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Des articles de fond pour nourrir votre culture générale
En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.
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Sous l’Ancien Régime, il n’existe pas de distinction de rang par titre de noblesse, à l’exception notable des ducs. Ces derniers étaient souvent associés aux privilèges strictement réglementés de la pairie, ce qui leur conférait une préséance sur les autres nobles.
La pairie de France est, à l’origine, un groupe de vassaux qui élisent les rois et participent à la cérémonie du sacre. Le titre est ensuite devenu héréditaire, se transformant en une haute dignité nobiliaire assortie de privilèges, comme le droit de siéger au Parlement.
Au sein de la noblesse française, la hiérarchie reposait initialement sur l’ancienneté. Un comte dont la famille était noble depuis le XIVème siècle était plus prestigieux qu’un marquis dont le titre ne datait que du XVème siècle. La préséance à la cour était un mélange complexe de l’ancienneté de la famille, de ses alliances, des dignités exercées et de ses réalisations.
La noblesse distinguait également deux concepts complémentaires : les titres et les rangs (ou grades).
En bref : Les clefs pour comprendre les titres et rangs de noblesse
La noblesse française distinguait les titres (duc, comte, baron) et les rangs (Prince du sang, Pair de France).
La pairie de France était une dignité prestigieuse, accordée en récompense de services ou par faveur royale, qui conférait des privilèges et une préséance.
La hiérarchie des titres ne suivait pas toujours un ordre de préséance strict, la situation familiale et l’ancienneté jouant un rôle crucial.
La particule « de » dans un nom n’était pas une preuve fiable de noblesse, et beaucoup de non-nobles l’ont adoptée.
Le rang le plus élevé était celui de Fils de France, suivi des Petits-fils de France et des Princes du Sang.
La hiérarchie des titres et des rangs
Les titres de noblesse, de l’Empereur au Baron
Les titres de noblesse étaient généralement liés à la possession d’une terre (duché, comté, etc.) et à la reconnaissance du roi. La hiérarchie formelle était la suivante :
Empereur : un roi consacré par le Pape.
Roi.
Prince étranger : membre d’une famille royale étrangère.
Duc : possesseur d’un duché, souvent un titre très prestigieux, surtout s’il était accompagné de la pairie.
Prince : un titre de courtoisie porté par le possesseur d’une seigneurie appelée principauté, ou souvent par les fils aînés des ducs. Ce titre ne doit pas être confondu avec le rang de prince.
Marquis : détenteur d’un marquisat.
Comte : personne qui possède un comté.
Vicomte : possesseur d’un vicomté.
Vidame : titre rare, associé à une seigneurie ecclésiastique.
Baron : personne qui possède une baronnie.
Sous l’Ancien Régime, la valeur d’un titre dépendait souvent de son ancienneté et de la faveur du roi. Les ducs et leurs privilèges, par exemple, étaient au sommet de cette hiérarchie, tandis que d’autres titres comme chevalier ou écuyer étaient liés à des fonctions militaires et des rangs moins élevés dans la noblesse.
Les rangs de la noblesse française
Les rangs étaient une autre forme de hiérarchie, qui définissait la position d’un noble à la cour en fonction de sa parenté avec la famille royale ou des dignités qui lui étaient conférées :
Fils de France : fils d’un roi ou dauphin.
Petits-fils de France : petit-fils de roi dans la lignée masculine.
Prince du Sang : descendant lointain et légitime d’un roi de France dans la lignée masculine.
Le pair de France était techniquement une dignité de la Couronne, devenue le plus haut rang héréditaire porté par la noblesse – toujours en conjonction avec un titre (par exemple « Duc et Pair »). La pairie donnait droit à des sièges au Parlement, la plus importante cour de justice du royaume.
Prince légitimé : fils légitimé ou descendant mâle d’un roi.
Prince étranger : membres de familles royales ou princières étrangères naturalisées à la cour de France.
Chevalier : un noble sans titre qui appartenait à un ordre de chevalerie.
Écuyer : le grade spécifique le plus bas de la noblesse, également appelé valet ou noble homme.
Gentilhomme : rang non spécifique le plus bas indiquant la noblesse.
Le cas particulier des « Seigneurs » et de la particule « de »
Le terme seigneur désignait le propriétaire sans titre d’une propriété féodale. Ce n’était ni un titre ni un rang, mais cela indiquait que la propriété était assortie de droits nobles, sans que le propriétaire soit noble lui-même.
L’utilisation de la particule nobiliairede dans les noms n’était pas un signe fiable de noblesse. Aux XVIIIème et XIXème siècles, elle fut adoptée par de nombreux non-nobles (comme Honoré de Balzac) pour se donner une apparence noble. On estime aujourd’hui que seulement 10 % des noms comportant une particule sont portés par une noblesse authentique.
