Bienvenue sur JeRetiens : votre mini-encyclopédie pour tout comprendre, mieux mémoriser et enrichir votre culture générale

Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

Explorez notre sélection des meilleurs articles

Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
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Du savoir pour tous : voyagez entre apprentissage et culture générale

Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.

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Lors de la rédaction d’un travail, les notes en bas de page ont leur importance et leur justesse implique le respect de certaines normes et canons d’écriture.

En bref : Notes en bas de page et abréviations

  • Les notes en bas de page servent à référencer des sources ou à ajouter des précisions au texte principal sans l’alourdir.
  • L’appel de note est un nombre en exposant qui se place à des endroits précis, soit après un mot, soit à la fin d’une phrase, mais jamais plusieurs à la suite.
  • La numérotation des notes doit être continue du début à la fin de l’ouvrage, sans être réinitialisée à chaque page.
  • Les notes de référence sont obligatoires pour les citations, les paraphrases et toute utilisation de matériel externe.
  • De nombreuses abréviations (Ibid., op. cit., cf.) existent pour simplifier les notes et sont à utiliser selon des règles strictes.

A quoi servent les notes en bas de page ? Qu’est-ce qu’une note en bas de page ?

La note en bas de page ou note infrapaginale est utilisée dans deux cas: indiquer une référence (d’un livre, d’un article, d’un site, etc. qui se retrouvera dans la bibliographie) ou indiquer une précision sur le contenu (approfondir un point en bas de page permet de ne pas alourdir le corps du texte, très utile pour l’explication du contexte ou pour donner des éléments bibliographiques ou chronologiques).

L’appel de note se place soit après le mot (et sans espace) de la phrase auquel on se réfère, soit à la fin de la phrase avant le signe de ponctuation.

Exemple:

  1. Première façon de réaliser l’appel de notes1.
  2. Seconde façon1 de réaliser l’appel de notes.

Dans le cas d’une citation, l’appel de note se situe à la fin du guillemet et avant le signe de ponctuation.

Exemple:

« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons »1.

L’appel de note est toujours écrit avec un nombre placé en exposant et la numérotation des notes en bas de page doit être croissante du début à la fin. Ne recommencez pas la numérotation à chaque page ou à chaque chapitre !

Dernière formalité, qui n’est quasiment jamais respectée sur des sites comme Wikipédia: les appels de notes ne peuvent pas se suivre après un même mot ou une même phrase ! Un seul appel à la fois. Pas besoin de surcharger.

Exemple:

« Je ne citerai jamais comme sur Wikipédia »² ³ 4 5 6 a b c.

Notons que pour ce dernier exemple, nous avons volontairement ajouté a b c (qui sont utilisés sur Wikipédia) et gardons à l’esprit qu’il est également coutume sur ce site de placer des virgules entre la longue suite d’appels de notes présente sur de nombreuses pages… hérésie !

Dans quels cas utilise-t-on les notes en bas de page ?

Les notes en bas de page permettent de sourcer son travail, donc d’en assurer l’intégrité intellectuelle et de se prémunir du plagiat.

Les notes de référence sont toujours utilisées lorsqu’une citation est présente dans le travail, quel que soit le degré de transformation de la citation: intégrale, partielle ou reformulée.

Même principe pour ce qui concerne la référence à tout matériel vous aidant à réaliser le travail et à tout support utilisé pour l’illustrer (graphique, iconographie, tableau, image). Tout est à référencer !

Comme nous l’avons mentionné plus haut, les notes de contenu sont également utilisées pour apporter une information complémentaire qui n’a pas sa place dans le corps du texte (ce n’est pas pour autant qu’elle n’en est pas moins intéressante mais sa présence pourrait casser le rythme ou induire une digression).

Placez-y donc tout complément biographique, géographique, chronologique, bibliographique, etc.

Les abréviations

Les abréviations permettent d’alléger la lisibilité du texte, elles sont précieuses et très utiles mais répondent à une logique et à des canons d’écriture à respecter !

Les abréviations ci-dessous répondent à ces standards, si elles sont indiquées en italique, il faut les écrire de la sorte !

  • Ibid. (ou Ibidem.) est à utiliser lorsque la note porte exactement sur le même ouvrage que la note précédente.
    Il n’y a donc pas de note de référence sur un autre ouvrage qui s’intercale entre les deux notes.
    Exemple: 1Max Brooks, World War Z, New York, Three Rivers Press, 2006, pp. 22-24.
    2Ibid., p. 50.
  • op. cit. (opere citato) est à utiliser lorsqu’un ouvrage a déjà été cité en note en bas de page plus haut dans le travail, ce qui permet de faire l’épargne de la citation intégrale des informations de l’ouvrage.
    Cette abréviation est différente de Ibid. car elle implique que d’autres références séparent la première citation de celle que vous vous apprêtez à faire. Avec op. cit. mentionnez quelques mots du titre.
    Exemple: 3Max Brooks, World War, op. cit., pp. 34-35.
    Notez que op. cit. renvoie à la même publication donnée dans la note 1, mais à un autre passage.
  • loc. cit. (loco citato) fait référence à un passage cité de la même page dans la note qui précède immédiatement.
    Exemple: 4Max Brooks, World War, loc. cit.
    loc. cit.
    renvoie au même passage que la référence donnée dans la note 1 de l’exemple ci-dessus.
  • ID. (pour idem) permet de remplacer le nom de l’auteur quand il est le même que celui de la référence précédente.
    Exemple: 5Max Brooks, World War Z, New York, Three Rivers Press, 2006; ID. Guide de Guide de survie en territoire zombie, Paris, Calmann-Lévy, 2009.
    Notons que l’utilisation du point-virgule « ; » permet de séparer des informations dans une note infrapaginale.
  • cf. (signifie voir) permet d’orienter le lecteur de votre travail vers un ouvrage ou un article pour compléter son information.
    cf. supra renvoie le lecteur à ce qui a été énoncé précédemment.
    cf. infra renvoie le lecteur à ce qui sera développé plus tard.
    Si vous utilisez cf. supra ou cf. infra, il préférable d’indiquer un numéro de page ou de chapitre afin d’être le plus précis possible !
  • Lorsque vous rédigez une note en bas de page de référence, il arrive que l’ouvrage cité ne comporte pas de mention du lieu d’édition, de la date d’édition, ou des deux.
    s.l. indique qu’il n’y a pas de mention de lieu d’édition, s.d., sans mention de date d’édition, s.l.n.d., sans mention du lieu ni de la date d’édition.
  • p. et pp. indiquent la mention des pages. Lorsqu’il y a plusieurs pages, le p se double.
  • v. (ou vol.) et t., font référence au volume et au tome.
  • dir. ou éd. font référence au directeur ou à l’éditeur d’un ouvrage collectif.
  • et al. (et alii, et autres) s’emploie lorsqu’il y a plus de trois auteurs, on indique le premier suivi de et. al. afin de faire l’épargne de l’écriture d’une longue liste de noms.

