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Comment bien employer les adverbes ?
L'adverbe est un mot invariable qui ajoute ou modifie le sens d'un verbe, d'un adjectif ou encore d'un autre adverbe.
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L’adverbe est un mot invariable qui ajoute ou modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif ou encore d’un autre adverbe. Afin de bien utiliser les adverbes, il faut les comprendre : quelle est la définition, l’usage, et l’emploi des adverbes ?

À travers cet article, vous apprendrez ce qu’est un adverbe et comment bien l’employer en français.

En bref : tout savoir sur l’adverbe

  • L’adverbe est un mot invariable qui modifie un verbe, un adjectif ou un autre adverbe.
  • Il existe des exceptions à l’invariabilité : tout et seul peuvent s’accorder en genre et en nombre selon le contexte.
  • On distingue dix types d’adverbes, classés selon le sens qu’ils apportent : de lieu, de temps, de manière, de quantité, d’affirmation, de négation, de relation logique, de liaison, interrogatifs/exclamatifs et modaux.
  • La plupart des adverbes se terminent en -ment et sont construits à partir d’adjectifs.

Qu’est-ce qu’un adverbe ?

En grammaire, un adverbe est un mot généralement invariable qui nuance les verbes, les adjectifs ou d’autres adverbes de différentes manières. Invariable signifie que l’adverbe n’est ni marqué par le nombre (singulier ou pluriel) ni par le genre (masculin ou féminin).

Étymologiquement, adverbe vient du latin adverbium, qui se compose à partir de verbum (mot) et du préfixe ad– (après, vers).

Quels sont les adverbes qui ne sont pas invariables ?

En français, il existe deux exceptions d’adverbes qui varient en genre et en nombre : tout et seul.

Tout adverbe variable en genre et en nombre

L’usage de tout en tant qu’adverbe est une des exceptions de la langue française. Lorsqu’il précède un adjectif féminin qui commence par une consonne ou un h aspiré, il s’accorde en genre et en nombre avec ledit adjectif. La raison de cet accord est due à la liaison.

Par exemple, on écrira « elle est toute contente d’apprendre comment écrire les adverbes » et non « elle est tout contente d’apprendre comment écrire les adverbes ». Le principe est celui de la liaison. D’usage aussi avec le féminin pluriel : « elles sont toutes contentes de bien écrire les adverbes« .

Tout dans le cas du h aspiré et du h muet

Avec un h muet, l’adverbe reste invariable. En revanche, lorsque le h est aspiré, il est impossible de faire la liaison sans accorder l’adverbe. On accorde donc l’adverbe tout lorsqu’il précède un h aspiré.

Pour savoir si le h est muet ou aspiré, il y a un petit truc facile : on dit que le h est aspiré lorsqu’il n’est pas possible de faire de liaison avec le déterminant élidé l. Par exemple, la hachette et non l’hachette.

Appliqué aux adverbes, cela donne : elle s’est sentie tout humiliée car il s’agit d’un h muet (on écrit l’humiliation et non la humiliation) ; elle s’est sentie toute honteuse car il s’agit d’un h aspiré (on écrit la honte et non l’honte).

Seul adverbe variable en genre et en nombre

L’adjectif seul est parfois employé en tant qu’adverbe. Il a une valeur restrictive et a le sens de seulement. Seul est marqué en genre et en nombre car il porte une restriction.

Par exemple, on écrira « seuls sont invités à son anniversaire, ses plus proches parents », ou « la barricade seule a résisté à l’assaut de cette armée », ou encore « son amitié compte seule pour moi ».

Les différents types d’adverbes

Il existe 10 types d’adverbes, les adverbes de lieu ; de temps ; de manière ; d’affirmation ; de négation ; de quantité ; de relation logique ; de liaison ; les adverbes interrogatifs ou exclamatifs ; et enfin les adverbes modaux ou modalisateurs.

Les adverbes de lieu

Les adverbes de lieu répondent à la question : où ? d’où ? par où ? où est-ce que ? → Ailleurs, alentour, après, arrière, autour, avant, dedans, dehors, derrière, dessous, devant, ici, là, loin, où, partout, près, vis-à-vis, à droite, à gauche, là-bas, etc. → Je travaille loin de mon domicile.

Les adverbes de temps

Les adverbes de temps répondent à la question : quand ? depuis quand ? combien de temps ? quand-est-ce que ? → Alors, après, aujourd’hui, auparavant, aussitôt, autrefois, avant, bientôt, cependant, déjà, demain, depuis, désormais, enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant, parfois, quand, quelquefois, soudain, souvent, sur ces entrefaites, toujours, tard, tôt, tout à coup, tout de suite, par semaine, etc. → Aujourd’hui, j’ai vu un joli crépuscule, j’espère que je le verrai aussi demain.

Les adverbes de manière

Les adverbes de manière répondent à la question : comment ? comment est-ce que ? → À bras-le-corps, à califourchon, à la légère, à la va-comme-je-te-pousse, à la va-vite, à l’aveuglette, à loisir, à nouveau, à tire-d’aile, à tire-larigot, à tort, à tue-tête, admirablement, ainsi, aussi, bel et bien, bien, bon marché, comme, comment, d’arrache-pied, de guingois, debout, également, ensemble, exprès, mal, mieux, n’importe comment, pis, plutôt, pour de bon, presque, tant bien que mal, vite, volontiers, et la plupart des adverbes en -ment → Je travaille lentement, cela me permet de bien réaliser ma tâche.

Les adverbes d’affirmation

Les adverbes d’affirmation ne répondent pas à une question, ils expriment l’affirmation ou le doute → Assurément, certainement, certes, oui, peut-être, précisément, probablement, sans doute, volontiers, vraiment, etc. → Les causes de la Guerre de Cent ans sont assurément complexes.

Les adverbes de négation

Les adverbes de négation ne répondent pas à une question, ils expriment une négation → Ne […] guère, ne […] jamais, ne […] pas, ne […] plus, ne […] point, ne […] rien, non, nullement, etc. → Les adverbes de négation permettent aussi de former la forme négative des temps de la conjugaison → Il ne se trouve pas là.

Les adverbes de quantité

Les adverbes de quantité répondent à la question combien ? combien de fois ? combien est-ce que ? jusqu’à quel point ? → Ainsi, assez, aussi, autant, beaucoup, combien, davantage, encore, environ, fort, guère, même, moins, peu, plus, presque, quelque, si, tant, tellement, tout, très, trop, un peu, etc. → Les pyramides de Gizeh ont nourri tellement de mystères lors de leur exploration.

Les adverbes de relation logique

Les adverbes de relation logique ne répondent pas à une question, ils donnent une explication d’une cause ou d’une conséquence → Aussi, cependant, donc, en revanche, encore, même, par ailleurs, par conséquent, par suite, pourtant, quand même, seulement, tout de même, toutefois, etc. → Le cheval est calme cependant il commence à s’agiter lorsqu’il y a des orages.

Les adverbes de liaison

Les adverbes de liaison ne répondent pas à une question, ils introduisent une proposition → Ainsi, alors, aussi, certes, donc, en effet, ensuite, enfin, pourtant, puis, tantôt, par contre, etc. → Elle a donc attendu la fin de l’averse et a enfin pu reprendre sa route.

Les adverbes interrogatifs ou exclamatifs

Les adverbes interrogatifs ou exclamatifs ne répondent pas à une question, ils expriment la quantité, la manière, le lieu, la cause ou le temps dans une phrase interrogative ou exclamative → Combien, combien de, comme, comment, pourquoi, quand, etc. → Je n’ai jamais compris comment il faisait pour jongler !

Les adverbes modaux

Les adverbes modaux ne répondent pas à une question, ils nous renseignent sur l’attitude du locuteur par rapport à son propre discours → Hélas, heureusement, malheureusement, par bonheur, certainement, etc. → Ce n’est malheureusement pas en fondant le plomb que l’on parviendra à obtenir de l’or.

Tableau récapitulatif des différents types d’adverbes avec la définition de leur emploi et un exemple d’utilisation

Type d’adverbe Emploi et liste d’adverbes
Exemple dans une phrase
Adverbe de lieu Donne une indication de lieu au mot dont il est le satellite Il habite aux alentours de Bruxelles
Adverbe de temps Donne une indication de temps au mot dont il est le satellite Auparavant, les cloches rythmaient le temps des gens
Adverbe de manière Donne une indication de manière au mot dont il est le satellite (la plupart des adverbes en –ment) Il quitta volontiers la ville pour la campagne.
Adverbe d’affirmation Donne une indication d’affirmation ou de doute au mot dont il est le satellite Bell a sans doute inventé le téléphone
Adverbe de négation Donne une indication de négation au mot dont il est le satellite Je n’ai nullement l’intention de retenir les grandes dates de l’Histoire
Adverbe de quantité Donne une indication de quantité au mot dont il est le satellite. Ce type d’adverbe est employé pour les comparatifs et les superlatifs Il y a beaucoup de types de thés et de tisanes dans cette boutique
Adverbe de relation logique Exprime la cause, la conséquence, la concession ou l’opposition Il pleuvait, nous nous sommes donc abrités dans l’entrée de l’église
Adverbe de liaison A pour rôle d’introduire une proposition ou une phrase au même titre qu’une conjonction de coordination Il termina sa portion de fruits puis alla se coucher
Adverbe interrogatif ou exclamatif Employé dans une phrase interrogative ou exclamative, il exprime la quantité, la manière, le lieu, la cause ou le temps J’aimerais savoir pourquoi il y a 13 signes du zodiaque
Adverbe modal A pour particularité d’informer sur l’attitude du locuteur par rapport à son propre discours ou propos Je vais hélas devoir vous quitter

Les spécificités des adverbes en -ment, -amment ou -emmant

Les adverbes qui terminent par -ment sont dérivés des adjectifs de genre féminin (vif → vive → vivement), alors que les adverbes qui se terminent par -amment sont dérivés d’adjectifs qui se terminent par -ant (méchant → méchamment) tandis que les adverbes qui se terminent par -emment sont issus d’adjectifs qui se terminent par -ent (intelligent → intelligemment).

