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Des articles de fond pour nourrir votre culture générale
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Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.
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L’étiquetage de tes vêtements peut parfois ressembler à une écriture secrète ! Comment savoir si ce nouveau t-shirt supporte le sèche-linge ou si ton pull délicat doit être lavé à la main et séché à plat ? Face à ces interrogations, l’étiquette de ton vêtement est ton meilleur allié, même si elle semble parfois pleine de symboles cabalistiques.
Mais pas de panique ! Cet article est là pour te transformer en véritable expert de l’entretien textile. Tu vas décoder chaque pictogramme de lavage, de blanchiment, de séchage, de repassage et de nettoyage professionnel. Fini les erreurs de lessive et les vêtements abîmés ! Découvre aussi notre article complémentaire pour maîtriser les différents bacs du lave-linge.
En bref : tout sur les symboles d’entretien des textiles
Les symboles d’entretien sont une norme européenne (Ginetex), garantissant une lecture universelle.
L’ordre des symboles est toujours le même : lavage, blanchiment, séchage, repassage, nettoyage professionnel.
Chaque famille de symboles a une forme de base : cuve pour le lavage, triangle pour le blanchiment, carré pour le séchage, fer à repasser pour le repassage, cercle pour le nettoyage professionnel.
Des ajouts (points, traits, croix) précisent la température, le cycle ou l’interdiction d’une action.
Décrypter ces étiquettes permet d’assurer la longévité de tes vêtements et de préserver leur qualité.
L’étiquetage textile : une norme européenne pour tous
Savoir que l’étiquetage est une norme européenne est une information clé. Cela signifie que, où que tu achètes tes vêtements sur le continent, les pictogrammes de lavage, d’essorage, de séchage, de blanchiment et de repassage seront identiques. Cette standardisation est gérée par le Groupement International d’Étiquetage pour l’Entretien des Textiles (Ginetex), une organisation qui édicte ces règles pour faciliter la vie des consommateurs et assurer un entretien correct des textiles à travers le monde. Vous pouvez consulter le texte législatif officiel via ce décret relatif aux fibres et produits textiles, mais pas d’inquiétude, la suite de cet article est bien plus digeste !
Ce règlement, établi notamment le 8 mai 2012, ordonne la séquence des symboles. Ils sont toujours alignés dans l’ordre logique des opérations d’entretien : le lavage, le blanchiment, le séchage, le repassage, et enfin le nettoyage professionnel (qui utilise généralement des produits chimiques spécifiques). Comprendre cet ordre est la première étape pour ne plus jamais te tromper !
Comment lire les étiquettes sur tes vêtements ? La logique derrière les symboles
L’étiquette de tes vêtements est conçue pour être lue de gauche à droite et, si nécessaire, de bas en haut pour certaines précisions. Chaque symbole représente une étape clé de l’entretien. En suivant cet ordre standardisé, tu peux déterminer rapidement comment prendre soin de ton linge sans risque.
Exemple d’étiquette contenant des instructions de lavage, de blanchiment, de repassage et de nettoyage professionnel, à lire de gauche à droite.
Décrypter les symboles de lavage : la cuve et ses secrets
Le premier symbole, une cuve remplie d’eau, est le plus important car il détermine les conditions de lavage de ton textile. Il indique la température maximale à ne pas dépasser et si un lavage en machine est possible.
Lavage en machine autorisé : Ce symbole simple signifie que ton textile peut être lavé à l’eau en machine.
Ne pas laver : La cuve barrée indique que le textile ne doit pas être lavé à l’eau, ni à la main, ni en machine. Il nécessite souvent un nettoyage professionnel (nettoyage à sec).
Lavage à la main uniquement : Une main plongée dans la cuve signifie un lavage délicat à la main, avec une température maximale de 40°C. Le rinçage et l’essorage doivent être doux pour ne pas abîmer le textile. Si ta machine possède un programme « lavage à la main » ou « laine », privilégie un lavage à froid.
Température maximale : Le chiffre à l’intérieur de la cuve indique la température maximale de l’eau (ici, 30°C). Tu peux laver à une température inférieure si tu le souhaites. Les températures peuvent varier de 20°C (froid) à 95°C (très chaud, pour le linge blanc résistant).
Cycle délicat (programme synthétique) : Un trait sous la cuve et le chiffre indique un lavage avec précaution. Cela signifie qu’il faut utiliser un programme doux ou synthétique (vitesse d’agitation et essorage modérés) pour préserver le tissu. Moins de brassage, moins d’usure !
Cycle très délicat (programme laine ou soie) : Deux traits sous la cuve et le chiffre signalent un besoin de très grande douceur. Il faut utiliser un programme laine, soie ou très délicat, avec une agitation minimale et un essorage ultra-doux ou nul pour éviter d’abîmer le textile.
Décrypter les symboles de blanchiment : le triangle et la javel
Le deuxième symbole sur l’étiquette, un triangle, te renseigne sur la possibilité d’utiliser des agents de blanchiment, comme la javel ou l’oxygène actif, pour redonner de l’éclat à tes textiles ou les désinfecter.
Blanchiment autorisé : Un triangle vide signifie que tous les types de produits blanchissants, y compris à base de chlore (javel) et d’oxygène, peuvent être utilisés.
Blanchiment à l’oxygène autorisé : Un triangle avec deux traits obliques indique que le blanchiment est possible, mais uniquement avec des produits à base d’oxygène (peroxyde d’hydrogène), pas de chlore.
Ne pas blanchir : Un triangle barré par une croix signifie que le blanchiment est totalement interdit pour ce textile, que ce soit à base de chlore ou d’oxygène. L’utilisation de ces produits pourrait endommager le tissu ou altérer sa couleur de manière irréversible.
Ne pas blanchir (avec chlore interdit) : Un triangle barré et noir (souvent avec « Cl » barré) signifie que tout type de blanchiment est à proscrire, et en particulier le blanchiment au chlore.
Décrypter les symboles de séchage : le carré et le sèche-linge
Le troisième symbole, le carré, concerne le séchage. Il te dit si ton vêtement peut aller au sèche-linge et à quelle température, ou s’il doit sécher à l’air libre, sur un fil ou à plat, et même si c’est à l’ombre.
Quelques astuces pour les symboles de séchage à l’air libre :
Le nombre de barres verticales ou horizontales dans le carré indique si l’essorage en machine est autorisé (une barre = essorage normal) ou non (deux barres = essorage interdit, laisser égoutter).
Une petite barre oblique dans le coin supérieur gauche du carré signifie toujours « sécher à l’ombre » pour préserver les couleurs.
Séchage en machine (sèche-linge)
Séchage en machine autorisé : Un cercle dans un carré indique que tu peux utiliser le sèche-linge.
Séchage à température modérée (60°C max) : Un point à l’intérieur du cercle signifie que le séchage doit être effectué à basse température, généralement 60°C maximum, idéal pour les textiles synthétiques ou délicats.
Séchage à température normale (80°C max) : Deux points indiquent que le vêtement supporte un séchage à température normale, jusqu’à 80°C, adapté au coton ou aux tissus plus résistants.
Séchage en machine interdit : Un cercle barré dans un carré signifie que le sèche-linge est à proscrire absolument. Il faut alors se référer aux symboles de séchage à l’air libre.
Séchage à l’air libre (naturel)
Séchage sur fil (essorage autorisé) : Une barre verticale dans un carré indique que le séchage doit se faire sur un étendoir ou un fil, après un essorage normal en machine.
Séchage sur fil à l’ombre (essorage autorisé) : La barre verticale avec une barre oblique en haut à gauche indique un séchage sur fil à l’ombre, après essorage en machine, pour éviter la décoloration.