Pour ce qui est de la structure d’une bibliographie, consultez notre article dédié sur comment écrire une bibliographie !

Conclusion

Les notes en bas de page sont des outils fondamentaux de la rédaction académique. Elles permettent non seulement de donner de la crédibilité à votre travail en citant vos sources, mais aussi d’enrichir votre texte avec des informations complémentaires, sans alourdir la lecture.

L’utilisation correcte de l’appel de note, la numérotation continue et la maîtrise des abréviations comme Ibid., op. cit. ou cf. sont des clefs pour un travail soigné et rigoureux.

Une fois ces règles assimilées, vous assurerez la qualité et l’intégrité de vos écrits, tout en facilitant la tâche de vos lecteurs.

FAQ : Les questions courantes sur les notes en bas de page

Quelle est la différence entre une note de bas de page et une note de fin d’ouvrage ?

Une note de bas de page se trouve en bas de la page où se situe l’appel de note, tandis qu’une note de fin d’ouvrage est regroupée avec toutes les autres notes à la fin du document ou du chapitre.

À quoi sert l’appel de note ?

L’appel de note est le numéro en exposant qui renvoie le lecteur à la note correspondante. Il crée le lien entre l’information dans le corps du texte et son explication ou sa référence en bas de page.

Où doit-on placer l’appel de note ?

L’appel de note se place juste après le mot ou le groupe de mots concerné, sans espace. S’il s’agit d’une citation ou d’une phrase entière, il se place à la fin, avant le point ou tout autre signe de ponctuation.

Peut-on utiliser plusieurs appels de note à la suite ?

Non, il est recommandé de n’utiliser qu’un seul appel de note à la fois. Si plusieurs sources sont nécessaires pour une même information, il est préférable de les regrouper dans une seule et même note.

Dois-je recommencer la numérotation des notes à chaque page ?

Non, la numérotation des notes doit être continue et croissante du début à la fin de votre travail pour éviter toute confusion.

Quand faut-il utiliser une note de référence ?

Vous devez toujours utiliser une note de référence lorsque vous citez directement, paraphrasez ou vous inspirez fortement d’une source. C’est essentiel pour éviter le plagiat et crédibiliser votre propos.

Qu’est-ce qu’une note de contenu ?

Une note de contenu sert à ajouter une information complémentaire, une explication ou un détail qui n’est pas indispensable au corps du texte. Elle peut contenir des données biographiques, chronologiques, ou une bibliographie plus succincte.

Quand utiliser l’abréviation Ibid. ?

Vous utilisez Ibid. lorsque la note que vous rédigez renvoie exactement à la même source que la note qui la précède immédiatement. Cela vous évite de répéter toutes les informations de la référence.

À quoi sert l’abréviation op. cit. ?

L’abréviation op. cit., pour opere citato (dans l’ouvrage cité), s’utilise pour faire référence à un ouvrage que vous avez déjà cité précédemment dans le texte, mais qui n’est pas la note immédiatement précédente. Vous devez alors mentionner le nom de l’auteur et quelques mots du titre.

Comment utiliser cf. et cf. supra ?

cf., qui signifie « confère » ou « voir », est utilisé pour diriger le lecteur vers d’autres sources. cf. supra renvoie à une information donnée plus haut dans le travail, tandis que cf. infra renvoie à une section qui sera abordée plus tard.

Qu’est-ce que s.l. et s.d. ?

Ce sont des abréviations latines utilisées pour les références. s.l. (sine loco) signifie « sans lieu d’édition » et s.d. (sine data) « sans date d’édition ». Vous les utilisez lorsqu’il manque ces informations sur la source que vous citez.

Comment abréger les pages et les volumes ?

Pour indiquer une seule page, on utilise p. Pour plusieurs pages, on utilise pp.. Pour les volumes et les tomes, on utilise respectivement v. ou vol. et t.

Comment indiquer plusieurs auteurs avec une abréviation ?

Lorsque vous avez plus de trois auteurs pour un même ouvrage, vous mentionnez le nom du premier auteur, puis vous ajoutez la mention et al. (pour et alii), qui signifie « et autres ».

Y a-t-il un lien entre les notes de bas de page et la bibliographie ?