Pour en savoir plus, consulter notre article dédié aux adverbes qui se terminent en -ment, -amment ou -emment.

Conclusion

Pour résumer, l’adverbe est une clef essentielle de la grammaire française, apportant précision et nuance à la phrase. Bien que généralement invariables, des exceptions comme « tout » et « seul » existent et sont importantes à connaître pour éviter les erreurs d’accord. Avec une dizaine de catégories distinctes, allant des adverbes de temps à ceux de modalité, ces mots permettent d’exprimer une richesse de sens dans vos écrits et vos conversations. Maîtriser leur usage, c’est enrichir sa capacité à communiquer de manière plus subtile et efficace.

FAQ : tout savoir sur les adverbes

Qu’est-ce qu’un adverbe ?

Un adverbe est un mot invariable qui sert à modifier ou à préciser le sens d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe. Il ne s’accorde ni en genre ni en nombre, sauf pour les exceptions.

Un adverbe peut-il être variable ?

Oui, bien que les adverbes soient généralement invariables, il existe deux exceptions : « tout » et « seul » qui peuvent s’accorder en genre et en nombre dans des cas spécifiques. Par exemple, « elle est toute petite ».

Qu’est-ce qu’un adverbe de manière ?

Un adverbe de manière est un adverbe qui indique comment une action est réalisée. La plupart des adverbes en -ment, comme « rapidement » ou « gentiment », appartiennent à cette catégorie.

Comment se forment les adverbes en -ment ?

Les adverbes en -ment se forment à partir de l’adjectif au féminin, auquel on ajoute le suffixe -ment (ex : « calme » → « calmement »). Si l’adjectif se termine par -ent ou -ant, il devient respectivement -emment ou -amment (ex : « récent » → « récemment », « méchant » → « méchamment »).

Quelle est la différence entre un adverbe de lieu et de temps ?

Un adverbe de lieu précise où se déroule une action (« ici », « ailleurs »), tandis qu’un adverbe de temps indique quand l’action a lieu (« hier », « demain »).

Quels sont les adverbes de négation les plus courants ?

Les adverbes de négation les plus courants sont « ne… pas », « ne… jamais », « non » ou « ne… plus ». Ils sont utilisés pour exprimer un refus ou une absence.

Qu’est-ce qu’un adverbe interrogatif ?

Un adverbe interrogatif est utilisé pour poser une question sur le temps, le lieu, la manière ou la quantité. Par exemple : « quand« , « « , « comment« , « pourquoi« , « combien« .

Comment savoir si un « h » est aspiré ou muet ?

Pour vérifier si un « h » est aspiré, essayez de mettre un déterminant élidé (l’) devant le mot. Si c’est impossible (on dit « la hache » et non « l’hache »), le « h » est aspiré et l’adverbe « tout » devra s’accorder. Si c’est possible (« l’homme »), le « h » est muet et « tout » reste invariable.

Peut-on mettre un adverbe n’importe où dans une phrase ?

Non, la place de l’adverbe est importante. Il se place généralement après le verbe qu’il modifie. S’il modifie un adjectif ou un autre adverbe, il se met avant. La position peut influencer le sens de la phrase.

Donnez un exemple d’adverbe modal.

Un adverbe modal, ou modalisateur, exprime le point de vue ou le sentiment de la personne qui parle. Un exemple est « malheureusement » ou « heureusement », qui exprime un sentiment de regret ou de joie.

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Un adverbe est un mot invariable qui ajoute ou modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif ou encore d’un autre adverbe.

Par exemple, lentement, rapidement, courageusement, suffisamment, sont des adverbes. Il existe 10 types d’adverbes, les adverbes de lieu ; de temps ; de manière ; d’affirmation ; de négation ; de quantité ; de relation logique ; de liaison ; les adverbes interrogatifs ou exclamatifs ; et enfin les adverbes modaux ou modalisateurs.

En bref : tout savoir sur la construction des adverbes en -ment

  • L’adverbe est un mot invariable qui modifie un verbe, un adjectif ou un autre adverbe.
  • La plupart des adverbes de manière se terminent par le suffixe -ment.
  • Ils se construisent à partir de l’adjectif qui leur donne leur sens, en respectant des règles d’orthographe précises.
  • L’orthographe du suffixe (-ment, -amment ou -emment) dépend de la terminaison de l’adjectif de base.

Pas facile de ne pas se mélanger les pinceaux et de ne pas se tromper sur la manière d’orthographier les adverbes. Dans cet article, détaillons chaque type d’adverbe puis penchons-nous sur les adverbes qui se terminent par -ment, -emment, ou -amment, et la manière infaillible de les distinguer.

Tableau des différents types d’adverbes avec la définition de leur emploi et un exemple d’utilisation

Type d’adverbe Emploi Exemple
Adverbe de lieu Donne une indication de lieu au mot dont il est le satellite Il habite aux alentours de Bruxelles
Adverbe de temps Donne une indication de temps au mot dont il est le satellite Auparavant, les cloches rythmaient le temps des gens
Adverbe de manière Donne une indication de manière au mot dont il est le satellite (la plupart des adverbes en –ment) Il quitta volontiers la ville pour la campagne.
Adverbe d’affirmation Donne une indication d’affirmation ou de doute au mot dont il est le satellite Bell a sans doute inventé le téléphone
Adverbe de négation Donne une indication de négation au mot dont il est le satellite Je n’ai nullement l’intention de retenir les grandes dates de l’Histoire
Adverbe de quantité Donne une indication de quantité au mot dont il est le satellite. Ce type d’adverbe est employé pour les comparatifs et les superlatifs Il y a beaucoup de types de thés et de tisanes dans cette boutique
Adverbe de relation logique Exprime la cause, la conséquence, la concession ou l’opposition Il pleuvait, nous nous sommes donc abrités dans l’entrée de l’église
Adverbe de liaison A pour rôle d’introduire une proposition ou une phrase au même titre qu’une conjonction de coordination Il termina sa portion de fruits puis alla se coucher
Adverbe interrogatif ou exclamatif Employé dans une phrase interrogative ou exclamative, il exprime la quantité, la manière, le lieu, la cause ou le temps J’aimerais savoir pourquoi il y a 13 signes du zodiaque
Adverbe modal A pour particularité d’informer sur l’attitude du locuteur par rapport à son propre discours ou propos Je vais hélas devoir vous quitter

Comment se construisent les adverbes en -ment ?

Les adverbes en –ment sont construits à partir d’un adjectif.

Il y a trois cas de figure possibles :

  1. L’adjectif se décline au féminin, dans ce cas on garde son radical on ajoute -ment : bref brève → brièvement ; vif → vive → vivement ; précis → précise → précisément ; etc.
  2. L’adjectif se termine par -ant, dans ce cas on garde le radical et le a, on double le m, et on écrit -amment : méchant → méchamment ; courant → couramment ; arrogant → arrogamment ; bruyant → bruyamment ; etc.
  3. L’adjectif se termine par -ent, dans ce cas on garde le radical et le e, on double le m, et on écrit -emment : violent → violemment ; apparent → apparemment ; intelligent → intelligemment ; fréquent → fréquemment ; évident → évidemment ; etc.

Pour ne plus se tromper et savoir si l’adverbe se termine en -ment, en -amment ou en -emment, il suffit donc de se rapporter à l’adjectif d’origine. Le moyen mnémotechnique est de retenir la simple règle orthographique basée sur la construction du mot. Si l’adjectif d’origine peut être au féminin, l’adverbe se terminera en -ment ; si l’adjectif d’origine se termine par -ant, l’adverbe se terminera en -amment tandis que si l’adjectif d’origine se termine par -ent, l’adverbe se terminera en -emment.

Conclusion

La construction des adverbes en -ment, -amment ou -emment est une spécificité de la langue française qui peut sembler complexe, mais qui obéit à des règles précises. Il suffit de se souvenir de la terminaison de l’adjectif qui sert de base : -ant donne -amment et -ent donne -emment. Tous les autres adjectifs, qu’ils soient au féminin ou qu’ils se terminent déjà par une voyelle, prennent un simple -ment. En mémorisant cette clef, vous maîtriserez l’orthographe de ces adverbes et pourrez les utiliser en toute confiance pour enrichir vos phrases.

FAQ : tout savoir sur la formation des adverbes

Quelle est la règle générale de formation des adverbes en -ment ?

La règle générale est de former l’adverbe en ajoutant le suffixe -ment à la forme féminine de l’adjectif qualificatif. Par exemple : « longue » → « longuement », « vive » → « vivement ».

Quand faut-il utiliser -amment ou -emment ?

On utilise le suffixe -amment lorsque l’adjectif de base se termine par -ant (ex : « brillant » → « brillamment »). On utilise -emment lorsque l’adjectif se termine par -ent (ex : « prudent » → « prudemment »).

Y a-t-il des exceptions à la règle de l’adjectif au féminin ?

Oui. Si l’adjectif se termine par une voyelle au masculin (a, e, i, o, u), on ajoute directement -ment à sa forme masculine. Par exemple : « absolu » → « absolument », « poli » → « poliment ».

Comment se forme l’adverbe de l’adjectif « gai » ?

L’adverbe de « gai » se forme en ajoutant le suffixe -ment à la forme masculine. L’adverbe est donc « gaiement ».

Pourquoi l’adverbe de « bref » est-il « brièvement » ?

L’adjectif « bref » a une forme féminine irrégulière : « brève ». On ajoute ensuite le suffixe -ment à cette forme féminine, ce qui donne « brièvement ».

L’adverbe de « gentil » se forme-t-il à partir du féminin ?

Oui, l’adverbe « gentiment » se forme à partir de l’adjectif féminin « gentille », bien que la forme finale soit différente en raison d’une exception phonétique.

Quel est l’adverbe de « prudent » ?

L’adjectif « prudent » se termine par -ent, donc l’adverbe se forme avec le suffixe -emment, ce qui donne « prudemment ».

Tous les adverbes se terminent-ils en -ment ?

Non, de nombreux adverbes ne se terminent pas par -ment (ex : « jamais », « ici », « beaucoup »). La terminaison en -ment concerne principalement les adverbes de manière.

L’adverbe de « suffisant » est-il « suffisamment » ou « suffisament » ?

