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Pourquoi JeRetiens est unique ?

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Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

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Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

Formules pour calculer l'aire et le du cercle, l'aire et le volume de la sphère.
La terre sur laquelle nous vivons peut nous faire penser à un cercle, même s'il n'est pas tout à fait
Le petit de, la particule nom des nobles
Intéressons-nous aux particules nobiliaires ou onomastiques, à leur usage et à leur ellipse. En bref : L'usage des particules nobiliaires
Planisphère de la terre, de ses océans et de ses continents
Les cinq océans dans l'ordre de surface en kilomètres carrés sont: l'Océan Pacifique, l'Océan Atlantique, l'Océan Indien, l'Océan Glacial Antarctique
Les anagrammes au scrabble
De quel évènement de l'Histoire de France cette anagramme est-elle l'issue ? Un veto corse la finira Qu'est-ce qu'une anagramme
Pour reconnaître facilement ces cinq préfixes, retenez les astuces suivantes ! De 01 à 05 : préfixes réservés aux numéros
Tableau allèle récessif dominant
Les termes dominant et récessif décrivent les modèles d'hérédité de certains traits génétiques. En d'autres termes, ils décrivent la probabilité

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La terre sur laquelle nous vivons peut nous faire penser à un cercle, même s’il n’est pas tout à fait parfait ! La zone sur laquelle se trouve la population humaine peut être identifiée à une sphère (en réalité c’est un géoïde aplati aux pôles).
La géométrie des cercles et des sphères possède une large application dans tous les domaines de la science, par exemple en géographie, géologie ou encore géodésie (science qui étudie les formes et dimensions de la terre).
Les formes sphériques se retrouvent dans la nature.

Essayons de comprendre ensemble ce qui différencie les sphères des cercles et les points qu’ils ont en commun.

Qu’est-ce qu’un cercle ?

La définition du cercle est la suivante: un cercle est une courbe plane fermée constituée des points situés à égale distance d’un point nommé centre. La valeur de cette distance est appelée rayon du cercle. Celui-ci étant infiniment variable, il existe donc une infinité de cercles pour un centre quelconque, dans chacun des plans de l’espace.

La ligne circulaire А est un ensemble de points dans le plan а avec la propriété que tous les points de cette ligne se trouvent  sur une distance égale r d’un point fixe de ce plan appelé le centre de la ligne circulaire.
Chaque ligne qui relie le centre à un point quelconque de la ligne circulaire est appelée un rayon, et le nombre r est la longueur du rayon de cette ligne circulaire.

Dans la littérature, le terme cercle est probablement le plus souvent utilisé. Un cercle est un cas particulier d’ellipse. L’ellipse peut être définie comme une figure géométrique des points dans le plan avec une somme constante des distances entre deux points fixes.
Dans le cas d’un cercle, ces deux points (centre et foyer) sont identiques. Chaque cercle a un ensemble unique de trois points qui ne sont pas situés dans la même direction. Ces points définissent les bords du triangle, et le centre du cercle circonscrit de ce triangle se trouve dans la section transversale des lignes de bissection (division en deux parties égales).
La distance entre le centre et l’un des trois points donnés est le rayon du cercle. Une autre façon de déterminer un cercle en trois points est d’écrire l’équation de forme générale du cercle, sous une forme canonique (standard) ou en pente ponctuelle, pour inclure les coordonnées des points donnés et résoudre le système.

L’aire d’un cercle donné ayant un rayon r est se calcule avec la formule  πr2.

Qu’est-ce que Sphère ?

La définition de la sphère est la suivante: en géométrie dans l’espace, une sphère est une surface constituée de tous les points situés à une même distance d’un point appelé centre. La valeur de cette distance au centre est appelée le rayon de la sphère. La géométrie sphérique est la science qui étudie les propriétés des sphères.

Un espace peut être considéré comme un ensemble de points appelés éléments de l’espace.
Une boule est un corps géométrique qui est un sous-ensemble d’un espace.
C’est un ensemble de points d’un plan qui se trouvent à une certaine distance (longueur) d’un point fixe O.
Le point O est le centre de la sphère, et la longueur qui relie le centre au point le plus éloigné de la sphère est appelée un rayon.

