Bienvenue sur JeRetiens : votre mini-encyclopédie pour tout comprendre, mieux mémoriser et enrichir votre culture générale
Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.
Pourquoi JeRetiens est unique ?
Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.
Explorez notre sélection des meilleurs articles
Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.
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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques
Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.
Des articles de fond pour nourrir votre culture générale
En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.
Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant
Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.
Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution
Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.
Nos dernières publications
Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.
JeRetiens n’est pas seulement une mine d’informations, c’est aussi une communauté. Nous vous invitons à partager vos méthodes, vos anecdotes culturelles ou vos demandes personnalisées pour enrichir encore le site. Vous pouvez également solliciter notre équipe pour inventer un mnémotechnique sur mesure adapté à vos besoins, que ce soit pour apprendre la liste des capitales d’un continent, réviser des textes religieux ou maîtriser de nouvelles règles de grammaire.
Du savoir pour tous : voyagez entre apprentissage et culture générale
Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.
Prêt à enrichir votre culture et booster votre mémoire ? Parcourez nos articles !
Grâce à ses multiples facettes – culture générale, mémoire, techniques d’apprentissage et sujets de fond –, JeRetiens vous offre un espace de découverte et d’entraînement intellectuel sans égal. Lancez-vous dans l’exploration de nos moyens mnémotechniques, testez votre logique dans nos énigmes, ou commencez par nos articles phares pour un aperçu de la richesse de notre contenu. Vous découvrirez vite que la curiosité et le plaisir d’apprendre sont les plus belles clés pour retenir et comprendre le monde qui nous entoure.
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De nombreuses personnes pensent qu’elles sont à 100% à l’abri des pirates lorsqu’elles utilisent un service VPN de confiance. C’est malheureusement une idée reçue. La protection de votre ordinateur dépend de la qualité des outils déployés (pensez à lire les avis pour vous faire une idée, comme les avis surfshark) pour lutter contre les cyberattaques mais aussi de votre comportement sur Internet.
Que fait le VPN lorsque je l’active sur mon ordinateur (ou mon smartphone) ?
Les VPN fonctionnent grâce au cryptage, qui brouille efficacement les données pour les rendre illisibles.
Sur une connexion non sécurisée, vos données sont transmises en clair. Il s’agit de données lisibles que toute personne présente sur votre réseau peut voir.
Un VPN utilise un algorithme pour crypter vos données, les transformant en une pagaille indéchiffrable. Si quelqu’un devait les intercepter, il ne verrait qu’un brouillage de lettres et de chiffres. C’est cela qui vous permet de surfer anonymement sur Internet.
Il existe plusieurs types de protocoles de chiffrement que les VPN utilisent, mais ils visent tous à accomplir la même tâche : sécuriser vos données.
Schéma du fonctionnement d’un réseau privé virtuel (VPN) simple.
Un VPN me protège-t-il des hackers ?
Comme nous l’avons vu, les services VPN veillent à ce que votre trafic Internet soit crypté et que votre adresse IP soit cachée. Mais ils ne peuvent pas vous protéger contre les virus et les logiciels malveillants qui s’introduisent dans votre système à partir de liens malveillants dans des courriers électroniques non sollicités ou de codes malveillants cachés dans des programmes.
Un pirate informatique ne peut pas s’introduire directement dans votre système lorsque vous utilisez un bon service VPN, mais il existe d’autres moyens d’entrer dans votre système dont vous devez être conscient.
Vous pouvez toujours être infecté par des virus provenant de pirates, même s’ils ne peuvent pas accéder directement à votre ordinateur. C’est ce que nous entendions sous votre comportement su Internet, dans notre introduction.
Voici quelques façons dont un pirate peut infecter votre appareil (téléphone ou ordinateur portable) lorsque vous êtes connecté à un serveur VPN sécurisé et que vous ne faites pas attention :
1 – Si vous cliquez sur des liens toxiques
Nous recevons tous une tonne de spams contenant des liens malveillants sur lesquels nous ne devrions jamais cliquer. Mais ces liens peuvent aussi se trouver sur des sites Web que nous rencontrons.
Si vous cliquez sur l’un de ces liens, vous invitez un code pirate à entrer dans votre système. Même si vous le faites par le biais d’un serveur VPN super-sécurisé qui possède le meilleur cryptage disponible.
2 – Lorsque vous téléchargez un mauvais logiciel
Si vous téléchargez des logiciels malveillants ou des logiciels qui contiennent de mauvaises choses, ils peuvent s’introduire dans votre système même s’ils ont été téléchargés via une connexion VPN sécurisée. Pensez-y de cette façon : le VPN, c’est comme envoyer un fourgon blindé chercher votre colis à la poste. Il ne sera pas possible de voir le colis ou d’y accéder pendant son transport, mais si le paquet lui-même contient des mauvaises nouvelles, vous les recevrez quand même lorsque vous ouvrirez le paquet.
Assurez-vous de ne JAMAIS télécharger de choses sur Internet dont vous n’êtes pas sûr à 100%. Faites vos devoirs et assurez-vous que vous n’obtenez des choses que de sources fiables !
Beaucoup de gens pensent que les pirates informatiques n’attaquent votre système que directement, en accédant à votre système par le biais de la connexion Internet. Bien que cela soit vrai dans certains cas, il est beaucoup plus probable que le pirate accède à vos données ou à votre système en utilisant des logiciels malveillants ou des virus. Ainsi, ils vous laisseront cliquer sur quelque chose ou télécharger quelque chose, et utiliseront ce programme pour arracher des informations sur votre site.
Votre fournisseur de VPN n’a aucun rôle à jouer dans cette affaire et il ne peut tout simplement pas vous protéger des choses que vous invitez à entrer !
3 – Si vous utilisez un mauvais VPN
De nombreux VPN sont gratuits et comme toujours, peu de choses sont réellement gratuites sur Internet.