Séchage sur fil sans essorage : Deux barres verticales signifient que le séchage se fait sur fil par égouttage, sans essorer à la machine. Idéal pour les lainages qui risquent de se déformer.
Séchage sur fil sans essorage, à l’ombre : Les deux barres verticales et la barre oblique en haut à gauche indiquent un séchage sur fil par égouttage et à l’ombre.
Séchage à plat (essorage autorisé) : Une barre horizontale dans un carré signifie que le vêtement doit être séché à plat après un essorage normal en machine. Idéal pour les pulls qui pourraient se déformer.
Séchage à plat à l’ombre (essorage autorisé) : La barre horizontale et la barre oblique en haut à gauche indiquent un séchage à plat et à l’ombre, après essorage.
Séchage à plat sans essorage : Deux barres horizontales signifient que le séchage est à plat et par égouttage, sans essorer à la machine. Essentiel pour les lainages qui ne supportent pas la torsion de l’essorage.
Séchage à plat sans essorage, à l’ombre : Les deux barres horizontales et la barre oblique en haut à gauche indiquent un séchage à plat par égouttage et à l’ombre.
Décrypter les symboles de repassage : le fer à repasser et les températures
Le quatrième symbole est le plus reconnaissable : un fer à repasser. Il te guide sur la température à adopter et les précautions à prendre pour ne pas brûler ou lustrer tes textiles.
Repassage autorisé : Le simple fer à repasser signifie que le textile peut être repassé à n’importe quelle température adaptée au tissu.
Repassage à basse température (110°C max) : Un point indique une température de fer maximale de 110°C, soit un fer « froid ». C’est idéal pour les matières délicates comme le nylon, l’acrylique, la rayonne ou la soie. Attention : ne pas utiliser de vapeur sur ces matières, elle pourrait les endommager !
Repassage à température moyenne (150°C max) : Deux points signalent une température maximale de 150°C, un fer « chaud », convenant au polyester, à la laine ou aux mélanges.
Repassage à haute température (200°C max) : Trois points indiquent une température maximale de 200°C, un fer « très chaud », réservé au coton, au lin ou à la viscose.
Ne pas repasser : Un fer barré signifie simplement que le textile ne doit pas être repassé. Le repassage pourrait le déformer, le brûler ou endommager ses fibres.
Décrypter les symboles de nettoyage professionnel : le cercle et ses variantes
Le dernier symbole, un cercle, est destiné aux professionnels du nettoyage. Il indique si un nettoyage à sec ou un nettoyage à l’eau professionnel est nécessaire, et avec quels types de solvants ou procédés. C’est l’étape où tu confies ton vêtement à des experts !
Nettoyage professionnel autorisé : Un cercle vide signifie que le vêtement doit être pris en charge par un professionnel du nettoyage à sec. Les lettres à l’intérieur du cercle (P, F, A) ou les barres sous le cercle sont des indications spécifiques pour le nettoyeur (type de solvant, programme délicat).
Nettoyage à sec interdit : Un rond barré indique que le nettoyage à sec est proscrit pour ce tissu. Tenter un nettoyage à sec pourrait endommager irrémédiablement le vêtement.
Nettoyage à l’eau professionnel interdit : Un rond noir barré indique que le nettoyage à l’eau par un professionnel est interdit. Il faut alors se fier aux autres symboles (lavage en machine ou à sec autorisé) ou consulter un spécialiste.
Infographie des symboles des étiquettes textiles
Notre infographie reprend les symboles présents sur les étiquettes des vêtements et leur signification (cliquez pour agrandir).
Questions fréquentes (FAQ) sur les symboles d’entretien du linge
Tu as encore des questions sur ces mystérieux symboles ? Voici les réponses aux interrogations les plus courantes pour t’aider à devenir un as de la lessive !
Pourquoi les symboles d’entretien sont-ils si importants ?
Les symboles d’entretien sont cruciaux car ils te donnent les instructions précises pour prendre soin de tes vêtements sans les abîmer. Ignorer ces symboles peut entraîner le rétrécissement, la décoloration, la déformation ou même la destruction des fibres, réduisant ainsi la durée de vie de tes textiles. C’est le mode d’emploi de ton vêtement !
Que faire si l’étiquette de mon vêtement est coupée ou illisible ?
Si l’étiquette est illisible ou coupée, il est préférable d’opter pour l’option la plus sûre : un lavage à froid et un cycle délicat (type « laine » ou « à la main »), sans essorage trop fort. Pour le séchage, privilégie un séchage à plat à l’air libre et à l’ombre. Pour le repassage, commence toujours par la température la plus basse (un point) sur une petite zone non visible. En cas de doute, le nettoyage professionnel reste la solution la plus sûre pour les pièces de valeur.
Puis-je laver à froid même si l’étiquette indique une température plus élevée (ex: 40°C) ?
Oui, absolument ! Le chiffre indiqué dans la cuve est la température maximale que le vêtement peut supporter. Tu peux toujours laver à une température inférieure, comme à froid (20°C ou moins). Laver à froid est souvent recommandé pour les couleurs pour éviter qu’elles ne déteignent, et c’est aussi plus écologique car cela consomme moins d’énergie.
Quelle est la différence entre un nettoyage à sec et un lavage à l’eau ?
Le nettoyage à l’eau est le lavage traditionnel en machine ou à la main, utilisant de l’eau et des détergents. Le nettoyage à sec (indiqué par le symbole du cercle) est un processus professionnel qui utilise des solvants chimiques (et non de l’eau) pour nettoyer les textiles. Il est utilisé pour les tissus qui pourraient être endommagés par l’eau (rétrécissement, déformation, altération des couleurs).
Comment interpréter les « points » sous la cuve ou dans le sèche-linge ?
Les points à l’intérieur d’un symbole (cuve, fer à repasser, sèche-linge) indiquent un niveau de température. Moins il y a de points, plus la température doit être basse. Par exemple, un point dans la cuve signifie lavage à 30°C, deux points à 40°C. Pour le fer, un point = fer froid, trois points = fer très chaud. Pour le sèche-linge, un point = basse température, deux points = température normale.
Qu’est-ce que Ginetex et quel est son rôle ?
Ginetex (Groupement International d’Étiquetage pour l’Entretien des Textiles) est l’association internationale qui définit et promeut le système des symboles d’entretien des textiles. Leur rôle est d’harmoniser ces symboles à l’échelle mondiale pour faciliter l’entretien des vêtements par les consommateurs et les professionnels, assurant ainsi la protection des textiles et de l’environnement.
Les symboles d’entretien sont-ils les mêmes partout dans le monde ?
Les symboles Ginetex sont largement adoptés en Europe et dans de nombreux autres pays, ce qui les rend assez universels. Cependant, il existe d’autres systèmes, comme celui de la Federal Trade Commission (FTC) aux États-Unis, qui utilise des mots plutôt que des symboles. Mais globalement, si tu vois les pictogrammes Ginetex, tu peux les comprendre sans problème.
Pourquoi est-il important de trier son linge avant de le laver ?
Trier son linge est essentiel pour éviter les accidents (décoloration, rétrécissement) et optimiser le lavage. On trie généralement par :
Température : Selon les indications des étiquettes.
Type de tissu : Coton, synthétique, délicat (laine, soie).
Degré de saleté : Linge très sale à part.
Cela garantit que chaque vêtement reçoit le traitement adapté, prolonge leur durée de vie et assure un résultat de lavage optimal.
Conclusion : devenez un pro de l’entretien textile !
