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Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

Explorez notre sélection des meilleurs articles

Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

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Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.

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Grâce à ses multiples facettes – culture générale, mémoire, techniques d’apprentissage et sujets de fond –, JeRetiens vous offre un espace de découverte et d’entraînement intellectuel sans égal. Lancez-vous dans l’exploration de nos moyens mnémotechniques, testez votre logique dans nos énigmes, ou commencez par nos articles phares pour un aperçu de la richesse de notre contenu. Vous découvrirez vite que la curiosité et le plaisir d’apprendre sont les plus belles clés pour retenir et comprendre le monde qui nous entoure.

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Les verbes amener et emmener sont souvent confondus de par leur proximité paronymique, c’est-à-dire qu’ils ont une proximité orthographique et une proximité à la prononciation.

Comprendre ces verbes et leur signification permet de ne plus les confondre à l’usage.

Amener signifie mener ou conduire quelque chose d’animé (une personne ou un animal) quelque part.

Dans la majorité des cas, amener est suivi d’un complément qui désigne un individu ou un animal: on amène donc un chat chez le toiletteur, on amène un ami à la piscine, etc. Amener peut aussi être utilisé dans le sens de transporter quelqu’un ou quelque chose vers un autre lieu ou jusqu’à une autre personne. On peut donc aussi dire que le pétrole est amené par les oléoducs ou que les marchandises sont amenés par bateau.

Emmener veut dire faire quitter un lieu à un être animé en l’entraînant avec soi.
Pour bien saisir la nuance entre l’usage de emmener et de amener, il faut s’intéresser au préfixe em- qui insiste sur le point de départ, l’endroit que l’on quitte.
A l’inverse du verbe amener qui sous-entend que l’on quitte la personne que l’on amène quelque part; le verbe emmener suppose que l’on reste avec.
On parle donc d’emmener son chien en promenade ou encore d’une personne emmenée au cinéma avec soi.

Pour ne plus confondre les règles d’utilisation et correctement utiliser amener ou emmener, quelques moyens mnémotechniques existent !
L’idée est d’associer l’idée d’aller avec ou plus subtilement de ne pas quitter la personne emmenée et pour ce faire, on peut penser au mot emménager qui est proche du verbe emmener en termes de graphie et de sonorité et il suffit de l’associer à l’envi: on emmène l’emménagement, ou plus simplement emmener – emménager – avec.

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Presque tous les fruits et légumes entrent dans le calcul des fameux 5 fruits et légumes par jour.
Or, il est généralement difficile de savoir d’une part à combien correspond une portion de fruits et légumes et d’autre part à savoir ce qui compte en tant que fruit ou légume.

Et tout ceci est peut être plus facile que vous ne le pensez d’obtenir l’apport quotidien recommandé par l’OMS !

Qu’est-ce qu’une portion de fruits ou de légumes ?

80g de fruits et légumes frais, en conserve ou surgelés comptent pour 1 portion des 5 fruits et légumes par jour.
Ce qui signifie que 5 fruits et légumes par jour équivalent à 400 grammes.

Afin d’avoir un maximum de vitamines, les fruits et légumes consommés en conserve ou conservés dans du jus naturel ou de l’eau, sans sucre ni sel ajouté sont recommandés.

30g de fruits secs (soit l’équivalent d’environ 80g de fruits frais) comptent pour 1 portion des 5 fruits et légumes par jour. Les fruits séchés devraient idéalement être consommés au moment des repas, et non comme collation entre les repas, pour réduire le risque de caries dentaires.

Attention, certaines portions ne comptent qu’une fois par jour !

150ml de jus de fruits, jus de légumes ou smoothie ne comptent que pour une seule portion. Quelle que soit la quantité que vous en buvez.

80g de haricots ou de légumes secs comptent également une seule fois dans le cadre des 5 fruits et légumes par jour, peu importe le nombre de repas que vous mangez. En effet, bien qu’ils soient une bonne source de fibres, ils contiennent moins de nutriments que les autres fruits et légumes.

Les différents types de fruits et légumes qui comptent comme portion

Les fruits et légumes n’ont pas besoin d’être frais pour être comptés en portions. Ils ne doivent pas non plus être consommés seuls: ils comptent aussi s’ils font partie d’un repas ou d’un plat.

La liste ci-dessous reprend les différents types de portions :

  • Fruits et légumes surgelés.
  • Fruits et légumes en conserve ou en bocaux.
  • Fruits et légumes cuits dans des plats comme les soupes, les ragoûts ou les pâtes.
  • Une portion de 30 g de fruits séchés, comme les groseilles, les dattes, les raisins secs et les figues.
  • Fruits et légumes dans les aliments prêts à consommer, comme les plats cuisinés et les sauces pour pâtes, les soupes et les poudings achetés au magasin.

Les pommes de terre peuvent-elles compter comme une portion de légumes ?

La réponse est non !

Les pommes de terre sont un aliment riche en amidon et une excellente source d’énergie, de fibres, de vitamines B et de potassium. Une grande partie de la vitamine C provient des pommes de terre. Bien qu’elles ne contiennent généralement que 11 à 16 mg de vitamine C pour 100 g de pommes de terre, il s’agit d’une tubercule consommée en abondance dans nos pays occidentaux.