Lorsque vous choisissez d’utiliser un fournisseur de VPN de mauvaise qualité, vous invitez également des problèmes dans votre système dans de nombreux cas. Le problème est qu’ils vendront généralement vos informations et qu’ils pourraient même installer un mauvais code sur votre système qui pourrait vous nuire. Rappelez-vous de l’adage de l’ère Internet : « si c’est gratuit, c’est toi le produit ! ».
Veillez donc à ne jamais utiliser un VPN qui ne semble pas offrir de prestations qualitatives, qui limite votre bande passante, ou qui vous propose un usage gratuit contre des publicités. Vous ne devriez pas faire confiance à un VPN gratuit. Non seulement il est généralement lent et encombrant parce que vous allez partager la bande passante avec des milliers d’autres utilisateurs, mais surtout, il n’est pas sûr. De plus, il n’est pas garanti que ce VPN reste allumé en permanence. Vous devez opter pour un VPN de confiance qui a une bonne réputation sur le marché.
De plus, les VPN gratuits sont plus simples à pirater que les VPN payants. Les pirates informatiques aiment contourner les obstacles.
1 – Les pirates peuvent voler les clés de chiffrement
Une autre façon pour les pirates de contourner le cryptage est de voler les clés de chiffrement. Cette technique ne vous concerne pas directement, il s’agit d’une attaque cybernétique menée par le hacker contre la société responsable de votre service VPN, aussi appelée fournisseur ou provider en anglais.
Si leur sécurité est laxiste, les pirates peuvent s’introduire dans leurs systèmes et avoir accès à la clé qui permet au serveur VPN de décrypter les données.
2 – Les pirates peuvent casser le cryptage
La première façon pour un pirate d’accéder à vos données est de casser le cryptage. Bien que la plupart des VPN utilisent aujourd’hui un type de cryptage qu’un ordinateur moyen met des milliers d’années à décrypter, il est théoriquement possible que quelqu’un puisse inverser le cryptage et accéder aux données. Cela prend beaucoup de temps et nécessite une grande puissance de calcul, mais c’est possible.
3 – Ils peuvent exploiter l’erreur humaine
Comme pour tout ce qui concerne la sécurité en ligne (comme dans le cas d’apprendre une langue en ligne), le maillon le plus faible est humain. Supposons qu’un fournisseur de VPN crée un réseau vulnérable facile à exploiter ou que l’un de ses employés soit compromis. Dans ce cas, les pirates peuvent accéder aux informations nécessaires pour contourner le cryptage et accéder à vos données.
À moins que vous n’exerciez un travail très médiatisé ou de grande valeur, il est peu probable que vous soyez directement visé par une attaque.
Toutefois, si un service VPN devient une cible et que vous l’utilisez, vous pouvez être victime d’une telle attaque, même à titre collatéral.
En conclusion
Pour résumer, oui, un VPN (ou réseau privé virtuel) vous protège contre les pirates dans la majeure partie des cas. Le VPN rend impossible de vous traquer en redirigeant votre connexion vers un serveur virtuel sur lequel vos données sont cryptées et anonymisées.
Les cas où le VPN ne protège pas contre les hackers sont liés à votre comportement sur Internet, si il est à risque, par exemple en cliquant sur des liens malveillants ou en téléchargeant des fichiers corrompus, vous infectez votre appareil.
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À partir de l’école primaire et jusqu’aux études supérieures, il est nécessaire d’apprendre et de mémoriser ses leçons pour réutiliser ce que l’on apprend. Si l’on éprouve des difficultés à retenir les informations dans telles ou telles matières, le cursus scolaire peut devenir très compliqué. Pourtant, l’apprentissage n’est pas quelque chose d’évident pour tout le monde, mais il y a des pratiques à suivre pour retenir plus efficacement ses leçons.
Comment trouver des cours d’histoire en ligne ?
Comment fonctionne la mémoire ?
Pour comprendre comment mieux retenir les informations, il faut se pencher sur la manière dont notre cerveau apprend. Pour retenir une information, le cerveau retient facilement les informations s’il peut créer des liens avec des choses qu’il connait déjà. Ainsi, on va retenir plus facilement une information à propos de quelque chose que l’on a déjà en souvenir plutôt que quelque chose d’entièrement nouveau et trop vague. De plus, le cerveau va retenir les informations chargées en émotions en priorité. Pour cela, il faut réussir à apporter de l’émotion à ce qu’on l’en va apprendre et il y a des moyens pour faciliter ces processus.
Il faut aussi prendre en compte que chaque individu fonctionne différemment. Certains élèves vont avoir une mémoire plutôt visuelle tandis que d’autres une mémoire plutôt auditive. C’est un élément à prendre en compte pour améliorer sa façon d’apprendre.
Prendre son cours autrement
Évidemment, si tous les cours étaient passionnants, ce serait plus simple de retenir sa leçon. Chaque information serait intéressante et notre cerveau l’intégrerait plus simplement. Pourtant, une bonne partie de la révision se joue également pendant le cours en lui-même. Évidemment, bien écouter pour retenir est plus efficace, mais c’est surtout la prise de notes qui peut être améliorée. Il apparaît que de prendre des notes en soulignant ou en surlignant certaines parties permet déjà de mettre en avant l’essentiel des informations. Cela participe au travail de synthèse et aide à créer par un lui des fiches de synthèses par exemple. Ensuite, on peut également prendre ses notes en inventant des manières pour retenir certaines informations. Tous les moyens mnémotechniques sont bons pour améliorer sa prise de note et retenir certaines informations complexes.
Prendre des cours particuliers
Tous les élèves sont différents, certains vont avoir besoin de plus de temps pour attendre ou pour combler des lacunes, cependant les professeurs ne peuvent malheureusement pas faire de cas par cas pour aider tout le monde. Ainsi, pour certains élèves, prendre des cours particuliers en histoire par exemple peut aider à compenser des lacunes. Réviser en ligne avec un professeur d’histoire peut aider des élèves, peu importe leur niveau, à trouver un enseignement plus adapté à leur manière d’apprendre.
