de Z), trois électrons (car le nombre de protons est égal au nombre d’électrons dans un atome), et quatre neutrons (7 – 3 = 4).

Synthèse sur le numéro atomique et le numéro de masse

Les atomes neutres de chaque élément contiennent un nombre égal de protons et d’électrons.
Le nombre de protons détermine le numéro atomique d’un élément et sert à distinguer un élément d’un autre.
Le nombre de neutrons est variable, ce qui donne des isotopes, qui sont différentes formes d’un même atome qui ne varient que par le nombre de neutrons qu’ils possèdent.
Ensemble, le nombre de protons et le nombre de neutrons déterminent le numéro de masse d’un élément.
Comme les isotopes d’un élément ont des nombres de masse légèrement différents, la masse atomique est calculée en obtenant la moyenne des nombres de masse de ses isotopes.

Définitions

Le numéro de masse est la somme du nombre de protons et du nombre de neutrons dans un atome.
Le nombre atomique est le nombre de protons dans un atome.
La masse atomique est la masse moyenne d’un atome, en tenant compte de tous ses isotopes naturels.

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

Les atomes sont constitués de particules appelées protons, neutrons et électrons, qui sont responsables de la masse et de la charge des atomes.

Étymologiquement, le mot atome vient du grec ἄτομος qui veut dire insécable.

Qu’est-ce qu’un atome ?

Un atome est la plus petite unité de matière qui conserve toutes les propriétés chimiques d’un élément. Les atomes se combinent pour former des molécules, qui interagissent ensuite pour former des solides, des gaz ou des liquides. Par exemple, l’eau est composée d’atomes d’hydrogène et d’oxygène qui se sont combinés pour former des molécules d’eau. De nombreux processus biologiques sont consacrés à la décomposition des molécules en leurs atomes constitutifs afin qu’elles puissent être réassemblées en une molécule plus utile.

Les particules atomiques: la structure d’un atome

Les atomes sont constitués de trois particules de base : les protons, les électrons et les neutrons.
Le noyau (centre) de l’atome contient les protons (chargés positivement) et les neutrons (sans charge). Les régions les plus éloignées de l’atome sont appelées enveloppes électroniques et contiennent les électrons (chargés négativement) qui gravitent autour du noyau. Les atomes ont des propriétés différentes selon la disposition et le nombre de leurs particules de base.

L’atome d’hydrogène (H) ne contient qu’un proton, un électron et aucun neutron. Cela peut être déterminé à l’aide du numéro atomique et du numéro de masse de l’élément.

Structure d'un atome: protons, neutrons, électrons
Schéma de la structure d’un atome avec le noyau composé de protons et de neutrons, et des électrons qui gravitent autour du noyau atomique.

La masse atomique

Les protons et les neutrons ont approximativement la même masse, environ 1,67 × 10-24 grammes. Les scientifiques définissent cette quantité de masse comme une unité de masse atomique unifiée (notée u ou uma) ou un Dalton. Bien que de masse similaire, les protons sont chargés positivement, tandis que les neutrons n’ont pas de charge. Par conséquent, le nombre de neutrons dans un atome contribue de manière significative à sa masse, mais pas à sa charge.

Les électrons sont beaucoup plus petits en masse que les protons, ne pesant que 9,11 × 10-28 grammes, soit environ 1/1800 d’une unité de masse atomique unifiée. Par conséquent, ils ne contribuent pas beaucoup à la masse atomique globale d’un élément. Lorsque l’on considère la masse atomique, il est d’usage d’ignorer la masse des électrons et de calculer la masse de l’atome en se basant uniquement sur le nombre de protons et de neutrons.

Les électrons contribuent grandement à la charge de l’atome, car chaque électron a une charge négative égale à la charge positive d’un proton. Les scientifiques définissent ces charges comme « +1 » et « -1 » : dans un atome neutre non chargé, le nombre d’électrons en orbite autour du noyau est égal au nombre de protons à l’intérieur du noyau. Dans ces atomes, les charges positives et négatives s’annulent, ce qui donne un atome sans charge nette.

Protons, neutrons et électrons
Charge Masse atomique Localisation
Protons +1 1 Noyau (nucléus)
Neutrons 0 1 Noyau (nucléus)
Électrons -1 0 Enveloppe électronique (gravite autour du noyau)

Les protons et les neutrons ont tous deux une masse de 1 uma et se trouvent dans le noyau. Cependant, les protons ont une charge de +1, et les neutrons ne sont pas chargés. Les électrons ont une masse d’environ 0 u, sont en orbite autour du noyau et ont une charge de -1.