L’adjectif « suffisant » se termine par -ant. L’adverbe est donc « suffisamment » avec deux « m ».

Comment former l’adverbe de « lent » ?

L’adjectif « lent » a pour forme féminine « lente ». L’adverbe est donc « lentement ».

Comment former l’adverbe de « évident » ?

L’adjectif « évident » se termine par -ent. L’adverbe est donc « évidemment ».

Quelle est la différence entre un adjectif et un adverbe ?

Un adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie (ex : « une fleur jaune »). Un adverbe est invariable et modifie un verbe, un adjectif, ou un autre adverbe (ex : « elle court vite »).

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Le verbe est un mot qui se conjugue, il varie donc en mode, en temps, en voix en personne et en nombre. La conjugaison est la variation des verbes indiquant le temps mais aussi l’ensemble des catégories verbales que sont le modes, l’aspect, la voix, la personne et le nombre.

La conjugaison française compte sept modes, quatre personnels et trois impersonnels et il existe deux types de temps : les temps simples et les temps composés. Le temps simple est composé d’un seul mot et le temps composé est formé de deux mots (l’auxiliaire être ou avoir + une forme conjuguée du verbe).

Les différents modes en français

Modes personnels Usage
L’indicatif énonce un fait certain dans le présent, le passé ou le futur
L’impératif énonce une injonction (un ordre), un souhait, un encouragement, une invitation, etc.
Le subjonctif exprime un fait pensé ou envisagé mais qui n’est pas encore réalisé
Le conditionnel donne la possibilité d’évoquer un fait éventuel qui dépend d’une condition à remplir ou qui suppose le hasard (souvent introduit par si)
Modes impersonnels
L’infinitif est une forme non conjuguée du verbe. Cette forme s’utilise principalement comme nom verbal et comme verbe de proposition infinitive.
Le participe est la forme du verbe qui lui donne les caractéristiques d’un adjectif. Il participe à la fois d’une nature verbale et d’une nature de qualificatif.
Le gérondif formé comme un participe présent précédé de la préposition en, sert à exprimer la manière ou le moyen (ex: en observant) ou à utiliser la simultanéité d’un fait qui a lieu dans le cadre d’un autre fait (ex: parler en dormant)
Les différents modes de conjugaison et leurs temps en français
Les différents modes de conjugaison en français et leurs temps. Pour apprendre la conjugaison en chantant, c’est par ici !

Le présent de l’indicatif

Le présent de l’indicatif : c’est le temps de loin le plus employé.

Le présent à la première personne du singulier

Avec je, la terminaison est toujours e pour les verbes en –er

→   Mais attention quand même à aller ! Un des verbes les plus irréguliers. (Amalgame de trois verbes latins ire, vadere et ambulare → allons, allez.)

→  Autre anomalie : il appartient au troisième groupe. Il date de la fin du XIe.

 

Ce qui peut se schématiser de la façon suivante :

 

Présent -er* -ir,      -oir       -re
    Je   e               s

C’est important : les terminaisons possibles, donc correctes, sont réduites à deux.

* Plus : les verbes en –vrir et en –frir : couvrir, découvrir, recouvrir, ouvrir, entrouvir, rouvrir, offrir, souffrir ;
 cueillir, accueillir, recueillir ; les verbes en –aillir : assaillir, tressaillir ; faillir (?) et défaillir (?).

Remarque.  On écrit : je peux, je veux, je vaux.

 

Le présent à la deuxième personne du singulier

Avec tu, toujours s.

Quelle que soit la conjugaison  (-er, -ir, -oir, -re).

Sauf : tu peux, tu veux, tu vaux.

Présent -er,   -ir,   -oir,   -re
  Tu                 s

À partir du VIIème siècle, la consonne l a tendance à se vocaliser en u devant une consonne. Ainsi, pour valoir, nous avons : nous valons, vous valez. Mais : il vaut.
Autre exemple : à cheval correspond chevaus (al + s) devenu par la suite chevaux. Voir l’évolution du français depuis le Moyen-Âge.

Le présent à la troisième personne du singulier

Avec il, elle, on, la terminaison est :

  • e  pour les verbes en –er,
  • t  pour les verbes en -ir et –oir,
  • ou  t  pour les verbes en –re.

 

Présent -er*   -ir -oir -re
Il, elle, on   e   t   t   d, t

 

Exemples :  il, elle, on joue (-er),

                    il, elle, on finit (-ir),

                    il, elle, on reçoit (-oir),

                    il, elle, on met (-tre),

                    il, elle, on rend (-dre). 

 

* Plus : les verbes en –vrir et en –frir : couvrir, découvrir, recouvrir, ouvrir, entrouvir, rouvrir, offrir, souffrir ;
 cueillir, accueillir, recueillir ; les verbes en –aillir : assaillir, tressaillir ; faillir (?) et défaillir (?).

 

Exceptions : vaincre, convaincre.

Il, elle, on vainc ; il, elle, on convainc.

Notez encore ceci : vous dites, vous redites,

vous faites, vous refaites.

Les verbes en -indre et en –soudre

Les verbes en -indre et en –soudre ne gardent le d que devant un r. C’est-à-dire au futur simple et au conditionnel présent.

On écrira donc : je peins, tu peins, il peint ;  je résous, tu résous, il résout. Il se lève dès que le jour point (de poindre).

→ Les verbes dont la forme nous se finit par eignons voient le d disparaître dans les trois personnes du singulier (Bernard Fripiat).

Les verbes en –indre

Dans les verbes en –indre les consonnes –nd– se changent en –gn– devant une voyelle :

peindre : nous peignons, je peignais, peignant, etc.

 

Les verbes en –dre

Les verbes en –dre (autres que les v. en –indre et en –soudre) gardent le d dans toute leur conjugaison. Sauf : prendre. Et ses composés.

→ Font également exception : les verbes en –oudre (coudre, découdre, recoudre ; moudre).

 

Les verbes en –tre

Les verbes en –tre gardent les tt devant une voyelle : nous mettons, vous mettez ; nous mettions, vous mettiez.

→ Ils ne gardent qu’un t au singulier du présent de l’indicatif et de l’impératif : je mets, tu mets, il met. Mets.

 

Notez bien les graphies je mens, tu mens ; mens je consens, tu consens ; consensje ressens, tu ressens ; ressens 

je me repens, tu te repens ; repens-toi. Ainsi se conjuguent les verbes en -(en)tir.  Pas de t donc :

  • aux deux premières personnes du singulier de l’indicatif

et

  • à la deuxième personne du singulier de l’impératif.

 

Idem pour : démentir, sentir, pressentir. Y ajouter : partir et sortir.

 

Ne pas confondre avec les verbes en –(t)ir dont le participe présent est en –issant (cf. bâtir, convertir, divertir, etc.).

→ Ces derniers se conjuguent comme finir.

 

Les verbes en –guer

Les verbes en –guer conservent l’u dans toute leur conjugaison. Mais pas dans l’adjectif verbal.

On écrira donc : une personne fatigante le personnel navigant. Il est fatigant. C’est fatigant.

 

L’impératif présent

 

L’impératif présent est d’un emploi assez courant.

La deuxième personne du singulier du présent de l’impératif des verbes en -er ne prend pas d’ s.

On écrira donc : Travaille ! Écoute ! Copie ! Va-t’en ! (→ Un va-t-en guerre : un belliciste.)

 

Sauf pour raison d’euphonie : Vas-y ! Manges-en !

 

Comment trouver le passé simple ?

 

Partir d’un temps composé.

 

J’ai regardé un beau film.

 je regardai.

 

Tu as garni la table.

→  je garnis.

 

Il a reçu un bon point.

 je reçus.

 

Nous avons vendu un meuble.

 je ?

 

Avec les verbes en -dre, comme vendre, rendre, le participe passé est : vendu, rendu, mais le passé simple est : je vendis, je rendis.

 

Autres exceptions

 

Battre et ses composés : j’ai battu je battis.

Couvrir, ouvrir, offrir, souffrir : j’ai couvert →  je couvris.

Mourir : il est mort →  il mourut.

Voir : j’ai vu  →  je vis.

Les verbes en -eindre, -oindre, -aindre :

  • j’ai peint  →  je peignis,
  • j’ai joint →  je joignis,
  • j’ai craint → je craignis.

Vaincre : j’ai vaincu  →  je vainquis.

Faire et ses composés : j’ai fait →  je fis.

Naître : je suis né →  je naquis.

Coudre : j’ai cousu →  je cousis.

Tenir : j’ai tenu  →  je tins.

Vêtir : j’ai vêtu  →  je vêtis.

 

Remarques au sujet des verbes comme finir, garnir, etc.

Verbes en –ir/issant : finir

Infinitif présent en –ir ; participe passé en –issant

Au mode indicatif

Ces verbes ont la même forme aux trois personnes du singulier du présent et aux trois personnes du singulier du passé simple.

 

Présent Passé simple
je finis je finis
tu finis tu finis
il finit il finit
je garnis je garnis
tu garnis tu garnis
il garnit il garnit

De même pour dire et ses composés. Aussi pour fuir et s’enfuir.

Également pour conclure et ses composés. Sans oublier rire et sourire.

Enfin confire et ses composés. Suffire. Sauf frire qui est défectif.

Résumé sous forme de moyens mnémotechniques :

 

Je → saixe. Tu → saxe. Il, elle, on → cadet.

Découvrez les systèmes SAIXE, SAXE et CADET afin d’accorder les verbes grâce à ces moyens mnémotechniques en conjugaison très efficaces.

Quelques subtilités orthographiques

 

Rappelons que le mode est la manière dont le verbe exprime l’état ou l’action (indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe) et que le temps est la forme verbale exprimant la localisation dans le temps.

Les verbes comme semer ayant un e muet (e) à l’avant-dernière syllabe de l’infinitif changent l’e muet en è ouvert (è) devant une syllabe muette. Exemples : je sème, tu sèmes, il sème, etc.

→ Aussi au futur simple et au conditionnel présent : je sèmerai, je sèmerais si…, etc.