Relire ses cours en dehors des périodes d’examens
Ce qui peut être difficile pour un élève, c’est de retenir toute une leçon ou un chapitre d’histoire en une seule fois la veille d’un examen. Cette façon de faire requiert de presque tout retenir par cœur sans réellement intégrer l’information. Pour réviser son cours, le plus simple est plutôt de le lire ou relire plusieurs fois avant la période fatidique. De cette manière, on réduit la quantité d’informations à retenir à chaque fois et l’on donne le temps à son cerveau de bien intégrer les informations.
Parler de ses cours
Lorsque l’on relit ses cours, tout ne se passe que dans sa tête, pourtant, une bonne façon de vérifier ce que l’on a appris et de le mémoriser est de le dire à haute voix. Expliquer ses cours à ses parents ou son entourage permet de facilement réutiliser ses connaissances et de les retenir. On peut se faire un petit exercice oral même pour soi afin de varier les méthodes de révision et de s’auto-évaluer.
Bien dormir
Cela peut paraître bête, mais une bonne hygiène de vie favorise l’apprentissage et le bon fonctionnement de son cerveau. Pour cela, dormir suffisamment est indispensable et c’est un véritable problème chez les jeunes. D’après une enquête de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) 88 % des 15-24 estiment qu’ils manquent de sommeil. Les conséquences d’un manque de sommeil sont lourdes à cet âge où le cerveau a besoin d’être en bonne forme. Le manque de sommeil impacte forcément la capacité à bien retenir les informations, mais également à écouter ou participer en cours.
Les causes sont nombreuses et il est difficile de changer ses habitudes, pourtant, intégrer une meilleure routine avant de s’endormir peut aider à gagner en sommeil. On peut par exemple relire ses cours le soir avant de s’endormir au lieu d’avoir un écran allumé qui maintient éveillé.
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Jouer en ligne est une habitude pour de nombreux passionnés du monde du gaming. On comprend facilement pourquoi : la diversité des jeux et des plateformes permettent à chacun de trouver son bonheur. Et pourtant, les jeux en ligne ne sont pas sans risques. Certains pirates informatiques s’intéressent de près à votre compte en ligne, car il contient de nombreuses informations vous concernant. Comment se protéger contre ces menaces et empêcher la perte d’informations sensibles ?
Comment protéger son pc gaming ?
Pourquoi votre compte de jeu intéresse-t-il tant les pirates ?
Vous jouez en ligne régulièrement ? Dans ce cas, vous disposez certainement de différents comptes de jeu en ligne, qui vous permettent de sauvegarder vos parties et de garder en mémoire l’avancée de vos personnages. Vos comptes personnels contiennent également de nombreuses données qui vous concernent, des informations très intéressantes pour les hackers.
Lorsqu’un compte est piraté, le hacker parvient parfois à prendre le contrôle de ce dernier. Pour certains joueurs célèbres qui ont fait du gaming leur métier, mais aussi pour n’importe quel autre utilisateur, la compromission des données personnelles représente un risque réel. Un danger contre lequel il est nécessaire de développer une protection efficace, et qui concerne tous les joueurs, qu’ils aient des millions d’abonnés ou non.
Parmi les données présentes sur votre compte, les pirates pourraient chercher à récupérer des informations personnelles utilisées pour usurper votre identité sur Internet, ou encore pour mettre en place des attaques de phishing à votre encontre. Ils pourraient aussi obtenir vos informations de paiement, si votre compte n’est pas correctement protégé.
Nos conseils pour sécuriser vos comptes de jeu en ligne
Comme vous l’aurez compris, il est important de protéger efficacement vos comptes de jeu en ligne afin d’empêcher la perte d’informations sensibles. Pour cela, nous vous invitons à suivre les conseils suivants :
Optez pour un mot de passe puissant
Rien ne sert de faciliter la tâche des pirates, en utilisant un mot de passe relativement simple pour l’accès à vos différents comptes de jeu. Notre premier conseil concerne donc le choix d’un mot de passe fort, plus difficile à déchiffrer par les hackers. Pour que votre mot de passe soit aussi complexe que possible, il est important qu’il comprenne à la fois des lettres minuscules et majuscules, des chiffres et des symboles. Chaque mot de passe doit également être unique : n’utilisez pas le même mot de passe pour tous vos comptes de jeux en ligne.
Pour vous aider à vous rappeler facilement de votre mot de passe, vous pourrez par exemple choisir une phrase, ou opter pour l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe sécurisé, qui se chargera de garder vos différents mots de passe en mémoire à votre place.
L’utilisation de la phonétique peut être une très bonne option pour sécuriser vos mots de passe, ce qui pourrait vous donner des exemples tels que : gHt3Eé3BdCeMaT1, ou encore ght8CD%E7am (j’ai acheté huit CD pour 100 euros cette après-midi). Ce type de mot de passe est notamment recommandé par l’ANSSI, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information.
Préférez l’authentification à deux facteurs
En plus d’un mot de passe puissant, vous pourriez également opter pour l’authentification à deux facteurs, lorsque cette option vous est proposée. En plus de votre mot de passe, pour vous connecter à votre compte, vous devrez dans ce cas utiliser un autre mode d’authentification, pouvant s’agir d’un code envoyé par SMS par exemple. Une solution qui vous permet de profiter d’une couche de protection supplémentaire.
Profitez d’une messagerie dédiée à vos jeux
Pour l’ensemble de vos comptes de jeu, il est conseillé d’utiliser une même boîte de messagerie, différente de votre messagerie personnelle. De cette manière, en cas d’attaque, seule votre messagerie dédiée aux jeux pourra être piratée, ce qui permet d’empêcher la perte d’informations sensibles qui peuvent être échangées dans votre messagerie personnelle.