Le diamètre est la ligne qui relie les deux points les plus éloignés (la ligne droite la plus longue) de la sphère et passe par son centre.
Un cercle formé par l’intersection de la sphère et du plan passant par le centre de la sphère est appelé le grand cercle de la sphère. Tous les autres cercles formés par l’intersection du plan et de la sphère sont appelés petits cercles de la sphère. Par chaque ensemble de trois points de la sphère, il n’y a qu’un seul cercle qui lui appartient.

L’aire d’une sphère se calcule avec la formule 4πr2.
Le volume d’une sphère se calcule avec la formule 4/3πr3.

Différence entre le cercle et la sphère

Définition

Un cercle est une ligne courbe fermée. Chaque point de cette ligne courbe est situé à la même distance du point focal (centre) du cercle. Le lieu d’un point qui est à une longueur fixe d’un autre point est connu comme le centre du cercle. Le point fixe est le centre d’un cercle, et la longueur entre ces deux points son rayon.
De même, une sphère est également caractérisée comme le lieu d’un point qui se trouve à une distance constante d’un point fixe, mais dans un espace tridimensionnel. En termes simples – un cercle est un objet rond dans un plan, tandis qu’une sphère est un objet rond dans un espace.

Formules

Le cercle, comme toute figure en deux dimensions n’a qu’une aire – πr2.

La sphère, comme toute figure tridimensionnelle (objet en 3D) a une aire- 4πr2 et un volume – 4/3πr3.

Formules pour calculer l'aire et le du cercle, l'aire et le volume de la sphère.
Formules pour calculer le périmètre et l’aire du cercle, l’aire et le volume de la sphère.

Pour retenir facilement ces formules, consultez notre article mnémotechnique sur les formules en géométrie (cercle, sphère, cylindre).

Dans la vie de tous les jours

Le cercle et la sphère sont des figures que l’on retrouve couramment tout autour de nous.
Bien qu’il n’existe pas d’exemple concret d’un cercle, car il n’y a pas d’objet de largeur zéro dans la réalité – certains objets peuvent être utilisés pour le décrire – comme les roues, les cd, les pièces de monnaie.
Les exemples d’une sphère sont peut-être plus faciles à trouver – balles de tennis, planètes, oranges, globes, etc.

Tableau comparatif du cercle et de la sphère

Cercle Sphère
Objet rond dans un plan Objet rond dans un espace
Bidimensionnel (figure en 2D) Tridimensionnel (objet en 3D)
Seuls les calculs de surface peuvent être calculés Les calculs comprennent à la fois une surface et un volume

 

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Intéressons-nous aux particules nobiliaires ou onomastiques, à leur usage et à leur ellipse.

En bref : L’usage des particules nobiliaires

  • Une particule est une préposition (de, du, von) marquant une origine noble ou géographique.
  • La particule « de » n’est pas une preuve de noblesse, de nombreux non-nobles l’ayant adoptée.
  • La particule s’utilise si elle est précédée d’un prénom ou d’un titre, mais s’élide si le nom est employé seul.
  • Il existe des exceptions à cette règle, notamment pour les noms d’une syllabe ou les particules « d' », « du » ou « des ».
  • En bibliographie, les noms à particule sont classés par le nom de famille, et non par la particule.

Qu’est-ce qu’une particule nobiliaire ?

La particule est la préposition écrite en minuscule qui se situe avant un nom de famille d’une famille noble. En français, les plus courantes sont « de », « d' », « de la », ou encore « du » ou « des ». Cette particule existe aussi dans d’autres pays pour marquer un nom de famille noble, comme von en allemand, van en néerlandais, ou encore da en italien.

Les noms à particule(s) sont appelés dans le langage commun « les noms à tiroir » ou « noms à rallonge ».

Origine et évolution de la particule « de »

À l’origine, la particule « de » n’était pas un signe de noblesse mais une simple indication géographique signifiant « originaire de… ». Par exemple, un seigneur « de Chartres » était celui qui régnait sur la ville de Chartres. Avec le temps, la noblesse a conservé cet usage, et la particule est devenue un marqueur d’attachement à une terre ou une seigneurie. C’est ainsi qu’elle a fini par être associée de manière quasi exclusive aux familles nobles.

Le petit « de » désigne-t-il toujours une famille noble ?

Malgré son origine, la particule n’est pas une preuve de noblesse. En réalité, il y a à l’heure actuelle moins de 50% des familles qui possèdent une particule qui sont réellement issues de la noblesse. À partir du XVIIIème siècle, les familles de la haute-bourgeoisie, souhaitant imiter la noblesse, adjoignent aussi une particule à leur nom. C’est pourquoi en France, la particule ne garantit pas la noblesse. Cette situation est différente dans d’autres pays, où des particules comme le von en Allemagne sont des signes beaucoup plus fiables d’appartenance à la noblesse.

