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Arbre évolutif ou phylogénétique des éléphants
La spéciation est un événement au cours duquel une seule espèce peut se ramifier pour former deux ou plusieurs nouvelles
Exemple d'isolement écologique
L'isolement reproductif, à travers des barrières mécaniques, comportementales et physiologiques, est une composante importante de la formation de nouvelles espèces,
Pourquoi des espèces différentes ne peuvent pas se reproduire ?
Une espèce est définie comme un groupe d'individus qui, dans la nature, sont capables de s'accoupler et de produire une
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Il existe de nombreuses méconnaissances ou idées reçues sur l'évolution, notamment sur la signification du mot théorie, sur la façon
Les preuves de l'évolution dans les os similaires des pattes des différentes espèces
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Exemple d'évoluton des fleurs à partir d'un ancêtre commun
La sélection naturelle est souvent considérée comme le moteur de l'évolution, mais elle n'agit pas seule. Comme tu l'expliques très

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La spéciation est un événement au cours duquel une seule espèce peut se ramifier pour former deux ou plusieurs nouvelles espèces.

Qu’est-ce que la spéciation ?

La définition biologique des espèces, qui fonctionne pour les organismes sexuellement reproducteurs, est un groupe d’individus se reproduisant de manière effective ou potentiellement par croisement et qui génèrent des individus fertiles à leur tour. Il existe des exceptions à cette règle. De nombreuses espèces sont suffisamment similaires pour qu’une progéniture hybride soit possible et puisse souvent se produire dans la nature, mais pour la majorité des espèces, cette règle est généralement valable. En fait, la présence dans la nature d’hybrides entre des espèces similaires suggère qu’ils peuvent descendre d’une seule espèce croisée : le processus de spéciation peut ne pas être encore achevé.

Étant donné la diversité de la vie sur la planète, il doit y avoir des mécanismes de spéciation : la formation de deux espèces à partir d’une seule espèce originale. Darwin a envisagé ce processus comme un événement de ramification et l’a schématisé dans la seule illustration que l’on retrouve dans On the Origin of Species (L’Origine des espèces), qui présente une certaine ressemblance avec le diagramme phylogénétique plus moderne de l’évolution des éléphants. Le diagramme montre que lorsqu’une espèce change au fil du temps, elle se ramifie à plusieurs reprises pour former plus d’une nouvelle espèce tant que la population survit ou jusqu’à ce que l’organisme s’éteigne.

Arbre évolutif ou phylogénétique aussi nommé arbre de la vie de Darwin
L’arbre de la vie est la seule illustration de l’ouvrage de Darwin intitulé On the Origin of Species (L’Origine des espèces) est un diagramme montrant les événements de spéciation menant à la diversité biologique.

Ce diagramme présente des similitudes avec les diagrammes phylogénétiques qui sont dessinés aujourd’hui pour illustrer les relations entre les espèces. Par exemple dans le cas de l’évolution des éléphants modernes à partir d’un ancêtre commun, le paléomastodonte.

Arbre évolutif ou phylogénétique des éléphants
Les éléphants modernes ont évolué à partir du Paléomastodonte, une espèce qui vivait en dans la région de l’Égypte actuelle il y a 35 à 50 millions d’années.

Pour qu’il y ait spéciation, deux nouvelles populations doivent être formées à partir d’une population originale ; elles doivent évoluer de telle sorte qu’il devienne impossible pour les individus des deux nouvelles populations de se croiser. Les biologistes ont proposé des mécanismes permettant d’y parvenir, qui se répartissent en deux grandes catégories : la spéciation allopatrique et la spéciation sympatrique.

  • La spéciation allopatrique (allo-, autre ; -patrique, pays d’origine) implique la séparation géographique des populations d’une espèce parente et l’évolution ultérieure.
  • La spéciation sympatrique (sym-, même ; -patrique, pays d’origine) implique une spéciation se produisant au sein d’une espèce parente restant dans un endroit.