Privilégiez des sites de jeu en ligne sécurisés
Enfin, lorsque vous jouez en ligne en solo ou en groupe, faites en sorte de choisir des jeux et des sites qui prennent à cœur votre sécurité et disposent d’un agrément. Celui-ci vous assure que vous ne pourrez pas être victime de tentatives de phishing sur le site, par des liens ou des publicités détournées. Il existe de nombreux agréments, dont l’ARJEL, qui atteste que la plateforme concernée dispose de règles efficaces en matière de protection des données.
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Cet article est à mi-chemin entre le compte-rendu et l’analyse du livre de Jean-Pierre Leguay intitulé La Pollution au Moyen-Âge.
Préambule
Pour situer le contexte, son auteur est professeur d’histoire médiévale à l’Université de haute Normandie – Rouen. Il a publié une thèse sur les villes bretonnes au XVème siècle., une étude sur la rue au Moyen-Âge et divers travaux sur le réseau urbain de la Savoie, les bâtiments utilitaires, les chantiers et les carrières de pierres, les fêtes, les écoles, les métiers, en Armorique, dans les Alpes du Nord et en Normandie.
Son étude se base sur une série de documents très variés : archives, chroniques, ordonnances, chartes, gravures, cartes. Il recoupe également ces informations avec la toponymie vicinale et le langage populaire. La diversité de ses sources et la structure de son exposé en font un ouvrage dressant un panorama intéressant et mettant en lumière des aspects, parfois négligés, du quotidien médiéval.
Cet ouvrage permet de relativiser une vision barbare et stéréotypée des conditions de vie et d’une ville médiévale en prenant compte d’élément nouveaux : morphologie des quartiers, pollutions d’origine humaine, animale et également chimique. L’analyse pertinente de cette dernière, non prise en compte durant de nombreux siècles, pose d’ailleurs encore problème aujourd’hui (pollution atmosphérique, des nappes phréatiques, des cours d’eau etc.)
L’intérêt majeur de cet ouvrage est la mise en relation, de la réalité quotidienne du Moyen-Âge, des causes de pollution avec les moyens de lutte.
L’auteur insiste sur l’importance du jeu politique autour de la lutte « antipollution » et des problèmes budgétaires qui ont longtemps freiné une amélioration du quotidien.
Ce livre, à mon sens, possède un écho très actuel, où certains types de pollution, comme par exemple la pollution chimique, fait encore rage dans notre société ou dans les pays du tiers monde. Les processus anti-pollution sont freinés pour des raisons économiques et politiques dans des enjeux de pouvoir assez similaires aux enjeux médiévaux.
En bref : La pollution au Moyen-Âge
L’ouvrage de Jean-Pierre Leguay propose une analyse fine des nuisances urbaines au Moyen-Âge.
Il relativise les clichés sur la saleté des villes médiévales en s’appuyant sur des sources variées.
L’étude distingue les pollutions d’origine organique, animale et chimique.
L’auteur met en lumière les premières mesures d’hygiène, leurs succès et leurs échecs, souvent liés à des contraintes politiques et économiques.
Le livre établit des parallèles surprenants entre les défis environnementaux du Moyen-Âge et ceux de notre société actuelle.
Le Combat de Carnaval et Carême, peint par Pieter Brueghel l’Ancien en 1559.
Angles et approches
A l’approche de la Renaissance, les représentations des villes sont souvent stéréotypées, parfois idylliques et bien loin de la réalité. Les villes entourées par les murailles, les immondices, la concentration de l’habitat et la circulation rendent la vie bien difficile.
L’intérêt de l’ouvrage porte sur les différents angles d’analyse de la pollution.
Premièrement, la pollution va être examinée sous différents aspects et des explications vont être avancées à partir d’exemples locaux choisis dans le Royaume de France ou dans les grands fiefs; deuxièmement, les premières mesures pour imposer une réglementation d’hygiène privée ou collective, les premiers aménagements pour faciliter l’évacuation des ordures, vont être analysés; troisièmement, une solution pour combattre la pollution deviendra très importante au point de faire oublier les autres : le dallage des rues; quatrièmement, un bilan des mesures, dressé vers 1500, tenant compte des progrès et des carences servira de conclusion.
Une réalité : des cloaques à ciel ouvert
La pollution existe depuis fort longtemps, dès l’Antiquité, la plupart des voies secondaires étaient mal protégées et mal entretenues. Le Moyen-Âge hérite donc de cet état des lieux.
De nombreux témoignages évoquent cette réalité :
Dans la toponymie vicinale, se fixe dès le XIIème siècle : « Rue des Aysances », « Bourgerue du Pipi » (Saintes).
Dans le vocabulaire, les immondices sont constamment évoquées dans les écrits et dans les injures : « Réceptacle à merde » (Bruxelles au Moyen âge). Le mauvais état des rues suscite des expressions imagées « marres et bouillons ». La population associe très vite les immondices aux risques qu’elles génèrent : « infections et viscosité » (Thouars)
De façon anecdotique : récits et chroniques font allusion aux mauvais état de la chaussée ou du danger de l’élevage sauvage : Philippe, fils de Louis VI le Gros qui mourut suite à un accident avec un porc.
Dans les Archives, les ordonnances royales, ducales, municipales se préoccupent au XVème siècle de l’hygiène urbaine (compte procès-verbaux, devis) décrivant à propos de travaux de construction l’état des chaussées impraticables.
Typologie des nuisances
Les pollutions organiques humaines
D’origine organique humaine, ces pollutions résultent d’une surcharge de résidus organiques provenant de nécessités biologiques et alimentaires qui ne sont pas correctement évacuées : on crache, on urine, on défèque à même le pavé, dans les rigoles, impasses, cours des immeubles, etc.
Les détritus sont jetés partout, tout espace dégagé attire à un moment ou à un autre les ordures et génère un cloaque.
L’aménagement des lieux d’aisance privés ou collectifs ne sont ni assez nombreux ni bien conçus. Ils polluent les puits, les sources d’eau et en été dégagent des effluves pestilentielles, véritables réservoirs à bactéries.