Oui, les notes de bas de page de référence sont des citations abrégées qui renvoient à la source complète, laquelle doit se retrouver dans la bibliographie à la fin de votre travail. La bibliographie contient toutes les sources utilisées, même si elles n’ont pas été citées dans une note.

Est-ce que l’ordre des abréviations (Ibid., op. cit.) est important ?

Oui, l’ordre est crucial. Ibid. ne peut être utilisé que pour la note qui suit directement. op. cit. est utilisé si d’autres notes se sont intercalées. Utiliser la bonne abréviation permet de maintenir la clarté de vos références et d’éviter les erreurs.

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Les charades font aussi partie des énigmes, en voici une amusante qui devrait vous occuper un petit moment !

Sommaire de l'article :

Énoncé

Ma tête est sur terre,
Et mes pieds sont aux cieux;
Je le dis sans mystère,
Mon tout est précieux.

Parvenez-vous à décoder cette charade ?

Réfléchissez encore un peu, la solution se trouve plus bas si vous n’y arrivez pas !

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Solution !

La solution de cette charade est originale car elle est mentionnée dans l’énoncé lui-même… relisez la dernière phrase !
Mon tout est précieux !
La réponse est tout simplement précieux.
Ma tête est sur terre : le pré et mes pieds sont les cieux, mon tout est précieux !

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Dans le domaine de la génétique, on entend souvent parler de génotype et de phénotype. Ces deux notions fondamentales permettent de comprendre comment les caractères héréditaires sont transmis, exprimés, et parfois modifiés. Mais quelle est la différence entre ces deux termes ? Comment s’influencent-ils mutuellement ? Cet article vous apporte une définition claire, des exemples concrets, et des explications simples pour mieux saisir la génétique !

En Bref : Génotype et Phénotype, les bases de l’hérédité

  • Génotype : C’est la constitution génétique complète d’un individu (son code ADN), y compris les gènes non exprimés. Il est hérité des parents.
  • Phénotype : C’est l’ensemble des traits observables ou mesurables d’un organisme (couleur des yeux, taille, comportement). Il est l’expression du génotype, fortement influencée par l’environnement.
  • Relation : Génotype + Environnement = Phénotype.
  • Hérédité : Seul le génotype est directement transmissible à la descendance ; le phénotype ne l’est pas tel quel, car il dépend aussi de l’environnement.

Le génotype est le code génétique ou la composition allélique de tous les gênes d’un organisme. Cette constitution génétique d’un individu influence, mais n’en est pas le seule responsable, nombre de ses traits.
Le phénotype est le trait visible ou observable d’un organisme, comme la couleur des cheveux. Le phénotype dépend du génotype mais peut également être influencé par des facteurs environnementaux.

Approfondissons !

Définition du génotype et du phénotype

Infographie illustrant la différence entre génotype et phénotype en génétique : le génotype (en violet) représente le code génétique complet hérité des parents, tandis que le phénotype (en bleu) correspond aux traits observables influencés par l'environnement. L'infographie montre la formule Génotype + Environnement = Phénotype avec des exemples concrets comme la couleur des yeux et les jumeaux identiques.
Génotype et Phénotype : comprendre les deux piliers de l’hérédité. Le génotype est le code génétique complet d’un individu, fixé à la conception et déterminé par génotypage. Le phénotype correspond aux traits observables (couleur des yeux, taille, comportement), résultant de l’interaction entre le génotype et l’environnement. Contrairement au génotype qui est héritable, le phénotype ne se transmet pas directement et peut évoluer au cours de la vie. La formule simple : Génotype + Environnement = Phénotype illustre cette relation fondamentale en biologie. Infographie originale JeRetiens.

Le génotype fait référence à la composition génétique d’une cellule. Pour chaque caractère individuel (comme la couleur des cheveux ou des yeux), une cellule contient des instructions sur deux allèles, qui sont des formes alternatives du gène obtenu de la mère et du père. Le génotype d’un individu fait référence à la combinaison de ces deux allèles, et peut être homozygote (les allèles sont identiques) ou hétérozygote (les allèles sont différents).

Le phénotype fait référence à un trait qui peut être observé, comme la morphologie ou le comportement.

Mesure et observation: comment réalise-t-on un génotype et un phénotype ?

Le génotype est déterminé par génotypage c’est-à-dire par l’utilisation d’un test biologique pour déterminer quels sont les gènes sur chaque allèle.
Le génotype d’un individu comprend l’ensemble de ses informations héréditaires, même si elles ne sont pas exprimées. Cette information est déterminée par les gènes transmis par les parents lors de la conception.

Le phénotype est plus facile à déterminer que le génotype car il consiste à dresser une catégorisation des caractéristiques visibles de l’individu par son observation.
Le phénotype d’un individu ne comprend que les gènes exprimés. Par exemple, si un individu a un allèle yeux bleus et un allèle yeux bruns, et qu’il a les yeux bruns, son phénotype ne comprend que le gène exprimé: yeux bruns. Le phénotype d’un individu peut changer au cours de sa vie, selon les gènes qui sont exprimés et la façon dont l’environnement les affecte. Par exemple, un jeune enfant aux cheveux blonds peut voir la couleur de ses cheveux changer avec l’âge vers châtain voire brun.

L’environnement englobe une vaste gamme de facteurs. Par exemple, l’alimentation et la nutrition jouent un rôle crucial dans la croissance et la taille finale d’un individu, même si son génotype prédispose à une certaine stature. De même, l’exposition au soleil influence directement la pigmentation de la peau, et l’exercice physique régulier peut significativement développer la musculature, bien au-delà de la seule prédisposition génétique. Ces interactions constantes illustrent pourquoi deux individus avec un patrimoine génétique identique peuvent présenter des différences phénotypiques notables au cours de leur vie.