Tu l’as compris, les symboles des étiquettes de tes vêtements ne sont plus des hiéroglyphes ! En maîtrisant ces pictogrammes simples, tu détiens le pouvoir de prolonger la vie de tes textiles, de préserver leurs couleurs et leurs formes, et d’éviter les catastrophes de lessive. Finis les doutes devant la machine ou le sèche-linge : tu es désormais un véritable expert de l’entretien du linge.
N’oublie pas : chaque étiquette est une mine d’informations pour prendre soin de tes affaires. Un vêtement bien entretenu est un vêtement qui dure plus longtemps, et c’est bon pour ton porte-monnaie et pour la planète !
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Les transactions financières peuvent être des fusions ou des acquisitions, réalisées en espèces ou en actions, et elles peuvent être amicales ou hostiles. A travers cet article, je vous propose de comprendre simplement ce qu’est le mécanisme de fusion-acquisition (ou fusac) et la distinction amicale-hostile dans le monde de la finance.
Stratégies de base des fusions et acquisitions
L’acheteur achète les actions, et donc le contrôle, de la société cible. Le contrôle de la propriété de la société permet à son tour un contrôle effectif des actifs de la société. Toutefois, comme la société est acquise intacte en tant qu’entreprise en activité, cette forme de transaction s’accompagne de toutes les dettes accumulées par cette entreprise au cours de son passé et de tous les risques auxquels elle est confrontée dans son environnement commercial.
L’acheteur achète les actifs de la société cible. Les liquidités que la cible reçoit de la vente sont déduites des dettes en cours et reversées aux détenteurs d’actions (propriétaires). Ce type de transaction laisse la société cible comme une coquille vide si l’acheteur rachète la totalité des actifs de la cible (une liquidation).
Un acheteur structure souvent la transaction de manière à sélectionner les actifs qu’il veut et à laisser de côté les actifs et les passifs qu’il ne veut pas. L’un des inconvénients de cette structure est l’impôt que de nombreuses juridictions imposent sur les transferts d’actifs individuels, alors que les transactions d’actions peuvent souvent être structurées comme des échanges en nature ou d’autres arrangements qui sont exonérés d’impôt ou neutres sur le plan fiscal. Ces transactions peuvent avoir lieu en bourse.
Méthodes de base pour le financement des fusions et acquisitions
En espèces
Ces opérations sont généralement qualifiées d’acquisitions plutôt que de fusions, car les actionnaires de la société cible sont retirés de la scène et la cible passe sous le contrôle (indirect) des actionnaires de l’acheteur. Si l’acheteur paie en espèces, il existe deux grandes options de financement :
L’encaisse : l’acheteur consomme du mou financier (liquidités excédentaires ou capacité d’endettement inutilisée) et peut diminuer sa cote d’endettement. Il n’y a pas de coûts de transaction majeurs.
L’émission d’actions : l’acheteur augmente la marge de manœuvre financière, ce qui peut améliorer sa cote de crédit et réduire le coût de la dette (mais pas le CMPC ou coût moyen pondéré du capital, car le coût des capitaux propres augmentera). Les coûts de transaction comprennent les frais de préparation d’une déclaration de procuration, d’une assemblée extraordinaire des actionnaires et d’enregistrement.
En actions
Le paiement est effectué sous la forme d’actions de l’entreprise acquéreuse, émises aux actionnaires de l’entreprise acquise selon un ratio donné, proportionnel à la valorisation des actions de l’entreprise acquise. Si l’acheteur paie avec des actions, les possibilités de financement sont les suivantes :
Émission d’actions (mêmes effets et coûts de transaction que ceux décrits ci-dessus).
Actions propres : l’acheteur augmente la marge de manœuvre financière (si elles ne doivent pas être rachetées sur le marché), ce qui peut améliorer la notation de sa dette et réduire le coût de la dette (mais pas le CMPC car le coût des fonds propres augmentera). Les coûts de transaction comprennent les frais de courtage si les actions sont rachetées sur le marché ; sinon, il n’y a pas de coûts majeurs.
Il faut tenir compte de certains éléments lors du choix de la forme de paiement.
Lorsqu’elle soumet une offre, l’entreprise acquéreuse doit tenir compte des autres soumissionnaires potentiels et réfléchir de manière stratégique. La forme de paiement peut être décisive pour le vendeur. Dans le cas de transactions purement en espèces, il n’y a aucun doute sur la valeur réelle de l’offre. Par conséquent, une offre en espèces prévient mieux les concurrents que les titres.
Les taxes sont un deuxième élément à prendre en compte et doivent être évaluées avec l’aide de conseillers fiscaux et comptables compétents.
Troisièmement, dans le cas d’une transaction en actions, la structure du capital de l’acheteur pourrait être affectée et le contrôle de l’acheteur modifié. Si l’émission d’actions est nécessaire, les actionnaires de l’entreprise acquéreuse pourraient empêcher cette augmentation de capital lors de l’assemblée générale des actionnaires. Ce risque est éliminé avec une transaction en espèces.
À la suite d’une fusion, il y aura des questions comptables à prendre en compte. Le bilan de l’acheteur sera modifié, et le décideur devra donc tenir compte des effets sur les résultats financiers déclarés. Par exemple, dans une transaction purement en espèces (financée par le compte courant de l’entreprise), les ratios de liquidité pourraient diminuer. D’autre part, dans le cas d’une opération purement en actions (financée par l’émission de nouvelles actions), l’entreprise peut afficher des ratios de rentabilité inférieurs (par exemple, le ROA la rentabilité des actifs). Toutefois, la dilution économique doit prévaloir sur la dilution comptable dans le processus décisionnel.
Hostile ou amical ?
La perception d’un achat comme étant amical ou hostile dépend en grande partie de la manière dont l’acquisition proposée est communiquée et perçue par le conseil d’administration, les employés et les actionnaires de la société cible. Il est normal que les communications relatives à une transaction se déroulent dans ce que l’on appelle une bulle de confidentialité, dans laquelle le flux d’informations est restreint en vertu d’accords de confidentialité.
Dans le cas d’une transaction amicale, les entreprises coopèrent dans les négociations.
Dans le cas d’une transaction hostile, le conseil d’administration et/ou la direction de la cible ne souhaitent pas être achetés ou le conseil de la cible n’a pas connaissance de l’offre. Les acquisitions hostiles peuvent, et c’est souvent le cas, devenir amicales, car l’acquéreur obtient l’aval du conseil d’administration de la société acquise pour la transaction. Cela nécessite généralement une amélioration des conditions de l’offre par la négociation.
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Le cannabidiol (CBD) a récemment fait l’objet d’une couverture médiatique. Dans cet article, nous nous intéresserons ce qu’est le CBD exactement.
En quoi le cannabidiol est-il différent de la marijuana ?
CBD est l’abréviation de cannabidiol. Il s’agit du deuxième principe actif le plus répandu du cannabis (marijuana). Bien que le CBD soit un composant essentiel de la marijuana médicale, il est dérivé directement de la plante de chanvre, qui est une cousine de la plante de marijuana. Bien que le CBD soit un composant de la marijuana (parmi des centaines), il ne provoque pas à lui seul un effet psychotrope. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, chez l’homme, le CBD ne présente aucun effet indiquant un potentiel d’abus ou de dépendance. À ce jour, il n’existe aucune preuve de problèmes liés à la santé publique associés à l’utilisation de CBD pur. Pour consulter le rapport de l’OMS, cliquez ici.
Le cannabidiol est-il légal ?