Les pollutions animales
L’élevage vicinal de volailles ou de porcs pose problème : la plupart du temps, ces animaux déambulent dans les rues à la recherche de nourriture, gênant les passants et la circulation.
Les chevaux et les ânes souillent les abords des auberges.
Il existe également des troupeaux de porcs communaux, qui lâchés dans les villes, servent d’éboueurs.
La plupart des bouchers travaillent en centre urbain, sur des étals donnant sur la rue et égorgent et dépècent sur le sol inondé de sang.
Les animaux errants favorisent la transmission des maladies infectieuses (chats, chiens, rats, et autres nuisibles).
La pollution chimique
Longtemps la moins perçue mais plus redoutable que la pollution biologique, la pollution chimique existe depuis l’utilisation du plomb.
Les municipalités dénoncent fréquemment des activités (tanneurs, teinturiers, serruriers, potiers, forgerons,…) qui corrompent l’air, le sol, et l’eau des rivières, indispensables à l’exercice des professions manuelles. Le pire responsable de cette pollution est le plomb dont le danger effectif a longtemps été méconnu. A. Guillerme a pu estimer de manière précise que la laine brute contient en moyenne 30% d’impuretés qui s’échappent dans la nature une fois le traitement achevé.
Les nuisances existent donc dans leur variété organique, chimique ou mécaniques, connues ou ignorées faute d’informations au XIIIème siècle, elles tendront à croitre avec l’extension du tissu urbain.
Les facteurs d’aggravation de la toxicité urbaine
L’aggravation tient, en général, à l’évolution du tissu urbain mais chaque ville reste un cas particulier
Les zones à risque
Les travaux publiques et militaires occasionnent des problèmes de grande ampleur : la construction ou reconstruction des remparts transforme la ville en un immense chantier de gravats, d’outils et de pierres à tel point que la circulation se retrouve bloquée et souvent entrave le bon déroulement des travaux. La mise en défense d’une place forte entraîne, de facto, des expropriations et des destructions de quartiers, instaurant une sorte de no man’s land, qui n’épargne ni les paroisses, ni les résidences de notables. Les nuisances s’intensifient et la pollution s’aggrave.
Le tracé des rues, irrégulières et sinueuses, retient la saleté et bloque l’évacuation des détritus et a pour conséquence l’exiguïté de l’espace disponible.
Beaucoup de métiers dépendant de l’eau se concentrent sur les berges des fleuves qui traversent les villes, et répandent des nuisances qui s’amplifient à chaque inondation ou pluie torrentielle.
Les périodes à haut risque
Il existe des moments où la rétention d’ordures prend des proportions inquiétantes, les canicules accentuent la décomposition et favorisent les eaux croupies. Les épidémies de peste et de typhus connaissent une recrudescence avec les chaleurs. Le mauvais air et les parasites prolifèrent.
Le danger s’aggrave aussi à chaque afflux de visiteurs occasionnels (festivités).
La venue de soldats perturbe le quotidien : blessés traînant dans les rues et manquant d’hygiène.
Chemin faisant, la sensibilisation à l’infection et la prise de conscience des nuisances a débuté de façon sporadique par l’association de la puanteur, qui corrompt l’air et l’eau dite noire, au danger et à la maladie.
Les gens du Moyen-Âge agissent sous l’emprise de la nécessité et de la peur, pour dénoncer la pestilence et, ces réactions spontanées ou réfléchies aboutiront parfois à la publication d’ordonnances et à des travaux d’assainissement.
Les premières mesures d’hygiène
Dès les XIIème et XIIIème siècles, des souverains comme Philippe Auguste ou Louis IX, des autorités laïques et ecclésiastiques ont dénoncé les nuisances sous différents aspects, d’abord dans des lieux prioritaires, proches des bâtiments officiels, puis des principales rues.
La difficulté majeure reste l’application des interdits qui se heurte à des difficultés réduisant son efficacité : le sol urbain appartient à plusieurs seigneurs et le morcellement du pouvoir dans les fiefs enclavés nuit à l’efficacité de l’action. De plus, beaucoup de décisions indispensables à la préservation de la santé n’ont pas suscité l’enthousiasme populaire au moment de leur publication.
Les chaussées posent un problème majeur : dans l’ordre des priorités figurent les dispositions contre tout ce qui nuit au trafic ou qui offense le regard des princes ou des riches bourgeois. Une réglementation se met peu à peu en place et prohibe, par exemple, des 1243 à Avignon le jet d’ordures dans la rue. La législation condamne de façon moins systématique les constructions parasites, les nuisances sonores, etc. (Paris, Auriac).
En revanche, la politique de cantonnement des activités gênantes débute dès les XIIème et XIIIème siècles durant lesquels les municipalités déplacement loin des centres politiques et religieux, les métiers bruyants, tantôt sur des terrains vagues, tantôt dans des bâtiments adaptés.
Des mesures prophylactiques tendent également à se généraliser au fil des générations. Des règles élémentaires sont fixées pour préserver l’air, l’environnement, la nourriture et l’eau ; une législation pour limiter les déchets dans les cours d’eau se met en place, ou encore des systèmes de captation de l’eau à la source pour la filtrer et contourner sa toxicité en aval.
« Curage, Purgation et Vidage »: que faire des détritus ?
Les « fosses à fiens »
Au départ, on utilisait les gravats comme talus d’un rempart, on exploitait les ordures et la boue pour engraisser les jardins, ou on utilisait le fumier pour fertiliser les champs.
Cependant, la solution la plus souvent employée consiste à acheter un terrain, à y creuser des fosses recouvertes de planches appelées « fosses à immondices ».
Le tout à l’égout : on assiste à une reprise de ce système de drainage fin XIIème et début XIIIème siècle mais ce sera à partir des XIVème et XVème siècles que l’extension et l’usage de ces conduits se généralisera, tantôt en réutilisant et réadaptant les installations d’origine gallo-romaine, tantôt en posant de nouvelles conduites.