Donc l’hérédité dans tout ça…?

Les génomes sont transmis de génération en génération sans être influencés ou modifiés par l’environnement. Un organisme sexuellement reproducteur reçoit deux allèles au moment de la conception, ce qui en fait son génotype. Lorsqu’ils se reproduisent, ils transmettent une copie identique d’un de ces allèles à leur progéniture.

Comme les phénotypes sont influencés par des facteurs environnementaux, ils ne peuvent cependant pas être hérités directement. On ne les trouve dans la génération suivante que si la bonne combinaison de génotype et de facteurs environnementaux se reproduit, et tout comme de nombreux génotypes différents peuvent produire le même phénotype, de nombreux phénotypes différents peuvent provenir du même génotype. Ce qui fait que des jumeaux monozygotes peuvent avoir le même génotype mais des phénotypes différents !

Génotype vers phénotype schéma simple
L’approche par le génotype d’abord est un type de stratégie utilisée dans les études épidémiologiques en génétique pour associer des génotypes spécifiques à des phénotypes cliniques apparents d’une maladie ou d’un trait complexe.

Tableau récapitulatif et comparatif entre génotype et phénotype

Génotype Phénotype
Définition La constitution génétique d’un individu. Fait référence à l’information contenue sur deux allèles dans la cellule. Expression détectable du génotype. Un trait exprimé et observable, par exemple la couleur des cheveux.
Contient Toutes les informations héréditaires d’un individu, même si ces gènes ne sont pas exprimés. Les traits visibles des gènes uniquement.
Hérédité ? En partie héréditaire pour la progéniture, car l’un des deux allèles est transmis au cours de la reproduction. Ne peut pas être hérité.
Dépend de L’information héréditaire qui a été donnée à un individu par ses parents. Le génotype et l’influence de l’environnement.
Exemples concrets ADN, susceptibilité aux maladies. Couleur des cheveux, couleur des yeux, poids, capacité à rouler sa langue.
Observation et mesure Génotypage, utilisation d’un test biologique pour découvrir quels gènes se trouvent sur un allèle (observation « à l’intérieur du corps »). Observation de l’individu (« à l’extérieur du corps »).

Questions fréquentes sur le génotype et le phénotype (FAQ)

Qu’est-ce que le génotype ?

Le génotype désigne l’ensemble des gènes d’un individu, c’est-à-dire son patrimoine génétique, hérité de ses parents.

Qu’est-ce que le phénotype ?

Le phénotype correspond à l’expression visible ou mesurable du génotype : couleur des yeux, taille, groupe sanguin, etc.

Quelle est la différence entre génotype et phénotype ?

Le génotype est l’information génétique codée dans l’ADN, tandis que le phénotype est le résultat observable de cette information, influencé aussi par l’environnement.

Le phénotype dépend-il uniquement du génotype ?

Non, le phénotype résulte de l’interaction entre le génotype et l’environnement. Deux individus au génotype identique peuvent présenter des phénotypes différents selon les conditions de vie.

Peut-on connaître le génotype en observant le phénotype ?

Pas toujours. Certains gènes sont récessifs ou masqués, ce qui rend leur détection impossible par simple observation. Il faut alors recourir à des tests génétiques.

Comment les jumeaux peuvent-ils illustrer la différence entre génotype et phénotype ?

Les jumeaux monozygotes (vrais jumeaux) partagent le même génotype. Cependant, en grandissant dans des environnements différents ou simplement avec le temps, ils peuvent développer des phénotypes légèrement distincts (différences de poids, de comportement, etc.), prouvant l’influence de l’environnement.

Qu’est-ce qu’un allèle ?

Un allèle est une version spécifique d’un gène. Pour chaque gène, un individu hérite généralement de deux allèles, un de chaque parent, qui peuvent être identiques (homozygote) ou différents (hétérozygote).

Les maladies génétiques sont-elles liées au génotype ou au phénotype ?

Les maladies génétiques sont encodées dans le génotype (la prédisposition ou la présence du gène muté). Leur manifestation (les symptômes, la sévérité) constitue le phénotype de la maladie, qui peut être plus ou moins prononcé selon l’environnement ou d’autres facteurs génétiques.

Le phénotype peut-il changer au cours de la vie ?

Oui, absolument. Le phénotype n’est pas figé. Des facteurs comme l’âge, l’alimentation, l’exposition au soleil, le niveau d’activité physique ou certaines maladies peuvent modifier les traits observables d’un individu au fil du temps.

Conclusion

En conclusion, comprendre la distinction entre génotype et phénotype est fondamental pour appréhender les mécanismes de l’hérédité et de l’expression des caractères. Le génotype, tel un plan d’architecte interne, contient l’ensemble des instructions génétiques héritées. Le phénotype, quant à lui, représente la réalisation concrète et observable de ce plan, constamment sculptée par l’interaction dynamique avec l’environnement. Cette dualité nous rappelle que si nos gènes posent les bases de qui nous sommes, notre développement et nos traits finaux sont le résultat d’un dialogue complexe et incessant entre notre patrimoine génétique et le monde qui nous entoure. C’est cette interaction subtile qui fait la richesse et la diversité du vivant.

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Écailler et écaler sont des verbes qui se confondent facilement ! Écaille-t-on ou écale-t-on un œuf ? Qu’en est-il pour les poissons ou les noisettes ?

Écailler et les écailles

Écailler se rapporte aux écailles. Le mot écaille est en général utilisé au pluriel pour désigner les plaques qui recouvrent le corps de certains poissons ou reptiles et les pattes de certains oiseaux. Employé au singulier, le mot écaille désigne la matière issue des carapaces des tortues de mer.
Plus généralement, une écaille désigne une parcelle qui se détache.