Volume des atomes

Compte tenu de la taille des protons, des neutrons et des électrons, la plus grande partie du volume d’un atome – plus de 99 % – est en fait un espace vide. Malgré tout cet espace vide, les objets solides ne se contentent pas de passer les uns à travers les autres. Les électrons qui entourent tous les atomes sont chargés négativement et font que les atomes se repoussent les uns les autres, ce qui empêche les atomes d’occuper le même espace. Ces forces intermoléculaires vous empêchent de tomber à travers un objet comme votre chaise.

Synthèse sur la structure des atomes

Un atome est composé de deux régions: le noyau, qui se trouve au centre de l’atome et contient des protons et des neutrons, et la région extérieure de l’atome (enveloppe électrique), qui maintient ses électrons en orbite autour du noyau.
Les protons et les neutrons ont approximativement la même masse, environ 1,67 × 10-24 grammes, que les scientifiques définissent comme une unité de masse atomique unifiée (u) ou (uma) ou encore un Dalton.
Chaque électron a une charge négative (-1) égale à la charge positive d’un proton (+1).
Les neutrons sont des particules non chargées qui se trouvent dans le noyau.

Définitions

Atome : La plus petite quantité possible de matière qui conserve son identité d’élément chimique, constituée d’un noyau entouré d’électrons.
Proton : Particule subatomique chargée positivement, faisant partie du noyau d’un atome et déterminant le numéro atomique d’un élément. Il pèse 1 uma.
Neutron : Particule subatomique faisant partie du noyau d’un atome. Il n’a pas de charge. Sa masse est égale à celle d’un proton ou elle pèse 1 uma.

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

L’incendie de la Bibliothèque d’Alexandrie a entrainé la perte de la plus grande archive de connaissances du monde antique. Dans cet article, nous retracerons son histoire et verrons pourquoi un tel mystère demeure autour de sa destruction.

Fondation de la ville d’Alexandrie et de sa Bibliothèque

Alexandrie a été fondée en Égypte par Alexandre le Grand en 331 av. J.-C. Son successeur est son général Ptolémée qui prend comme nom de règne, Ptolémée Ier Sôter (sauveur). Ptolémée se fait proclamer roi (et non pharaon, ce titre sera porté par son fils Ptolémée II) et veut faire d’Alexandrie la capitale culturelle du monde hellénique.
En 288 avant J.-C., Ptolémée fonde le Musée (également appelé Musée d’Alexandrie), museîon signifie en grec siège ou palais des muses qui abrite la Bibliothèque qui prend le nom de Bibliothèque royale d’Alexandrie en 283 av. J.-C.

Plan de la ville d'Alexandrie aux IIIème et IIème siècles avant J.-C.
Plan de la ville d’Alexandrie aux IIIème et IIème siècles avant J.-C.

Le Musée est un sanctuaire dédié aux muses sur le modèle du Lycée d’Aristote à Athènes. Le musée est un lieu d’étude qui comprend des espaces de conférence, des jardins, un zoo et des sanctuaires pour chacune des neuf muses ainsi que la Bibliothèque elle-même. On estime qu’à son apogée la Bibliothèque d’Alexandrie abrite plus d’un demi-million de documents provenant d’Assyrie, de Grèce, de Perse, d’Égypte, et d’Inde. Plus de 100 chercheurs vivent à plein temps en résidence au musée pour effectuer des recherches, écrire, donner des conférences ou traduire et copier des documents. Une succursale de la Bibliothèque est également créée et adossée au temple de Sérapis (divinité syncrétique, c’est-à-dire issue de la fusion de différents cultes, créée par Ptolémée pour se faire accepter du monde égyptien. Sérapis prend les traits d’Hadès, d’Apis, et d’Osiris).