Les nouveaux retraits ou aisements
Dès le XVème siècle, des latrines collectives ou privées se généralisent dans les villes privilégiées. Cette évolution indique un progrès au niveau de l’hygiène publique et familiale (ex. Les baux de location à Chartres indiquent la demande de cabinets familiaux). Parallèlement, les comptes municipaux signalent la présence de vidangeurs professionnels qui enfouissent les produits de vidange dans les jardins ou sous les places publiques.
La purgation
A la fin du XIVème siècle, une règle est appliquée dans beaucoup d’endroits: chacun est obligé de balayer le bout de rue devant son perron une fois par semaine. Certaines villes comme Marseille payent, dès le XIIIème siècle, des hommes pour nettoyer les chaussées.
Fin du Moyen-Âge, le service public se généralise et évolue vers le salariat.
Le souci d’hygiène a amené des progrès sensibles dans les grandes villes mais les témoignages montrent que pour d’autres villes, il reste encore beaucoup à faire pour rendre « les pavés luisants de propreté ».
La solution du pavé
La pose et l’entretien des pavés a d’abord relevé des particuliers et des autorités laïques et ecclésiastiques mais beaucoup de villes ont obtenu des rois, princes, ducs, etc. À la fin du Moyen-Âge, le droit de mettre en place une fiscalité nouvelle pour subvenir aux charges qu’elles doivent désormais assumer: défense, salaires des administrateurs locaux, fêtes, égouts et pavés.
La décision prise d’engager des travaux de voirie commence par l’étape d’exécution, sous la responsabilité d’un contrôleur de travaux. L’œuvre est confiée à un professionnel. Les ouvriers sont spécialisés et compétents et sont tenus de respecter les égouts et d’éviter de percer les canalisations des lieux d’aisance. L’œuvre réalisée est consignée dans des registres municipaux.
Un bilan mitigé en fin de siècle
Il est sans doute trop tôt, dans l’état d’avancement des travaux sur la voirie française de dresser un bilan de l’œuvre accomplie au Moyen-Âge. Les chercheurs passent de l’optimisme à la critique.
Néanmoins, des indices prouvent que des améliorations ont eu lieu :
Les données des villes avantagées sont parlantes en comparant les différentes ordonnances, on constate que des efforts sensibles ont eu lieu.
L’examen chronologique des textes nous montre que l’effort à porté du XIIème au début du XVème siècle sur les rues des centres enclos et pendant la seconde moitié du XVème siècle sur celles des faubourgs.
Les témoignages de la toponymie vicinale montre une évolution en cours : le nom des rues a progressé depuis les XIIème et XIIIème siècles, mais beaucoup de rues restent anonymes jusqu’à la seconde moitié du XVème siècle où un changement important apparaît : l’anonymat se restreint et les expressions « Grand pavé », « Chaussée », « Pavé » se généralisent.
Il existe encore des carences : les problèmes de budgets, le refus de certains citadins de payer l’impôt entravent souvent les travaux de pavage. Aucune politique générale, à grande échelle n’est envisagée et les pavés se posent « à la petite semaine ». Certains endroits sont privilégiés (églises, maisons de notables, lieux publics) mais les rues proches de ces établissements ne sont pas forcément plus proches et mieux entretenues.
De plus, la fragilité de beaucoup de chaussées laissent supposer que les travaux n’ont pas toujours été réalisés avec sérieux et compétence ou que les rues résistent mal aux lourds chariots (présence d’ornières et de « marres et bouillons »).
Face à une situation rendue intenable par l’afflux de véhicules lourds, d’animaux de bât, et par les pestes, des mesures ont été prises pour améliorer l’hygiène collective et la circulation : des fosses, des égouts, des pavés ont été installés mais il reste encore beaucoup à entreprendre à la Renaissance, surtout dans les petites villes.
Le pavage n’a pas résolu la pollution et on cherche encore la solution aux siècles suivants en réprimant les grandes entreprises, en réquisitionnant les indigents pour récurer les fosses.
Plus près de nous, de vieilles photos, datant d’avant la rénovation de Paris par Haussmann, de l’urbanisation de Bruxelles, et des carnets de voyageurs ou des romans (Zola) témoignent de carences et d’une réalité quotidienne difficile à vivre et à supporter.
Conclusion
Le livre de Jean-Pierre Leguay est une ressource essentielle qui s’attaque aux idées reçues sur le Moyen-Âge. Il nous éclaire sur une réalité bien plus complexe que les clichés sur les rues sales et le manque d’hygiène. L’ouvrage met en évidence une prise de conscience progressive des nuisances, la mise en place de mesures, mais aussi les difficultés rencontrées, notamment financières et politiques. Ces obstacles, qui ont freiné l’efficacité des solutions de l’époque, trouvent un écho étonnant dans les problématiques environnementales actuelles. Au-delà du simple compte-rendu historique, cette étude nous invite à une réflexion plus profonde sur les défis de la pollution, qui, malgré les siècles, continuent de confronter l’humanité à des choix entre santé publique, économie et pouvoir. Il démontre que la lutte pour un environnement plus sain n’est pas une invention moderne, mais une préoccupation constante de l’homme, depuis les premières cités médiévales.
FAQ : Tout savoir sur la pollution au Moyen-Âge
Quelle était la principale source de pollution au Moyen-Âge ?
La pollution au Moyen-Âge était principalement d’origine organique (déchets humains et alimentaires) et animale (élevages urbains, chevaux, etc.). Cependant, des activités artisanales comme la tannerie et la poterie généraient également une pollution chimique moins visible mais tout aussi nocive.
Les villes étaient-elles vraiment des cloaques à ciel ouvert ?
Oui, de nombreux témoignages de l’époque, notamment des toponymes et des écrits, décrivent des rues remplies d’immondices, de boue et de liquides usés. Cependant, le livre de Leguay montre que des efforts ont été faits, bien que leur efficacité ait été limitée.