Lorsqu’elles sont consommées au cours d’un repas, les pommes de terre remplacent généralement d’autres sources d’amidon, comme le pain, les pâtes ou le riz. Pour cette raison, elles ne comptent pas dans le calcul des portions de fruits et légumes par jour.

Les autres tubercules qui ne comptent pas dans le calcul des portions par jour sont les ignames, le manioc et le plantain. Ils sont aussi généralement consommés comme féculents.

En revanche, les patates douces, les panais, les rutabagas et les navets entrent dans le calcul des cinq fruits et légumes par jour parce qu’ils sont habituellement consommés en plus des féculents qui font partie du repas.

Calcul des portions de fruits et légumes

Rappelons-le, un adulte doit consommer cinq portions de fruits et légumes par jour, ce qui correspond à 400g soit 5 portions de 80g. La plupart des fruits et légumes comportent un Nutri-Score de qualité A ou B.

5 portions de fruits par jour

Fruits frais de petite taille

Une portion équivaut à 2 petits fruits ou plus – par exemple, 2 prunes, 2 mandarines, 2 kiwis, 3 abricots, 6 litchis, 7 fraises ou 14 cerises.

Fruits frais de taille moyenne

Une portion équivaut à un fruit, comme une pomme, une banane, une poire, une orange ou une nectarine.

Gros fruits frais

Une portion est composée d’un demi-pamplemousse, 1 tranche de papaye, 1 tranche de melon (5 cm), 1 grosse tranche d’ananas ou 2 tranches de mangue (5 cm).

Fruits secs

Une portion de fruits secs est d’environ 30g. Il s’agit d’environ 1 cuillère à soupe de raisins secs, groseilles ou raisins secs de Corinthe, 1 cuillère à soupe de fruits mélangés, 2 figues, 3 pruneaux ou 1 poignée de chips de bananes séchées.

Fruits en conserve ou en bocal

Une portion issue d’une conserve équivaut à peu près la même quantité de fruits que celle que l’on consommerait  pour une portion fraîche, comme 2 moitiés de poire ou de pêche, 6 moitiés d’abricot ou 8 segments de pamplemousse en conserve.

5 portions de légumes par jour

Légumes verts

Une portion est constituée de 2 pointes de brocoli ou de 4 cuillères à soupe de chou frisé cuit, d’épinards, de légumes verts printaniers ou de haricots verts.

Légumes cuits

Une portion correspond à 3 cuillères à soupe de légumes cuits, comme des carottes, des pois ou du maïs doux, ou 8 fleurons de chou-fleur.

Salade de légumes

Une portion consiste en 1,5 bâtonnets de céleri pleine longueur, un morceau de concombre de 5 cm, 1 tomate moyenne ou 7 tomates cerises.

Légumes en conserve et surgelés

Comme pour les fruits en conserve, les légumes en conservent n’échappent pas à la règle. À peu près la même quantité de légumes en conserve équivaut à une portion fraîche. Par exemple, 3 cuillères à soupe de carottes en conserve ou congelées, de pois ou de maïs doux comptent pour 1 portion chacune.

Légumineuses et haricots

Une portion est de 3 cuillères à soupe de haricots cuits au four, haricots haricots, haricots rouges, haricots cannellini, haricots beurre ou pois chiches.

Quelle que soit la quantité que l’on mange, les haricots et les légumineuses comptent pour un maximum d’une portion par jour.

5 portions de jus et de smoothies

Les jus de fruits, jus de légumes et smoothies ne peuvent compter que pour 1 portion maximum des 5 portions par jour.

Par exemple, 2 verres de jus de fruits et un smoothie en 1 jour compteront toujours que pour 1 portion.

Les smoothies comprennent toute boisson composée d’une combinaison de jus de fruits ou de légumes, de purée ou de tous les fruits ou légumes en pâte comestible.

le total combiné de boissons à base de jus de fruits, de jus de légumes et de smoothies ne doit pas dépasser 150 ml par jour, ce qui correspond à un petit verre.

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Le plus grand et le plus influent des étudiants de Platon a été Aristote, qui a créé sa propre école à Athènes. Bien que sa carrière d’écrivain ait probablement commencé avec la production de dialogues quasi platoniques, aucun d’entre eux n’a survécu. Au lieu de cela, notre connaissance des doctrines d’Aristote doit être dérivée de travaux elliptiques très condensés, qui ont pu être des notes de cours de son enseignement au lycée. Bien qu’ils ne soient pas destinés à la publication, ces textes révèlent un esprit brillant au travail sur de nombreux sujets divers.

Philosophiquement, les travaux d’Aristote reflètent son éloignement progressif des enseignements de Platon et son adoption d’une nouvelle approche. Contrairement à Platon, qui se réjouissait d’une pensée abstraite sur un domaine de formes supra-sensible, Aristote était intensément concret et pratique, s’appuyant fortement sur l’observation sensorielle comme point de départ d’une réflexion philosophique. Intéressé par tous les domaines de la connaissance humaine du monde, Aristote a cherché à les unifier tous dans un système cohérent de pensée en développant une méthodologie commune qui servirait aussi bien que la procédure pour l’apprentissage de toute discipline.