Développement de la Bibliothèque et organisation

Les souverains ptolémaïques souhaitent que la Bibliothèque réunisse la collection de toutes les connaissances. Ils s’efforcent d’en élargir les collections par une politique agressive et bien financée d’acquisition de livres (plutôt des palimpsestes et des papyrus). Des agents royaux sont envoyés avec de grosses sommes d’argent et ont pour ordre d’acheter et de collecter autant de textes que possible, sur n’importe quel sujet et par n’importe quel auteur.
Les copies anciennes de textes sont préférées aux nouvelles, car on suppose que les anciennes copies ont été moins copiées et qu’elles sont donc plus susceptibles de ressembler davantage à ce que l’auteur original a écrit. Ce programme comprd des voyages aux salons dédiés aux textes de Rhodes et d’Athènes.
En vertu du décret de Ptolémée II, tous les textes trouvés sur les navires qui entrent au port sont emmenés à la Bibliothèque, où ils sont copiés par des scribes officiels. Les textes originaux sont conservés dans la Bibliothèque, et les copies sont remises aux propriétaires. La Bibliothèque s’est particulièrement attachée à acquérir les manuscrits des poèmes homériques, qui constituent le fondement de l’éducation grecque et sont vénérés par-dessus tout. La Bibliothèque a donc acquis de nombreux manuscrits différents de ces poèmes, en étiquetant chaque copie avec une étiquette pour indiquer sa provenance.

O. Von Corven, La grande bibliothèque d'Alexandrie, XIXème siècle.
Organisation des parchemins dans la Bibliothèque d’Alexandrie, gravure de O. Von Corven, La grande bibliothèque d’Alexandrie, XIXème siècle.

Outre la collection d’ouvrages du passé, le Musée, qui abrite la bibliothèque, sert également de foyer à une foule d’universitaires, de poètes, de philosophes et de chercheurs internationaux qui, selon le géographe grec Strabon, évoluant au premier siècle avant J.-C., reçoivent une bourse conséquente, sont logés et nourris gratuitement et exonérés d’impôts. Ils disposent d’une grande salle à manger circulaire avec un haut plafond en dôme dans laquelle ils prennent leurs repas en commun. Entre trente et cinquante chercheurs sont en permanence en résidence à Alexandrie dès 283 avant J.-C.

L’âge d’or de la Bibliothèque d’Alexandrie dure près d’un siècle et demi.

Déclin de la Bibliothèque d’Alexandrie

Vers 145 av. J.-C. Ptolémée VIII mène une politique de persécution contre les philologues (et l’élite intellectuelle d’Alexandrie), il chasse les savants d’Alexandrie et les contraint à l’exil. Ces persécutions entraînent un changement dans l’histoire de l’érudition hellénistique car les savants qui ont étudié à la Bibliothèque d’Alexandrie et leurs étudiants continuent à mener des recherches et à rédiger des traités, mais généralement en fondant leur propre école.  On peut parler d’une diaspora d’érudits alexandrins dans laquelle les érudits se sont d’abord dispersés dans la Méditerranée orientale, puis dans la Méditerranée occidentale.

Le savoir et son étude n’est donc plus centralisé en un endroit, la vie culturelle se déroule désormais à Athènes et à Rhodes.

Pendant ce temps, à Alexandrie, à partir du milieu du deuxième siècle avant J.-C., la domination ptolémaïque en Égypte est moins stable. Confrontés à des troubles sociaux croissants et à d’autres problèmes politiques et économiques majeurs, les derniers Ptolémée ne consacrent pas autant d’attention à la Bibliothèque et au Musée que leurs prédécesseurs. Plusieurs des derniers Ptolémée offrent même le poste de bibliothécaire en chef comme à titre honorifique pour récompenser leurs plus dévoués partisans.En fin de compte, le poste de bibliothécaire en chef et sa trace se perdent dans le temps.

Destructions de la Bibliothèque d’Alexandrie

La Bibliothèque d’Alexandrie a subi au cours de son histoire de nombreuses destructions et incendies.

L’incendie de la Bibliothèque d’Alexandrie par Jules César

Le premier responsable de la destruction de la bibliothèque est autre Jules César. En 48 av. J.-C., César poursuit Pompée en Égypte lorsqu’il est soudainement coupé par une flotte égyptienne à Alexandrie. En infériorité numérique et en territoire ennemi, Jules César ordonne d’incendier les navires du port. L’incendie se propage et détruit la flotte égyptienne. Il brûle également une partie de la ville dont la zone où se trouve la Bibliothèque.
En réalité, seulement un entrepôt situé près des quais utilisés par la Bibliothèque pour abriter les parchemins a brûlé. Quelle que soit la dévastation que l’incendie de César a pu causer, la Bibliothèque n’est  manifestement pas complètement détruite comme en témoignent les textes de Strabon vers 20 après J.-C. soit des décennies après l’incendie causé par César.