En Europe, la question de la légalité du CBD a été posée. Il en a résulté que le CBD peut-être vendu mais ne peut être considéré comme un aliment (ou complément alimentaire). La dose de CBD est à prendre également en compte dans ce type de « médecine douce ». Pour en savoir plus sur le statut législatif du CBD, consultez cette page.
Le CBD peut être facilement obtenu dans la plupart des régions des États-Unis, bien que son statut juridique exact soit en évolution. Les 50 États ont tous des lois légalisant le CBD avec des degrés variables de restriction, et si le gouvernement fédéral considère toujours le CBD dans la même classe que la marijuana, il n’a pas l’habitude d’appliquer la loi à son encontre.
Crédit image : Pixabay
Quelles sont les preuves des bienfaits du cannabidiol pour la santé ?
Le CBD a été vanté pour une grande variété de problèmes de santé, mais les preuves scientifiques les plus solides concernent son efficacité dans le traitement de certains des syndromes épileptiques infantiles les plus cruels, tels que le syndrome de Dravet et le syndrome de Lennox-Gastaut (LGS), qui ne répondent généralement pas aux médicaments antiépileptiques. Dans de nombreuses études, le CBD a permis de réduire le nombre de crises, et dans certains cas, il a pu les arrêter complètement. Des vidéos des effets du CBD sur ces enfants et leurs crises sont facilement accessibles sur Internet et sont assez frappantes. Récemment, le tout premier médicament dérivé du cannabis a été élaboré pour traiter ces troubles, l’Epidiolex, qui contient du CBD.
Le CBD est couramment utilisé pour traiter l’anxiété, et pour les patients qui souffrent d’insomnie, des études suggèrent que le CBD peut aider à s’endormir et à rester endormi.
Le CBD pourrait offrir une option pour le traitement de différents types de douleurs chroniques. Une étude du European Journal of Pain a montré, en utilisant un modèle animal, que le CBD appliqué sur la peau pouvait aider à réduire la douleur et l’inflammation dues à l’arthrite. Une autre étude a démontré le mécanisme par lequel le CBD inhibe la douleur inflammatoire et neuropathique, deux des types de douleur chronique les plus difficiles à traiter. D’autres études sur l’homme sont nécessaires dans ce domaine pour étayer les affirmations des partisans du CBD sur le contrôle de la douleur.
Le cannabidiol est-il sûr ?
Les effets secondaires du CBD comprennent la nausée, la fatigue et l’irritabilité. Le CBD peut augmenter le taux sanguin de coumadine, un anticoagulant, et il peut augmenter le taux sanguin de certains autres médicaments par le même mécanisme que le jus de pamplemousse. Le fait que le CBD soit principalement commercialisé et vendu comme un complément, et non comme un médicament, constitue un problème de sécurité important. Vous ne pouvez donc pas être sûr que le produit que vous achetez contient des ingrédients actifs à la dose indiquée sur l’étiquette. En outre, le produit peut contenir d’autres éléments (inconnus). Nous ne connaissons pas non plus la dose thérapeutique de CBD la plus efficace pour une condition médicale particulière.
Le point sur le cannabidiol
Certains fabricants de CBD ont fait l’objet d’une enquête gouvernementale pour des allégations farfelues et indéfendables, comme celle selon laquelle le CBD serait une panacée pour le cancer, ce qui n’est pas le cas. Nous avons besoin de plus de recherches, mais le CBD pourrait s’avérer être une option pour gérer l’anxiété, l’insomnie et la douleur chronique. En l’absence de preuves suffisantes et de qualité dans les études humaines, nous ne pouvons pas déterminer les doses efficaces, et comme le CBD est actuellement disponible principalement sous forme de supplément non réglementé, il est difficile de savoir exactement ce que vous obtenez. Si vous décidez d’essayer le CBD, parlez-en à votre médecin, ne serait-ce que pour vous assurer qu’il n’affectera pas les autres médicaments que vous prenez.
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Jusqu’à présent, aucune déclaration contraignante ne peut être faite quant à savoir si les produits contenant du CBD (cannabidiol) doivent être classés comme aliments ou comme médicaments.
Vous pouvez bien-sur toujours faire un achat de CBD en ligne légalement, et profiter des meilleures fleurs de CBD, huiles de CBD et autres produits de CBD, mais qu’en est-il du CBD comme aliment ?
Qu’est-ce que le cannabidiol (CBD) ?
En plus du tétrahydrocannabinol (THC), le cannabidiol est un ingrédient principal de la plante de chanvre (cannabis). Les plantes femelles en particulier fournissent des niveaux élevés. Contrairement au THC, qui peut provoquer des changements dans la psyché et la conscience, le CBD est sans bruit et n’est pas soumis à la loi sur les stupéfiants.
Cependant, les effets du CBD dans les aliments n’ont pas encore été suffisamment étudiés. Il existe également un manque de données fiables sur la posologie, la sécurité, les effets secondaires et les interactions.
Crédit image : Pixabay
Ce que dit l’Europe
La Commission Européenne a repris l’examen des demandes d’autorisation de produits contenant la substance active cannabidiol (CBD) en tant que nouvel aliment.
Cet examen des demandes d’approbation n’est pas encore terminé. L’Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire souligne qu’avant la fin du processus d’approbation, aucune déclaration contraignante ne peut être faite quant à savoir si des produits contenant du CBD peuvent effectivement être mis sur le marché en tant qu’aliments.
La Cour Européenne de Justice (CJE) a statué le 19 novembre 2020 que l’ingrédient actif CBD extrait de la plante de chanvre ne devait pas être classé comme substance addictive. La Commission européenne a ensuite informé les États membres de l’UE que, conformément à l’arrêté, les produits contenant du CBD peuvent être des aliments tant qu’ils n’ont aucun effet médicinal.
Approbation du CBD en tant que nouveaux aliments
Les nouveaux produits au CBD sont commercialisés comme produits alimentaires pour le transport est pour les produits avec un cannabidiol d’approbation réglementaire à l’échelle européenne comme un nouvel aliment nécessaire.
Étant donné qu’aucune preuve suffisante n’a été fournie indiquant que les produits contenant du CBD ont été consommés dans une large mesure avant la date du 15 mai 1997 dans l’Union Européenne, ces produits sont soumis à la classification en tant que nouvel aliment (Novel Food).
Les nouveaux aliments doivent être approuvés par la Commission Européenne. Elle est soutenue dans ce sens par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), qui évalue la sécurité du nouvel aliment.
Cette étape du processus prend généralement 9 mois, mais uniquement si toutes les informations nécessaires sont disponibles. Sinon, la procédure peut prendre plus de temps. Dans l’ensemble, il faut généralement au moins 15 mois entre la demande et l’approbation d’un nouvel aliment.
La Commission européenne a actuellement plus de 50 requêtes qu’elle a reprises après l’arrêt de la CJE. Mais l’examen n’est pas encore terminé, et il n’est donc pas clair si les produits contenant du CBD seront effectivement classés comme nouvel aliment ou comme médicaments à l’avenir.
Pendant le test, la quantité de cannabidiol utilisée dans le produit concerné doit également être prise en compte.
Même si vous pouvez lire à certains endroits que les produits CBD pourraient maintenant être légalement vendus comme aliments, à notre avis ce n’est pas le cas. Nous attendons le résultat de l’examen définitif par la Commission Européenne.
Alimentation : les produits issus de la plante de chanvre
Le cannabidiol (CBD) est un composant de la plante de chanvre, et les produits CBD actuellement proposés comme compléments alimentaires ne sont pas approuvés et ne sont pas autorisés à être vendus.