L’écaille peut également désigner en botanique les feuilles qui enveloppent les bourgeons ou les bulbes, en zoologie les écailles se réfèrent aux ailes des papillons, et en métallurgie les écailles désignent les plaquettes de métal de certaines armures.

Le verbe écailler se réfère à l’action de retirer les écailles. On écaille donc un poisson ou des huîtres. On peut aussi dire que la peinture s’écaille sur un mur (lorsqu’elle forme des petites parcelles qui se détachent).

Écaler et les écales

Écaler se rapporte aux écales. Le mot écale désigne l’enveloppe qui entoure la coque de certains fruits comme les noisettes, les noix, les châtaignes ou encore les amandes.

Le verbe écaler désigne l’action d’enlever ou de ôter l’écale de. On écale donc une noix (on peut aussi la décortiquer). L’usage veut qu’on écale un œuf pour signifier qu’on en enlève la coquille.
Un œuf est donc écalé lorsqu’il est dépourvu de sa coquille, au même titre que le sont les noix, les amandes ou les noisettes.

 

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Intéressons-nous à une spécificité très particulière de la réalisation d’un travail ou de l’écriture d’un ouvrage: la rédaction de sa bibliographie.

Sommaire de l'article :

Écrire une bibliographie est un art ! Il existe plus de 15.000 manières de citer à travers le monde, en voici une que j’ai enseignée à l’Université pendant quelques années. Elle est évidemment valide et recommandée académiquement.

Avant de commencer, gardez à l’esprit que la citation bibliographique doit avant tout être cohérente dans l’intégralité de la rédaction.

En bref : Rédiger une bibliographie

  • La bibliographie est un élément essentiel d’un travail académique, elle permet d’assurer l’intégrité intellectuelle et de créditer les sources utilisées.
  • Elle doit être cohérente dans toute la rédaction et se présente toujours par ordre alphabétique des noms d’auteurs.
  • La structure d’une référence bibliographique varie selon le type de document (livre, article, site web, etc.).
  • Chaque citation doit inclure des informations spécifiques comme le nom de l’auteur, le titre, l’éditeur, la date et le lieu de publication.
  • Il est crucial de respecter la ponctuation, l’emploi de l’italique et des petites capitales pour garantir la validité de la référence.

La complexité d’une bonne bibliographie vient du fait que l’on ne cite pas de la même manière une monographie (un livre), un article, un chapitre ou une partie d’ouvrage, un article de périodique, une notice de dictionnaire ou encore un support audio, vidéo, ou un site internet.

Ajoutons une complexité supplémentaire qui fera l’objet d’un prochain article: l’appel de notes et les notes en bas de page n’ont pas exactement la même structure que dans la bibliographie.

Pour ne pas induire une forme de confusion, nous ne parlerons donc que de bibliographie dans cet article.

Caractéristiques générales de la bibliographie

A quoi sert une bibliographie ?

La bibliographie permet d’identifier les différents documents (livres, revues, notices, sites, etc.) et permet au lecteur d’approfondir ou compléter le travail de recherche du sujet traité.

Faire une bibliographie c’est assurer l’intégrité intellectuelle de son travail, se prémunir du plagiat et créditer les personnes dont les travaux précédents ont contribué à la construction de la recherche.

Une bibliographie s’ordonne

Lorsque vous rédigez votre bibliographie, il est important d’ordonner cette liste de références.

Tout d’abord sachez qu’une bibliographie se présente toujours par ordre alphabétique (c’est la raison pour laquelle le nom de l’auteur est toujours indiqué avant son prénom), pour un même auteur, ses publications sont proposées par ordre chronologique.

Ensuite, il faut hiérarchiser les informations présentes. Pour un travail académique, par exemple, les sources sont présentées avant les travaux-sources lesquels sont présentés avant les travaux (ouvrages, synthèses, livres, articles,…).

Enfin, viennent les autres supports comme l’audiographie, la sitographie, la vidéographie, etc.

Dans cet article vous apprendrez toutes les règles à savoir sur la rédaction d’une bibliographie.

Garder son attention sur…

Avant de commencer à citer, il convient d’être focalisé sur deux éléments de la citation: sa structure et sa ponctuation.

La structure est l’ordre dans lequel les informations relatives au support cité et la ponctuation est l’emplacement exact (et réglementé) des points et des virgules.

Ajoutons que l’emploi des guillemets et de l’italique est également spécifique dans chaque type de citation bibliographique.

Comment citer dans une bibliographie…

Un ouvrage (monographie, livre)

Pour bien citer un livre, il faut avant tout le comprendre, comprendre comment il est structuré et quelles informations sont pertinentes dans la réalisation de la bibliographie.

Un livre c’est:

  • Un ou plusieurs auteurs
  • Un titre
  • Une édition: où ? par qui ? quand ?
  • Une référence au volume ou au tome
  • Éventuellement une collection et un numéro d’ordre

La structure de la référence bibliographique pour un ouvrage est la suivante:

Nom de l’auteur en petites capitales, Initiale(s) du prénom. (ou prénom entier), titre en italique, lieu de publication, maison d’édition, date de publication, référence au volume ou tome, (titre de la collection, numéro d’ordre).

Exemple: Vovelle, M., La Chute de la monarchie (1787-1792), Paris, Seuil, 1972, (Nouvelle histoire de la France Contemporaine, 1).

Dans cet exemple, le choix est porté sur l’initiale et non sur le prénom en entier. Ce choix doit être cohérent dans l’ensemble du travail. Si vous choisissez d’indiquer les prénoms en entier, vous devez le faire pour chacune des références (en bas de page et en bibliographie).