Perte d’influence et destruction sous la période romaine

Il y a très peu de sources sur la Bibliothèque d’Alexandrie à l’époque de l’Empire Romain (27 av. J.-C. – 284 ap. J.-C.). L’empereur Claude (41-54 ap. J.-C.) aurait construit une annexe à la Bibliothèque, mais il semble que l’histoire générale de la Bibliothèque d’Alexandrie ait suivi celle de la ville d’Alexandrie elle-même. Après l’arrivée des Romains à Alexandrie, le statut de la ville et, par conséquent, celui de sa célèbre Bibliothèque, a progressivement diminué. Alors que le Musée existe encore, les bourses et la possibilité d’y suivre une scolarité n’est pas accordée sur la base des résultats scolaires, mais sur la base de la distinction dans le gouvernement, l’armée, ou même dans l’athlétisme.

Le seul bibliothécaire en chef connu de l’époque romaine est un homme du nom de Tibère Claudius Balbilus, qui vit au milieu du premier siècle après J.-C. et qui est politicien, administrateur et officier militaire sans aucune trace de réalisations ou écrits scientifiques.

Pendant ce temps, alors que la réputation de l’érudition alexandrine décline, la réputation d’autres bibliothèques du monde méditerranéen s’améliore. D’autres bibliothèques voient également vu le jour dans la ville d’Alexandrie elle-même et les parchemins de la Grande Bibliothèque ont peut-être été stockés dans certaines de ces bibliothèques plus petites.Le Césarée et le Claudianum d’Alexandrie sont tous deux connus pour avoir eu de grandes bibliothèques à la fin du premier siècle après J.-C. Le Serapeum, à l’origine la « bibliothèque fille »  de la Grande Bibliothèque, adossée au temple de Sérapis, s’est probablement aussi développé durant cette période.

Au deuxième siècle de notre ère, l’Empire romain dépend moins d’Alexandrie (qui ne constitue plus une source de nourriture et d’approvisionnement suffisante), la notoriété de la ville décline encore. Les Romains de cette période se sont également moins intéressés à l’érudition alexandrine, ce qui entraîne un déclin continu de la réputation de la Bibliothèque. Les érudits qui travaillant et étudient à la Bibliothèque d’Alexandrie à l’époque de l’Empire romain sont moins connus que ceux qui y ont étudié pendant la période ptolémaïque. Le mot « alexandrin » est finalement devenu synonyme d’édition de textes, de correction d’erreurs textuelles et de rédaction de commentaires synthétisés à partir de ceux des savants précédents, c’est-à-dire qu’il a pris des connotations de pédantisme, de monotonie et de manque d’originalité. La mention de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie et du Musée qui l’abrite disparaît après le milieu du IIIème siècle après J.-C.

En 272 après J.-C., l’empereur Aurélien combat pour reprendre la ville d’Alexandrie aux forces de la reine de Palmyre, Zénobie. Au cours des combats, les forces d’Aurélien détruisent le quartier Broucheion de la ville dans lequel se trouve la bibliothèque principale. Si le Broucheion et la bibliothèque existent encore à cette époque, il est presque certain qu’ils ont été détruits pendant l’attaque. Si ils ont survécu à l’attaque, alors ce qui en restait a été détruit durant le siège d’Alexandrie par l’empereur Dioclétien en 297.

Conflits entre le paganisme et le christianisme

Théophile est patriarche d’Alexandrie de 385 à 412 après J.-C. Sous son règne, le temple de Sérapis est converti en église chrétienne (probablement vers 391 après J.-C.) et il est probable que de nombreux documents sont détruits à cette époque. On estime que le temple de Sérapis contenait environ dix pour cent de l’ensemble des collections de la bibliothèque d’Alexandrie. Après sa mort, son neveu Cyril devenient patriarche. Peu de temps après, des émeutes éclatent lorsque Hiérax, un moine chrétien, est tué publiquement sur ordre du préfet de la ville, Oreste. Oreste est sous l’influence d’Hypatie, une femme philosophe pythagoricienne et fille du dernier membre de la bibliothèque d’Alexandrie.
S’en suivent des émeutes entre les différentes communautés et Hypatie est prise par les chrétiens, traînée dans les rues et assassinée.