Règles d’usage

La première chose à savoir et à bien comprendre, c’est que la particule ne s’emploie pas toujours !

Conservation de la particule

Devant un nom de famille composé de plus d’une syllabe et qui commence par une consonne ou un « h » aspiré, la particule s’utilise (à l’oral et à l’écrit) uniquement si elle est précédée d’un prénom, d’un titre nobiliaire (prince, duc, marquis, comte, baron, etc.), d’un titre de politesse ou d’un titre de fonction ou de grade (abbé, juge, notaire, commandant, général, sénéchal, etc.).

Exemples :

  • Charles d’Éon de Beaumont dit Chevalier d’Éon
  • Alfred de Musset
  • Marguerite de Launay
  • Le procureur de Montgolfier
  • L’abbé de la Morandais
  • Le Général de Gaulle

Ellipse de la particule

Le cas du petit de

Dans le cas de l’emploi du nom sans prénom, sans titre ou encore sans fonction, la particule est élidée. On parle donc des œuvres de La Fontaine, de Montherlant ou encore de Sade.

Lorsque l’emploi du nom de famille est utilisé pour désigner plusieurs membres de la famille, la particule disparaît aussi. Par exemple on dira: les Formanoir (et non les de Formanoir) pour parler des membres de cette famille.

Les autres particules, les petits d’, des et du

Dans le cas des noms commençant par d’, du, ou encore des, la particule est toujours maintenue même si le prénom, le titre, ou la fonction ne sont pas présents.

Exemples: d’Alembert, du Bellay, ou encore d’Hozier.

Exceptions

Les noms de famille composés d’une seule syllabe sonore ou où le « e » final est muet ont la particularité de conserver la particule.

Exemples: de Gaulle, de Sèze, de Lattre, de Moivre, etc.

Utilisation en bibliographie

Lors de la réalisation d’une bibliographie ou de notes en bas de page, les particules ne sont pas prises en considération dans un classement alphabétique.

Les œuvres de Joachim du Bellay, seront par exemple indiquées à la lettre B: Bellay (du), Joachim, etc.

Pour les noms de famille composés d’un article initial séparés du patronyme par un espace comme le « La » chez Jean de La Fontaine, le classement alphabétique place le nom à l’article. Donc Jean de La Fontaine est placé en bibliographie à la lettre L: La Fontaine (de), Jean, etc.

Conclusion

La particule nobiliaire est un élément fascinant de l’onomastique, mais dont les règles d’usage sont plus complexes qu’il n’y paraît. Au-delà d’être un marqueur historique ou géographique, elle a évolué pour devenir un simple ornement, souvent adopté par la bourgeoisie et dont la présence ne garantit en rien la noblesse. Ses règles d’emploi à l’écrit, en particulier son élision dans certains contextes et sa conservation dans d’autres, demandent une attention particulière. Elles révèlent l’importance des nuances linguistiques et des conventions sociales dans la reconnaissance des familles et des individus au fil des siècles.

FAQ : Tout savoir sur les particules nobiliaires

Qu’est-ce qu’une particule nobiliaire ?

Une particule nobiliaire est une préposition comme « de », « du » ou « von » qui précède un nom de famille et qui est historiquement associée à l’origine noble d’une famille ou à son lieu d’attachement.

La particule « de » est-elle une preuve de noblesse ?

Non. Au fil des siècles, de nombreuses familles issues de la haute-bourgeoisie ont adopté la particule pour paraître noble, et aujourd’hui, la majorité des noms comportant une particule ne sont pas d’origine noble.

Quand faut-il conserver la particule « de » ?

La particule « de » se conserve si elle est précédée d’un prénom, d’un titre (Monsieur, Général), ou d’une fonction (abbé, juge). Par exemple : Alfred de Musset.

Quand doit-on l’omettre ?

On omet la particule « de » si le nom est utilisé seul, sans prénom ni titre. Par exemple, on parlera des œuvres de Musset.

Y a-t-il des exceptions à cette règle ?

Oui. Les noms d’une seule syllabe ou ceux dont le « e » final est muet conservent toujours la particule, même s’ils sont employés seuls. Par exemple : de Gaulle, de Sèze.