Le nom est en Petites capitales, il s’agit d’une convention. Pour écrire en petites capitales, il suffit de sélectionner le texte et de faire CTRL + K (sur Word).

Dernière remarque, chaque virgule et chaque point est important ! Toute référence se termine par un point, mais il convient aussi d’indiquer un point après l’initiale.

Bibliographie pour un ouvrage écrit par plusieurs auteurs

Pour un livre écrit par plusieurs auteurs, jusqu’à trois auteurs, on les cite tous.

Si il y a plus de trois auteurs, on cite le premier suivi de la mention et al. (et alii signifie « et autres »), en italique et suivie d’un point.

Si l’ouvrage est collectif, on indique le nom du coordinateur (éditeur/directeur) suivi de la mention « (dir.) » ou « (éd.) »

Exemples:

Plus de 3 auteurs: Debuyst, C., et al., Histoire des savoirs sur le crime et la peine. Des savoirs diffus à la notion de criminel né, Bruxelles, Larcier, 2008, t. 1.

Ouvrage collectif: Beaurepaire, P.-Y. (dir.), La plume et la toile. Pouvoirs et réseaux de correspondance dans l’Europe des Lumières, Arras, Artois Presses Université, 2002, (Histoire).

Un chapitre d’ouvrage, un article dans un livre collectif, etc.

Un chapitre/article d’un ouvrage collectif c’est:

  • Un auteur
  • Un titre
  • Un directeur/éditeur d’ouvrage
  • Un ouvrage
  • Une édition: où? par qui? quand?
  • Référence aux pages citées

La structure de la référence bibliographique pour un article dans un ouvrage collectif est la suivante:

Nom de l’auteur en petites capitales, Initiale(s) du prénom. (ou prénom entier), « titre de l’article », dans Initiale(s) du prénom (ou prénom entier) nom de l’auteur en petites capitales (dir.) ou (éd.), titre de l’ouvrage en italique, lieu de publication, maison d’édition, date de publication, référence aux pages citées.

S’appliquent pour l’ouvrage collectif les mêmes règles de tomaison, volumaison, collection et numéro d’ordre, si ces informations sont présentes.

Exemple: Maynard, S., « The Emergence of the Homosexual as a Case History », dans F. Iacovetta, W. Mitchinson (éd.), On the Case : explorations in social history, Toronto, University of Toronto Press Incorporated, 1998, p.64.

Remarque: dans le cadre d’une biblographie, seul le nom de l’auteur de la partie d’ouvrage est présenté sous la forme nom, prénom; le prénom et le nom du ou des directeurs/éditeurs de l’ouvrage ne doit pas être inversé.

La page (ou les pages) de référence doit être mentionnée.

Un article dans un périodique ou une revue

Un article dans une revue c’est:

  • Un auteur
  • Un titre
  • Une revue
  • Une localisation: numéro de volume (ou tome), date, numéro de fascicule
  • pages de l’article dans la revue
  • Référence à la page de début et à la page de fin

La structure de la référence bibliographique pour un article dans une revue est la suivante:

Nom de l’auteur en petites capitales, Initiale(s) du prénom. (ou prénom entier), « titre de l’article », titre du périodique en italique, n° du volume, date de publication du volume, n° du fascicule, page de début et page de fin.

Exemple: Peemans, F., « La femme belge employée de l’État (fin du XIXe siècle – ± 1950) : espace de travail et espace sociologique », Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 58, 1980, 4, pp. 864-893.

Bibliographie pour un article en ligne

De nombreuses revues rendent disponible leurs articles sur des plateformes comme Cairn, Persée, Jstor, etc.

Cela dispense de la consultation physique de l’article en revue mais il faut indiquer dans la bibliographie que vous avez lu l’article en ligne.

La structure est la même que celle citée ci-dessus mais à la fin il convient d’indiquer: [En ligne], http://url.com/article.html, (Consulté le jj mois aaaa).

Exemple: Choppin, A., « Le manuel scolaire, une fausse évidence historique », Histoire de l’éducation, 117, 2008, pp. 7-56, p. 8, [En ligne], http://histoire-education.revues.org/565, (Consulté le 14 novembre 2018).

Remarque: l’url (adresse) de l’article doit être complète (même si très longue), vous ne pouvez pas avoir recours à un raccourcisseur d’url.

Une notice d’encyclopédie ou de dictionnaire

Une notice d’encyclopédie ou de dictionnaire c’est:

  • Un auteur, qu’il ne faut pas oublier de créditer (!).
  • Un titre.
  • Un directeur d’ouvrage.
  • Un ouvrage.
  • Une édition: où? par qui? quand?
  • Référence à la page de début et à la page de fin

La structure de la référence bibliographique pour une notice dans une encyclopédie ou un dictionnaire est la suivante:

Nom de l’auteur en petites capitales, Initiale(s) du prénom. (ou prénom entier), « titre de la notice » dans Initiale(s) du prénom (ou prénom entier) nom de l’éditeur du dictionnaire en petites capitales (éd.), titre du dictionnaire en italique, lieu de publication, maison d’édition, date de publication, page de début et page de fin de la notice.

Exemple: Sommier, I., « Contre-mouvement » dans Olivier Fillieule (dir.), Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Sciences Po, 2009, pp.154-159.

Remarque: il arrive parfois que le nom du directeur ne soit pas mentionné (comme pour l’Encyclopédie Universalis par exemple), dans ce cas il suffit d’ignorer ce paramètre et de construire joindre le titre de la notice et le nom du dictionnaire comme suit: « titre de la notice », titre du dictionnaire en italique.