 

Les verbes comme céder ayant un é fermé (é) à l’avant-dernière syllabe de l’infinitif changent l’é fermé en è ouvert (è) devant une syllabe muette finale. Exemples : je cède, tu cèdes, il cède, etc.

→ Au futur simple et au conditionnel présent, ces verbes conservent l’é fermé (é) : je céderai, je céderais si…, etc.

 

Résumé

 

Semer (e muet à l’avant-dernière syllabe de l’infinitif)  → è devant une syllabe muette.

Exemples : je sème, je sèmerai, etc.

 

Céder (é à l’avant-dernière syllabe de l’infinitif) → è devant une syllabe muette finale.

Exemples : je cède, je céderai, etc.

 

Pour les verbes en -éer : l’é reste dans toute la conjugaison.

→ Les verbes courir et mourir : rr au futur et au conditionnel présent.

→ Notez bien les deux participes passés : inclus, mais : exclu.

→ Au subjonctif  présent, à la troisième personne du singulier : toujours e (sauf  pour : être et avoir).

 

Exemples

Qu’il jou mais :  qu’il soit
Qu’il finisse qu’il ait
Qu’il reçoive
Qu’il rende
Indicatif Subjonctif
Passé simple : il eut    Imparfait : qu’il eût 
Passé antérieur : il eut eu  Plus-que-parfait : qu’il eût eu
Passé simple : il fut    Imparfait : qu’il fût
Passé antérieur : il eut été Plus-que-parfait : qu’il eût été

Idem pour tous les autres verbes. Toutes les conjugaisons sont concernées.

Exemple avec un verbe en –er

Indicatif Subjonctif
Passé simple : il laça Imparfait : qu’il laçât
Passé antérieur : il eut lacé Plus-que-parfait : qu’il eût lacé 

Exemple avec finir

Indicatif Subjonctif
Présent : nous finissons  Présent : que nous finissions 
Imparfait : vous finissiez   Présent : que vous finissiez 

Idem pour tous les autres verbes. Toutes les conjugaisons sont concernées.

Exemple avec les verbes en –yer

Indicatif Subjonctif
Présent : nous envoyons Présent : que nous envoyions
Imparfait : vous envoyez
Présent : que vous envoyiez
 
Sauf : avoir et être Présent: que nous ayons
→ pas de i après y au subjonctif présent Présent: que vous ayez

Les verbes en –ier

Indicatif Subjonctif
Présent : nous étudions Présent : que nous étudiions
Présent : vous étudiez Présent : que vous étudiiez
Imparfait : nous étudiions
Imparfait : vous étudiiez

 

 

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L’indice de masse corporelle (IMC en français, BMI pour body mass index en anglais) est une valeur dérivée de la masse (poids) et de la taille d’une personne. L’OMS (organisation mondiale de la santé) choisit en 1997 l’indice de masse corporelle comme standard pour évaluer les risques liés au surpoids chez l’adulte.

Dans cet article comprenez ce qu’est l’IMC, comment se calcule-t-il et utilisez notre outil en ligne pour calculer son IMC.

En bref : Calcul et interprétation de l’IMC

  • L’IMC est une valeur standardisée par l’OMS pour évaluer la corpulence d’un adulte.
  • Son calcul est simple : il faut diviser le poids (en kg) par la taille au carré (en m).
  • Notre calculateur en ligne vous permet d’obtenir ton IMC rapidement sans faire le calcul vous-même.
  • L’interprétation de l’IMC permet de situer votre corpulence dans des catégories comme l’insuffisance pondérale, la corpulence normale, le surpoids ou l’obésité.
  • Bien que très utile, l’IMC reste un indicateur général qui ne prend pas en compte toutes les spécificités individuelles (masse musculaire, grossesse, etc.).

Qu’est-ce que l’IMC et comment se calcule-t-il ?

L’IMC est une formule mathématique simple : c’est votre masse corporelle divisée par le carré de votre taille. L’unité de mesure est le kg/m2, ce qui signifie que votre poids doit être en kilogrammes et votre taille en mètres.

La formule est la suivante :

IMC = Poids (kg) / [Taille (m)]2

Par exemple, si vous pesez 70 kg et que vous mesurez 1,75 m, le calcul est :

IMC = 70 / (1,75 x 1,75) = 70 / 3,0625 ≈ 22,86

Votre IMC serait donc de 22,86, ce qui correspond à une corpulence normale.

Bien sûr, vous n’avez pas besoin de faire le calcul vous-même. Le plus simple est d’utiliser un outil en ligne comme celui que nous vous proposons plus bas.

L’IMC peut être déterminé à l’aide d’un tableau ou d’un graphique qui affiche l’IMC en fonction du poids et de la taille en utilisant des courbes de niveau ou des couleurs pour différentes catégories d’IMC.

Répartition des tailles et poids en fonction de l'IMC
Répartition de l’indice de masse corporelle en fonction de la taille (axe horizontal) et du poids (axe vertical) pour les femmes et pour les hommes.

L’IMC est une règle empirique très pratique pour classer rapidement la corpulence d’une personne en fonction de sa masse corporelle et de sa taille. Les fourchettes d’IMC couramment acceptées sont :

  • Insuffisance pondérale : moins de 18,5 kg/m²
  • Poids normal : de 18,5 à 25 kg/m²
  • Surpoids : de 25 à 30 kg/m²
  • Obésité : plus de 30 kg/m²

Calculateur IMC en ligne : évaluez votre IMC en un clic

Pour calculer votre IMC, indiquez votre taille et votre poids (en chiffres). Le calcul de votre IMC se fait automatiquement. Vous pouvez réaliser d’autres calculs en cliquant sur réinitialiser.

ft
in
lbs
cm
kg

Le calcul de l’IMC se fait de la manière suivante : il faut diviser le poids (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres). Dans notre calculateur, la taille est à indiquer en centimètres.

Tableau d’interprétation de l’IMC (selon l’OMS)

IMC (kg/m²) Interprétation
Inférieur à 16,5 Anorexie ou dénutrition
De 16,5 à 18,5 Maigreur
De 18,5 à 25 Corpulence normale
De 25 à 30 Surpoids
De 30 à 35 Obésité modérée (classe I)
De 35 à 40 Obésité sévère (classe II)
Supérieur à 40 Obésité morbide ou massive (classe III)

Illustration de l’IMC chez l’homme

Représentation corporelle d'un homme en fonction de son IMC
Représentation corporelle d’un homme en fonction de son IMC.

La mesure de l’IMC est il différent chez l’homme et chez la femme ?

Le calcul de l’IMC est identique pour l’homme ou pour la femme. Les deux calculs se basent sur la même formule. L’IMC est un indicateur recommandé par l’OMS car il s’agit d’un outil de calcul simplifié. Il donne une idée de la corpulence d’une personne mais ne prend pas en compte certaines spécificités dans la détermination de la corpulence comme par exemple le fait qu’une femme soit enceinte, ou l’âge de la personne.

Foire aux questions (FAQ)

Voici les réponses aux questions les plus posées concernant l’indice de masse corporelle.

Qu’est-ce que l’IMC ?

L’IMC (Indice de Masse Corporelle) est une mesure standard qui utilise le poids et la taille d’une personne pour évaluer sa corpulence et déterminer si elle se situe dans une catégorie de poids saine, en surpoids ou en sous-poids.

Comment calculer mon IMC ?

Le calcul de l’IMC est simple : il faut diviser ton poids en kilogrammes par le carré de ta taille en mètres ($$ \text{IMC} = \frac{\text{Poids (kg)}}{\text{Taille}^2 (\text{m}^2)} $$). Utilise notre calculateur pour un résultat instantané.

L’IMC est-il un bon indicateur de santé ?

L’IMC est un bon indicateur de masse corporelle pour la majorité des adultes, mais il a ses limites. Il ne prend pas en compte la masse musculaire, la densité osseuse ou la répartition de la graisse.

L’IMC est-il le même pour les hommes et les femmes ?

Oui, la formule de calcul de l’IMC est la même pour les hommes et les femmes. Cependant, la répartition de la graisse corporelle peut différer, ce qui peut influencer l’interprétation des résultats.

Est-ce que l’IMC est fiable pour tout le monde ?

Non. L’IMC est moins fiable pour les enfants, les adolescents, les personnes âgées, les femmes enceintes et les athlètes ou les personnes très musclées. Dans ces cas, d’autres mesures sont plus pertinentes.

Que faire si mon IMC indique un surpoids ou une obésité ?

Si ton IMC est élevé, il est conseillé de consulter un professionnel de santé (médecin, diététicien) pour une évaluation plus complète. Il pourra t’aider à élaborer un plan adapté à ta situation pour améliorer ta santé.

Que faire si mon IMC indique une insuffisance pondérale ?

Un IMC trop bas peut également poser des risques pour la santé. Consulte un professionnel de santé pour identifier les causes et recevoir des conseils appropriés sur la nutrition et la prise de poids saine.

Comment l’IMC est-il utilisé par les professionnels de santé ?

Les médecins utilisent l’IMC comme un outil de dépistage pour évaluer les risques de maladies liées au poids comme le diabète, les maladies cardiovasculaires ou l’hypertension. C’est un point de départ pour une discussion plus approfondie sur la santé.

Existe-t-il une autre mesure plus précise que l’IMC ?

Oui, d’autres mesures comme le rapport taille-hanche, le pourcentage de graisse corporelle ou la densité osseuse sont souvent utilisées en complément par les professionnels de santé pour une évaluation plus précise de la composition corporelle et des risques pour la santé.

Comment interpréter un IMC entre 18,5 et 25 ?

Un IMC dans cette fourchette indique une « corpulence normale ». Cela signifie que ton poids est généralement considéré comme sain par rapport à ta taille, réduisant ainsi les risques de santé associés au sous-poids ou au surpoids.

Pourquoi l’IMC n’est-il pas pertinent pour les athlètes ?

Les athlètes ont souvent une masse musculaire très développée. Comme le muscle pèse plus lourd que la graisse, leur IMC peut être élevé (indiquant un surpoids) alors qu’ils ont un faible pourcentage de graisse corporelle, ce qui fausse le résultat.

L’IMC peut-il changer rapidement ?