Conclusion
La hiérarchie noble en France était une structure complexe, mélangeant des titres de possession de terres et des rangs de dignité et de privilèges. Loin d’être figée, elle était en constante évolution, influencée par l’ancienneté des familles, la création d’ordres chevaleresques (comme ceux de Saint-Michel et du Saint-Esprit) et les faveurs royales. Cette structure compliquée était au cœur de la vie de cour, où chaque signe de préséance et chaque titre était activement recherché par les nobles pour affirmer leur position sociale.
FAQ : tout savoir sur les titres de noblesse en France
Quelle est la différence entre un titre et un rang de noblesse ?
Un titre (comme duc ou comte) est associé à une seigneurie ou une fonction. Un rang (comme Prince du Sang ou Pair de France) est une position hiérarchique qui donne une préséance et des privilèges spécifiques à la cour.
Quel était le titre de noblesse le plus prestigieux sous l’Ancien Régime ?
Le titre de duc était le plus prestigieux, car il était souvent associé à la pairie, qui conférait des privilèges de préséance importants et le droit de siéger au Parlement.
Qu’est-ce que la Pairie de France ?
La pairie de France est une dignité de la Couronne, conférée en général avec un titre (souvent duc) et qui donnait des privilèges, le plus notable étant le droit de siéger au Parlement.
La hiérarchie de la noblesse était-elle toujours basée sur le titre ?
Non, avant l’établissement d’une hiérarchie stricte, l’ancienneté de la famille, ses alliances et ses services au roi étaient plus importants que le titre pour déterminer la préséance.
Qu’est-ce qu’un Prince du Sang ?
Un Prince du Sang était un descendant lointain mais légitime d’un roi de France dans la lignée masculine, ce qui lui conférait un rang très élevé dans la hiérarchie.
Le titre de « prince » était-il un rang élevé ?
Le titre de prince était souvent un titre de courtoisie porté par les fils aînés de ducs. Il ne doit pas être confondu avec le rang de Prince du Sang, qui conférait une préséance bien plus élevée.
Le titre de « seigneur » est-il un rang de noblesse ?
Non, le terme seigneur désignait le propriétaire d’une propriété féodale. Il indiquait que la propriété était assortie de droits nobles, mais pas nécessairement que le propriétaire était lui-même noble.
Le Chevalier était-il toujours un titre ?
Non, un Chevalier pouvait être un rang pour les membres sans titre des familles nobles les plus anciennes, ou un rang accordé pour l’appartenance à un ordre de chevalerie.
Qu’est-ce qu’un « bâtard » dans la hiérarchie noble ?
C’était un fils illégitime reconnu d’un noble. Bien qu’ils ne pouvaient généralement pas hériter de titres, ils avaient une place dans l’entourage de leur père et pouvaient être mariés pour renforcer des alliances familiales.
La particule « de » est-elle un signe fiable de noblesse ?
Non, la particule « de » n’était pas officiellement contrôlée et de nombreux roturiers l’ont adoptée au fil des siècles. On estime que la grande majorité des noms comportant une particule ne sont pas d’origine noble.
Qu’est-ce que l’ancienneté dans la noblesse ?
L’ancienneté était un critère de prestige. Une famille noble depuis plus longtemps était considérée comme plus prestigieuse, indépendamment de son titre, ce qui pouvait influencer sa préséance à la cour royale.
Quel était le rôle des ordres chevaleresques ?
Les ordres chevaleresques (comme l’Ordre du Saint-Esprit) étaient un autre moyen de créer des hiérarchies. Ils conféraient un rang et des privilèges à leurs membres, ce qui compliquait encore la hiérarchie de la noblesse.
Le « seigneur » et le « vicomte » sont-ils la même chose ?
Non, un vicomte est un titre de noblesse. Un seigneur n’est pas un titre ou un rang, mais désigne le propriétaire d’une propriété féodale avec certains droits nobles, qui peut être noble ou non.
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Tous les termes relatifs aux maladies infectieuses ne sont pas égaux et ne désignent pas la même chose. Ils sont souvent utilisés à tort et de manière interchangeable. La distinction entre les mots pandémie, épidémie ou encore (maladie) endémique ou endémie est floue, même par les experts médicaux. Cela s’explique par le fait que la définition de chaque terme évolue au fur et à mesure que les maladies se répandent ou disparaissent, au fil du temps.
Commençons par les définitions de base :
Une épidémie est une maladie qui touche un grand nombre de personnes au sein d’une communauté, d’une population ou d’une région.
Une pandémie est une épidémie qui s’étend sur plusieurs pays ou continents.
Une endémie est une maladie qui appartient à un peuple ou à un pays particulier.
Un flambée épidémique est une augmentation plus importante que prévu du nombre de cas endémiques. Il peut également s’agir d’un seul cas dans une nouvelle région. Si elle n’est pas rapidement maîtrisée, une épidémie peut se transformer en pandémie.