Un mémoire ou une thèse

La structure de référence bibliographique pour un mémoire ou un thèse est la suivante:

Nom de l’auteur en petites capitales, Initiale(s) du prénom. (ou prénom entier), titre du travail en italique, Mémoire de maîtrise en (ou de licence en) / thèse de doctorat en, université, lieu, année de défense.

Exemple: Coppi, D., Les repères de l’anarchisme entre les deux guerres, en Belgique francophone; à travers la presse libertaire, Mémoire de licence en journalisme, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1986.

Un site Internet

Si vous souhaitez référencer un site Internet en bibliographie ou sitographie, la structure est la suivante:

Organisme ou auteur personnel, Titre de la page d’accueil, [En ligne], http://url.com, (Consulté le jj mois aaaa).

Exemple: JeRetiens, Comprendre, apprendre, retenir et jouer avec JeRetiens, [En ligne], https://jeretiens.net, (Consulté le 14 novembre 2018).

Comment faire une bibliographie: le schéma de l’art du référencement !

Voici un schéma synthétique reprenant le concept de la bibliographie pour chacun des cas de figure cités ci-dessus.

Il s’agit d’un aide-mémoire à vocation mnémotechnique.

Aussi, ces remarques sont indispensables pour sa bonne compréhension:

  • Est repris sous le terme « contenant » le titre de l’ouvrage (monographie, ouvrage collectif,…)
  • Est repris sous le terme « contenu » le titre de l’article ou de la notice.
  • Les mentions spécifiques comme et al., le numéro d’ordre des collections, etc. ne sont pas reprises afin d’avoir une vision claire du concept.
  • Indication des pages uniquement quand elles balisent un article ou une notice.
Monographie (contenant simple): Nom, Prénom, contenant, où, par qui, quand, tome, (collection).
Ouvrage collectif (contenant) Nom, Prénom (dir.), contenant, où, par qui, quand, tome, (collection).
Article (« contenu » dans un contenant): Nom, Prénom, « contenu », Revue (contenant): contenant, vol, année, fasc, pp. début et fin.
Ouvrage collectif (contenant): dans Prénom Nom (dir.), contenant, où, par qui, quand, tome, pp. début et fin, (collection).
Notice (« contenu » dans un contenant):
Nom, Prénom, « contenu »,
Avec directeur (contenant): dans Prénom Nom (dir.), contenant, où, par qui, quand, tome, pp. début et fin, (collection).
Sans directeur (contenant): contenant, où, par qui, quand, tome, pp. début et fin, (collection).

Conclusion

La bibliographie est une présentation par ordre alphabétique des ressources que vous avez consultées pour réaliser un travail.

Pour un même auteur, ses ouvrages sont présentés de manière chronologique.

La bibliographique d’un chapitre, d’un article ou d’une notice se termine toujours par la mention de sa première et de sa dernière page.

Très important gardez la même présentation pour l’ensemble de la biographie ! Elle doit être cohérente. Choisissez votre manière de citer !

Exemple:

Richer, N., « Sparte et son commencement », Ktema, 31, 2006, pp. 65-78.

OU

Richer, Nicolas, « Sparte et son commencement », Ktema, 31, 2006, pp. 65-78.

 

FAQ : Questions fréquentes sur la rédaction d’une bibliographie

Pour vous aider à mieux comprendre la bibliographie et ses règles, voici une série de questions-réponses pour vous guider.

Qu’est-ce qu’une bibliographie ?

Une bibliographie est une liste organisée de toutes les sources (livres, articles, sites web, etc.) que vous avez consultées ou citées pour la rédaction d’un travail. Elle se place généralement à la fin de l’ouvrage.

Quelle est la différence entre une bibliographie et une sitographie ?

La bibliographie est le terme général pour toutes les sources écrites. La sitographie est une section spécifique de la bibliographie qui regroupe uniquement les sources provenant de sites Internet.

Pourquoi est-ce si important de faire une bibliographie ?

La bibliographie est essentielle pour plusieurs raisons. Elle donne de la crédibilité à votre travail, permet de créditer les auteurs des idées que vous utilisez et, surtout, vous protège du plagiat en montrant que vous avez respecté le travail intellectuel d’autrui.

Une bibliographie doit-elle être organisée ?

Oui, une bibliographie doit être organisée. Elle se présente toujours par ordre alphabétique du nom de l’auteur. Pour un même auteur, ses ouvrages sont classés par ordre chronologique de publication.

Faut-il citer de la même manière un livre et un article de revue ?

Non, la structure d’une référence bibliographique dépend du type de document. Un livre a un titre, un auteur, un lieu et un éditeur, tandis qu’un article de revue demande en plus le titre de l’article, le nom de la revue, le numéro du volume et les pages de l’article.

Comment citer un ouvrage avec plus de trois auteurs ?

Si un ouvrage a plus de trois auteurs, vous devez citer le premier auteur, puis ajouter la mention et al., qui est l’abréviation de et alii, signifiant « et autres ».

Comment citer un livre collectif ?

Pour un ouvrage collectif, vous citez le nom du coordinateur (éditeur ou directeur) suivi de la mention (dir.) ou (éd.) avant le titre de l’ouvrage.

L’utilisation de l’italique et des guillemets est-elle réglementée ?

Oui, dans le style de citation présenté dans cet article, les titres des ouvrages (monographies, revues, dictionnaires) sont mis en italique, tandis que les titres d’articles ou de notices sont placés entre guillemets.

Dois-je toujours inclure les numéros de page dans une référence ?

Vous devez inclure la première et la dernière page uniquement si vous citez un article, une notice ou une partie d’un ouvrage, car cela délimite précisément la source à l’intérieur d’un volume plus grand.