Pour Aristote, la logique est donc l’instrument par lequel nous apprenons à tout savoir. Il a proposé comme règles formelles pour le raisonnement correct les principes de base de la logique catégorielle qui a été universellement acceptée par les philosophes occidentaux jusqu’au XIXème siècle. Ce système de pensée considère les affirmations de la forme sujet-prédicat comme l’expression première de la vérité, dans laquelle des traits ou des propriétés sont montrés comme inhérents à des substances individuelles. Dans toutes les disciplines de la connaissance humaine, nous cherchons donc à établir que les choses d’une certaine sorte ont des caractéristiques d’une certaine sorte.

Aristote supposait en outre que ce schéma logique représente fidèlement la vraie nature de la réalité. La pensée, le langage et la réalité sont tous isomorphes, alors un examen attentif de ce que nous disons peut nous aider à comprendre comment les choses sont réellement. En commençant par de simples descriptions de choses particulières, nous pouvons éventuellement rassembler nos informations afin d’obtenir une vue d’ensemble du monde.

Les catégories d’Aristote

Le livre initial d’Aristote dans le recueil d’œuvres logiques est le livre Catégories, une analyse de la prédication en général. Elle commence par une distinction entre trois façons dont la signification des différentes utilisations d’un prédicat peut être liée les unes aux autres : homonymie, synonymie et paronymie (dans certaines traductions, « équivoque« , « univoque » et « dérivé« ). Les utilisations homonymes d’un prédicat ont des explications complètement différentes, comme dans « Avec tout cet argent, elle est vraiment chargée » et « Après tout ce qu’elle a dû boire, elle est vraiment chargée ». Les utilisations synonymes ont exactement le même compte rendu, comme dans « Les vaches sont des mammifères » et « Les dauphins sont des mammifères ». Les attributions paronymes ont des sens distincts mais apparentés, comme dans « Il est sain » et « Son teint est sain ».  Il est important dans tous les cas de comprendre comment cette utilisation d’un prédicat se compare à ses autres utilisations.

Tant que nous sommes clairs sur le type d’utilisation que nous faisons dans chaque cas, Aristote a proposé que nous développions des descriptions de choses individuelles qui attribuent à chaque prédicats (ou catégories) de dix sortes différentes. La substance est la plus cruciale parmi ces dix, puisqu’elle décrit la chose en termes de ce qu’elle est vraiment. Pour Aristote, la substance primaire n’est que la chose individuelle elle-même, qui ne peut être prédite de rien d’autre. Mais les substances secondaires sont prévisibles, puisqu’elles incluent les espèces et les genres auxquels la chose individuelle appartient. Ainsi, l’attribution de la substance dans ce sens secondaire établit l’essence de chaque chose particulière.

Les neuf autres catégories – quantité, qualité, relative, où, quand, quand, être en position, avoir, agir et être affecté par – décrivent les caractéristiques qui distinguent cette substance individuelle des autres du même genre ; elles admettent des degrés et leurs contraires peuvent appartenir à la même chose. Utilisés en combinaison, les dix types de prédicat peuvent fournir un compte rendu complet de ce qu’est toute chose individuelle. Ainsi, par exemple : Chloé est un chien qui pèse quarante livres, qui est brun-rougeâtre et qui faisait partie d’une portée de sept petits. Elle est dans mon appartement à 7 h 44 le 3 juin 1997, allongée sur le canapé, portant son col bleu, aboyant après un écureuil et se faisant caresser. Aristote supposait que tout ce qui est vrai d’une substance individuelle pouvait, en principe, être dit à son sujet de l’une de ces dix manières.

La nature de la vérité

Une autre des œuvres logiques d’Aristote, De l’interprétation, considère l’utilisation de prédicats en combinaison avec des sujets pour former des propositions ou des affirmations, dont chacune est vraie ou fausse. Nous déterminons habituellement la véracité d’une proposition par référence à notre expérience de la réalité qu’elle véhicule, mais Aristote a reconnu que des difficultés particulières surviennent dans certaines circonstances.

Bien que nous admettions (et que nous puissions même souvent découvrir) la vérité ou la fausseté des propositions surz les événements passés et présents, les propositions sur l’avenir semblent problématiques. Si une proposition concernant demain est vraie (ou fausse) aujourd’hui, alors l’événement futur qu’elle décrit se produira (ou ne se produira pas) nécessairement ; mais si une telle proposition n’est ni vraie ni fausse, alors il n’y a aucun avenir. La solution d’Aristote était de maintenir que la disjonction est nécessairement vraie aujourd’hui même si aucune de ses disjonctions ne l’est. Ainsi, il est nécessaire que l’événement de demain se produise ou qu’il ne se produise pas, mais il n’est ni nécessaire qu’il se produise ni nécessaire qu’il ne se produise.