Quelle différence entre épidémie et pandémie ?
Un moyen mnémotechnique simple de faire la différence entre une épidémie et une pandémie est de se d’associer le « P » de pandémie au mot passeport. Une pandémie est donc une épidémie qui voyage.
Quelle différence y a-t-il entre une épidémie et une endémie ou maladie endémique ?
Mais quelle est la différence entre épidémique et endémique ? Une épidémie se propageactivement ; les nouveaux cas de la maladie dépassent largement ce qui est attendu. Plus largement, on l’utilise pour décrire tout problème qui est hors de contrôle, comme une épidémie de choléra au XIXème siècle. Une épidémie est souventlocalisée dans une région, mais le nombre de personnes infectées dans cette région est sensiblement plus élevé que la normale. Par exemple, lorsque le COVID-19 a été limité à Wuhan, en Chine, il s’agissait d’une épidémie. La propagation géographique l’a transformée en pandémie.
Les endémies, en revanche, sont une présence constante dans un lieu spécifique. Le paludisme est endémique dans certaines parties de l’Afrique. La glace est endémique en Antarctique.
Endémique vs. épidémie
Si l’on va plus loin, une endémie peut conduire à une épidémie, et une épidémie peut se produire n’importe où. Par exemple, la dengue est endémique dans certaines régions d’Afrique, d’Amérique centrale et du Sud, et des Caraïbes. Les moustiques de ces régions sont porteurs de la dengue et la transmettent d’une personne à l’autre. Mais en 2019, une épidémie de dengue a éclaté à Hawaï, où la maladie n’est pas endémique. Les épidémiologistes et virologues pensent qu’une personne infectée a visité la l’île principale et y a été piquée par des moustiques. Les insectes ont ensuite transmis la maladie à d’autres individus qu’ils ont piqués, ce qui a créé une épidémie.
Conclusion
Il est donc aisé de comprendre pourquoi il est si facile de confondre ces termes. Ils sont tous liés les uns aux autres et il y a un flux et un reflux naturels entre eux, au fur et à mesure que des traitements sont disponibles et que des mesures de contrôle sont mises en place, comme la quarantaine, ou encore que des flambées épidémiques se produisent et que la maladie commence à se propager.
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Les métiers d’ophtalmologue, opticien et optométriste sont souvent confondus. Ils ont tous trait à l’œil mais présentent des différences. Tâchons de mieux comprendre ces différentes formations et leurs spécificités.
Un ophtalmologue, ophtalmologiste ou encore oculiste est un médecin, spécialisé dans les soins oculaires. Ce titre s’accompagne de 11 années de formation médicale en France et d’une maîtrise spécialisée en Belgique. Les ophtalmologues sont autorisés à diagnostiquer et à traiter les maladies des yeux, à pratiquer la chirurgie oculaire, à prescrire et à ajuster des lunettes et des lentilles de contact. Ils peuvent également participer à des recherches scientifiques sur les yeux. Certains ophtalmologues ont également des sous-spécialités, telles que le glaucome, la rétine, la chirurgie plastique ou la pédiatrie.
Un optométriste n’est pas un médecin. Les études qui délivrent le titre d’optométriste et permettent la pratique de l’optométrie sont le diplôme européen d’optométrie (DEO) et le master en Biologie Santé. En Belgique, le titre d’orthoptiste-optométriste est créé pour encadrer la profession. L’optométriste est autorisé à effectuer des examens de la vue et des tests de vision, à prescrire des lunettes et des lentilles de contact, à tester certaines maladies oculaires et à prescrire des médicaments pour certaines maladies liées aux yeux (dans le domaine de la pharmacologie générale).
Les opticiens sont quant à eux des professionnels de la santé qui sont formés pour monter, ajuster et vendre des lunettes, des lentilles de contact et d’autres dispositifs correctifs. Pour devenir opticien, il faut avoir suivi trois années de formation. Les opticiens ne pratiquent pas d’examens de la vue ni de tests de vision eux-mêmes – ils utilisent les prescriptions fournies par les médecins ou les médecins agréés – et ne sont pas autorisés à diagnostiquer ou à traiter les maladies oculaires.
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En raison de leur capacité à représenter l’émotion, l’expérience et la pensée à travers le corps et à transcender les barrières culturelles, le mime et la pantomime se sont imposés dans l’art comme genre théâtral. Bien qu’ils soient souvent considérés comme des synonymes, ils présentent des différences, à commencer par leur genre: mime est masculin (le mime) et pantomime est féminin (la pantomime).
Qu’est-ce que le mime ?
Étymologiquement, mime vient du latin mimus qui désigne un acteur de bas étage ou une farce de théâtre; lui-même emprunté au grec μῖμος qui signifie acteur bouffon.