Non seulement les aliments contenant du chanvre tels que les graines de chanvre, l’huile de chanvre ou le thé sont à la mode, mais l’ingrédient cannabidiol (CBD) issu du chanvre est également de plus en plus proposé et annoncé.
Ces produits peuvent être trouvés dans les pharmacies, les supermarchés et les boutiques en ligne, par exemple sous forme d’huile de CBD, de capsules (compléments alimentaires) ou de chewing-gum.
Le CBD est-il légal ?
La question de la légalité du CBD se pose sur les composants de la plante de cannabis qui ne peuvent être vendus en France et dans l’UE que s’ils proviennent de plantes de chanvre industriel avec des graines certifiées et que la teneur en THC ne dépasse pas 0,2 pour cent. Le chanvre avec des niveaux de THC plus élevés n’est pas autorisé à être cultivé dans l’UE.
Il existe actuellement différents avis juridiques quant à savoir si les aliments enrichis en CBD sont autorisés à la vente.
Selon une demande du centre des consommateurs de Basse-Saxe de l’Office d’État de Basse-Saxe pour la protection des consommateurs et la sécurité alimentaire (LAVES), les produits contenant du cannabidiol ajouté sont actuellement classés comme un nouveau type d’aliment. Une approbation spéciale est requise pour cela, qui n’a pas encore été obtenue.
L’office de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire classe également actuellement le CBD comme non commercialisable.
Les fabricants et les vendeurs devraient en fait obtenir l’approbation de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) pour pouvoir vendre des produits CBD. Cependant, ils semblent ignorer cela. Dans certains cas, les produits ont été retirés du marché.
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La banque moderne connaît des débuts prometteurs au début et au milieu du Moyen Âge. Les opérations bancaires existent déjà auparavant, mais jusqu’à la reprise économique du XIIIème siècle, elles sont limitées dans leur portée et leur fréquence. À l’aube des XIIème et XIIIème siècles, les banquiers ont été regroupés en trois catégories distinctes : les prêteurs sur gages, les changeurs de monnaie et les banquiers d’affaires. Mais avec ces spécialisations économiques sont venues la dénonciation et le contrecoup religieux. Cependant, ces banquiers ont persévéré et une nouvelle industrie est née.
En bref : L’histoire de la banque au Moyen Âge
Au Moyen Âge, la banque se divise en trois catégories : les prêteurs sur gages, les changeurs de monnaie et les banquiers d’affaires.
L’Église médiévale condamnait fermement l’usure (le prêt à intérêt), la considérant comme un péché.
Les banquiers d’affaires ont réussi à contourner cette condamnation en dissimulant les intérêts dans d’autres transactions.
Des villes italiennes comme Gênes et Florence ont été les berceaux des premières pratiques bancaires modernes (dépôts, virements, découverts bancaires).
La croyance au purgatoire a permis aux banquiers de se racheter symboliquement de leur vivant, rendant leur profession plus acceptable socialement et religieusement.
Les trois catégories de banquiers et leur rapport au sacrilège
Après la chute de l’Empire romain à la fin du Vème siècle, des siècles de profonde dépression économique, de forte déflation des prix et de circulation monétaire lente ont suivi.
À la fin du XIIIème siècle, avec la reprise économique, on distingue trois classes d’agents de crédit : les prêteurs sur gages, les changeurs de monnaie et les banquiers de dépôts, et les banquiers d’affaires. Ces derniers constituent la nouvelle élite de la profession, sans précédent dans l’Antiquité et au début du Moyen Âge.
Riches entrepreneurs commerciaux, gouverneurs non couronnés de villes-États, prêteurs aux monarques, parents de papes, ils ne sont nullement gênés par les restrictions canoniques.
A l’opposé de la profession, les prêteurs sur gages sont des successeurs dégradés des premiers usuriers du Moyen Age. Ils sont des pécheurs publics délibérés, assimilés à des prostituées, et donc tolérés sur terre mais voués à l’enfer à moins qu’ils ne se repentent et ne restituent intégralement leurs gains maudits.
À mi-chemin, les changeurs et les banquiers de dépôts se sont séparés et ont formé le noyau de la profession. Ils doivent leur respectabilité au changement manuel, qui n’impliquait pas de crédit. Ils convertissent une monnaie dans une autre et, pour ce service, ils facturent des frais légitimes.
Boîte de changeur de monnaie en 1655.
Il est certain que c’était un secret de polichinelle que, dans le cas de change à longue distance, entraînant un retard de transport, une prime serait versée en falsifiant le taux de conversion; il est tout aussi évident que le stock de changeurs dans le commerce serait largement emprunté et prêté à des taux d’intérêt non ouvertement déclarés. Mais ces défaillances ne sont pas des péchés publics, et la plupart des changeurs ont allégé leur culpabilité en incluant dans leur testament un legs symbolique à une œuvre de charité en guise de dédommagement pour toute somme d’argent obtenue de manière sacrilège.
La pratique de la banque moderne en Italie et les sources historiques
Un grand nombre d’activités bancaires médiévales et leurs centres d’opérations sont établies en Italie. Florence, Gênes, Lucques, Venise et Rome sont quelques-unes des villes-états qui ont donné naissance à ces activités bancaires. Même si Gênes n’est pas devenue un leader bancaire en soi au cours des siècles médiévaux, il se trouve qu’elle conserve les premiers livres de procès-verbaux de notaires, et ces livres contiennent un nombre assez important de documents montrant des banquiers au travail. Presque toutes leurs inscriptions concernent des opérations de crédit, mais seule une minorité est rédigée par ou pour des banquiers, qui enregistrent les opérations de routine dans leurs propres livres et n’avaient recours aux notaires que pour des contrats spéciaux.
Illustration de Coacharellli dans un manuscrit du XIVème siècle représentant des banquiers autour d’un comptoir italien, d’un banca (1340, conservé à la British Library).
Il ressort des procès-verbaux et des documents officiels des notaires que les locataires d’une banca (banc installé dans un lieu public pour échanger des devises) sont responsables devant le gouvernement génois de la conversion des devises nationales et étrangères les unes dans les autres selon les besoins du marché, de la recherche de pièces de monnaie contrefaites ou interdites et, d’une manière générale, de la surveillance de la circulation. Le gouvernement leur impose rapidement de garder leur argent liquide et leurs registres à disposition pour inspection, et d’obtenir des garants qui seraient responsables de leurs dettes jusqu’à un certain montant. En contrepartie de ces restrictions, le gouvernement soutient la crédibilité des banquiers: il reconnait les inscriptions dans leurs livres comme preuve légale des transactions effectuées par leur intermédiaire. Un peu plus tard, il ordonne aux tuteurs des mineurs de déposer l’argent des pupilles dans une banque.
La naissance des découverts bancaires
Certains citoyens trouvent pratique de déposer une partie de leur argent sur un compte bancaire et de recevoir un intérêt modéré (souvent camouflé en tant que bonus optionnel) tout en utilisant le compte pour recevoir et effectuer des paiements par virement écrit dans le livre de banque. Un déposant fiable est souvent autorisé à mettre son compte à découvert dans certaines limites. Le banquier, à son tour, est autorisé à investir dans son propre commerce les dépôts de ses clients. Un commerçant créé un crédit de rétroaction en chargeant un banquier (ou un autre commerçant) de fournir des devises à l’étranger, tout en acceptant ouvertement ou secrètement de renoncer au remboursement à l’étranger afin de recevoir un paiement différé dans la devise et le lieu d’origine.