Quelle est la règle pour les particules « d’ », « du » ou « des » ?

Contrairement au « de », les particules comme « d' », « du » ou « des » se conservent toujours, même lorsque le nom est employé seul. Par exemple, on parle de d’Alembert ou de du Bellay.

Comment classe-t-on un nom à particule dans une bibliographie ?

En bibliographie, les particules ne sont généralement pas prises en compte. Le nom est classé par la première lettre du nom de famille. Par exemple, Joachim du Bellay sera classé à la lettre B.

Comment classe-t-on un nom avec un article, comme La Fontaine ?

Pour les noms comportant un article initial comme « La », « Le », ou « Les », le classement alphabétique se fait à la lettre de l’article. Jean de La Fontaine sera donc classé à la lettre L.

Qu’est-ce qu’un « nom à tiroir » ?

C’est une expression courante pour désigner les noms de famille à particule, souvent perçus comme longs, comme par exemple le nom de Jean de La Fontaine.

Les particules nobiliaires existent-elles dans d’autres pays ?

Oui, de nombreux pays ont des particules similaires, telles que von en allemand, van en néerlandais, ou encore da et del en italien.

La particule s’écrit-elle en majuscule ?

Non, la particule est toujours écrite en minuscule, sauf si elle débute une phrase, ce qui est très rare. L’usage veut qu’elle reste en minuscule même en début de phrase.

D’où vient la particule « de » ?

La préposition « de » indiquait à l’origine une provenance géographique, par exemple « le seigneur de la terre de… ». Elle est ainsi devenue un marqueur d’attachement à une seigneurie, puis un signe de noblesse.

Qu’est-ce que l’ellipse de la particule ?

L’ellipse de la particule est le fait de la supprimer dans certains cas d’usage, comme lorsque l’on emploie uniquement le nom de famille sans le prénom ou le titre, selon les règles de conservation.

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Les cinq océans dans l’ordre de surface en kilomètres carrés sont: l’Océan Pacifique, l’Océan Atlantique, l’Océan Indien, l’Océan Glacial Antarctique (ou océan Austral) et l’Océan Glacial Arctique.

Planisphère de la terre, de ses océans et de ses continents
Planisphère de la terre, de ses océans et de ses continents

Pour retenir l’ordre de grandeur des océans, apprenez cette phrase :

« Paco attend Indra au pont d’Arc »

  • Pacifique = Paco
    – 43.5 % des océans.
  • Atlantique = Attend
    – 28% des océans.
  • Indien = Indra
    – 19,04 % des océans.
  • Austral = « Antarctique » est remplacé par « Austral », mais aussi en retournant le « n » de « An(tarctique) « an » devient « au »
    – 5,4 % des océans.
  • Arctique = *pont d’Arc
    – 3,7 des océans.

* pont d’Arc : Vallon-Pont-d’Arc (07)
– Commune française située dans le département de l’Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

(l’endroit est magnifique pour patienter n’est-ce pas ?)

Liste des océans par superficie

Nom Superficie (km²)
Terre (superficie totale) 510 200 000
Océans 361 220 420
1 Océan Pacifique 179 700 000
2 Océan Atlantique 106 400 000
3 Océan Indien 73 556 000
4 Océan Austral 20 327 000
5 Océan Arctique 14 090 000

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De quel évènement de l’Histoire de France cette anagramme est-elle l’issue ?

Un veto corse la finira

Qu’est-ce qu’une anagramme ?

Une anagramme est une figure de style qui consiste littéralement en un reversement de lettres au sein d’un mot (ou d’une phrase) pour en former un nouveau. Par exemple, le mot chien est l’anagramme du pays Chine ou encore la phrase La mort de Socrate est l’anagramme de « le sort démocrate »*. Il y en a énormément !
Par exemple, saviez-vous qu’anagramme avait sa propre anagramme ?
L’anagramme d’anagramme est « gare maman » !

Solution

Révolution Française a pour anagramme la phrase "un veto corse la finira".
Révolution Française a pour anagramme la phrase « un veto corse la finira ».

En remettant les lettres de l’anagramme un veto corse la finira on obtient Révolution Française !