Le mime est l’art d’agir silencieusement à travers différents types de mouvements. Le mime fait généralement appel à un seul artiste, l’utilisation d’objets imaginaires et de son corps permet d’exprimer idées et de jouer des saynètes. L’influence du mime occidental moderne, fortement ressentie dans le ballet, s’est développée en un art silencieux où les expressions, les mouvements et les gestes étaient utilisés pour transmettre des significations. Parmi les maîtres de la tradition du mime au XXème siècle, on peut citer Charlie Chaplin, Buster Keaton et Ben Turpin qui ont connu des succès en tant que mimes dans le cinéma muet. La pratique a cependant été perfectionnée en France par Jean-Louis Barrault, Etienne Decroux et Marcel Marceau dit le mime Marceau.
Qu’est-ce que la pantomime ?
L’étymologie de pantomime vient du latin pantomimus, qui signifie comédien qui s’exprime avec ses gestes; lui-même emprunté au grec παντομίμας qui signifie celui qui mime tout.
La pantomime est un art de spectacle narratif, celui d’utiliser des situations et des objets imaginaires pour créer l’illusion de la réalité. Il s’agit d’actions basées sur la réalité, comme promener un chien. Il s’agit plutôt de montrer des actions reconnaissables plutôt que de montrer un thème spécifique. La pantomime est diverse en ce sens qu’elle peut impliquer un petit groupe de personnes, une assemblée entière ou même une seule personne et surtout qu’elle requiert le fait de faire ressentir l’état d’esprit de l’artiste au spectateur.
Cet art est principalement basé sur le geste et la posture, où les expressions utilisant les mouvements des mains sont moins importantes.
Similitudes et différences entre mime et pantomime
Le mime et la pantomime font tous deux usage d’expressions, de mimiques, d’attitudes, de gestes. La principale différence entre mime et pantomime tient dans le fait que le mime représente à son spectateur un récit tandis que la pantomime vise à faire ressentir les pensées et les émotions de l’acteur.
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Les bourdons sont membres de la famille des Apidés, tout comme l’abeille mellifère célèbre productrice de miel. D’ailleurs abeilles et bourdons se ressemblent quelques peu ne trouvez-vous pas ? Ils butinent les fleurs et sont couverts d’une dense pilosité. Mais pour autant les bourdons sont-ils capables de produire du miel ? Et si cela est le cas, pourquoi ne trouvons-nous pas du miel de bourdons sur les étalages des épiceries et des supermarchés ? Cet article se propose de répondre à la question qui vous a mené jusqu’ici.
⚡ En bref : Les bourdons et le miel
Non, les bourdons ne font pas de vrai miel : contrairement aux abeilles mellifères, les bourdons stockent un nectar concentré qui ne se conserve que quelques semaines. Leur colonie annuelle disparaît à l’automne (seules les jeunes reines survivent), ils n’ont donc pas besoin de réserves hivernales de longue conservation comme le miel.
Des pollinisateurs exceptionnels : les 35 espèces françaises de bourdons sont très appréciées en agriculture. Casaniers, fidèles à leurs fleurs et produisant des vibrations efficaces pour la pollinisation, ils sont essentiels pour les tomates, concombres et nombreuses cultures sous serre.
Un cycle de vie différent des abeilles : le nid de bourdons ne dure qu’une saison. À l’automne, toute la colonie meurt sauf les jeunes reines fécondées qui hibernent seules et fondent de nouvelles colonies au printemps. Cette biologie explique pourquoi ils ne produisent pas de miel pour l’hivernage.
Rendons justice aux bourdons
Les bourdons sont de sympathiques insectes poilus, qui fréquentent les jardins, les potagers et les vergers d’Europe. C’est d’ailleurs dans les régions de haute latitudes que l’on rencontre le plus grand nombre d’espèces. On retrouve même certains bourdons au-dessus du cercle polaire arctique. On connaît 35 espèces de bourdons en France, dont quelques unes sont très rares, mais le plus commun est Bombus terrestris ou bourdon des terriers.
Les bourdons sont particulièrement appréciés des jardiniers qui voient en ces cousins des abeilles de formidables pollinisateurs. Les horticulteurs producteurs de tomates et autres concombres font souvent appel aux services gracieux des bourdons. Il est de plus en plus fréquent d’installer des ruches à bourdons au milieu des champs ou sous les serres des maraîchers. Pour de nombreuses cultures, les bourdons sont bien plus appréciés que les abeilles, car :
les bourdons sont assez casaniers et habitués à butiner à proximité de leur colonie
une même ouvrière reste généralement fidèle à la même espèce florale sur un même secteur durant toute sa vie
lorsqu’il butine une fleur, le bourdon produit une forte vibration qui conduit à une pollinisation efficace
Ainsi, lorsque vous achetez une belle tomate bien ronde, il est fort probable qu’un bourdon soit passé sur la fleur dont elle est issue.