Les biologistes considèrent les événements de spéciation comme la scission d’une espèce ancestrale en deux espèces descendantes. Il n’y a aucune raison pour laquelle il ne pourrait pas y avoir plus de deux espèces formées en même temps, sauf que c’est moins probable, les événements multiples peuvent être conceptualisés comme des scissions uniques se produisant à un moment proche.

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L’isolement reproductif, à travers des barrières mécaniques, comportementales et physiologiques, est une composante importante de la formation de nouvelles espèces, ce que l’on appelle la spéciation.

Si l’on dispose de suffisamment de temps, la divergence génétique et phénotypique entre les populations affectera les caractères qui influencent la reproduction : si des individus des deux populations devaient être réunis, l’accouplement serait improbable, mais si l’accouplement avait lieu, la progéniture serait non viable ou infertile. De nombreux types de caractères divergents peuvent affecter l’isolement reproductif, la capacité à se croiser, des deux populations. L’isolement reproductif est un ensemble de mécanismes, de comportements et de processus physiologiques qui empêchent les membres de deux espèces différentes qui se croisent ou s’accouplent de produire une progéniture, ou qui font en sorte que toute progéniture qui pourrait être produite ne soit pas fertile.

Quelle est la différence entre l’isolement pré-zygotique et post-zygotique ?

Les scientifiques classent l’isolement reproductif en deux groupes : les barrières pré-zygotiques et les barrières post-zygotiques. Rappelons qu’un zygote est un ovule fécondé : la première cellule du développement d’un organisme qui se reproduit sexuellement. Par conséquent, une barrière pré-zygotique est un mécanisme qui empêche la reproduction d’avoir lieu, cela inclut les barrières qui empêchent la fécondation lorsque les organismes tentent de se reproduire. Une barrière post-zygotique se produit après la formation du zygote, cela inclut les organismes qui ne survivent pas au stade embryonnaire et ceux qui naissent stériles.

L’isolement reproductif temporel

Certains types de barrières pré-zygotiques empêchent totalement la reproduction. De nombreux organismes ne se reproduisent qu’à certaines périodes de l’année, souvent seulement une fois par an. Les différences dans les calendriers de reproduction, appelées isolement temporel, peuvent agir comme une forme d’isolement reproductif. Par exemple, deux espèces de grenouilles habitent la même zone, mais l’une se reproduit de janvier à mars, tandis que l’autre se reproduit de mars à mai. Autrement dit, la maturité des gamètes ne se fait pas au même moment.

Qu'est-ce que l'isolement reproductif temporel ?
Isolement temporel : Ces deux espèces de grenouilles apparentées présentent un isolement reproductif temporel. Rana aurora (à gauche) se reproduit plus tôt dans l’année que Rana boylii (à droite).

L’isolement écologique ou isolement de l’habitat

Dans certains cas, les populations d’une espèce se déplacent vers un nouvel habitat et s’installent dans un lieu qui ne chevauche plus d’autres populations de la même espèce ; c’est ce qu’on appelle l’isolement écologique. La reproduction avec l’espèce parente cesse et un nouveau groupe existe qui est maintenant indépendant sur le plan reproductif et génétique. Par exemple, une population de grillons qui s’est divisée après une inondation ne pouvait plus interagir avec les autres. Avec le temps, les forces de la sélection naturelle, de la mutation et de la dérive génétique entraîneront probablement la divergence des deux groupes.

Exemple d'isolement écologique
Exemple d’isolement écologique ou isolement de l’habitat : La spéciation (processus évolutif par lequel de nouvelles espèces se forment à partir d’un ancêtre commun) peut se produire lorsque deux populations occupent des habitats différents. Les habitats ne doivent pas nécessairement être très éloignés les uns des autres. Le grillon automnal (gryllus pennsylvanicus) préfère les sols sableux, tandis que le grillon (gryllus firmus) préfère les sols loameux (soit des sols composés de moins de 52% de sable, de limon et d’argile). Les deux espèces peuvent vivre à proximité l’une de l’autre, mais en raison de leurs préférences différentes en matière de sol, elles se sont génétiquement isolées.