Bonus

Napoléon Bonaparte réalise le Coup d’État du 18 brumaire de l’an VIII (9 novembre 1799) et renverse le Directoire.
Deux jours plus tard, Napoléon devient un des trois consuls (avec Emmanuel-Joseph Sieyès dit l’abbé Sieyès, et Roger Ducos), il déclare que:

La Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencée: elle est finie
Napoléon Bonaparte, 20 brumaire an VIII

Cinq ans plus tard, le 2 décembre 1804, Napoléon se fait sacrer empereur par le Pape Pie VII.
Napoléon Ier a aussi son anagramme !

Napoléon, empereur des Français a pour anagramme:
« un pape serf a sacré le noir démon »

Pour aller plus loin

L’anagramme Mort de Socrate – Sort démocrate, vient de l’excellent livre de Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow, Anagrammes pour lire dans les pensées, Actes Sud, 2016.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à explorer les différents ouvrages de Jacques Perry-Salkow.

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Pour reconnaître facilement ces cinq préfixes, retenez les astuces suivantes !
De 01 à 05 : préfixes réservés aux numéros fixes en France métropolitaine.

Carte des préfixes téléphoniques en France.
Carte des préfixes téléphoniques en France.
  • 01 = Région île de France
    – Associer « 01 » à « solitude »
    – Le chiffre « 1 » et le nom féminin « île » (latin insula) évoquent tous les deux la solitude.
    – Mnémonique : « il est seul » (île et seul)
  • 02 = Région Quart Nord-Ouest (Pays de la Loire, Centre, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Bretagne).
    – Associer « 02 » à « pleut »
    Rime avec le préfixe 02 : « sil pleut, compose le 02 ! » (chez toi tout ira mieux !)
  • 03 = Région Quart Nord-Est (Franche-Comté, Bourgogne, Alsace, Lorraine, Picardie, Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne).
    – Associer « 03 » à « froid »

    Rime avec le préfixe 03 : « Lorsqu’il fait froid appelle un 03 ! » (il te réchauffera !)
  • 04 = Région Quart Sud-Est (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne, Corse, Languedoc-Roussillon).
    Associer « 04 » à « Marcel Pagnol » : « un 04 me harcèle ! »
  • 05 = Région Quart Sud-Ouest (Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées)
    – Il reste donc un dernier quart : le Sud-Ouest.                                                            

    – Le préfixe se trouve dans le point cardinal » SUD-0UE5T
    – Le mot « Ouest » est également constitué de 5 lettres.

L’Occitanie est partagée en deux indicatifs téléphoniques, 04 pour le Languedoc-Roussillon, 05 pour Midi-Pyrénées.

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Les termes dominant et récessif décrivent les modèles d’hérédité de certains traits génétiques. En d’autres termes, ils décrivent la probabilité qu’un certain phénotype passe d’une progéniture parentale à une autre.

Sommaire de l'article :

En bref : Allèles dominants et récessifs

  • Un allèle dominant s’exprime avec une seule copie, tandis qu’un allèle récessif nécessite deux copies pour s’exprimer.
  • Les allèles dominants et récessifs ne « dominent » ni ne « répriment » physiquement, mais leur interaction dépend des protéines qu’ils codent.
  • Un même allèle peut être considéré comme dominant ou récessif selon le trait que l’on observe, comme l’illustre l’exemple de l’allèle drépanocytaire.
  • Les allèles dominants ne sont pas forcément plus fréquents ou plus « forts » dans une population que les allèles récessifs.
  • La plupart des traits génétiques suivent des modèles d’hérédité complexes, et non une simple dichotomie dominant/récessif.

Qu’est-ce qu’un allèle dominant ? Qu’est-ce qu’un allèle récessif ?

Les espèces sexuellement reproductrices, y compris les humains et les autres animaux, possèdent deux copies de chaque gène. Les deux copies, appelées allèles, peuvent être légèrement différentes l’une de l’autre. Les différences peuvent causer des variations dans la protéine produite ou elles peuvent changer l’expression des protéines : quand, où et combien de protéines sont produites. Les protéines affectent les caractères, de sorte que les variations dans l’activité ou l’expression des protéines peuvent produire différents phénotypes.

Un allèle dominant produit un phénotype dominant chez les individus qui ont une copie de l’allèle, qui peut provenir d’un seul parent. Pour qu’un allèle récessif produise un phénotype récessif, la personne doit avoir deux copies, une de chaque parent. Un individu avec un allèle dominant et un allèle récessif pour un gène aura le phénotype dominant. Ils sont généralement considérés comme « porteurs » de l’allèle récessif : l’allèle récessif est là, mais pas le phénotype récessif.