Il existe encore des documents sur une société marchande génoise active dans le secteur bancaire de 1244 à 1259 : la société Leccacorvo. Ses archives permettent d’étudier l’image d’une organisation bancaire marchande typique. L’organisation était sommaire, presque rudimentaire, mais son activité ne l’était pas. Les activités de base de la société Leccacorvo se situent dans le domaine des opérations de change et des dépôts. Les contrats de change à distance sont les éléments les plus fréquents dans la série des procès-verbaux de notaire concernant cette société. Les écritures de virement dans les livres de banque, principalement les découverts, sont mentionnées presque aussi souvent. Les contrats notariés sont généralement des instruments de crédit pour les personnes fortunées. La banque Leccacorvo faisait la plupart de ses affaires avec des commerçants établis, des banquiers et des fonctionnaires du gouvernement, y compris les communes de Gênes et de Plaisance, le roi de France et le pape.
La banque Leccacorvo représente également une des premières banqueroutes documentées du monde bancaire.
Les procès-verbaux du notaire montrent également que la banque augmentait régulièrement ses investissements dans le sens du commerce. D’autres investissements connus étaient : le tissu français fin, la soie orientale, les épices, les fourrures, les produits en coton, la laine pour l’industrie locale croissante, le sel pour la consommation universelle, tout cela par le biais des contrats commerciaux habituels de prêt maritime ou de recommandation.
L’art de changer de l’argent, à Lucques
Une autre ville italienne mène ses activités bancaires de manière similaire, mais distincte. La ville toscane de Lucques, bien qu’éclipsée par sa voisine Florence à la fin du Moyen Âge, était au XIIIème siècle le principal centre de l’industrie de la soie et le centre d’un réseau de partenariats bancaires commerciaux qui, en 1300, s’étend à tous les grands centres financiers et commerciaux européens. Au niveau local, ses changeurs de monnaie, qui s’adressent au départ principalement aux visiteurs étrangers, dépassent le stade du change manuel et du commerce des lingots pour s’orienter vers le secteur des dépôts et des transferts bancaires.
Au XIIIème siècle, on distingue à Lucques deux groupes de banquiers professionnels. Le premier, les changeurs de monnaie, sont déjà florissant depuis longtemps. Le second, les marchands engagés dans le commerce à long terme, perfectionnent les techniques financières et l’organisation des affaires sur lesquelles le commerce international et la finance du XIIIème siècle doivent reposer. Bien que le processus n’ait pas été achevé, les changeurs de monnaie deviennent des banquiers de dépôt et de transfert, tandis que les commerçants internationaux génèrent de plus en plus de crédits commerciaux par des opérations de change courantes.
L’art de changer de l’argent est très apprécié à Lucques. En 1111, le serment exigé de tous les changeurs de monnaie ou marchands d’épices souhaitant s’installer sur la place de la cathédrale est inscrit sur la façade de la cathédrale de San Martino, où il est encore visible aujourd’hui. Le serment, par lequel les changeurs et les marchands d’épices jurent de ne commettre « aucun vol, ni trucage, ni falsification », est également visible pour leurs clients, qui se pressent sur la place de la cathédrale pour changer de l’argent ou acheter des herbes exotiques et des médicaments sur les tables et les étals mobiles qui y sont installés. Bien que le change manuel ait continué à être un service essentiel des changeurs de monnaie, au XIIIème siècle, ils ajoutent d’autres fonctions à leur répertoire.
La place de la cathédrale est restée le centre des activités des changeurs tout au long du Moyen Âge. Les activités commerciales en plein air sont menées depuis un siège situé derrière une table portative, la tavola, probablement couverte par un auvent. Le sol sur lequel se trouvait la table est soit la propriété du changeur, soit loué par lui. La plupart des activités des changeurs sont menées à partir de magasins situés dans des maisons en face de la Cour de San Martino.
Bien que l’organisation de l’activité des changeurs semble être familiale, les changeurs individuels mettent parfois leurs ressources en commun dans le cadre de partenariats. Ces entreprises sont de petite taille, impliquant généralement deux ou peut-être trois changeurs. La durée des accords de partenariat individuels est généralement courte, de trois mois à un an. Mais une fois que deux changeurs se réunissent, ils ont tendance à rester en tant que tels pendant un temps considérable en établissant successivement de nouveaux accords de partenariat.
Le banquier Jacob Fugger avec son comptable. Les dossiers derrière eux citent le nom des succursales de la maison Fugger : Rome, Venise, Cracovie, Lisbonne, Innsbruck, Nuremberg, etc.
La condamnation des prêts (de l’usure) par l’Église
Mais il arrive que presque tous les changeurs de monnaie et les banquiers d’affaires doivent croiser le chemin de la conscience sociale du Moyen Âge, l’Église et sa condamnation des intérêts des prêts, appelés usure.
La condamnation de l’usure par l’Église n’empêche pas les usuriers d’exister ou de pratiquer leur métier. Dès le début du XIIIème siècle au moins, les théologiens et les canonistes distinguent l’usure ou le profit sur un prêt, mutuum, des transactions quotidiennes telles que les contrats d’association, societas ; de localisation, locatio ; et de vente, emptio. La croissance des méthodes commerciales modernes n’est pas non plus née de la volonté de contourner la condamnation de l’usure. Même lorsque l’interdiction de l’usure n’a pas affecté la pratique commerciale, elle affecte l’état spirituel de l’homme d’affaires. Du XIIIème au XVème siècle, il y a une séparation entre l’usurier-courtier et le banquier d’affaires. Néanmoins, il faut beaucoup de temps pour faire la distinction entre le marchand et l’usurier; et pour cause, si le marchand pratique des méthodes tolérées par l’Église, il en pratique généralement d’autres qu’elle qualifie et condamne d’usure.
Les preuves documentaires soutenant la position de l’église contre l’usure se trouvent au cours du long mais divisé XIIIème siècle (vers 1180 à 1280), lorsque l’économie monétaire connait sa grande expansion. Le sort éternel et terrestre de l’usurier est décidé par les condamnations des conciles généraux: Latran III en 1179, Lyon II en 1274, et Vienne en 1311.
Le deuxième concile due Latran (1139) condamne l’usure comme ignominieuse. Le IIIème concile de Latran va plus loin: le canon 25, quia in omnibus, érige trois décisions capitales:
L’excommunication pour les usuriers ouverts, la catégorisation de l’usurier par l’Église pendant cette période, l’excluant ainsi de la communauté chrétienne.
Le refus de l’inhumation en terrain chrétien.
L’interdiction des offrandes des usuriers, les excluant ainsi de la pratique essentielle de la bienfaisance publique médiévale.
En 1214, le canon Usurarum de Lyon II étend les condamnations précédentes aux usuriers étrangers tels que les Siennois et les Florentins en Angleterre, et ceux appelés prétatores en Italie, cahorsini en France, et renovatores en Provence.
L’isolement des usuriers est complété par le canon 15 du Conseil de Vienne (1311), qui étend l’excommunication à ceux qui autorisent l’usure ou protègent les usuriers: les législateurs autorisant un taux d’usure minimum et les pouvoirs publics qui l’utilisent, les princes et les pouvoirs publics protégeant les usuriers, et les confesseurs donnant l’absolution aux usuriers non repentis.
Un lien avec le travail comme pénitence
Ces interdictions religieuses rendent les perspectives des usuriers très sombres. Contre lui s’aligne une préoccupation idéologique du moment: le travail. Le travail émerge d’une longue malédiction héritée des sociétés archaïques et sanctionnée par la Genèse, où le travail est la punition de l’homme pour le péché originel. Vers le milieu du XIIème siècle, le travail devenient une vertu positive et une pierre de touche du système de valeurs socio-religieuses. Toute personne qui travaille s’attend à être justement rémunérée, à recevoir un bénéfice pour l’accomplissement d’un devoir. Or, l’usurier est le banquier d’affaires qui reçoit les profits les plus honteux de tous, puisque le prêt à intérêt lui rapporte de l’argent sans qu’il ait travaillé. L’usurier veut faire du profit sans aucun travail et même en dormant, ce qui est contraire à l’enseignement de l’Église : tu gagneras ton pain à la sueur de ton front.