Si l’on parle du bourdon au masculin, il faut préciser que la plupart de ceux que vous observerez dans la nature sont des femelles stériles. Ces ouvrières ont pour mission de récupérer du nectar et du pollen sur des fleurs et de les rapporter à leur nid. Ces ressources sont indispensables pour nourrir :
les adultes restés dans le nid et en particulier l’unique femelle reproductrice, la reine.
les larves qui sont totalement dépendantes des soins attentifs de leurs nourrices.
Les mâles bourdons ont comme rôle principal de s’accoupler avec les reines vierges. On ne les rencontre donc que très rarement. Puisque nous parlons de ces messieurs, précisons qu’il ne faut pas confondre bourdon et « faux-bourdon ». Ce dernier terme désigne le mâle chez l’abeille mellifère.
D’accord, mais les bourdons produisent-ils du miel ?
Le miel est une substance visqueuse qui peut se conserver pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Des archéologues ont retrouvé dans la tombe d’un pharaon du miel ancien de 3500 ans !
Le rôle du miel est de permettre la survie d’une colonie d’abeilles durant les épisodes de disette. En hiver, il faut souvent trop froid pour que les insectes s’aventurent en dehors de leur nid et butinent. Et durant certaines périodes de l’année, les floraisons peuvent se faire rares et ne pas permettre à la colonie de couvrir ses besoins. C’est par exemple le cas dans les régions méditerranéennes où les floraisons estivales sont rares.
Les abeilles doivent donc produire suffisamment de miel durant les périodes de floraison pour « joindre les deux bouts » et permettre à la colonie de survivre d’une année à l’autre. Car lorsque les conditions météorologiques deviennent défavorables, il faut nourrir plusieurs milliers de bouches. Si la colonie vient à manquer de miel, elle peut tout simplement mourir de faim.
Le miel est stocké dans les alvéoles des rayons. Une fois son élaboration achevée, il est couvert d’une fine pellicule de cire pour le mettre à l’abri de l’humidité. Cette substance sucrée est à disposition des individus affamés. Mais aussi de l’apiculteur, qui veillera toutefois à laisser plusieurs kilogrammes à la colonie.
Le miel est un produit très riche en sucres, mais qui contient peu d’eau. Cette teneur en eau est généralement inférieure à 18 %. Car au-dessus de 20 % d’eau, ce précieux liquide doré est à la merci des levures et autres microorganismes qui se feront une joie de le fermenter. Ceci explique pourquoi le miel peut être garder plusieurs années à condition d’être stocké à l’abri de l’humidité, dans un contenant hermétique.
Mais les bourdons ne sont pas confrontés aux mêmes problèmes que les abeilles. Ils n’ont pas besoin de constituer des réserves pour nourrir leur colonie durant l’hiver. Parce tous les membres de la colonie à l’exception des jeunes reines vont mourir à l’automne.
Le nid des bourdons ne dure donc qu’une seule année. Et les futures génitrices passeront l’hiver au repos à l’abri d’une écorce, sous un tas de bois ou dans un terrier abandonné. Et au retour des beaux jours, les jeunes reines bâtiront chacune une nouvelle colonie.
Un nid de bourdons déterré dans un jardin.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
Pour produire du miel vous devez élever des abeilles
Si vous êtes déçu de ne pouvoir vous lancer dans la production de miel de bourdons, vous pouvez toujours réfléchir à la possibilité de pratiquer l’élevage des abeilles.
En France, la législation est favorable à la pratique de l’apiculture de loisir. Il est même possible d’installer des ruches sur le toit de son immeuble en suivant toutefois quelques précautions, comme les distances minimales entre les ruches et le voisinage et autres lieux de passage. Mais bien entendu, il est plus facile d’installer son rucher sur son jardin ou sur un terrain que l’on vous aura prêté.
L’apiculture – si elle est accessible au plus grand nombre – demande des connaissances techniques et la maîtrise de nombreux gestes. Car une ruche accueille des insectes qui demandent des manipulations délicates, ainsi que des soins particuliers. Dans de mauvaises conditions d’élevage, une colonie peut contracter des maladies et périr. Pour obtenir de bons résultats et récolter du miel, vous devez donc vous former auprès de personnes expérimentées.
Il est possible de se former à l’apiculture au sein d’un rucher école. C’est-à-dire d’une structure associative qui assure la formation de ses membres. Il existe de nombreux ruchers écoles en France et à l’étranger. Mais vous pouvez aussi compléter votre apprentissage en vous formant à distance et depuis internet. Pour cela, consultez le site www.apiculture.idlwt.com
Le saviez-vous ?