Gardez à l’esprit que les termes sont déroutants et souvent trompeurs !

L’hérédité dominante et récessive sont des concepts utiles lorsqu’il s’agit de prédire la probabilité qu’un individu hérite de certains phénotypes, notamment des troubles génétiques. Mais les termes peuvent prêter à confusion lorsqu’il s’agit de comprendre comment un gène spécifie un caractère. Cette confusion est due en partie au fait que les gens ont observé des modèles d’hérédité dominants et récessifs avant que quiconque ne sache quoi que ce soit sur l’ADN et les gènes, ou comment les gènes codent pour les protéines qui spécifient des traits.

La clef de compréhension est qu’il n’existe pas de mécanisme universel par lequel les allèles dominants et récessifs agissent. Les allèles dominants ne « dominent » ni ne « répriment » physiquement les allèles récessifs. Le caractère dominant ou récessif d’un allèle dépend des particularités des protéines qu’il code.

Tableau allèle récessif dominant
Deux caractéristiques (poils blancs/bruns, queue courte/longue, où « brun » et « court » devraient être dominants) donnent en génération F2 des phénotypes variés dans le rapport de 9:3:3:1. (S = court (short), s = long, B = brun, b = blanc).

Les termes peuvent aussi être subjectifs, ce qui ajoute à la confusion. Le même allèle peut être considéré comme dominant ou récessif, selon la façon dont on le considère. L’allèle drépanocytaire, décrit ci-dessous, en est un excellent exemple.

L’allèle drépanocytaire

Modèles d’héritage

La drépanocytose est une maladie héréditaire qui cause de la douleur et des dommages aux organes et aux muscles. Au lieu d’avoir des globules rouges ronds aplatis, les personnes atteintes de la maladie ont des cellules rigides en forme de faucille. Les cellules sanguines longues et pointues se prennent dans les capillaires, où elles bloquent la circulation sanguine. Les muscles et les cellules des organes ne reçoivent pas assez d’oxygène et de nutriments, et ils commencent à mourir.

La maladie a un mode récessif d’hérédité : seules les personnes possédant deux copies de l’allèle drépanocytaire ont la maladie. Les gens qui n’ont qu’un seul exemplaire sont en bonne santé.

En plus de causer la maladie, l’allèle drépanocytaire rend les personnes qui la portent résistantes au paludisme, une maladie grave transmise par les moustiques. La résistance au paludisme a un schéma héréditaire dominant : une seule copie de l’allèle drépanocytaire suffit à protéger contre l’infection. C’est exactement le même allèle qui, dans un schéma héréditaire récessif, provoque la drépanocytose !

Examinons à nouveau la forme des cellules sanguines. Les personnes ayant deux copies de l’allèle drépanocytaire ont beaucoup de globules rouges en forme de faucille. Les personnes ayant deux copies de l’allèle « normal » ont des globules rouges en forme de disque. Les personnes ayant un allèle falciforme et un allèle normal ont un petit nombre de cellules falciformes, et leurs cellules falciformes se déforment plus facilement dans certaines conditions. On peut donc dire que la forme des globules rouges a un modèle héréditaire co-dominant. C’est-à-dire que les individus avec une copie de chaque allèle ont un phénotype intermédiaire.

L’allèle drépanocytaire est-il donc dominant, récessif ou co-dominant ? Cela dépend de la façon dont on voit les choses.

Fonction des protéines

Allèle récessif, dominant, co-dominant, globules rouges
Illustration des trois cas de figures mentionnés ci-contre.

Si nous regardons les protéines pour lesquelles les deux allèles codent, l’image devient un peu plus claire. La protéine affectée est l’hémoglobine, la molécule porteuse d’oxygène qui remplit les globules rouges. L’allèle drépanocytaire code pour une version légèrement modifiée de la protéine hémoglobine. La protéine d’hémoglobine modifiée transporte toujours de l’oxygène, mais dans des conditions à faible teneur en oxygène, les protéines se collent ensemble.

  • Lorsqu’une personne a deux allèles drépanocytaires, toute leur hémoglobine est la forme collante, et les protéines forment des fibres très longues et rigides qui déforment les globules rouges.
  • Lorsqu’une personne a un allèle drépanocytaire et un allèle normal, seule une partie de l’hémoglobine est collante.
  • L’hémoglobine non collante est fabriquée à partir de l’allèle normal et l’hémoglobine collante est fabriquée à partir de l’allèle falciforme (chaque cellule possède une copie des deux allèles). L’effet de collage est dilué et, dans la plupart des cellules, les protéines ne forment pas de fibres.