L’IMC peut changer en fonction des fluctuations de poids. Cependant, pour observer un changement significatif de catégorie (par exemple, passer de « surpoids » à « normal »), cela nécessite un changement de poids notable et durable.

Conclusion

L’indice de masse corporelle (IMC) est un outil pratique et accessible qui fournit une première évaluation de ta corpulence. Validé par l’OMS, il est un indicateur précieux pour identifier les risques généraux liés au surpoids et à l’obésité. Grâce à un calcul simple ou à notre outil en ligne, tu peux rapidement obtenir ton propre score et le situer sur l’échelle de l’IMC.

Cependant, il est crucial de se rappeler que l’IMC est un indicateur simplifié et non une vérité absolue. Il ne peut pas remplacer l’expertise d’un professionnel de santé qui prendra en compte d’autres facteurs essentiels comme ta composition corporelle, ton âge ou ton état de santé général. Utilise donc l’IMC comme un point de départ pour mieux comprendre ton corps, et n’hésite jamais à demander l’avis d’un médecin pour une évaluation personnalisée et complète.

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Le métier de soigneur animalier fait de plus en plus parler de lui. Des séries télévisées et autres reportages nous présentent le quotidien singulier de ceux qui partagent leur vie avec des animaux à poils, à écailles ou à plumes. Ainsi des milliers de personnes rêvent de pouvoir un jour devenir soigneur animalier et travailler dans un parc zoologique. Cet article vous propose une présentation du métier de soigneur animalier, comme il se pratique dans la plupart des établissements animaliers en Europe, mais aussi des formations et des écoles qui préparent à cette profession enviée.

Je suis moi-même soigneur animalier depuis 2004. Je travaille tous les jours avec d’autres soigneurs animaliers dans un petit établissement du sud de la France. Je connais les bons et les moins bons côtés de ce métier. Et j’ai aussi fait de nombreux stages en Europe et aux États-Unis pour apprendre toujours davantage sur les animaux. J’ai donc à cœur de vous délivrer un article basé sur du vécu. J’espère que vous l’apprécierez, autant que j’ai pris plaisir à l’écrire. Je vous souhaite bonne lecture.

Où travaille le soigneur animalier ?

Le soigneur animalier est un ouvrier spécialisé ou un technicien qui travaille au sein d’un parc zoologique ou plus rarement dans un élevage privé ou bien en refuge pour la faune sauvage. Lorsqu’il travaille dans un aquarium public, on le désigne sous le nom d’aquariste. Le soigneur animalier peut être employé dans un établissement privé ou dans un établissement public.

Tous les parcs animaliers, quelles que soient leurs dimensions et leurs spécialités, emploient au moins un soigneur animalier. Mais généralement, ils sont plusieurs à former une équipe chargée de suivre les élevages. Dans les plus grands zoos, les soigneurs animaliers sont répartis par secteur. Chaque secteur étant spécialisé sur un type d’animaux : secteur carnivores, secteur oiseaux, secteur reptiles,… Un soigneur animalier peut rester sur le même secteur ou bien passer d’un secteur à un autre. Cela est fonction de l’organisation du zoo.

En quoi consiste ses activités ?

Chaque jour, le soigneur animalier doit s’occuper des animaux dont il a la responsabilité et la charge. Les activités qui représentent la plus grande partie de sa journée de travail sont de :

  • Préparer la nourriture des animaux
  • Distribuer les rations alimentaires aux pensionnaires du zoo, en s’assurant que chaque individu ait bien accès à la nourriture et à l’eau d’abreuvoir
  • Vérifier l’état de santé des animaux
  • Nettoyer les enclos et les loges, pour garder les lieux d’élevage dans un état de propreté optimal
  • Nettoyer les locaux techniques, comme la cuisine où sont préparés les rations, les lieux de stockage et l’infirmerie

Ce métier est marqué par un grande régularité, mais demande toutefois d’être vigilant. En effet, le travail aux côtés d’animaux potentiellement dangereux (grands herbivores, carnivores, reptiles venimeux,…) n’est pas sans risque. Il est donc important de respecter les consignes de sécurité et de ne pas prendre de mauvaise habitude. Malheureusement, les accidents ne sont pas rares et concernent également des soigneurs expérimentés.

Dans les petits établissements, où aucun service n’est dédié à la propreté des lieux fréquentés par le public, les soigneurs animaliers doivent aussi nettoyer les toilettes, l’aire de pique-nique, vider les poubelles,…

La routine est bien souvent entrecoupée par des travaux d’entretien des installations et des réparations. Car, il faut garder les enclos dans un bon état, pour le confort des animaux et pour la fonctionnalité des lieux. En plus de présenter les compétences nécessaires au travail avec les animaux, le soigneur animalier doit être capable de réaliser de petits travaux. Toutefois, dans les grands parcs animaliers, les réparations, l’entretien et le jardinage sont souvent réalisés par des agents d’un service technique.

Le métier de soigneur animalier a aussi évolué durant ces dernières années. Les parcs zoologiques étant de plus en plus investis dans le maintien du bien-être pour leur pensionnaires, de nouvelles compétences sont demandées aux soigneurs animaliers. Ils doivent mettre en place des programmes d’enrichissement du milieu, d’entraînement médical, mais aussi d’activités pédagogiques pour les visiteurs.

L’enrichissement du milieu

Les animaux en parcs animaliers se retrouvent dans un milieu restreint. Contrairement aux animaux vivant dans leur milieu naturel, en captivité les animaux sont :

  • nourris tous les jours
  • protégés des prédateurs
  • logés avec des congénères et des partenaires sexuels
  • protégés des intempéries

Ils ont beaucoup moins d’efforts à déployer. Mais dans de telles conditions, beaucoup risquent de souffrir de monotonie et parfois d’ennui. C’est notamment le cas chez les primates, les grands carnivores et les mammifères marins.

Pour éviter le stress lié à la captivité, le soigneur animalier doit mettre en place des programmes d’enrichissement du milieu. C’est-à-dire qu’il va modifier régulièrement l’environnement des animaux en y introduisant des jouets, en déplaçant certains éléments du décors et bien souvent en dissimulant de la nourriture. L’objectif étant de stimuler les sens des animaux et de les rendre ainsi plus actifs. Mettre en place un enrichissement n’est pas un jeu pour le soigneur animalier. Il faut bien connaître les besoins des animaux pour choisir le bon enrichissement. Des notions d’éthologie, mais aussi de l’expérience sont nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.

L’entraînement médical

Les animaux en captivité doivent épisodiquement faire l’objet d’un examen médical et parfois d’un soin. S’il est facile de manipuler certaines espèces (qu’est-ce qu’une espèce ?), comme la plupart des oiseaux ou les petits mammifères, il est beaucoup moins aisé de capturer de gros animaux. Notons qu’une capture est dangereuse pour l’animal, mais qu’elle peut aussi l’être pour le soigneur animalier.

L’entraînement médical permet de limiter les captures et ainsi de diminuer les risques liés à celles-ci. Pour ce faire, les animaux sont soumis régulièrement à un apprentissage des gestes ou des comportements que l’on attend d’eux. Par exemple, le soigneur animalier pourra dresser :

  • une otarie à ouvrir sa gueule afin de contrôler l’état de ses dents
  • un éléphant à présenter le dessous de ses pattes
  • un panda à rester calme et immobile durant une échographie

L’entraînement médical demande des connaissances en comportement animal. Il est nécessaire de recevoir une formation d’un entraîneur plus expérimenté pour acquérir des compétences. Mais il faut aussi être très régulier, car l’apprentissage chez l’animal est long et l’oubli est souvent rapide.

Les activité pédagogiques

Les parcs zoologiques sont des lieux de divertissement, mais aussi de partage des connaissances. Dans les grands établissements, c’est bien souvent un service dédié qui s’occupe d’organiser des animations pédagogiques pour les visiteurs. Mais dans les plus petits zoos, le soigneur animalier peut aussi s’occuper de ces activités : ateliers pour les scolaires, nourrissages commentés pour tout public,..

Comment devenir soigneur animalier ?

Le métier de soigneur animalier demande des connaissances et de nombreuses compétences. Les recruteurs et les directeurs des parcs zoologiques font de plus en plus souvent appellent à des personnes issues d’une école ou d’une formation spécialisée.

Bien qu’il soit encore possible d’être formé sur le tas, il est recommandé d’intégrer une école de soigneur animalier et d’effectuer des stages dans les parcs zoologiques reconnus par la profession. Souvenez-vous que de nombreux candidats souhaitent travailler dans un zoo. Il faut aussi faire preuve de patience et multiplier les demandes de stage, puis d’emploi.

Quelles sont les formations en Belgique, en France et en Suisse ?

Encore peu connu il y a une dizaine d’années, le métier de soigneur animalier a rejoint de podium des métiers préférés des enfants, jeunes adultes et autres passionnés d’animaux. Face à cette demande importante, le nombre des centres de formation et des écoles qui proposent un cursus de soigneur animalier a augmenté. Malheureusement, le marché de l’emploi ne s’est pas amélioré pour autant. Et il est vraisemblable que chaque année, les écoles forment plus de soigneur animalier que n’en demandent les zoos.

Si vous souhaitez devenir soigneur animalier, vous devrez choisir une école reconnue par le secteur professionnel. Vous serez alors plus crédible aux yeux des recruteurs. Ces derniers se méfient des candidats issus d’écoles nouvellement créées. Et ils peuvent également avoir leurs habitudes de recrutement.

En Belgique, la Haute École Louvain en Hainaut, propose une formation de trois années le bachelier en agronomie, orientation technologie animalière. Il s’agit de la formation la plus connue du Royaume.

En France, trois écoles forment la plupart des soigneurs animaliers employés en parc zoologique : MFR de Carquefou, CFPPA du Lot et CFPPA de Loir-et-Cher. Mais d’autres formations se sont créées plus récemment. On compte actuellement une dizaine d’écoles spécialisées en France métropolitaine.

En Suisse, la formation de Gardien de Zoo – terme employé chez les helvètes francophones pour désigner le soigneur animalier – se déroule au EPSIC de Lausanne. Cette formation se déroule sur trois années et laisse une grande place à la pratique. Chaque semaine, elle alterne une journée au centre et quatre journées au sein du lieu d’apprentissage.