Comment géraient-ils les déchets et les ordures ?
Au début, les déchets étaient souvent jetés dans les rues ou sur les terrains vagues. Des solutions ont progressivement été mises en place, comme les « fosses à fiens », l’utilisation des porcs comme éboueurs, et plus tard, le développement de fosses privées et de latrines.
Y avait-il déjà des égouts au Moyen-Âge ?
Oui, des systèmes de drainage et des égouts existaient, souvent hérités des installations gallo-romaines. Cependant, leur usage s’est généralisé et a été amélioré à partir des XIVème et XVème siècles, bien que de nombreuses villes aient encore de grandes lacunes dans ce domaine.
La pollution chimique était-elle connue à l’époque ?
Non, son danger n’était pas pleinement compris. Bien que les municipalités dénonçaient les activités (tanneurs, teinturiers) qui polluaient l’eau et l’air, le danger de substances comme le plomb n’était pas reconnu comme tel, ce qui la rendait particulièrement redoutable.
Le pavage des rues a-t-il résolu le problème de la pollution ?
Non, le pavage des rues a surtout permis d’améliorer la circulation et de réduire la boue, mais il n’a pas résolu le problème de la pollution. La saleté restait sur place et le problème des ordures et de leur évacuation a persisté.
La peste et les autres épidémies étaient-elles une conséquence de la pollution ?
La peste et le typhus étaient favorisés par les conditions d’insalubrité et la prolifération des nuisibles comme les rats, qui trouvaient de la nourriture dans les ordures. Le mauvais air et les eaux croupies étaient également associés aux maladies, ce qui a poussé les populations à prendre conscience de l’urgence d’assainir leur environnement.
Les animaux domestiques et d’élevage étaient-ils une nuisance ?
Oui, les animaux en liberté, comme les volailles et les porcs, gênaient la circulation et souillaient les rues. Les bouchers qui travaillaient en pleine rue aggravaient également l’insalubrité. Il a fallu mettre en place des réglementations pour encadrer ces pratiques.
Les premières mesures d’hygiène étaient-elles efficaces ?
Les premières mesures, comme les ordonnances royales, ont eu une efficacité limitée. L’application des règles se heurtait au morcellement du pouvoir et aux difficultés financières. De nombreux efforts ont été freinés par le manque d’enthousiasme populaire et le refus de payer des impôts pour l’assainissement.
Les fosses d’aisance et latrines existaient-elles ?
Oui, des lieux d’aisance privés ou collectifs existaient, mais ils étaient rares et souvent mal conçus, polluant les sources d’eau. Au XVème siècle, leur usage se généralise dans les villes privilégiées, avec l’apparition de vidangeurs professionnels.
Y avait-il des efforts de nettoyage publics ?
Oui, certaines villes comme Marseille ont embauché des hommes pour nettoyer les rues dès le XIIIème siècle. À la fin du XIVème siècle, une règle obligeait les habitants à balayer le devant de leur maison une fois par semaine, marquant les prémices d’un service public de nettoyage.
Comment ce livre de Jean-Pierre Leguay est-il pertinent aujourd’hui ?
L’ouvrage établit un parallèle fascinant entre les défis médiévaux et nos problèmes actuels. Le fait que les solutions à la pollution soient freinées par des enjeux économiques et politiques, malgré la prise de conscience de leur danger, est un constat qui reste très pertinent à notre époque.
Quel est le lien entre le Moyen-Âge et la Renaissance en matière d’hygiène ?
Le Moyen-Âge se termine avec un bilan mitigé. Malgré les progrès, de nombreuses carences subsistent, surtout dans les petites villes. Le combat pour l’hygiène et l’assainissement se poursuit durant la Renaissance, avec de nouveaux défis liés à l’urbanisation croissante.
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La cybersécurité paraît être une notion vague et technologique, loin de la préoccupation quotidienne de chacun. Mais en réalité, tout le monde est touché par ces problèmes de sécurité informatique. Que ce soit à titre privé ou institutionnel, le piratage informatique fait des ravages très importants et a un coût majeur pour la société. Alors voici quelques pistes pour que chacun puisse efficacement contribuer à lutter contre les cyberattaques.
Cyberattaques : pourquoi sommes- nous tous concernés ?
La cybersécurité n’est pas un concept vague qui ne concerne pas les particuliers dans leur vie quotidienne. Loin de là. En fait, chacun peut être confronté de manière directe ou indirecte aux problèmes de sécurité informatique sur le web.
Bien sûr, chacun peut se faire voler ses données personnelles par attaque d’hameçonnage ou simplement suite à une intrusion informatique. Il existe aussi des personnes qui se font pirater leurs données bancaires en payant sur des sites douteux, ou tout simplement en répondant à des mails frauduleux imitant des institutions légitimes.
Ainsi, depuis le début de l’été, beaucoup de personnes ont reçu des mails qui prétendaient venir de l’Urssaf. Avec un ton alarmiste, vous êtes alors invité à cliquer pour mettre à jour votre situation et recevoir vos aides : en fait, cette manœuvre ne vise qu’à voler vos données bancaires et vous soutirer de l’argent.
Cependant, il existe aussi des attaques plus larges qui concernent tout un chacun indirectement. Par exemple, début août, l’hôpital de Corbeil-Essonne a subi une attaque de rançonnage de grande ampleur paralysant son système informatique. Face à une demande de plus de 10 millions de dollars, plus aucune intervention ou admission ne pouvait se réaliser et 15 jours après la cyberattaque, les urgences sont toujours partiellement renvoyées sur d’autres hôpitaux de la région.
Enfin, le coût du piratage informatique n’est pas négligeable. Il coûte chaque année 5,5 milliards d’euros dans l’Union Européenne, en globalisant les dommages subis par les particuliers, les entreprises et les institutions publiques. C’est déjà le double de ce que cela coûtait il y a 5 ans
Et la progression semble prête à continuer. Avec une meilleure cybersécurité globale, ces sommes pourraient être utilisées à bien d’autres choses et profiter à tout le monde en Europe.