L’usurier assimilé au criminel et à la prostituée
L’usurier s’est trouvé, avec le temps, lié aux pires malfaiteurs, aux pires occupations, aux pires péchés et aux pires vices car il est un malfaiteur du plus haut degré, un pilleur et un voleur. La loi laïque ne punit pas les usuriers par la pendaison, comme elle le fait pour les bandits de grand chemin et les voleurs de droit commun, car les usuriers n’entrent pas dans le trouble de l’ordre public et sont parfois même à être utiles à la population. Mais l’Église les poursuit comme tous les voleurs parce qu’ils vivent de leur usure.
La deuxième occupation dégradante souvent mentionnée en rapport avec l’usure est la prostitution. L’usurier ouvert, comme la prostituée, exerce un métier public à la fois connu et honteux. Pourtant, avec les prostituées, il y a des circonstances atténuantes; elles travaillent même si leur travail est humiliant, et aussi, la propriété de l’argent passe effectivement du client à la prostituée, ce qui n’est pas le cas avec le prêt de l’usurier au débiteur.
La vie et la mort de l’usurier, en pratique
Si de son vivant, l’épreuve des usuriers est intense, la mort ne va pas lui apporter la paix. Parce que son destin est de mourir impénitent, il est candidat à la mort atroce des grands pécheurs : l’enfer. Vient ensuite le problème du lieu de sépulture. L’inhumation de l’usurier est complexe. Normalement, on lui refuse une tombe chrétienne, conformément aux prescriptions du troisième concile de Latran. Mais si, par erreur ou par ignorance, des hommes d’église lui accordent des funérailles chrétiennes, soit son enterrement est perturbé par des incidents diaboliques, soit est raconté que seul un simulacre du corps est enterré, le véritable lieu de sépulture de l’usurier étant l’enfer.
En ce qui concerne le salut éternel, qui est la préoccupation essentielle de la grande majorité des gens du treizième siècle (y compris des usuriers), le choix n’est pas seulement entre le ciel (impensable pour la majorité des usuriers) et l’enfer. Une troisième voie vers l’éternité s’ouvre à la fin du XIIème siècle : le purgatoire, excisé de l’enfer pour devenir une antichambre du ciel.
Seule la croyance au purgatoire et les pratiques auxquelles il donne lieu peuvent permettre d’adopter ainsi les exigences de la religion, par les dispositifs de réparation et de réduction de la souffrance, aux complexités d’une nouvelle réalité. Certes, tout n’est pas gagné pour l’usurier au début du XIIIème siècle. Dans la Divine Comédie, il n’y a pas d’usuriers au purgatoire: ils sont tous en enfer, au bout du septième cercle celui de l’Hérésie, sous la pluie de feu. Ils sont tous dépeints comme des gens tristes, chacun avec une bourse suspendue perpétuellement à son cou. Mais avec le début du treizième siècle, de nouvelles possibilités idéologiques sont apparues et avec la naissance du purgatoire, la banque est sur le point de naître.
La carte de l’Enfer : l’Enfer vu par Sandro Botticelli, illustration d’un manuscrit de la Divine Comédie, vers 1485–1495.
Conclusion
La banque moderne a émergé au Moyen Âge dans un contexte de profonde tension entre le besoin économique de crédit et la condamnation religieuse de l’usure. Les premières institutions financières sont nées en Italie, dans des villes comme Gênes et Lucques, et ont développé des pratiques comme le dépôt, le virement et le découvert. Les banquiers ont dû trouver un équilibre délicat entre leur métier et les exigences de l’Église, qui les menaçaient d’excommunication et de damnation éternelle. C’est grâce à la persévérance et à l’ingéniosité de ces marchands que les fondations du système bancaire moderne ont été posées, transformant une pratique autrefois honteuse en une industrie respectée, tout en créant de nouvelles manières d’exister pour les marchands et les usuriers.
FAQ : Tout savoir sur les banquiers médiévaux
Pourquoi l’Église condamnait-elle l’usure ?
L’Église considérait le prêt à intérêt comme un péché, car elle estimait que l’argent ne devait pas « faire des petits » tout seul. Selon les Écritures, l’argent devait être un simple moyen d’échange et non une source de profit, ce qui était contraire à la notion de travail honnête.
Qu’est-ce que la banca ?
La banca était le banc de travail des premiers changeurs de monnaie en Italie, souvent installé dans un lieu public. C’est de ce mot que le terme « banque » a tiré son origine.
Quelle est la différence entre un usurier et un banquier d’affaires médiéval ?
L’usurier pratiquait ouvertement le prêt à intérêt, ce qui était condamné. Le banquier d’affaires, lui, était un riche marchand qui contournait l’interdiction de l’usure en masquant les intérêts dans des opérations de change et des contrats commerciaux plus complexes.
Où est née la banque moderne ?
La banque moderne a ses origines en Italie, dans des villes-États comme Florence, Gênes et Lucques, qui étaient des centres commerciaux et financiers majeurs au Moyen Âge.
Comment la société Leccacorvo a-t-elle contribué à l’histoire de la banque ?
La société génoise Leccacorvo est l’un des premiers exemples documentés d’une organisation bancaire. Ses archives ont fourni des preuves des premières pratiques de dépôt, de virement et de découvert bancaire, mais aussi de l’une des premières banqueroutes.
Pourquoi le purgatoire a-t-il été important pour les banquiers médiévaux ?
L’émergence de la doctrine du purgatoire a offert aux banquiers une « troisième voie » vers le salut éternel. En faisant des dons importants à l’Église ou à des œuvres de charité dans leurs testaments, ils espéraient se racheter de leur vivant et éviter l’enfer éternel.
Quel est le lien entre le travail et l’usure selon l’Église ?
L’Église valorisait le travail comme une vertu. L’usurier était mal vu, car il faisait de l’argent « en dormant », sans travail, ce qui était perçu comme un péché contre la dignité du labeur.
Quelles étaient les sanctions religieuses contre l’usure ?
Les usuriers étaient passibles d’excommunication, de refus d’inhumation en terre chrétienne, et d’interdiction de faire des offrandes à l’Église. Leurs confesseurs pouvaient même être excommuniés s’ils leur donnaient l’absolution sans repentance.
Qu’est-ce qu’un découvert bancaire médiéval ?
Un découvert bancaire était une autorisation donnée par un banquier à un client fiable de faire des retraits même si son compte était vide, dans certaines limites. Le banquier récupérait son argent plus tard, avec un intérêt camouflé dans la transaction.
Pourquoi le serment des changeurs de monnaie est-il visible sur une cathédrale à Lucques ?
Le serment était inscrit sur la façade de la cathédrale de San Martino à Lucques pour garantir la transparence et l’honnêteté des changeurs aux yeux de tous, clients et autorités religieuses, assurant ainsi la confiance dans les transactions financières.
Les banquiers médiévaux étaient-ils des usuriers ?
La plupart des banquiers médiévaux, en particulier les changeurs et les banquiers d’affaires, étaient de facto des usuriers. Cependant, ils s’efforçaient de cacher leurs profits sous des formes légitimes (comme des frais de change) pour éviter la condamnation religieuse, à l’inverse des usuriers « ouverts » qui ne cachaient rien.