Pour consulter la liste des écoles de soigneur animalier – de Belgique et de France – vous pouvez consulter la page suivante https://formationsoigneuranimalier.fr/pages/les-formations-de-soigneur-animalier-en-france-et-belgique

Comment trouver un stage en parc zoologique ?

Les futurs soigneurs animaliers sont souvent confrontés à la difficulté de trouver des lieux pour effectuer leurs premiers stages. Il faut en effet être patient, car les zoos reçoivent beaucoup de demandes. Le plus efficace sera d’adresser un message électronique, puis après une semaine de passer un appel téléphonique. Si vous êtes en mesure de vous rendre sur place pour déposer votre CV, c’est encore mieux.

Un métier passionnant mais loin d’être facile

Être soigneur animalier demande de la passion, mais surtout une bonne condition physique. Vous aurez à travailler en extérieur par tous les temps, sous la pluie ou par temps de canicule. Il faut aussi accepter de suivre les consignes données, car il s’agit d’un travail d’exécutant. Il est possible d’évoluer et d’accéder à un poste d’encadrement, comme responsable animalier, mais les postes sont peu nombreux.

De plus, la vie de famille et le métier de soigneur animalier ne font pas toujours bon ménage. Travailler dans un parc zoologique, impose d’être présent sur son lieu de travail un week-end sur deux. Mais aussi durant certains jours fériés : Noël et jours de l’an en particulier. Car rappelez-vous que les animaux ont besoin d’attention et de nourriture tous les jours de l’année.

J’espère que cet article vous aura été agréable. J’espère surtout qu’il poussera certains à se questionner sur leurs prédispositions à travailler comme soigneur animalier. Car je croise bien souvent des personnes qui ont un coup de cœur pour la profession. Mais qui déchantent après quelques mois ou année. Puisse cela ne pas être votre cas. Bonne continuation à vous.

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L’histoire de la bombe atomique ou de la course à la bombe commence au tournant du XXème siècle lorsqu’un petit nombre de physiciens réfléchissent, discutent et publient des articles sur le phénomène de la radioactivité, le comportement des particules alpha et les propriétés de divers matériaux lorsqu’ils sont irradiés. Au départ, ces personnes comprennent des scientifiques de renom tels qu’Ernest Rutherford de Nouvelle-Zélande et de Grande-Bretagne, Neils Bohr du Danemark, Pierre et Marie Curie de France et Albert Einstein d’Allemagne. Plus tard, le « groupe nucléaire » a été rejoint par Leo Szilard de Hongrie, Otto Hahn d’Allemagne, Michael Polenyi de Hongrie, Walter Bothe d’Allemagne, Lise Meitner d’Autriche, ou encore Hantaro Nagaoka du Japon.

En bref : L’histoire de la bombe atomique

  • La course à la bombe atomique a débuté au début du XXème siècle avec les recherches sur la radioactivité et la structure de l’atome.
  • L’émigration de nombreux scientifiques juifs vers les États-Unis a accéléré la recherche, de peur que l’Allemagne nazie ne développe une arme nucléaire.
  • Le Projet Manhattan, lancé par les États-Unis en 1942, a abouti au développement de la bombe grâce à la collaboration de milliers de scientifiques et d’ingénieurs.
  • La bataille de l’eau lourde en Norvège a ralenti le programme allemand, leur enlevant un avantage crucial.
  • Deux types de bombes ont été conçus : « Little Boy » (à l’uranium) et « Fat Man » (au plutonium), larguées respectivement sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945, entraînant la capitulation du Japon et la fin de la guerre.

Congrès Solvay
5ème Congrès Solvay tenu en octobre 1927 sur le thème « Électrons et photons » à Bruxelles. Sur les 29 présents, 17 sont lauréats d’un prix Nobel. On peut distinguer, Marie Curie (troisième assise en partant de la gauche), Niels Bohr (rangée du milieu, tout à droite), ou encore Max Planck (à gauche de Curie), ou Albert Einstein (assis au centre).

Une découverte plurielle de l’atome et l’émigration massive des scientifiques face à l’antisémitisme et au fascisme

Au début des années 1900, ces scientifiques étudient la structure de l’atome ainsi que la déflexion et la diffusion des particules alpha. En 1908, Rutherford montre que la particule alpha est en fait un atome d’hélium ; en 1911, il annonce qu’il a découvert que le noyau d’un atome est une masse minuscule mais concentrée, entourée d’électrons en orbite. Dans les années 1930, les scientifiques nucléaires explorent le concept révolutionnaire de la division d’un atome d’uranium par un neutron.

Le début des années 1930 voit la montée de l’antisémitisme en Allemagne et en Russie. Hitler est devenu chancelier d’Allemagne en 1933, et les nazis ont commencé à abolir les droits civils des Juifs allemands et à lancer leur campagne de persécution. Les scientifiques allemands juifs commencent à émigrer, principalement vers les États-Unis. Parmi les émigrés des années 1930, on compte Einstein, Theodore von Karman, John von Neumann, Eugene Wigner, Leo Szilard, Hans Bethe, Edward Teller, Lise Meitner, Enrico Fermi et bien d’autres. Bien que non juif, Enrico Fermi a épousé une femme juive, et il craignait et méprisait l’antisémitisme de Mussolini. Ces émigrés poursuivirent leurs recherches et leurs discussions aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

En 1939, la réflexion des scientifiques nucléaires progresse sur des sujets tels que la fission des atomes d’uranium et la réaction en chaîne, en particulier dans l’isotope U235, lorsque la matière est bombardée par des neutrons ; l’efficacité comparative des neutrons lents par rapport aux neutrons rapides pour obtenir une réaction en chaîne ; et les méthodes possibles de séparation de l’U235 de l’U238 dans l’uranium naturel. La possibilité de produire une explosion atomique massive est généralement connue et discutée, et les calculs d’une masse critique sont en cours.

Les services secrets allemands, l’Abwehr, ont découvert l’orientation de la recherche nucléaire aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Le ministère de la Guerre allemand regroupe en réaction les recherches sous la direction de ses principaux physiciens, Erich Bagge, Werner Heisenberg et Paul Harteck. L’une des questions à l’étude est l’utilisation de l’eau lourde comme modérateur, utilisé pour ralentir le déplacement des neutrons secondaires.

Les États-Unis font la course à la bombe

Aux États-Unis, au cours de l’été 1939, un petit nombre de physiciens, alarmés par la possibilité que l’Allemagne réussisse à mettre au point une bombe atomique, décident de mettre en garde le président Roosevelt. Une lettre écrite par Einstein et Szilard, est fut remise à l’assistant du président, le général Edwin Watson, par Alexander Sachs, un économiste qui entretient une relation amicale avec Roosevelt. Sachs lit la lettre d’Einstein au président. Cette lettre décrit les nouvelles bombes puissantes qui pourraient être produites et recommande au gouvernement américain d’accélérer les travaux expérimentaux en cours. Einstein conclut sa lettre en déclarant qu’il comprend que l’Allemagne a arrêté la vente d’uranium provenant des mines tchécoslovaques et que Carl von Weizacker, un scientifique allemand respecté, est attaché à l’Institut Kaiser Wilhelm de Berlin où les travaux américains sur l’uranium sont répétés. Ces dernières remarques reflètent l’inquiétude des scientifiques nucléaires américains à l’égard des capacités allemandes.

La rencontre avec Roosevelt a lieu le 11 octobre 1939. Les mois qui suivent voient la création de comités sur le nucléaire dans les différents départements du gouvernement américain et la poursuite des recherches et de la coordination des résultats entre les agences. En 1941, James Bryant Conant ouvre un bureau de liaison entre le gouvernement britannique et le National Defense Research Council des États-Unis. Le bombardement japonais de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 a accéléré le développement d’une bombe atomique aux États-Unis.

Au printemps 1942, la décision est prise de consolider les activités de développement à Chicago. L’objectif est de produire une réaction nucléaire en chaîne avant la fin de l’année. Fermi et ses collègues quittent New York, où ils ont utilisé les ressources de l’Université de Columbia, et commencent à travailler dans les locaux de l’Université de Chicago. Afin de construire une pile expérimentale pour démontrer la faisabilité d’une réaction en chaîne contrôlable, Fermi a assemblé les composants (6 tonnes d’uranium et 250 tonnes de graphite pour utilisation comme modérateur) dans un court de squash du stade abandonné de l’Université de Chicago. Des tiges de cadmium actionnées manuellement sont utilisées comme méthode de contrôle. Dans l’après-midi du 2 décembre 1942, avec 42 observateurs qui scrutent les instruments et écoutent le cliquetis des compteurs de neutrons, la pile atteint la criticité, c’est-à-dire une réaction nucléaire auto-entretenue, fonctionnant pendant 4 minutes et demie jusqu’à ce que les tiges soient réinsérées.

La première pile atomique de Fermi
L’une des 29 piles expérimentales au moins qui ont été construites en 1942 sous les tribunes ouest du Stagg Field à Chicago.

Plus tôt, au printemps et à l’été 1942, les scientifiques nucléaires et leurs dirigeants aux États-Unis ont pris connaissance d’un nouveau matériau créé par le bombardement de l’U238 par des neutrons. Ce matériau est nommé plutonium par son découvreur, Glenn Seaborg. L’utilisation du plutonium pour les bombes aurait plusieurs avantages par rapport à l’U235 : une plus grande puissance explosive, une taille et un poids plus petits, et une fabrication plus facile. Sa désignation atomique est Pu239.

La bataille de l’eau lourde : les alliés contre les allemands

En Allemagne, les connaissances théoriques de la physique atomique et l’application potentielle de cette science aux armes sont équivalentes à celles de la Grande-Bretagne et des États-Unis. Cependant, les scientifiques allemands étaient handicapés par le manque de matériel et de fonds. Les développements ayant une application à long terme étaient inévitablement non-prioritaires par rapport à ceux qui présentaient un avantage immédiat pour l’effort de guerre. En juin 1942, Albert Speer, l’architecte du IIIème Reich, discute avec Hitler de la possibilité de développer une bombe atomique, mais sans parvenir à des conclusions claires. La recherche allemande se poursuivrait, mais sans se concentrer sur l’armement. Les services de renseignement des Alliés ne sont pas au courant de cette situation.