Certains considèrent la mort d’Hypatie comme la destruction finale de la Bibliothèque. D’autres reprochent à Théophile d’avoir détruit les derniers parchemins lorsqu’il a rasé le temple de Sérapis avant d’en faire une église chrétienne.

Destruction par le calife Omar

En 640 après J.-C., les musulmans prennent la ville d’Alexandrie. En apprenant l’existence d’une grande bibliothèque contenant tout le savoir du monde, le général conquérant demande des instructions au calife Omar. Le calife aurait déclaré à propos des fonds de la bibliothèque : « soit ils contrediront le Coran, auquel cas ils sont hérétiques, soit ils seront d’accord avec lui, donc ils sont superflus ». Ainsi, tous les textes auraient été détruits en les utilisant comme engrais pour les bains publics de la ville. Même à l’époque, il aurait fallu six mois pour brûler tous les documents. Mais ces détails, de la citation du calife aux six mois incrédules qu’il aurait fallu pour brûler tous les livres, n’ont été écrits pratiquement 600 ans après les faits par l’évêque Bar Hebraeus (1226 – 1286), ce qui laisse supposer une certaine fantaisie et une absence de méthodologie historique.

Qui a brûlé la grande bibliothèque d’Alexandrie ?

Qui a donc brûlé la bibliothèque d’Alexandrie ?
La plupart des écrivains, de Plutarque (qui blâme César) en passant par le britannique du XVIIIème siècle Edward Gibbon (qui blâme les chrétiens et Théophile) ou encore à l’évêque Bar Hebraeus (qui blâme Omar), sont tous partiaux dans leurs récits.
Il est probable que toutes les causes mentionnées ci-dessus ont contribué à la destruction d’une partie des collections de la bibliothèque. La collection a peut-être fluctué au fur et à mesure que certains documents ont été détruits et d’autres ont été ajoutés. Par exemple, Marc Antoine est censé avoir donné à Cléopâtre plus de 200 000 parchemins pour la Bibliothèque bien après que Jules César ait été accusé de l’avoir brûlée.

Ruines de la Bibliothèque d'Alexandrie
Les ruines du Serapeum, bibliothèque fille de la grande Bibliothèque d’Alexandrie.

Il est également fort probable que, même si le musée a été détruit avec la bibliothèque principale, la bibliothèque « fille » du temple de Sérapis a continué à vivre. De nombreux écrivains semblent assimiler la bibliothèque d’Alexandrie à la bibliothèque de Sérapis, bien que techniquement, elles se trouvaient dans deux parties différentes de la ville (voir notre plan en début d’article).

 

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

L’une des plus étranges innovations en matière de guerre débute vers 4000 avant J.-C. avec le dressage des éléphants dans la vallée de l’Indus. Les éléphants sont à la fois un avantage et un inconvénient pour les armées qui les emploient jusqu’à l’utilisation généralisée de la poudre à canon au XVIème siècle où leur usage devient caduque. Les sultans de l’Inde les utilisent pour combattre les Mongols. Alexandre le Grand, les Carthaginois, les Romains et plusieurs civilisations africaines ont tous utilisé des éléphants de guerre à un moment ou à un autre.

Les avantages potentiels des éléphants de guerre sont évidents lorsqu’on les considère du point de vue de l’armée qui leur fait face. Imaginez qu’une centaine d’éléphants ou plus, pesant chacun jusqu’à cinq tonnes, foncent vers vous. L’effet de choc à lui seul serait stupéfiant, tant pour les soldats que pour leurs animaux. Apparemment, les chevaux, peu habitués aux éléphants, sont effrayés par la simple odeur de ces animaux. Les éléphants sont extrêmement difficiles à tuer et une fois qu’ils sont chargés, il est difficile de les arrêter. Les armées utilisant des éléphants d’Asie placent des tours de combat sur leur dos. Habituellement, les tours contiennent un officier, un archer et un fantassin avec une lance. Équipes d’une telle tour de protection, les éléphants sont utilisés comme les chars d’assaut de l’époque. Les armées itinérantes profitent de l’énorme force des éléphants en transportant de l’équipement et du matériel.

Mais les éléphants n’assurent pas l’invincibilité et sont souvent un inconvénient. Seuls les grands éléphants d’Asie ou les éléphants des plaines africaines sont capables de maintenir des tours sur leur dos. Les plus petits éléphants de forêt africains (aujourd’hui disparus) n’accueillent généralement qu’un seul cavalier. Des pointes de fer dans de lourds cadres en bois ou enroulées dans des chaînes peuvent être utilisées contre les éléphants. Les éléphants gravement blessés ou repoussés ont tendance à s’emporter. De la même façon, la perte du conducteur de l’éléphant provoque une charge non contrôlée de la part des éléphants.