Comment le gouvernement soutenait-il les banquiers ?
Le gouvernement des villes-États, comme Gênes, a rapidement vu l’utilité des banquiers pour le commerce. Il a soutenu leur crédibilité en reconnaissant leurs registres comme des preuves légales et en ordonnant aux tuteurs de mineurs de déposer l’argent des pupilles dans leurs banques.
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Les crèmes et les pommades peuvent être médicinales ou cosmétiques. Ce sont des composés semi-solides dont la principale différence est le rapport entre l’huile et l’eau. Alors qu’une crème contient des parts égales d’huile et d’eau, les pommades contiennent environ 80% d’huile.
En bref : quelle est la différence entre une crème et une pommade ?
La principale différence entre une crème et une pommade réside dans leur teneur en huile et en eau.
Une crème contient des proportions égales d’huile et d’eau, ce qui la rend plus légère et facile à absorber par la peau.
Une pommade est composée d’environ 80% d’huile, ce qui lui donne un effet occlusif et la fait rester à la surface de la peau.
Les crèmes sont idéales pour les zones étendues, l’hydratation quotidienne et les peaux sèches.
Les pommades sont parfaites pour une protection maximale contre la perte d’humidité et pour l’application de médicaments topiques.
Quelles sont les spécificités des crèmes ?
En raison de leur teneur en eau, les crèmes sont facilement absorbées par la peau. Elles sont donc idéales pour les zones de traitement étendues. En même temps, la teneur en huile est aussi présente que celle en eau, ce qui est pratique pour les peaux sèches, les éruptions ou lésions cutanées, car le produit reste à la surface de la peau pour la protéger contre la perte d’humidité.
En tant qu’hydratants quotidiens, les crèmes sont généralement vendues en pots. Les crèmes de traitement, comme l’hydrocortisone pour les piqûres d’insectes et les éruptions cutanées, peuvent être vendues en tubes pour une application plus précise.
Quelles sont les spécificités des pommades ?
De tous les produits pour la peau, les pommades sont ceux qui contiennent le plus d’huile. Leur but est d’avoir un effet occlusif, ce qui signifie qu’elles restent sur la peau, au lieu d’être absorbées immédiatement. Cela offre une meilleure protection contre la perte d’humidité et les éléments tels que l’air sec. Les ingrédients courants des pommades sont l’huile minérale et le pétrole.
Les médicaments topiques (à usage local dont le principe actif n’a pas vocation à passer dans le sang), tels que les antibiotiques pour les infections ou les corticostéroïdes pour le psoriasis, peuvent être idéaux sous forme de pommade car ils ne s’évaporent pas sur la peau, assurant ainsi une absorption maximale du produit. Les peaux extrêmement sèches peuvent également bénéficier de crèmes hydratantes sous forme de pommade, pour les mêmes raisons.
Un tube de pommade et de la pommade (où l’on distingue bien la teneur en huile élevée).
En conclusion
La différence entre une crème et une pommade tient dans la proportion entre l’eau et l’huile qui la composent : la crème est composée à parts égales en huile et en eau tandis que la pommade est composée de 80% d’huile. Les pommades sont destinées à rester sur la peau tandis que les crèmes ont pour but d’être absorbées rapidement par la peau.
FAQ : tout savoir sur la différence entre crème et pommade
Quelle est la principale différence entre une crème et une pommade ?
La principale différence réside dans leur composition en eau et en huile. Les crèmes sont un mélange équilibré d’huile et d’eau, tandis que les pommades sont beaucoup plus grasses, contenant environ 80% d’huile.
Pourquoi les crèmes sont-elles facilement absorbées par la peau ?
Les crèmes sont facilement absorbées car elles contiennent une part significative d’eau, ce qui leur confère une texture plus légère et non grasse, idéale pour les zones étendues et une absorption rapide.
Dans quels cas doit-on privilégier une crème ?
Les crèmes sont à privilégier pour les peaux sèches, les éruptions cutanées, et pour une hydratation quotidienne, car elles protègent la peau contre la perte d’humidité tout en étant confortables à porter.
Qu’est-ce que l’effet occlusif d’une pommade ?
L’effet occlusif d’une pommade signifie qu’elle crée une barrière à la surface de la peau, empêchant l’humidité de s’échapper. Cet effet est dû à sa forte teneur en huile, qui la fait adhérer à la peau au lieu d’être absorbée.
Quand faut-il utiliser une pommade ?
Il faut utiliser une pommade pour les peaux extrêmement sèches, pour l’application de médicaments topiques (comme des antibiotiques ou des corticostéroïdes) ou lorsqu’une protection intensive contre l’air sec est nécessaire. Son effet occlusif assure une efficacité maximale.
Peut-on utiliser une crème à la place d’une pommade ?
Cela dépend de l’objectif. Si vous avez besoin d’une hydratation légère ou d’une application sur une grande surface, une crème peut suffire. Cependant, pour une absorption maximale d’un médicament ou une protection intense, la pommade est irremplaçable en raison de son effet occlusif.
Les pommades sont-elles toujours destinées à un usage médical ?
Non, pas toujours. Bien que de nombreux médicaments topiques soient formulés en pommades pour une meilleure efficacité, il existe également des pommades cosmétiques ou hydratantes conçues pour les peaux très sèches.
Les crèmes et les pommades ont-elles les mêmes ingrédients ?
Non. Les crèmes contiennent une base d’eau et d’huile, tandis que les pommades ont une forte teneur en ingrédients comme l’huile minérale ou le pétrole, qui sont responsables de leur texture grasse et de leur effet occlusif.
Les crèmes peuvent-elles être utilisées pour les infections de la peau ?
Oui, des crèmes contenant des antibiotiques ou d’autres principes actifs sont utilisées pour traiter les infections cutanées, les piqûres d’insectes ou les éruptions. Le choix entre une crème et une pommade dépendra de la recommandation de votre médecin.
Une pommade peut-elle être utilisée sur le visage ?
Les pommades peuvent être trop grasses et occlusives pour le visage, surtout si vous avez une peau à tendance acnéique. Cependant, pour certaines conditions comme l’eczéma ou les zones très sèches, une pommade peut être recommandée par un dermatologue.
Quelle est la différence de packaging entre les crèmes et les pommades ?
Les crèmes sont souvent vendues en pots pour une application sur de larges zones, tandis que les pommades, souvent utilisées pour une application plus ciblée et précise, sont généralement vendues en tubes.
Comment savoir si je dois choisir une crème ou une pommade ?
La décision dépend de votre type de peau et de la condition à traiter. Pour une hydratation générale et une peau normale à sèche, une crème suffit. Pour une sécheresse extrême, des lésions cutanées ou l’application de médicaments, une pommade est le meilleur choix.
Les crèmes et pommades sont-elles des produits semi-solides ?
Oui, les crèmes et les pommades sont des formulations semi-solides, ce qui signifie qu’elles ne sont ni liquides, ni solides, mais qu’elles ont une consistance intermédiaire qui leur permet d’être appliquées facilement sur la peau.
Y a-t-il des risques à utiliser une pommade plutôt qu’une crème ?
Utiliser une pommade sur une peau qui n’en a pas besoin peut obstruer les pores et provoquer des éruptions cutanées, en particulier pour les peaux grasses. Il est important de choisir le produit adapté à votre type de peau.
Peut-on utiliser les deux en même temps ?
Oui, il est possible d’utiliser les deux, par exemple une crème hydratante pour l’ensemble du corps et une pommade pour des zones très sèches comme les coudes, les genoux ou les talons.
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