Le traitement par Aristote de ce problème spécifique, tout comme sa tentative plus générale de déterminer la nature de la relation entre la nécessité et la contingence dans De l’interprétation, est compliqué par l’hypothèse que la structure des modèles logiques la nature de la réalité. Il doit essayer d’expliquer non seulement la façon dont nous parlons, mais aussi la façon dont le monde doit donc être.

La science démonstrative

Enfin, dans les Premiers Analytiques et dans les Seconds Analytiques, Aristote offre un compte rendu détaillé du raisonnement démonstratif nécessaire pour justifier les connaissances théoriques. Utilisant les mathématiques comme modèle, Aristote présume que toutes ces connaissances doivent être dérivées de ce qui est déjà connu. Ainsi, le processus de raisonnement par syllogisme emploie une définition formelle de la validité qui permet de déduire de nouvelles vérités des principes établis. L’objectif est de rendre compte des raisons pour lesquelles les choses se passent comme elles se passent, en se basant uniquement sur ce que nous savons déjà.

Pour parvenir à une véritable nécessité, cette science démonstrative doit être centrée sur les essences plutôt que sur les accidents des choses, sur ce qui est « vrai de tout cas en tant que tel », plutôt que sur ce qui arrive à être « vrai de chaque cas en fait ». Il ne suffit pas de savoir qu’il a plu aujourd’hui, il faut savoir quelles sont les conditions météorologiques générales dans lesquelles la pluie est inévitable. Lorsque nous raisonnons à partir de propositions universelles et affirmatives nécessaires sur les caractéristiques essentielles des choses tout en assumant le moins possible, l’ensemble des connaissances qui en résultera méritera vraiment le nom de science.

Les quatre causes

Appliquant les principes développés dans ses traités logiques, Aristote a offert un compte rendu général du fonctionnement des substances individuelles dans le monde naturel. Il a fait une distinction significative entre les choses de deux sortes : celles qui ne bougent que lorsqu’elles sont déplacées par quelque chose d’autre et celles qui sont capables de se déplacer elles-mêmes. Dans des traités distincts, Aristote non seulement proposé une description correcte des choses de chaque sorte, mais a également tenté d’expliquer pourquoi ils fonctionnent comme ils le font.

Aristote considérait les corps et leur mouvement produit de l’extérieur dans la physique. Trois distinctions cruciales déterminent la forme de cette discussion de la science physique. Tout d’abord, il a admis d’emblée qu’en raison de la différence de leurs origines, il peut être nécessaire d’offrir des comptes rendus différents pour les fonctions des choses naturelles et celles des artefacts. Deuxièmement, il a insisté pour que l’on fasse clairement la distinction entre le matériel de base et la forme qui constituent ensemble la nature de toute chose individuelle. Enfin, Aristote souligne la différence entre les choses telles qu’elles sont et les choses considérées à la lumière de leurs fins ou buts.

Aristote, fort de ces distinctions, a proposé dans Physique que nous employions quatre types très différents de principes explicatifs à la question de savoir pourquoi une chose est, les quatre causes :

La cause matérielle est la substance de base à partir de laquelle la chose est faite. La cause matérielle d’une maison, par exemple, comprendrait le bois, le métal, le verre et d’autres matériaux de construction utilisés dans sa construction. Toutes ces choses font partie d’une explication de la maison parce qu’elle ne pourrait exister que si elle était présente dans sa composition.

La cause formelle (ειδος) est le modèle ou l’essence selon laquelle ces matériaux sont assemblés. Ainsi, la cause formelle de notre maison exemplaire serait le genre de chose qui est représentée sur un plan de sa conception. Cela aussi fait partie de l’explication de la maison, car ses matériaux ne seraient qu’un tas de gravats (ou une autre maison) s’ils n’étaient pas assemblés de cette façon.

La cause efficiente est l’agent ou la force immédiatement responsable d’amener cette matière et cette forme ensemble dans la production de la chose. Ainsi, la cause efficace de la maison inclurait les charpentiers, maçons, plombiers et autres travailleurs qui utilisaient ces matériaux pour construire la maison conformément au plan directeur de sa construction. Il est clair que la maison ne serait pas ce qu’elle est sans leur contribution.

Enfin, la cause finale (τελος) est la fin ou le but pour lequel une chose existe, donc la dernière cause de notre maison serait de fournir un abri aux êtres humains. Cela explique en partie l’existence de la maison parce qu’elle n’aurait jamais été construite à moins que quelqu’un n’en ait besoin comme lieu de vie.

Les causes de toutes sortes sont des éléments nécessaires dans tout compte rendu adéquat de l’existence et de la nature de la chose, croyait Aristote, puisque l’absence ou la modification de l’une d’entre elles résulterait de l’existence d’une chose d’une autre nature. De plus, une explication qui inclut les quatre causes saisit complètement la signification et la réalité de la chose elle-même.

L’apparition du hasard

Les quatre causes s’appliquent mieux aux artefacts qu’aux objets naturels. L’essor de la science moderne résulte directement d’un rejet de la notion aristotélicienne des causes finales en particulier. Pourtant, le système fonctionne si bien pour les artefacts que nous nous retrouvons souvent à attribuer un but, même aux événements apparemment inutiles du monde naturel.