Le protiste qui cause le paludisme se développe et se reproduit dans les globules rouges. La manière exacte dont l’allèle drépanocytaire conduit à la résistance au paludisme est complexe et n’est pas complètement comprise. Cependant, il semble que le parasite se reproduit plus lentement dans les cellules sanguines qui contiennent de l’hémoglobine modifiée. Et les cellules infectées, parce qu’elles se déforment facilement, sont plus rapidement retirées de la circulation et détruites.

Généralités sur les allèles dominants et récessifs

Dominant et récessif sont des concepts importants, mais ils sont souvent trop mis en avant. Après tout, la plupart des traits ont des modèles d’héritage génétique sont complexes et imprévisibles.

Les phénotypes dominants ne sont pas toujours plus fréquents que les phénotypes récessifs

Examinons un caractère typique (donc rare) d’un seul gène :

allèle dominant + allèle dominant = phénotype dominant
allèle dominant + allèle récessif = phénotype dominant
allèle récessif + allèle récessif = phénotype récessif

En regardant ceci, vous pourriez conclure que le phénotype dominant est deux fois plus fréquent que le phénotype récessif. Mais vous auriez probablement tort.

Les allèles récessifs peuvent être présents dans une population à très haute fréquence. Pensez à la couleur des yeux. La couleur des yeux est principalement influencée par deux gènes, avec des contributions plus petites de plusieurs autres.

  • Les personnes aux yeux clairs ont tendance à porter des allèles récessifs des principaux gènes.
  • Les personnes aux yeux foncés ont tendance à porter des allèles dominants.

En Scandinavie, la plupart des gens ont les yeux clairs, ce qui implique que les allèles récessifs de ces gènes sont beaucoup plus courants dans cette région que les allèles dominants.

Les allèles dominants ne sont pas plus « forts » que les allèles récessifs

Le mode d’héritage n’a rien à voir avec le fait qu’un allèle profite ou non à un individu. L’exemple des souris à poches est intéressant. Les souris à poches sont des souris pour lesquelles la couleur de la fourrure est contrôlée principalement par un seul gène. Le gène code pour une protéine qui produit un pigment foncé. Certaines souris à poches ont une fourrure foncée et d’autres ont une fourrure claire. L’allèle de fourrure foncée est dominant et l’allèle de fourrure claire est récessif.

Lorsque les souris vivent dans un habitat rempli de roches foncées, la fourrure foncée est plus utile parce qu’elle rend les souris moins visibles aux yeux des prédateurs. Mais lorsque les souris vivent dans un habitat rempli de roches claires et de sable, la fourrure claire est plus pertinente. C’est l’environnement qui compte, pas si l’allèle est dominant ou récessif.

Un allèle « cassé » peut avoir un modèle héréditaire dominant

De nombreux troubles génétiques impliquent des gènes « cassés » qui codent pour une protéine qui ne fonctionne pas correctement. Puisqu’une copie « normale » du gène peut souvent fournir suffisamment de protéines pour masquer les effets de l’allèle de la maladie, ces troubles ont souvent une structure héréditaire récessive. Mais tous les allèles de maladies ne sont pas récessifs. Les protéines kératiniques se lient pour former des fibres solides qui renforcent les cheveux, les ongles, la peau et d’autres tissus de l’organisme. Il existe plusieurs troubles génétiques impliquant des défauts dans les gènes de la kératine, et la plupart d’entre eux ont des modèles héréditaires dominants.

Conclusion

Pour finir, il est essentiel de dépasser la simplification des termes « dominant » et « récessif ». Comme nous l’avons vu avec l’exemple de la drépanocytose, la nature d’un allèle n’est pas absolue et peut varier selon le contexte. La clef de la compréhension est que la « dominance » ou la « récessivité » ne sont pas des propriétés intrinsèques, mais une description du mode d’héritage d’un caractère particulier. La majorité des traits complexes sont influencés par plusieurs gènes, ce qui rend leur modèle d’héritage beaucoup plus complexe que la simple opposition de deux allèles.

FAQ : Tout savoir sur les allèles dominants et récessifs

Qu’est-ce qu’un allèle ?

Un allèle est une version ou une variation d’un gène. Les êtres humains, par exemple, possèdent deux allèles pour chaque gène, un de chaque parent.