L’utilisation la plus célèbre des éléphants de guerre est être celle d’Hannibal et de ses armées traversant les Alpes pour attaquer les Romains. En réalité, la plupart des éléphants d’Hannibal sont morts lors de cette traversée ou peu après. Il réussit à remplacer beaucoup d’entre eux, mais ils n’ont joué un rôle central que dans une seule bataille: celle de la rivière Trebbia. Lorsque Hannibal rencontre les Romains lors de la dernière bataille de Zama, ils ont  appris à créer des formations pour « rassembler » les éléphants dans leurs rangs.
Les éléphants qui non rassemblés sont dès lors perdus et constituent autant un danger pour leur propre armée que pour l’ennemi.

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

Un livre est avant tout un objet construit de manière physique. Il s’agit d’un ensemble de pages reliées les unes aux autres.

Chaque partie d’un livre résulte d’un procédé d’imprimerie et porte un nom spécifique. Dans cet article, nous aborderons le nom des parties du livre et les noms plus techniques des parties d’une reliure, leur rôle, leur localisation et mettrons en avant le vocabulaire d’imprimeur afin de mieux comprendre la composition d’un livre.

En bref : Les parties du livre et de sa reliure

  • Un livre est composé de la couverture (avant et arrière) et de ses pages, reliées entre elles.
  • Les couvertures se déclinent en première, deuxième, troisième et quatrième de couverture, chacune ayant un rôle précis.
  • La reliure est le procédé qui assemble les pages, tandis que le dos protège cette reliure.
  • Les gardes sont les feuilles qui font la liaison entre les couvertures et le corps du livre.
  • La jaquette et le bandeau sont des éléments amovibles qui protègent l’ouvrage ou servent d’outil marketing.
Les différentes parties d'une reliure
Les différentes parties d’une reliure ou d’un livre. Il s’agit d’une illustration schématique claire: le livre se compose d’une couverture avant qui comporte deux coins, un mors, bordé par le filet de mors et un plat de devant. La couverture avant est liée à la couverture arrière par le dos. Le dos est composé du titre et du nom de l’auteur, il est également renforcé par les nerfs. Entre les nerfs se trouvent les entrenerfs. Vu de la tranche, on distingue la tranchefile qui protège la reliure des pages.

Comment s’appellent les parties du livre ?

Les couvertures

Les couvertures sont les parties du livre qui contiennent les pages. Leur rôle est de présenter l’ouvrage via un titre, une illustration voire un résumé et de protéger son contenu.

Une couverture est soit en carton, en tissu, ou encore en cuir comme dans la bibliothèque de la Pléiade.

La plus grande partie de la couverture est appelée le plat. Un livre a deux plat, un plat de devant et un plat de derrière. Entre les deux plat: un dos.

Les couvertures d’un livre qui enserrent les pages sont toujours construites de la manière suivante:

  • La première de couverture est la partie avant extérieure, soit le plat de devant.
  • La deuxième de couverture est la partie avant intérieure, soit le verso de la première de couverture, toujours située sous le plat de devant.
  • La troisième de couverture est la partie arrière intérieure, soit le recto de la quatrième de couverture, située sous le plat de derrière.
  • La quatrième de couverture est la partie arrière extérieure, soit le verso de la dernière page du livre. La quatrième de couverture est parfois confondue avec le dos du livre.
  • Le dos du livre est la partie de la couverture qui protège la reliure des pages et sur lequel est indiqué le nom de l’auteur et/ou le titre de l’ouvrage. Le dos du livre est donc situé entre le plat de devant et le plat de derrière.

La reliure

La reliure est la manière dont les pages sont assemblées entre elles. Elle peut être collée ou cousue et se différencie du brochage par le fait que les pages d’un livre relié ne sont pas accolées au dos du livre.

Autrement dit, la différence entre un livre relié et un livre broché réside dans le fait que le livre broché contient des pages collées ou cousues directement au dos du livre tandis que le livre relié contient des pages qui ne sont pas solidaires aux couvertures de l’ouvrage.

Les pages peuvent être assemblées en cahiers, c’est-à-dire en petits ensembles de feuilles.