Dans de nombreuses applications, les causes formelles, efficaces et finales ont tendance à être combinées en un seul être qui conçoit et construit la chose dans un but spécifique. Ainsi, la différenciation fondamentale dans le monde aristotélicien s’avère être entre la matière inerte d’une part et l’agence intelligente d’autre part. Comme nous le verrons bientôt, cela explique naturellement les fonctions des organismes naturels animés.

Quant aux choses qui semblent surgir par pur hasard, Aristote a fait valoir que puisque l’origine intentionnelle décrite par les quatre causes est l’ordre normal du monde, ces cas doivent être soit des choses qui auraient dû avoir une certaine cause mais qui en sont absentes, soit (plus probablement) des choses qui ont réellement des causes dont nous ne sommes simplement pas conscients. L’artisanat évident dans la fabrication d’artefacts, croyait-il, est la preuve du caractère intentionnel de la nature, et il partage la même nécessité, même si nous ignorons parfois ses opérations internes.

Bien qu’il me serait difficile de trouver une cause finale à l’existence du moustique qui me mord maintenant, par exemple, Aristote a supposé qu’il devait y avoir une explication à son existence et à son activité actuelles. De nombreuses générations de philosophes occidentaux, en particulier ceux qui se préoccupent de réconcilier la doctrine chrétienne avec la philosophie, défendent explicitement un point de vue similaire.

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Les fonctions du langage

Les schémas formels du raisonnement correct peuvent tous être transmis par le langage ordinaire, mais beaucoup d’autres choses peuvent l’être aussi. En fait, nous utilisons le langage de nombreuses façons différentes, dont certaines ne sont pas pertinentes à toute tentative de fournir des raisons pour ce que nous croyons. Il est utile d’identifier au moins trois utilisations distinctes du langage:

  1. L’utilisation de la langue à des fins d’information implique un effort de communication d’un certain contenu. Quand je dis à un enfant, « Le 5 mai est un jour férié mexicain », ou que je vous écris que « la logique est l’étude du raisonnement correct », ou que je prends une note pour moi-même, j’utilise le langage à titre informatif. Ce type d’utilisation suppose que le contenu de ce qui est communiqué est réellement vrai, c’est pourquoi il sera au centre de nos préoccupations dans l’étude de la logique.
  2. Une utilisation expressive du langage, par contre, ne vise qu’à évacuer un sentiment, ou peut-être à évoquer un sentiment chez d’autres personnes. Quand je dis : « Les vendredis après-midi sont mornes », ou que je crie : « Aïe ! » J’utilise le langage de façon expressive. Bien que ces utilisations ne transmettent aucune information, elles remplissent une fonction importante dans la vie de tous les jours, car ce que nous ressentons est parfois aussi important que – ou plus important que – ce que nous tenons pour vrai.
  3. Enfin, l’utilisation directive du langage vise à provoquer ou à empêcher une action manifeste d’un agent humain. Quand je dis « Fermez la porte », ou que j’écris « Lisez le manuel », ou que je fais moi-même un mémo, « Ne comptez pas trop sur la voix passive », j’utilise le langage de façon directive. Dans chacun de ces cas, il s’agit d’obliger quelqu’un à accomplir (ou à abandonner) une action particulière. C’est aussi une fonction linguistique importante, mais comme l’usage expressif, elle n’est pas toujours liée logiquement à la vérité de nos croyances.

Notez que l’utilisation prévue dans un cas particulier dépend souvent plus du contexte et du ton de la voix que de la forme grammaticale ou du vocabulaire de ce qui est dit. La simple phrase déclarative  » J’ai faim « , par exemple, pourrait être utilisée pour rendre compte d’un état physiologique, ou pour exprimer un sentiment, ou implicitement pour demander que quelqu’un me nourrisse. En fait, les utilisations de deux ou plusieurs variétés peuvent être mélangées en un seul énoncé ; « Arrêtez cela », par exemple, implique généralement des fonctions expressives et directives conjointement. Dans de nombreux cas, cependant, il est possible d’identifier une seule utilisation de la langue qui est probablement destinée à être la fonction principale d’une unité linguistique particulière.

Le philosophe britannique J. L. Austin a développé une nomenclature similaire, bien que beaucoup plus détaillée et sophistiquée, pour la variété d’actions que nous accomplissons couramment en utilisant un langage ordinaire. Vous êtes invités à examiner sa théorie des actes de parole en association avec la discussion dans votre manuel. Bien que les détails puissent varier, une partie du point demeure la même : puisque nous employons en fait un langage pour de nombreuses fins distinctes, nous pouvons minimiser la confusion en gardant à l’esprit ce que nous faisons à une occasion particulière.

Le langage
Crédit image RTS.ch

Le sens littéral et le sens émotionnel

Même des mots simples ou des phrases courtes peuvent faire la distinction entre l’usage purement informatif et l’usage partiellement expressif du langage. Bon nombre des mots et expressions les plus courants d’une langue ont un sens littéral ou descriptif qui fait référence à la façon dont les choses sont et un sens émotif qui exprime un sentiment (positif ou négatif) à leur sujet. Ainsi, le choix du mot à utiliser pour faire une déclaration peut être utilisé dans l’espoir d’évoquer une réponse émotionnelle particulière.