Les Britanniques s’inquiètent de l’acquisition par les Allemands de l’eau lourde produite à Vemork, dans le sud de la Norvège. L’eau lourde est appelée comme ça parce qu’elle pèse 10% de plus que de l’eau de composition H2O. Dans de l’oxyde de deutérium est formé, c’est-à-dire une molécule d’eau avec deux atomes de deutérium (le deutérium étant l’isotope de l’hydrogène). L’eau lourde a pour formule D2O. L’intérêt de l’eau lourde est sa capacité à ralentir les neutrons lors de la fission nucléaire (plus le neutron est lent, plus probable est la réaction de fission).

La bataille de l'eau lourde de la deuxième guerre mondiale
Photographie de la centrale hydroélectrique de Vemork en Norvège, prise en 1935, dans laquelle était produite l’eau lourde pour le compte des allemands.

Une série de cinq batailles/escarmouches pour détruire la centrale allemande qui produit l’eau lourde s’en suit et est connue sous le nom de la bataille de l’eau lourde. Une tentative britannique de sabotage de l’installation par planeur en novembre 1942 est un échec, en raison d’une combinaison de mauvaise planification et de mauvais temps. En février 1943, un commando norvégien fait une autre tentative et réussit à démolir la plus grande partie de l’installation, interrompant la production pendant de nombreux mois. À l’automne 1943, les Britanniques apprennent que l’usine a repris la production d’eau lourde. Le renforcement de la sécurité par les nazis a exclu un nouvel effort de sabotage, et un bombardement de précision est approuvé par les représentants anglo-américains à Washington. Le 16 novembre 1943, l’attaque est menée par 140 B-17 de la Huitième armée de l’air. La centrale électrique est détruite et l’unité d’électrolyse endommagée, ce qui entraîne la fermeture de la centrale. Les nazis choisissent de reconstruire la centrale en Allemagne et prévoient de transporter par rail et par ferry le matériel et l’eau lourde qui avait survécu au bombardement. Les Britanniques décident donc de saboter le ferry choisi pour transporter le matériel. La tentative de sabotage est menée à bien par une équipe norvégienne de trois hommes le 20 février 1944, qui envoient le ferry et sa cargaison au fond d’un lac norvégien. Après la guerre, un membre de l’ordonnance de l’armée allemande a affirmé que la perte de la production d’eau lourde en Norvège était le principal facteur de l’échec allemand dans la réalisation d’un réacteur atomique autonome.

La course à la bombe au Japon et en U.R.S.S.

Au Japon, les études en vue d’une bombe atomique ont commencé au sein de l’armée. Le général Takeo Yasuda, directeur de l’Institut de recherche sur la technologie de l’aviation de l’armée impériale japonaise, suit la littérature scientifique internationale et remarque en 1938 et 1939 la découverte de la fission nucléaire. Il charge son assistant, le lieutenant-colonel Tatsusaburo Suzuki, de préparer un rapport. Suzuki fait son rapport en octobre 1940 et conclut que le Japon a accès à suffisamment d’uranium en Corée et en Birmanie pour fabriquer une bombe atomique.

Yasuda se tourne vers les physiciens japonais, qui avaient travaillé avec Neils Bohr et Ernest Lawrence, et qui avaient construit un cyclotron dans un laboratoire à Tokyo. En avril 1941, l’armée de l’air impériale autorise les recherches en vue de la mise au point d’une bombe atomique.

Pendant la guerre, les efforts nucléaires japonais sont sévèrement handicapés par les effets de la guerre sur leur économie industrielle. À la fin de 1944, de nombreux scientifiques japonais, dont probablement leur physicien principal, Yoshio Nishina, réalisent qu’ils ne sont pas en mesure de construire une bombe à temps pour influencer l’issue de la guerre.

En Union soviétique, les travaux en vue d’une bombe atomique commencent en 1939. Un physicien soviétique, Igor Kurchatov, alerte son gouvernement sur l’importance militaire de la fission nucléaire. L’invasion allemande de juin 1941 a temporairement interrompu le programme nucléaire et a provoqué un réaménagement des priorités de recherche au détriment des bombes atomiques, du moins pour le moment. Après une réévaluation par la communauté atomique soviétique, les travaux sur un programme d’armement reprennent au début de 1943.

Le projet Manhattan

Aux États-Unis, le projet Manhattan (un nom adopté pour des raisons de sécurité et dérivé de son lieu de création) est passé à la vitesse supérieure, avant même que Fermi n’ait terminé sa démonstration de la faisabilité d’une réaction en chaîne contrôlée. En septembre 1942, la responsabilité de la gestion du projet Manhattan est confiée à Leslie R. Groves, un colonel (bientôt promu) du Corps des ingénieurs. L’une des premières grandes décisions de Groves est de choisir Oak Ridge au Tennessee, comme site des usines de séparation des isotopes, pour produire de l’U235 à partir de l’U238 en quantités suffisantes pour les bombes atomiques.

Groves prévoit d’utiliser deux technologies concurrentes pour le processus de séparation : la diffusion électromagnétique et la diffusion gazeuse. Le processus électromagnétique nécessitait l’utilisation d’aimants massifs pour séparer l’U235, plus léger, de l’U238, plus lourd. Le procédé de diffusion gazeuse utilise une barrière poreuse à travers laquelle l’hexafluorure d’uranium gazeux est pompé ; les molécules plus légères de l’U235 passent plus facilement que les molécules plus lourdes de l’U238 et peuvent être collectées par un procédé chimique.

La construction du site de production n’a pas connu de difficultés spécifiques, mais une pénurie nationale de cuivre pour les aimants massifs du système électromagnétique a dû être résolue en utilisant de l’argent, qui provenait du dépôt du Trésor américain en énormes quantités. En octobre 1943, le système est prêt à être testé. Cependant, il est vite apparu que les aimants étaient victimes de nombreux courts-circuits électriques, causés par une conception et une fabrication défectueuses. Les 48 aimants ont dû être reconstruits. Finalement, le système est prêt à fonctionner en janvier 1944.

Des milliers de réservoirs de diffusion pour le processus de diffusion gazeuse sont nécessaires. Le choix d’un matériau de barrière approprié est un problème difficile, provoquant une dispute entre les adeptes d’approches concurrentes. Groves décide de soumettre la question à un comité américano-britannique, qui ratifie une décision qu’il avait déjà prise d’utiliser une conception nouvelle mais supérieure qui retarderait encore la production. La décision de Groves est prise au début du mois de janvier 1944. Au début de 1945, Oak Ridge commence à expédier de l’U235 de qualité militaire à Los Alamos, où l’on développe des armes.

Au début de 1943, Groves avait choisi Hanford, Washington, comme site de production de plutonium. Le choix de Hanford plutôt que Oak Ridge était basé sur l’éloignement du premier, ce qui militait contre des résultats désastreux en cas d’accident nucléaire. D’importants problèmes de conception, de recrutement et de construction existaient, mais les principaux bâtiments étaient prêts pour l’installation de la première pile nucléaire en février 1944. La production de plutonium en quantité a commencé en décembre 1944.

Le problème majeur suivant, qui est apparu à la fin de 1942, est la création d’un laboratoire pour travailler sur la conception des bombes. Le général Groves était favorable à Robert Oppenheimer comme directeur, bien que le contre-espionnage de l’armée s’y soit opposé en raison des anciens amis d’Oppenheimer qui avaient été membres du parti communiste. Groves a réussi à convaincre Vannevar Bush, le chef du Bureau de la recherche scientifique et du développement, que personne d’autre ne pouvait être un meilleur choix. Groves et Oppenheimer se sont mis d’accord sur le site de Los Alamos, au Nouveau-Mexique. Le site se trouvait sur le terrain d’une école de garçons située dans une mesa accidentée (un petit plateau à sommet plat et aux versants abrupts). Les effectifs et la construction ont commencé au début de 1943. L’éloignement du site rendait difficile le recrutement de personnel qualifié, mais Oppenheimer a su faire appel au patriotisme de la plupart des candidats.

Regardez le Journal des actualités françaises du 12 octobre 1945 (vidéo de 2 minutes)

Deux approches pour construire la bombe

Il y avait deux approches possibles pour la conception des bombes. La première consistait à atteindre une masse critique et l’explosion nucléaire qui en résultait en joignant très rapidement deux moitiés sous-critiques et en initiant une source de neutrons. Cette approche était appelée « type canon » car le système utilisait un tube dans lequel les deux moitiés étaient tirées l’une vers l’autre. L’autre approche, plus récente, utilisait une boule (appelée noyau) de matière fissile entourée d’un certain nombre de lentilles d’explosif qui, lorsqu’elles explosaient, écrasaient la boule en une masse critique. L’initiateur de neutrons était situé au centre du cœur. Cette approche était appelée la méthode d’implosion.

La première approche, le type de canon est considéré comme le plus fiable ; la méthode d’implosion nécessitait la détonation simultanée des lentilles et était relativement risquée.

Au début de 1944, les forces aériennes de l’armée de terre commencent leur programme de développement d’une capacité de livraison en utilisant l’avion B-29. Le B-29 est un choix logique et logistique compte tenu de son long rayon d’action, de ses performances supérieures en haute altitude et de sa capacité à transporter une bombe atomique qui doit peser entre 4000 et 4500 kilos. En mars et en juin, des bombes atomiques factices sont larguées par des B-29 sur la base aérienne de l’armée de terre de Muroc en Californie pour tester le mécanisme de largage. En août, dix-sept B-29 entrent dans un programme de modification à l’usine Glenn L. Martin à Omaha, Nebraska, pour appliquer les leçons apprises à Muroc. Ce mois-là, la décision est prise de former un groupe spécial pour la livraison des premières bombes atomiques ; et un escadron alors basé à Fairmont, Nebraska, en formation pour une affectation en Europe, est sélectionné pour former le noyau de la nouvelle organisation, qui est désignée comme le 509e Groupe composite. Fin août, le général Arnold, commandant des forces aériennes de l’armée de terre, approuve la nomination du lieutenant-colonel (plus tard colonel) Paul W. Tibbetts au commandement du 509e. Tibbetts était hautement qualifié pour ce poste. Il est vétéran des missions de B-17 en Europe et des essais de B-29 aux États-Unis. En septembre, le 509e s’installe à Wendover Field, dans l’Utah, et commence à recevoir ses nouveaux B-29 en octobre. Un programme d’entraînement intensif pour le 509e a eu lieu, conçu spécifiquement pour préparer les équipages à un largage de la bombe à haute altitude, y compris une manœuvre d’évasion qui permettrait d’éviter l’onde de choc qui pourrait endommager ou détruire l’avion. En mai 1945, le 509e se déploie sur sa base opérationnelle prévue, Tinian.