La tranche

La tranche ne doit pas être confondue avec le dos du livre.

Dans un livre, la tranche désigne les bords libres des feuilles.

Il existe trois tranches:

  • La tranche de tête qui est située sur le dessus du livre.
  • La gouttière qui est la partie de la tranche située à l’opposé de la reliure.
  • La tranche de queue qui est située sur le dessous du livre.

La tranchefile

La tranchefile se situe à la tête et au pied des tranches, du côté du dos. Il s’agit de fils (parfois de toile) colorés ou non chargés de décorer la tranche et de la renforcer.

La distinction de la tête et de la queue du livre

En imprimerie et en bibliophilie (amour du livre), le nom des parties (ou des sous-parties) du livre se distingue en fonction de sa position.

Si l’on parle du haut d’un ouvrage, on utilise le terme « de tête« .

Si l’on parle du bas d’un ouvrage, on utilise le terme « de queue » ou plus rarement « de pied ».

Pour parler de la partie qui s’oppose au dos, on utilise à tort le terme de tranche et il faut préférer le terme de front.

Le front du livre est donc la partie opposée au dos.

Les différentes parties du livre et de sa couverture
Photographie d’une reliure pour mettre en pratique les différentes parties du livre et leur nom. Dans cet exemple, la couverture est décortiquée. Tout d’abord en différentes parties: la tête du livre (haut), le dos, la queue du livre (bas). Ensuite, sur la première de couverture, nous distinguons le plat de devant, le coin et le mors. Au verso de la première de couverture se trouve la deuxième de couverture avec une garde colorée collée (voir photo plus bas). Entre la deuxième de couverture et les pages du livre se trouvent une garde colorée non collée suivie d’une garde blanche. Le corps de pages forme, vu du haut, la tranche de tête. Puis, entre les pages et la troisième de couverture se trouvent aussi une garde blanche et une garde colorée. Enfin, terminons par la quatrième de couverture, contenant également un mors et un coin ainsi que le plat de derrière.

Le mors

Le mors est un rainage vertical apposé sur la première et la quatrième de couverture afin de donner un aspect esthétique à l’ouvrage et de faciliter l’ouverture et la manipulation des couvertures.

Le mors est généralement bordé par un filet de mors qui masque la jointure du mors et renforce le plat.

Les nerfs et entrenerfs

Les nerfs sont les petites cordelettes (ou bordures en relief) qui se trouvent sur le dos du livre. Leur rôle allie l’esthétique à la pratique: les nerfs renforcent le dos du livre.

Les entrenerfs sont les parties plates situées entre les nerfs du dos du livre.

Les gardes

Garde colorée de livre
Exemple d’une garde de livre colorée, collée au verso de la première de couverture.

Les gardes sont les feuilles qui font la liaison entre les couvertures et les cahiers (ou pages) à l’intérieur du livre. Chaque livre possède au minimum de deux gardes: la garde de devant pour l’avant du livre et la garde postérieure pour l’arrière du livre.

Les gardes peuvent être collées directement aux couvertures ou non. Généralement, une combinaison de plusieurs gardes est présente dans le livre: collées sur les couvertures, puis une garde de couleur (c’est-à-dire une page de couleur), ensuite une garde blanche (c’est-à-dire une page blanche).

 

 

La jaquette

La jaquette est une partie qui n’est pas solidaire au livre en soi. Elle est superposée sur les couvertures des livres cartonnés avec une couverture rigide. La jaquette a pour objectif de protéger le livre et de proposer une esthétique différente de la reliure.

Reliure avec et sans jaquette
Exemple d’une reliure avec et sans jaquette. Dans ce cas si, il s’agit du premier tome en version originale de Harry Potter et la pierre philosophale de J. K. Rowling.

Le bandeau

Le bandeau est comme la jaquette une partie non solidaire du livre. Il s’appose autour de la couverture pour attirer l’attention du lecteur potentiel. Le bandeau est une forme de publicité et met en avant le prix que le livre a obtenu, la tête de l’auteur, ou encore une citation d’un autre auteur à propos de l’ouvrage en question. L’objectif est d’augmenter (ou de faciliter) la vente du livre en y apposant un label.

Bandeau de livre
Exemple d’un livre avec un bandeau. Dans ce cas-ci, il s’agit de la pièce de théâtre Variations énigmatiques d’Eric Emmanuel Schmitt dont la photo et le nom forment le bandeau promotionnel du livre.