Pour qu’une colonie d’abeilles engrange un kilogramme de miel, les butineuses ont dû parcourir 150000 kilomètres ! Soit quatre fois la circonférence de la terre. Et elles auront visité prêt d’un million de fleurs. Ainsi, si vous souhaitez obtenir suffisamment de miel de vos ruches, il est important d’installer votre rucher dans une zone riche en plantes mellifères.
Sachez que c’est le premier kilomètre autour de vos ruches qui a le plus d’importance. Même si les abeilles sont capables de parcourir plusieurs kilomètres pour visiter des fleurs. Des chercheurs ont même retrouvé une abeille qu’ils ont marqué à plus de 10 kilomètres de sa ruche.
Conclusion : bourdons et abeilles, deux stratégies de survie différentes
La question de savoir si les bourdons produisent du miel révèle en réalité deux stratégies de survie radicalement différentes au sein de la famille des Apidés. Les abeilles mellifères, vivant en colonies permanentes de dizaines de milliers d’individus, ont développé l’art de transformer le nectar en miel de longue conservation pour traverser les périodes hostiles. Cette prouesse technique, impliquant déshydratation poussée et operculation hermétique, répond à un impératif vital : maintenir la colonie en vie d’une année sur l’autre.
Les bourdons ont choisi une voie différente. Leur cycle de vie annuel, où seules les jeunes reines survivent à l’hiver en hibernation solitaire, les dispense de constituer des réserves pérennes. Le nectar concentré qu’ils stockent suffit amplement aux besoins de leur colonie éphémère, qui ne compte que quelques centaines d’individus au maximum. Cette différence fondamentale explique pourquoi vous ne trouverez jamais de « miel de bourdons » dans le commerce.
Mais ne sous-estimons pas les bourdons pour autant. Ces pollinisateurs exceptionnels jouent un rôle crucial dans nos écosystèmes et notre agriculture. Leur capacité à polliniser par vibration, leur fidélité florale et leur efficacité par temps frais en font des alliés irremplaçables pour de nombreuses cultures. Chaque tomate, chaque concombre, chaque poivron que nous consommons doit souvent son existence au travail acharné d’un bourdon.
Si l’apiculture vous intéresse et que vous souhaitez produire votre propre miel, tournez-vous vers les abeilles mellifères. Mais n’oubliez pas que bourdons et abeilles sont complémentaires dans la nature, et que leur protection commune reste essentielle pour la biodiversité et la sécurité alimentaire.
FAQ : Tout savoir sur les bourdons et le miel
Quelle est la différence entre le nectar de bourdons et le vrai miel ?
Le nectar stocké par les bourdons contient 30-40% d’eau, contre moins de 18% pour le vrai miel des abeilles. Cette forte teneur en eau empêche une conservation longue : le nectar de bourdons fermente après quelques semaines. Les abeilles déshydratent intensivement leur nectar par ventilation continue, ajoutent des enzymes spécifiques, et operculle les alvéoles avec de la cire. Le miel d’abeilles peut se conserver des années voire des siècles, le nectar de bourdons seulement le temps d’une saison.
Combien de temps vit une colonie de bourdons ?
Une colonie de bourdons dure uniquement une saison, d’avril-mai à septembre-octobre selon les régions. La reine fondatrice émerge de son hibernation au printemps, construit un nid, pond ses premiers œufs et élève seule les premières ouvrières. La colonie croît ensuite pendant l’été jusqu’à compter 50 à 400 individus selon les espèces. En fin d’été, de nouvelles reines et des mâles naissent, s’accouplent, puis toute la colonie (incluant la vieille reine) meurt. Seules les jeunes reines fécondées hibernent pour fonder de nouvelles colonies au printemps suivant.
Pourquoi les bourdons sont-ils meilleurs pollinisateurs que les abeilles pour certaines cultures ?
Les bourdons pratiquent la « pollinisation par buzz » ou sonication : ils vibrent leurs muscles de vol à haute fréquence tout en agrippant la fleur, libérant ainsi le pollen de manière très efficace. Cette technique est essentielle pour les tomates, aubergines, poivrons, myrtilles et kiwis dont le pollen ne se libère que par vibration. De plus, les bourdons butinent par temps frais, pluvieux ou venteux quand les abeilles restent à la ruche. Ils visitent plus de fleurs par minute et sont fidèles à une espèce florale, optimisant la pollinisation croisée.
Peut-on élever des bourdons comme on élève des abeilles ?
Oui, mais c’est très différent de l’apiculture. Les bourdons sont élevés commercialement pour la pollinisation sous serre, principalement l’espèce Bombus terrestris. On ne les élève pas pour le miel mais pour leurs services de pollinisation. Les colonies sont produites en laboratoire, livrées dans des boîtes en carton aux maraîchers pour 6-8 semaines d’utilisation, puis la colonie meurt naturellement. Contrairement aux ruches d’abeilles qui durent des années, une « ruche » de bourdons est à usage unique sur une saison. Le marché mondial représente des millions de colonies produites annuellement.