Le président Roosevelt est mort le 12 avril 1945 et Harry Truman a assumé la présidence et hérite de la responsabilité des décisions finales en matière d’armes nucléaires. La première concernait les plans de largage d’une bombe atomique sur le Japon. Le comité de ciblage, composé de l’adjoint de Groves, de deux officiers de l’armée de l’air et de cinq scientifiques, dont un de Grande-Bretagne, se réunit à Washington à la mi-avril 1945. Leur intention initiale est de sélectionner des villes qui n’avaient pas été lourdement endommagées par la campagne de bombardement de la vingtième armée de l’air, mais ces cibles étaient devenues rares. Finalement, ils ont provisoirement choisi 17 villes, dans une liste qui comprenait Hiroshima et Nagasaki.

Pendant plusieurs années, les scientifiques et les dirigeants politiques ont été en désaccord sur la moralité et la nécessité d’utiliser des bombes atomiques contre le Japon. Les américains rencontrent beaucoup de difficultés en combattant dans le Pacifique, à Tinian, Iwo Jima, Okinawa et dans d’autres îles du Pacifique. Une invasion du Japon serait extrêmement difficile.

L’étape suivante dans le développement d’une arme consiste à effectuer un essai de détonation nucléaire en conditions réelles. Le site doit se trouver dans une zone de broussailles sur le polygone de bombardement d’Alamogordo, à 320 kilomètres au sud de Los Alamos. Le test a été baptisé « Trinity ». Après de longues heures de transport, d’installation et d’assemblage, y compris de nombreux soucis d’anticipation, une bombe à implosion utilisant du plutonium fut installée dans une tour et explose le 16 juillet 1945. Le rendement était de 18,6 KT.

Quel est le nom de la première bombe atomique ?
Little Boy, la première bombe atomique de l’Histoire.

Peu avant le test Trinity, le croiseur U.S.S. Indianapolis quitte San Francisco en transportant la plupart des composants de ce qui devait être la première bombe atomique larguée sur le Japon. La bombe était une arme de type canon appelée Little Boy. Sa destination est Tinian, où était basé le 509e Groupe Composite. D’autres composants de Little Boy sont transportés d’une base de l’armée de l’air à Albuquerque à Tinian par des avions C-54. Des composants d’une autre bombe, une arme à implosion appelée Fat Man, destinée à être larguée sur une deuxième ville japonaise, sont également été transportés à Tinian par des avions C-54 et B-29.

Hiroshima et Nagasaki

La directive de mise en service de la bombe atomique est envoyée au général Carl Spaatz, commandant de la Strategic Air Force dans le Pacifique. La directive est approuvée par le secrétaire à la guerre Henry Stimson et le chef d’état-major de l’armée George Marshall, et probablement par le président Truman. Elle énumère les cibles à attaquer et inclut Hiroshima et Nagasaki, entre autres ; et elle fait référence à l’utilisation possible de plus d’une bombe. Hiroshima était une zone industrielle avec un certain nombre d’installations militaires. Nagasaki était un port important avec des installations de construction et de réparation navales. L’objectif américain d’utiliser plusieurs bombes est de marquer un effet psychologique sur le gouvernement japonais et de faire capituler l’empereur pour mettre fin à la guerre sans qu’une invasion soit nécessaire, ce qui est un objectif primordial compte tenu de la crainte américaine d’un combat sur le sol japonais.

Le 6 août 1945, le B-29 Enola Gay transportant Little Boy et piloté par le commandant du 509e groupe composite, le colonel Paul Tibbets, lâche sa bombe sur Hiroshima, détruisant la plus grande partie de la ville et causant 140 000 morts. La météo au-dessus de la cible était satisfaisante et le bombardier, le major Thomas Ferrebee, a pu utiliser une approche visuelle. Le point de détonation de la bombe n’était qu’à environ 170 mètres du point de visée, le pont d’Aioi, un endroit facilement identifiable près du centre de la ville. Le rendement de la bombe était de 12,5 KT.

Hiroshima après la bombe atomique
Cliché pris le 6 août 1945 peu après le largage de la bombe et annoté par Paul Tibbets, le pilote de l’Enola Gay.

Le 9 août, un autre B-29, le Bock’s Car, piloté par le Major Charles Sweeney, lâche Fat Man sur Nagasaki. La cible principale de Bock’s Car est la ville de l’arsenal de Kokura, mais les conditions météorologiques, de forts nuages, ont nécessité la sélection de la cible secondaire, Nagasaki. La livraison de la bombe est un succès bien que la couverture nuageuse ait nécessité une approche radar et visuelle partielle. Le nombre de morts à Nagasaki a été d’environ 70 000. Le rendement a été de 22 KT.

Le champignon atomique de Nagasaki
Le champignon atomique causé par l’explosion de la bombe atomique de Nagasaki. Le champignon atomique a atteint une altitude de 18 kilomètres.

Le 15 août, l’Empereur du Japon, Hirohito annonce à sa population qu’il accepte les accords de Potsdam qui, le 26 juillet 1945, avait fixé les conditions de fin de guerre des Alliés dans le Pacifique, donc la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans son discours à la nation, l’Empereur a cité que les Américains avaient « commencé à utiliser une nouvelle et très cruelle bombe, dont la puissance de destruction est en effet incalculable » et que c’était pour cette raison, ainsi que pour la « situation de guerre », qu’il avait accepté les conditions de reddition.

Le 2 septembre 1945, le Japon signe sa capitulation.

Conclusion

L’histoire de la bombe atomique est un récit complexe et fascinant qui mêle la physique théorique, la géopolitique et la moralité de la guerre. De la découverte de la fission nucléaire par des scientifiques européens au lancement d’un projet industriel et militaire sans précédent aux États-Unis, la course pour l’arme nucléaire a marqué un tournant décisif dans l’histoire de l’humanité. Le Projet Manhattan, accéléré par la peur de l’Allemagne nazie, a mobilisé les plus grands esprits de l’époque pour créer une arme d’une puissance inimaginable. L’utilisation finale de ces bombes sur Hiroshima et Nagasaki a non seulement mis fin à la Seconde Guerre mondiale, mais a aussi ouvert une nouvelle ère, celle de la dissuasion nucléaire et d’une prise de conscience mondiale des dangers de cette nouvelle technologie.

FAQ : tout savoir sur l’histoire de la bombe atomique

Quand a commencé l’histoire de la bombe atomique ?

L’histoire de la bombe atomique a commencé au début du XXème siècle avec les premières découvertes sur la radioactivité et la structure de l’atome, notamment par des scientifiques comme Pierre et Marie Curie ou Ernest Rutherford.

Quel a été l’impact de l’antisémitisme sur la course à la bombe ?

La montée de l’antisémitisme en Allemagne dans les années 1930 a poussé de nombreux scientifiques juifs et non-juifs à émigrer, principalement vers les États-Unis, où ils ont poursuivi leurs recherches et ont alerté le gouvernement américain sur la menace allemande.

Qui a écrit la lettre au président Roosevelt ?

La lettre alertant le président Franklin D. Roosevelt sur le potentiel d’une bombe atomique a été écrite par Albert Einstein et Leo Szilard en 1939.

Qu’est-ce que le Projet Manhattan ?

Le Projet Manhattan est le nom de code du programme de recherche et de développement, mené par les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a abouti à la création de la première bombe atomique.

Quand le Projet Manhattan a-t-il été lancé ?

Le projet a été mis en œuvre à grande échelle après le bombardement japonais de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, mais il a été officiellement confié à l’armée en septembre 1942.

Où a été construite la première pile atomique ?

La première pile atomique, construite pour démontrer une réaction en chaîne contrôlée, a été assemblée par Enrico Fermi sous le stade de l’université de Chicago.

Qu’est-ce que la bataille de l’eau lourde ?

La bataille de l’eau lourde est une série d’opérations menées par les Alliés pour saboter une usine en Norvège qui produisait de l’eau lourde, un élément essentiel pour le programme nucléaire allemand.

Quels sont les noms des deux bombes atomiques utilisées au Japon ?

Les deux bombes atomiques larguées sur le Japon étaient appelées Little Boy (larguée sur Hiroshima) et Fat Man (larguée sur Nagasaki).

Qu’est-ce que la méthode d’implosion ?

La méthode d’implosion est l’une des deux approches de conception de la bombe atomique, consistant à écraser une sphère de matière fissile à l’aide d’explosifs pour la rendre sur-critique et provoquer l’explosion nucléaire.

Quand a eu lieu le premier test nucléaire ?

Le premier test nucléaire, baptisé « Trinity », a eu lieu le 16 juillet 1945 sur le polygone de bombardement d’Alamogordo, au Nouveau-Mexique.

Qui a donné l’ordre d’utiliser la bombe atomique ?

La décision finale d’utiliser la bombe atomique contre le Japon a été prise par le président Harry Truman, qui a hérité de cette responsabilité après la mort de Roosevelt.

Quand ont eu lieu les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki ?

La bombe d’Hiroshima a été larguée le 6 août 1945, et celle de Nagasaki le 9 août 1945.

Quel a été le rôle de l’Empereur Hirohito dans la fin de la guerre ?

L’Empereur Hirohito a annoncé la capitulation du Japon le 15 août 1945, citant l’utilisation d’une « nouvelle et très cruelle bombe » comme raison de son acceptation des conditions de la fin de la guerre.

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