 

Conclusion

La composition d’un livre est un véritable art, alliant savoir-faire d’imprimeur et vocabulaire technique. De la reliure aux gardes, en passant par le mors, chaque partie a un rôle précis, qu’il soit fonctionnel ou esthétique. Comprendre cette anatomie permet non seulement d’apprécier le livre en tant qu’objet, mais aussi de mieux saisir le travail de conception et de fabrication qui se cache derrière chaque ouvrage que l’on tient entre les mains.

Les termes abordés ici sont les clefs pour décrypter cet objet complexe. J’espère que ce guide vous sera utile pour vos prochaines lectures, et que vous porterez désormais un autre regard sur la richesse de la composition de vos livres.

FAQ : Questions fréquentes sur la composition du livre

Qu’est-ce que la première de couverture ?

La première de couverture est la partie extérieure et avant du livre. Elle est souvent ornée du titre et du nom de l’auteur, et son rôle est de capter l’attention du lecteur.

Quelle est la différence entre une reliure et un brochage ?

La principale différence réside dans la solidité de l’assemblage des pages. Dans un livre broché, les pages sont directement collées au dos de la couverture souple. Dans un livre relié, les pages sont assemblées en cahiers cousus ou collés, mais ne sont pas directement solidaires de la couverture, qui est souvent rigide et plus résistante.

À quoi sert le dos d’un livre ?

Le dos d’un livre protège la reliure et les pages. Il est aussi un élément d’identification crucial, car il affiche généralement le titre de l’ouvrage, le nom de l’auteur et la maison d’édition, ce qui permet de le retrouver facilement dans une bibliothèque.

Qu’est-ce que la gouttière d’un livre ?

La gouttière est la tranche du livre qui se trouve à l’opposé de la reliure. C’est la partie que l’on ouvre pour tourner les pages.

Que sont les gardes d’un livre ?

Les gardes sont les feuilles, souvent plus épaisses ou de couleur différente, qui relient la couverture (première et quatrième) au reste du corps du livre. Elles protègent la première et la dernière page du texte.

Quel est le rôle du mors ?

Le mors est un rainage vertical sur la couverture avant et arrière. Il a une fonction esthétique et pratique, car il permet une ouverture plus facile du livre et facilite sa manipulation.

Les nerfs et les entrenerfs sont-ils purement décoratifs ?

Les nerfs sont les parties en relief sur le dos du livre. À l’origine, ils avaient une fonction de renforcement de la reliure. Aujourd’hui, ils sont souvent un élément décoratif, mais ils rappellent le savoir-faire de la reliure traditionnelle.

Qu’est-ce qu’une jaquette ?

La jaquette est une couverture amovible qui s’ajoute sur la couverture rigide d’un livre. Elle sert à la fois de protection et d’élément décoratif ou marketing, permettant de présenter une illustration ou un texte différent de la couverture de base.

Comment se définit un bandeau de livre ?

Le bandeau est une bande de papier amovible enroulée autour du livre. Il sert à des fins promotionnelles, en mettant en avant un prix littéraire, une citation élogieuse, ou un argument de vente pour attirer le regard du client en librairie.

Pourquoi parle-t-on de « tête » et de « queue » pour un livre ?

Ces termes sont issus du vocabulaire de l’imprimerie et de la bibliophilie. La « tête » désigne la partie supérieure du livre, et la « queue » désigne sa partie inférieure. Ces termes s’appliquent à la tranche, à la reliure, etc.

Est-ce que tous les livres ont une jaquette et un bandeau ?

Non, la jaquette et le bandeau sont des éléments ajoutés, souvent pour les éditions à couverture rigide, les livres récents ou les ouvrages à fort potentiel commercial. La plupart des livres brochés n’en ont pas.

Quelle est la différence entre la deuxième et la troisième de couverture ?

La deuxième de couverture est la partie intérieure de la couverture avant (le verso du plat de devant). La troisième de couverture est la partie intérieure de la couverture arrière (le recto du plat de derrière).

Qu’est-ce que la bibliophilie ?

La bibliophilie est l’amour et la collection des livres rares et anciens. Les bibliophiles s’intéressent beaucoup à la qualité de la reliure, de l’impression et à tous les détails de la composition d’un ouvrage.

Rejoignez-nous sur Instagram !

Découvrez nos infographies et astuces : @JeRetiensNet

Retour en haut