Les bourdons peuvent-ils piquer ?
Oui, mais seulement les femelles (ouvrières et reines) possèdent un dard. Les mâles en sont dépourvus. Cependant, les bourdons sont extrêmement paisibles et piquent rarement. Ils sont bien moins agressifs que les abeilles ou les guêpes. Un bourdon ne piquera que s’il est directement menacé (écrasé, coincé dans les vêtements, nid dérangé). Contrairement aux abeilles, leur dard n’est pas barbelé, donc ils peuvent piquer plusieurs fois sans mourir. La piqûre est douloureuse mais généralement moins que celle d’une abeille.
Combien d’espèces de bourdons existe-t-il en France ?
On dénombre 35 espèces de bourdons en France métropolitaine, sur environ 250 espèces dans le monde. Les plus communes sont Bombus terrestris (bourdon terrestre), Bombus lapidarius (bourdon des pierres), Bombus pascuorum (bourdon des champs) et Bombus pratorum (bourdon des prés). Certaines espèces sont devenues rares ou menacées en raison de la perte d’habitat, de l’usage de pesticides et du changement climatique. Les bourdons sont particulièrement diversifiés dans les régions montagneuses et nordiques où ils sont mieux adaptés au froid que les abeilles.
Où les bourdons construisent-ils leur nid ?
Selon les espèces, les nids de bourdons se trouvent dans des lieux variés : terriers abandonnés de rongeurs (d’où le nom Bombus terrestris), sous des tas de pierres, dans du vieux foin ou de la mousse, sous des toits, dans des nichoirs à oiseaux abandonnés, ou dans des cavités murales. La reine fondatrice recherche un emplacement protégé et isolé. Elle y construit des cellules de cire contenant du pollen mélangé à du nectar pour nourrir ses premières larves. Le nid reste modeste (taille d’un pamplemousse) comparé aux grandes ruches d’abeilles.
Les bourdons produisent-ils de la cire comme les abeilles ?
Oui, les bourdons sécrètent de la cire par des glandes abdominales, tout comme les abeilles. Cependant, leur cire est produite en bien plus petite quantité et a une texture différente : plus grossière, moins raffinée, brunâtre. Ils l’utilisent pour construire des cellules de stockage irrégulières pour le nectar et le pollen, et des coques protectrices pour les larves. Contrairement aux magnifiques rayons géométriques des abeilles, les structures de cire des bourdons sont désordonnées et rudimentaires, reflétant les besoins modestes de leur petite colonie temporaire.
Comment reconnaître un bourdon d’une abeille ?
Les bourdons sont généralement plus gros et plus « poilus » que les abeilles, avec un corps trapu couvert d’une dense pilosité. Les abeilles mellifères sont plus fines, avec une pilosité moins dense et des anneaux abdominaux plus marqués. Les bourdons arborent souvent des bandes de couleurs contrastées (noir, jaune, orange, blanc) selon les espèces. Leur vol est plus bruyant (d’où le nom « bourdon » qui évoque le bourdonnement). Comportement : les bourdons butinent plus lentement, s’agrippent aux fleurs, et se laissent observer facilement contrairement aux abeilles plus vives et méfiantes.
Faut-il protéger les nids de bourdons découverts dans son jardin ?
Absolument oui ! Les bourdons sont des pollinisateurs essentiels et inoffensifs. Si vous découvrez un nid dans votre jardin, laissez-le tranquille. Il ne durera que quelques mois et ne causera aucun dégât. Les bourdons ne sont pas agressifs et ne défendent leur nid que si directement menacé. Évitez de tondre à proximité immédiate, ne bouchez pas l’entrée, et expliquez aux enfants de les observer à distance. Si le nid est vraiment problématique (entrée de maison), contactez un apiculteur ou une association de protection qui pourra le déplacer. Ne détruisez jamais un nid de bourdons.
Les bourdons sont-ils menacés comme les abeilles ?
Oui, plusieurs espèces de bourdons sont en déclin alarmant, certaines ont même disparu de régions entières. Les menaces sont similaires à celles pesant sur les abeilles : pesticides (néonicotinoïdes particulièrement toxiques), perte d’habitat (prairies fleuries converties en monocultures), parasites et maladies (certains transmis par les bourdons d’élevage commerciaux), et changement climatique. Le bourdon à tache rousse (Bombus affinis) a décliné de 90% en Amérique du Nord. La protection passe par : jardinage sans pesticides, plantation de fleurs mellifères variées, maintien de zones sauvages non fauchées, et installation de nichoirs à bourdons.
Quel rôle écologique jouent les bourdons au-delà de la pollinisation ?