C’est une fonction naturelle du langage ordinaire, bien sûr. Nous souhaitons souvent transmettre une partie de nos sentiments avec de l’information. Il y a beaucoup de poésie dans la communication quotidienne, et la poésie sans signification émotive est assez ennuyeuse. Mais lorsque nous cherchons avant tout à établir la vérité – comme nous le faisons lorsque nous évaluons les mérites logiques d’un argument – l’utilisation de mots chargés de sens émotif peut facilement nous détourner de notre but.

Les types d’accord et de désaccord

En fait, un recours excessif à un langage chargé d’émotivité peut créer l’apparence d’un désaccord entre des parties qui ne diffèrent pas du tout sur les faits, et il peut tout aussi facilement dissimuler des différends de fond sous le couvert d’un accord émotif. Puisque les degrés d’accord dans la croyance et l’attitude sont indépendants l’un de l’autre, il y a quatre combinaisons possibles à l’œuvre ici:

  1. Accord dans la croyance et accord dans l’attitude : Il n’y a pas de problème dans ce cas-ci, puisque les deux parties ont les mêmes positions et les mêmes sentiments à leur égard.
  2. Accord dans la croyance mais désaccord dans l’attitude : Cette affaire, si elle passe inaperçue, peut devenir la cause de cris interminables (mais inutiles) entre des personnes dont les sentiments divergent fortement sur un fait sur lequel elles sont totalement d’accord.
  3. Désaccord dans la croyance mais accord dans l’attitude : Dans cette situation, les parties peuvent ne jamais reconnaître, et encore moins résoudre, leur divergence d’opinion fondamentale, puisqu’elles sont bercées par leurs sentiments communs qui les amènent à se supposer alliées.
  4. Désaccord dans la croyance et désaccord dans l’attitude : Ici, les parties ont si peu de choses en commun que la communication entre elles s’effondre souvent complètement.

Il est donc souvent utile de reconnaître les niveaux d’accord ou de désaccord au travail dans tout échange de vues. Cela ne résoudra pas toujours le différend entre deux parties, bien sûr, mais cela leur évitera de perdre leur temps avec une méthode inappropriée d’argumentation ou de persuasion.

Le langage neutre sur le plan émotionnel

Aux fins de l’évaluation de la validité des arguments déductifs et de la fiabilité du raisonnement inductif, il sera plus directement utile d’éliminer complètement la signification émotive chaque fois que nous le pourrons. Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’obtenir un langage neutre sur le plan émotif dans tous les cas, et que le résultat manque souvent du caractère coloré de notre discours public habituel, il vaut la peine d’en prendre la peine et d’être insipide car il facilite grandement la compréhension de ce qui est vrai.

Dans bien des cas, les erreurs informelles que nous examinerons plus loin résultent d’une utilisation inappropriée d’un langage chargé d’émotions dans le but de persuader quelqu’un d’accepter une proposition à un niveau émotionnel, sans être convaincu qu’il existe des motifs légitimes de croire qu’elle est vraie.

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Quelle différence y a-t-il entre un glissement de terrain et une coulée de boue ?

Un glissement de terrain est un mouvement de masse de sol, de roches ou d’autres débris le long d’une pente ou à la surface de la terre.
Une coulée de boue est un mouvement à grande échelle de particules fines qui sont partiellement liquéfiées en aval ou le long d’une pente.

Qu’est-ce qu’un glissement de terrain ?

Définition

Un glissement de terrain est un mouvement assez important de roches et de débris de sol le long d’une pente ou sur le côté du terrain.

Les causes des glissements de terrain

Glissement de terrain sur une route
Un glissement de terrain survenu en Angleterre.

Un glissement de terrain peut être causé par des facteurs qui rendent la pente instable. Par exemple, de fortes pluies, des éruptions volcaniques et des tremblements de terre peuvent rendre une pente instable. Les berges des cours d’eau et les falaises océaniques sont très sensibles aux effets de l’impact de l’eau sur le sol. L’eau érode le sol jusqu’à ce qu’il n’y ait plus assez de support et que la terre tombe dans l’eau, soit la rivière ou l’océan. Ceci est plus probable en cas de fortes pluies ou de mer forte. L’activité humaine peut également déclencher des glissements de terrain. Par exemple, les mines et la coupe des routes à travers les collines peuvent entraîner l’effondrement des débris.

Les conséquences des glissements de terrain

Les glissements de terrain peuvent avoir un impact dévastateur sur l’environnement naturel, mais ils ont aussi de graves conséquences pour les personnes qui risquent de perdre leur maison et même leur vie. Les chutes de pierres peuvent bloquer les routes et rendre les déplacements impossibles.

Les types de glissements de terrain

Les glissements de terrain sont classés de plusieurs façons en fonction de la façon dont ils se déplacent et des matériaux qui se déplacent:

  • Les chutes de pierres le long d’une pente.
  • Les étalements latéraux sont des mouvements latéraux de débris de différentes tailles qui peuvent se produire sur des pentes moins abruptes que les glissements de terrain.
  • Les glissements de translation ou de rotation, selon la façon dont le matériau se déplace.