Que faire si un site web n’a pas d’auteur identifié ?

Si vous ne trouvez pas d’auteur personnel, vous devez citer l’organisme ou l’entité qui publie le site. Si le site n’a ni auteur ni organisme identifié, cela peut être un indicateur que la source n’est pas très fiable.

Faut-il utiliser un raccourcisseur d’URL pour les sources en ligne ?

Non, il est fortement déconseillé d’utiliser des raccourcisseurs d’URL. L’adresse web doit être complète et non modifiée pour que le lecteur puisse retrouver la source facilement.

La ponctuation est-elle importante dans une citation bibliographique ?

Absolument. Chaque point, chaque virgule, et l’usage des points-virgules et des parenthèses ont un rôle précis et doivent être respectés pour garantir la clarté et la validité de la référence bibliographique.

Puis-je mélanger les styles de citation dans une seule bibliographie ?

Non, la cohérence est la règle d’or d’une bonne bibliographie. Une fois que vous avez choisi un style de citation (par exemple, utiliser l’initiale du prénom ou le prénom entier), vous devez le conserver pour l’ensemble du travail.

Y a-t-il des outils pour m’aider à faire ma bibliographie ?

Oui, il existe de nombreux logiciels de gestion bibliographique comme Zotero, Mendeley ou EndNote qui peuvent vous aider à générer et organiser automatiquement vos références selon différents styles (APA, MLA, Chicago, etc.).

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Deux facteurs différencient une comète d’un astéroïde : l’orbite et la composition chimique.

Qu’est-ce qu’une comète ?

Strcture coupe schéma de la comète coma noyau poussières ion queue
Structure de la comète en partant de son noyau, son coma, son nuage d’hydrogène, sa queue de poussières et sa queue ionique

Les comètes ont des orbites excentriques et leur distance du Soleil varie considérablement. Le noyau d’une comète est composé de matière volatile. Lorsqu’une comète est loin du soleil, ce matériau reste habituellement vierge, mais lorsque la comète se rapproche du soleil, le rayonnement solaire et les vents solaires lui font perdre certains composés volatils de sa surface. Cela lui donne un coma, c’est-à-dire un aspect nébuleux et une atmosphère mince et transitoire, qui la différencie des astéroïdes.

En 2006, un terme unifié a été inventé qui englobe à la fois les comètes et les astéroïdes : « petit corps du système solaire » ou « petit corps céleste« .

Dénomination

Les astéroïdes sont nommés par leurs découvreurs et les comètes sont nommées d’après leur découvreur. Par exemple, l’astronome italien Giuseppe Piazzi a découvert le premier astéroïde et l’a nommé Cérès.
La comète découverte par Edmund Halley, qui a démontré que les comètes de 1531, 1607 et 1682 étaient le même corps céleste et a prédit avec succès son retour en 1759, s’appelle Comète de Halley.

Les astéroïdes se voient attribuer des noms et des numéros parce qu’ils sont si nombreux. Ils sont numérotés séquentiellement. Le premier astéroïde, découvert par l’astronome Giuseppe Piazzi en Italie, s’appelle Cérès et porte le numéro 1.
En 2009, environ 450 000 astéroïdes avaient été découverts et 200 000 d’entre eux avaient été numérotés. Lorsqu’un nouvel astéroïde est découvert, ses éléments orbitaux sont calculés et ensuite numérotés. Le découvreur a alors le droit de nommer l’astéroïde.
Aujourd’hui il y a près de 600.000 astéroïdes dans le système solaire et plus de 550.000 d’entre eux se situent dans la Ceinture d’astéroïdes qui regroupe tous les corps célestes entre l’orbite de Mars et celle de Jupiter.

Lorsque des comètes sont découvertes simultanément par plusieurs personnes, on leur donne une désignation impersonnelle. Lorsqu’elles sont découverts par un instrument (télescopés, sondes spatiales, etc.) et non par un humain, le nom de l’instrument est utilisé comme s’il s’agissait du nom d’une personne. Les noms officiels des comètes non périodiques commencent par un « C » ; les comètes perdues ou disparues ont des noms qui commencent par un « D ». Les noms des comètes périodiques commencent par un « P » et « X » indique une comète dont l’orbite ne peut être calculée de façon fiable.

À la fois astéroïde et comète ?

Quelques objets ont fini par être dénommés à la fois comme astéroïdes et comme comètes parce qu’ils ont d’abord été classés comme planètes mineures (astéroïdes), mais qu’ils ont ensuite montré des signes d’activité cométaire. Inversement, lorsque les comètes sont dépouillées de leurs glaces volatiles de surface, elles deviennent des astéroïdes. La plupart des astéroïdes en orbite excentrique sont probablement des comètes dormantes ou éteintes.

Caractéristiques physiques de l’astéroïde et de la comète: tableau synthétique comparatif

Caractéristique Astéroïde Comète
Orbite Orbite elliptique typique. La distance par rapport au soleil ne varie pas trop. Orbite excentrique. La distance par rapport au Soleil varie considérablement.
Dénomination Nommé par le découvreur. Nommé d’après le découvreur.
Composition Fait de roches et de métaux. Fait de glace, d’hydrocarbures et de roches.
Atmosphère / coma Ne génère pas d’atmosphère. Matière volatile à la surface qui produit un coma (atmosphère mince et temporaire) lorsque la comète s’approche du soleil.
Période orbitale en années De 1 à 100 ans. De 75 à plus de 100.000 ans.
Diamètre en kilomètres De 1 à plus de 100 km. De 1 à 10 km (en ne comptant que le noyau).

 

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