Quelle est la différence entre un allèle dominant et un allèle récessif ?

Un allèle dominant s’exprime dans le phénotype d’un individu même s’il n’est présent qu’en une seule copie. Un allèle récessif, en revanche, ne s’exprime que si l’individu possède deux copies de cet allèle.

Que signifie être un « porteur » d’un allèle ?

Un porteur est un individu qui possède un allèle dominant et un allèle récessif pour un gène. Il exprime le phénotype dominant, mais peut transmettre l’allèle récessif à sa descendance.

Comment se manifeste la drépanocytose ?

La drépanocytose est une maladie héréditaire qui déforme les globules rouges en forme de faucille, ce qui peut bloquer la circulation sanguine et causer de la douleur et des dommages aux organes. Elle est causée par deux copies d’un allèle récessif.

Pourquoi l’allèle drépanocytaire est-il un bon exemple pour illustrer la confusion des termes ?

C’est un excellent exemple car cet allèle est récessif lorsqu’on le considère pour la maladie de la drépanocytose, mais il est dominant lorsqu’on l’observe pour la résistance au paludisme. C’est le même allèle, mais il a un effet différent selon le trait étudié.

Qu’est-ce que l’hérédité co-dominante ?

C’est un modèle d’hérédité où les allèles d’un même gène s’expriment tous les deux. Dans ce cas, les individus hétérozygotes (avec un allèle dominant et un allèle récessif) ont un phénotype qui combine les caractéristiques des deux allèles, au lieu de n’exprimer que l’allèle dominant.

Les allèles dominants sont-ils toujours plus fréquents dans une population ?

Non, c’est une idée fausse. Les allèles récessifs peuvent être beaucoup plus fréquents que les allèles dominants dans certaines populations. La couleur des yeux est un excellent exemple : les allèles récessifs des yeux clairs sont plus courants en Scandinavie que les allèles dominants des yeux foncés.

Un allèle dominant est-il plus « fort » ou plus avantageux qu’un allèle récessif ?

Non, ce n’est pas le cas. Le terme « dominant » ne signifie pas « fort » ou « meilleur ». Le fait qu’un allèle soit avantageux ou non dépend uniquement de l’environnement, comme l’illustre l’exemple des souris à poches.

Comment un allèle dominant peut-il être la cause d’une maladie ?

Certains troubles génétiques sont causés par des allèles dominants. Dans ce cas, une seule copie de l’allèle défectueux suffit à causer la maladie, car la protéine défectueuse qu’il code peut perturber le fonctionnement normal, même en présence d’une copie saine du gène.

Qu’est-ce qu’un phénotype ?

Le phénotype est l’ensemble des caractéristiques observables d’un organisme (couleur des yeux, groupe sanguin, etc.), qui résultent de l’interaction entre son génotype (ses allèles) et l’environnement.

Un allèle dominant « écrase-t-il » l’allèle récessif ?

Non, les allèles dominants ne répriment pas physiquement les allèles récessifs. Le caractère dominant ou récessif décrit simplement le résultat observable de leur interaction, qui dépend des fonctions des protéines qu’ils codent.

Le modèle d’hérédité dominant/récessif est-il universel pour tous les traits ?

Non, la plupart des traits humains complexes, comme la taille ou l’intelligence, sont influencés par plusieurs gènes et par des facteurs environnementaux. Leur hérédité ne suit pas un modèle simple dominant/récessif.

Les termes dominant et récessif sont-ils toujours faciles à utiliser ?

Non, comme le montre l’exemple de la drépanocytose, les termes peuvent être subjectifs et dépendre du trait que l’on considère. C’est pourquoi il est plus utile de se concentrer sur les mécanismes des protéines codées par les gènes.

Pourquoi l’allèle drépanocytaire offre-t-il une résistance au paludisme ?

La présence de l’allèle drépanocytaire modifie l’hémoglobine et la forme des globules rouges. Les parasites du paludisme se reproduisent moins bien dans ces cellules et celles-ci sont plus rapidement retirées de la circulation sanguine, protégeant ainsi l’individu porteur de l’allèle.

Peut-on être porteur d’un allèle dominant ?

Non, par définition, un individu porteur est hétérozygote (il a une copie de l’allèle dominant et une copie de l’allèle récessif) et ne montre pas le trait récessif. On ne peut être porteur que d’un allèle récessif.

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