Exemples de glissements de terrain

Les inondations qui se sont produites au Kwazulu-Natal en avril 2019 ont provoqué de nombreux glissements de terrain qui ont fait tomber des roches sur les collines et des maisons entières sur les pentes où elles avaient été construites.
Un très grand glissement de terrain s’est produit en 1980 lorsque le mont Sainte-Hélène a éclaté.

Qu’est-ce qu’une coulée de boue ?

Définition

Une coulée de boue est aussi connue sous le nom de coulée de débris implique le déplacement de petites particules de sol qui se sont partiellement ou complètement liquéfiées, le long d’une pente ou sur une surface.

Les causes des coulées de boue

 

Coulées de boue importantes aux Etats-Unis
Une coulée de boue survenue au Bryce Canyon dans l’Utah aux USA.

Les fortes pluies dues aux tempêtes tropicales ou aux fronts météorologiques sont l’une des principales causes des coulées de boue. Le sol se sature en eau et les pluies continues détachent davantage les petites particules, ce qui entraîne souvent des coulées de boue dans les régions du monde où il y a des pentes avec beaucoup d’argile. Le dégel inattendu des glaciers et l’activité volcanique peuvent causer des glissements de terrain. L’activité humaine qui enlève la végétation des surfaces augmente également le risque d’écoulement de boue puisqu’il n’y a rien pour retenir les particules du sol ensemble.

 

 

Les conséquences des coulées de boue

Comme les coulées de boue se produisent souvent très soudainement et sans avertissement, elles peuvent être très dangereuses pour les gens. Les gens et les biens peuvent être emportés et enfouis dans les coulées de boue. Souvent, des gens sont tués parce qu’ils sont pris au piège dans la boue de la coulée de boue.

Les types de coulées de boue

Les coulées de boue contiennent souvent beaucoup de particules de sol de type argileux, mais il y a aussi des types qui se produisent avec les glaciers et les coulées de lave volcanique. En plus des simples coulées de boue, nous avons des coulées de boue glaciaire que l’on appelle jökulhlaups et des coulées volcaniques que l’on appelle lahars.

Coulée de boue glaciaire, le Jökulhlaup
Un Jökulhlaup: une crue brutale d’un lac glaciaire qui survient suite à une éruption volcanique: le magma fait fondre d’énormes quantités d’eau qui se trouve bloquée ou contingentée par de la glace ou des roches jusqu’à ce que ces dernières ne cèdent face à la crue.

Quelques exemples

Une grave coulée de boue n s’est produit au Venezuela en 1999, causant la mort de milliers de personnes et la perte de leurs habitations. En 2013, les pluies de mousson de l’Inde ont provoqué des coulées de boue à Uttarakhand qui ont fait au moins 6000 morts. Une coulée de boue survenue en 2015 en Sierra Leone, en Afrique, a causé la mort de 1000 personnes.

Différences entre glissement de terrain et coulée de boue

Une définition différente

Un glissement de terrain est un mouvement important d’un matériau dont la taille des particules varie le long d’une pente ou d’un côté du paysage tandis qu’une coulée de boue est un mouvement de masse de petites particules partiellement liquéfiées.

La présence d’eau

Les glissements de terrain n’impliquent pas toujours la présence d’une grande quantité d’eau. Les coulées de boue quant à elles contiennent toujours beaucoup d’eau mélangée au sol en mouvement.

La vitesse de déplacement

Un glissement de terrain peut se produire assez lentement ou assez rapidement. Une coulée de boue est presque toujours un processus rapide qui se produit soudainement.

Le type de particules impliquées

Les glissements de terrain comprennent le déplacement de particules de toute taille des gros blocs rocheux vers les sols fins. Les coulées de boue ne concernent que le mouvement de particules fines de la taille de l’argile.

Les différents types de glissements et de coulées

Les types de glissements de terrain comprennent l’étalement latéral, les éboulements, les glissements de terrain en rotation et les glissements de terrain par translation. Les types de coulées de boue comprennent les coulées de boue, les lahar et les jökulhlaups.

Différents exemples

Parmi les exemples de glissements de terrain, mentionnons les chutes de pierres et les glissements de terrain dans les régions du Kwazulu-Natal en 2019 et du mont Sainte-Hélène en 1980. Le Venezuela en 1999, l’Uttarakhand en 2013 et la Sierra Leone en 2015 sont des exemples de coulées de boue.

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Les décisions économiques dont vous êtes témoin à l’intérieur d’un fast food ne sont que quelques exemples du grand nombre de transactions économiques qui ont lieu quotidiennement à travers le monde. Les gens achètent et vendent des biens et des services. Les entreprises embauchent et licencient des travailleurs. Les gouvernements perçoivent des impôts et dépensent les recettes qu’ils perçoivent. Les banques acceptent les dépôts et accordent des prêts. Lorsque nous réfléchissons à l’impact global de tous ces choix, nous entrons dans le domaine de la macroéconomie. La macroéconomie est l’étude de l’économie dans son ensemble.