Comment se protéger des pirates ?
Choisir des mots de passe forts et uniques
Une des clés de la sécurité informatique personnelle ou professionnelle est la sécurité des mots de passe. Or, bon nombre de personnes utilisent des mots de passe faibles et identiques pour de nombreux sites ou jeux en ligne. C’est la pire des choses à faire.
Au contraire, choisissez des mots de passe différents à chaque fois, longs, complexes et comportant des caractères spéciaux. Et, si cela vous semble fastidieux, utilisez un gestionnaire de mots de passe qui vous rendra la tâche plus facile.
Utiliser un VPN
L’une des protections les plus efficaces en matière de cybersécurité est de s’équiper d’un VPN ou d’un VPN gratuit. Ce réseau virtuel privé vous offre un accès totalement anonyme à Internet, masquant complètement votre identité, votre emplacement et rendant indéchiffrable la nature de vos communications. Que vous optiez pour un VPN sur iPhone, sur votre ordinateur personnel ou de bureau, cet outil de sécurité peu coûteux vous permettra une navigation plus sûre et moins de possibilités d’être la victime de pirates du web. Un VPN vous protège donc des pirates informatiques.
Se méfier des mails douteux
La plupart des vols de coordonnées bancaires se font à partir de faux mails qui vous demandent de payer une petite somme à un site prétendu officiel ou de mettre à jour vos coordonnées bancaires par exemple. Ces mails imitent souvent très bien les messages officiels. Néanmoins, il faut être vigilant et notamment savoir qu’aucune banque ou institution ne vous demandera ce genre de choses via un mail. Alors ne cliquez pas trop rapidement lorsque vous recevez ce genre de courriel dans votre boîte de réception.
Utiliser la double authentification
La double authentification est un système très simple, présent sur la plupart des applications et des sites Internet de services. Ce procédé permet de sécuriser vos comptes de manière fiable en attestant de votre identité par un code SMS envoyé sur votre téléphone ou par un simple clic sur un mail. Ceci évite la plupart des piratages de compte issus du vol de mots de passe, qui déboucheraient ensuite sur des actions de spams, de phishing ou encore de tentatives de fraudes, en usurpant votre identité sur des réseaux sociaux ou d’autres services Internet.
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Il n’est pas rare que l’on entende tout et son contraire sur le sujet du CBD. Contrairement au cannabis, le cannabidiol n’est pas considéré comme psychotrope. En effet, sa teneur en THC ne dépasse pas les 0,3 %. Une condition pour qu’il puisse être commercialisé en France. Mais alors, quels sont ses effets principaux ? Réponse dans cet article.
Un flacon d’huile de cbd
Le CBD, allié pour réduire le stress
L’un des effets du CBD est son effet bénéfique sur le stress. Ses caractéristiques anxiolytiques permettraient de réduire les symptômes en découlant, de même que la dépression ou les crises d’angoisse. Il peut se consommer sous la forme d’huile, de gélules ou de graines de CBD. Concrètement, le cannabidiol agit de manière directe sur la production de sérotonine. Il s’agit de l’hormone du bonheur, qui aurait les mêmes effets qu’un anxiolytique. En 2019, une étude a été publiée par le National Library of Medicine. Elle mettait en avant le fait que des personnes devant prendre la parole en public avaient vu leur stress réduire de façon considérable après avoir consommé une dose de CBD. Cette substance ferait donc diminuer les comportements négatifs. Les graines de CBD et autres formes de celui-ci peuvent se trouver directement en ligne ou dans des magasins spécialisés.
Le cannabidiol pour soulager les douleurs
Le cannabidiol a également des effets bénéfiques sur les douleurs, notamment chroniques. Il permet de les réduire, ayant des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Deux caractéristiques qui se complètent et qui agissent directement sur les douleurs. Le CBD est particulièrement efficace dans ce cas s’il est consommé sous la forme d’huile, par voie sublinguale. Les tisanes sont aussi une bonne option, notamment lorsqu’elles sont prises le soir, avant de se coucher. Le cannabidiol est aussi apprécié des sportifs, qui peuvent s’en servir à l’issue d’un entraînement ou d’une compétition particulièrement intense. Il leur offre l’opportunité de réduire les douleurs musculaires liées à l’effort physique. Plus de la moitié des consommateurs de CBD l’utilisent aujourd’hui pour des raisons médicales et la majorité s’en montre d’ailleurs satisfaite, selon une étude publiée dans Cannabis and Cannabinoid Research.
Le CBD, utilisé pour diminuer l’acné et l’irritation de la peau
Le CBD est régulièrement utilisé pour apaiser les irritations de la peau, ainsi que l’acné. Ce sont ses propriétés anti-inflammatoires qui sont particulièrement visées ici, puisqu’il agirait sur les capteurs à l’origine de la sécrétion excessive de sébum. Il agirait alors comme régulateur. Dans cette optique, le cannabidiol est largement utilisé dans la création de produits cosmétiques. En effet, les huiles et les crèmes réalisés à partir de cette substance sont considérés comme un moyen naturel de réduire les problèmes de peau. Après utilisation, les consommateurs sont nombreux à avoir constaté une diminution des rougeurs et des irritations. Dans le cas de l’acné, le CBD empêcherait l’activation des agents inflammatoires.
Bien sûr, nous avons ici certains effets du CBD. Il ne s’agit ici que d’une partie des avantages à utiliser le CBD, puisqu’il est aussi utilisé en accompagnement de traitements dans le cas de certaines maladies comme les cancers ou l’épilepsie. Pour autant, mieux vaut demander l’avis d’un professionnel de la santé avant de se lancer dans sa consommation, ne serait-ce pour déterminer le dosage qui pourra vous convenir.
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