Au-delà de leur rôle de pollinisateurs (35% de la production alimentaire mondiale dépend de la pollinisation par insectes), les bourdons constituent des proies pour de nombreux prédateurs : oiseaux, musaraignes, blaireaux qui déterrent les nids, et certaines araignées. Leurs nids abandonnés sont parfois réutilisés par d’autres insectes. Les bourdons participent à la régulation des populations végétales sauvages et maintiennent la diversité génétique des plantes par la pollinisation croisée. Leur présence est un indicateur de la santé des écosystèmes : là où les bourdons prospèrent, la biodiversité est généralement élevée.
Peut-on nourrir les bourdons au printemps comme on nourrit les oiseaux ?
Ce n’est généralement pas nécessaire ni recommandé de mettre des mangeoires à nectar artificiel. La meilleure aide : planter des fleurs mellifères précoces (crocus, perce-neige, saules, pruniers, cerisiers, bourrache, phacélie) qui fleurissent dès février-avril quand les reines sortent d’hibernation affamées. Un jardin fleuri 10 mois par an aide vraiment : bulbes printaniers, fleurs d’été variées, arbustes à baies, et en particulier des fleurs à corolle tubulaire ou en cloche que les bourdons affectionnent. Évitez les pelouses tondues à ras : laissez pousser trèfle, pissenlit, lamier qui sont d’excellentes sources de nectar précoce.
Quelle est la différence entre un bourdon et un faux-bourdon ?
Le terme « faux-bourdon » ne désigne pas du tout un bourdon mais le mâle de l’abeille mellifère ! C’est une confusion fréquente. Le faux-bourdon (abeille mâle) est plus gros que les ouvrières abeilles, avec de gros yeux et pas de dard. Son unique fonction est de s’accoupler avec les reines. Il ne butine pas, ne produit pas de cire, et est nourri par les ouvrières. À l’automne, les ouvrières chassent les faux-bourdons de la ruche où ils mourront de froid et de faim. Les véritables bourdons (genre Bombus) sont des insectes différents avec leur propre biologie, leurs propres reines et colonies distinctes.
Comment installer un nichoir à bourdons dans son jardin ?
Contrairement aux abeilles solitaires, les bourdons sont difficiles à attirer en nichoir artificiel, mais ça vaut la tentative. Utilisez une boîte en bois non traité de 15-20cm de côté, avec un tunnel d’entrée de 15-20cm de long et 2cm de diamètre. Remplissez l’intérieur de matériau isolant (mousse, vieux tissu, laine) car les reines recherchent chaleur et protection. Installez le nichoir au sol ou semi-enterré, face au sud-est, à l’ombre partielle, dans un endroit tranquille. Le taux de colonisation reste faible (10-20%) mais si une reine adopte le nichoir au printemps, vous profiterez d’excellents pollinisateurs tout l’été.
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L’accent circonflexe aussi appelé « chapeau » consiste graphiquement en la réunion d’un accent aigu et d’un accent grave. Il fait son apparition au cours du XVIème siècle lors de l’évolution de la langue française et de son orthographe. Les accents circonflexes proviennent de la disparition d’une lettre, généralement le s. Par exemple, teste devient tête, fenestre devient fenêtre, chasteau devient château, etc. D’autres exemples existent et n’impliquent pas la lettre s comme âge à la place de aage, rôle à la place de roule, etc. L’accent circonflexe aussi permet de spécifier la prononciation d’une voyelle, de différencier des mots homophones, et il seplace sur les voyelles« â », « ê », « î », « ô », « û » à l’exception du « y ».
Attention à l’accent circonflexe pour les mots suivants
âcre, âcreté, mais : acrimonie, acrimonieux
arôme ou arome (PR), mais : aromate, aromatique, aromatiser, etc.
binôme (cf. monôme, polynôme, trinôme), mais : binomial, polynomial
câble, câbler, câblage, mais : encablure
côlon (partie du gros intestin), mais : colique, colite
cône, mais : conique, conifère
coteau, mais : côte, côtelé, côtelette, côtier, côtoyer
crâne et ses dérivés prennent un accent circonflexe, sauf : le préfixe cranio-
râteau, râteler, râtelée, râtelier, râtelures ; râtelage, râteleur, râteleuse mais : ratisser, ratissage, ratissoire : pas d’accent quand il y a ss
symptôme, mais : symptomatique (voir aussi ci-dessous)
tâter et ses dérivés prennent un accent circonflexe, sauf : tatillon
Toujours un accent circonflexe pour les possessifs
Les adjectifs possessifs (nôtre, vôtre) prennent systématiquement un accent circonflexe, au même titre que les pronoms possessifs (le nôtre, les nôtres; le vôtre, les vôtres). Cela permet de les distinguer de leurs homophones respectifs: notre et votre.