Lorsque vous êtes assis à la table de votre fast food, vous pouvez également voir les forces macroéconomiques à l’œuvre (au même titre qu’en exposer la microéconomie comme nous l’avons vu dans un article précédent). À l’intérieur du restaurant, des jeunes hommes s’assoient et parlent en regardant le journal. Il est un jour de semaine, en début d’après-midi, mais ces personnes ne travaillent pas. Comme beaucoup d’autres travailleurs en France et dans le monde, ils ont récemment perdu leur emploi. De l’autre côté de la rue, il y a d’autres signes que l’économie n’est pas saine: certaines devanture de magasins sont barricadées parce que de nombreuses entreprises ont récemment été obligées de fermer leurs portes.

En période de récession, plusieurs choses se produisent habituellement:

  • La première est que la production totale de biens et de services dans un pays diminue. Dans de nombreux pays, la valeur totale de l’ensemble des biens et services produits a été inférieure en 2008 à celle de 2007.
  • Une deuxième caractéristique typique d’une récession est que certaines personnes perdent leur emploi et que celles qui n’ont pas d’emploi ont plus de difficulté à en trouver un nouveau.
  • Et la troisième caractéristique de la plupart des récessions, c’est que ceux qui ont encore un emploi ont peu de chances de voir leur salaire ou leur traitement augmenter considérablement. Ces caractéristiques récessives sont interdépendantes.

Parce que les gens ont un revenu plus faible et peut-être parce qu’ils sont nerveux au sujet de l’avenir, ils ont tendance à dépenser moins. Et parce que les entreprises ont plus de difficulté à vendre leurs produits, elles sont moins susceptibles d’investir dans la construction de nouvelles usines. Et lorsque moins d’usines sont construites, il y a moins d’emplois disponibles tant pour ceux qui construisent des usines que pour ceux qui y travaillent.

En bas de la rue du fast food, un grand projet de construction est visible. Une ancienne route et un pont voisin sont en cours de remplacement. Le gouvernement français finance des projets de ce type afin de créer plus d’emplois et d’aider l’économie à se remettre de la récession. Le gouvernement doit financer ces dépenses d’une façon ou d’une autre. Une façon pour les gouvernements d’obtenir un revenu est d’imposer les gens. Les clients du fast food qui ont un emploi paient des impôts sur leurs revenus. Le fast food paie des impôts sur ses bénéfices. Et les clients paient des taxes lorsqu’ils achètent leur nourriture.

Malheureusement pour le gouvernement, des impôts plus élevés signifient que les gens et les entreprises ont moins de revenus à dépenser. Mais pour aider l’économie à sortir de la récession, le gouvernement préférerait que les gens dépensent davantage. En effet, une autre réponse à une récession est de réduire les impôts.
Par exemple, face à la récession, l’administration Obama aux États-Unis a adopté un projet de loi de relance qui a à la fois augmenté les dépenses publiques et réduit les impôts, ceci a été disons-le en passant l’objet de caricatures d’Obama assez virulentes.
Si le gouvernement perçoit moins d’impôts, comment peut-il augmenter ses dépenses en même temps ? La réponse est que le gouvernement emprunte l’argent. Par exemple, pour payer la loi de relance de 787 milliards de dollars, le gouvernement américain a émis de nouvelles dettes. Les gens et les institutions (comme les banques), tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des États-Unis, achètent cette dette, c’est-à-dire qu’ils la prêtent au gouvernement.

Il y a une autre institution, l’autorité monétaire, qui achète la dette publique. Il a des noms spécifiques dans différents pays : aux États-Unis, elle s’appelle la Federal Reserve Bank ; en Europe, elle s’appelle la Banque Centrale Européenne (connue sous l’acronyme BCE); en Australie elle s’appelle la Reserve Bank of Australia; et ainsi de suite. Lorsque le gouvernement américain émet davantage de titres d’emprunt, la Réserve Fédérale en achète une partie. La Réserve Fédérale a le pouvoir légal de créer de l’argent frais (en fait, d’imprimer de nouvelles devises, ce qu’on appelle communément le droit de battre monnaie) et de l’utiliser ensuite pour acheter des titres du gouvernement. Lorsqu’elle le fait, la monnaie commence à circuler dans l’économie. De même, les décisions de la Banque centrale européenne conduisent à la circulation des billets et pièces en euros que vous avez vus utilisés pour vos courses par exemple.

Les décisions de l’autorité monétaire ont également un impact important sur l’économie. Lorsque la Banque centrale européenne décide de mettre davantage d’euros en circulation, cela a pour effet de réduire les taux d’intérêt, ce qui signifie qu’il devient moins cher pour les particuliers d’obtenir un prêt étudiant ou une hypothèque, et pour les entreprises d’acheter de nouvelles machines et de construire de nouvelles usines. En règle générale, une autre conséquence est que l’euro perdra de sa valeur par rapport à d’autres monnaies, comme le dollar américain. Si vous prévoyez un voyage aux États-Unis, vous feriez mieux d’espérer que la Banque centrale européenne n’augmente pas le nombre d’euros en circulation.

 

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