L’isolement éthologique ou comportemental

L’isolement éthologique se produit lorsque la présence ou l’absence d’un comportement spécifique empêche la reproduction. Par exemple, les lucioles mâles utilisent des motifs lumineux spécifiques pour attirer les femelles. Les différentes espèces affichent leurs lumières différemment. Si un mâle d’une espèce essayait d’attirer la femelle d’une autre espèce, elle ne reconnaîtrait pas le motif lumineux et ne s’accouplerait pas avec le mâle.

L’isolement anatomique

D’autres barrières pré-zygotiques fonctionnent lorsque des différences dans leurs cellules de gamètes empêchent la fécondation d’avoir lieu . C’est ce qu’on appelle une barrière gamétique. De même, dans certains cas, des organismes étroitement apparentés tentent de s’accoupler, mais leurs structures de reproduction ne s’adaptent tout simplement pas. Par exemple, les demoiselles mâles de différentes espèces ont des organes reproducteurs de forme différente. Si une espèce essaie de s’accoupler avec la femelle d’une autre, les parties de leur corps ne s’assemblent tout simplement pas, comme une clef et une serrure.

Exemple d'isolement reproductif anatomique chez les demoiselles
Différences dans les structures de reproduction des demoiselles mâles : La forme de l’organe reproducteur mâle varie selon l’espèce de demoiselle mâle et n’est compatible qu’avec la femelle de cette espèce. L’incompatibilité des organes reproducteurs maintient l’espèce isolée sur le plan reproductif.

Chez les plantes, certaines structures visant à attirer un type de pollinisateur simultanément empêchent un autre pollinisateur d’accéder au pollen. Le tunnel par lequel un animal doit accéder au nectar peut varier en longueur et en diamètre, ce qui empêche la plante d’être pollinisée avec une espèce différente.

Exemple d'isolement reproductif chez les plantes
Exemple d’isolement reproductif des plantes.Certaines fleurs ont évolué pour attirer certains pollinisateurs. La fleur de la digitale (à gauche) est adaptée à la pollinisation par les abeilles, tandis que la fleur-trompette (à droite), longue et tubulaire, est adaptée à la pollinisation par les oiseaux, comme le colibri.

Et si la fécondation a tout de même lieu ?

Lorsque la fécondation a lieu et qu’un zygote se forme, des barrières post-zygotiques peuvent empêcher la reproduction. Dans de nombreux cas, les individus hybrides ne peuvent pas se former normalement dans l’utérus et ne survivent tout simplement pas au-delà des stades embryonnaires. C’est ce qu’on appelle l’inviabilité des hybrides. Dans une autre situation post-zygotique, la reproduction conduit à la naissance et à la croissance d’un hybride stérile et incapable de reproduire sa propre progéniture. C’est ce qu’on appelle la stérilité hybride.

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Une espèce est définie comme un groupe d’individus qui, dans la nature, sont capables de s’accoupler et de produire une progéniture viable et fertile. Mais cette définition, en apparence simple, soulève des questions fondamentales sur la vie, la génétique et l’évolution. Pourquoi un chihuahua et un dogue allemand, si différents en apparence, peuvent-ils se reproduire, alors qu’un aigle à tête blanche et un aigle pêcheur d’Afrique ne le peuvent pas ? La réponse se trouve dans le pool génétique et les mécanismes complexes de la reproduction.

En bref : Définition de l’espèce

  • Une espèce est un groupe d’organismes qui peuvent se reproduire entre eux pour donner une progéniture fertile.
  • Les membres d’une même espèce partagent un pool génétique commun et des caractéristiques génétiques similaires.
  • L’apparence physique est souvent trompeuse : des individus très différents (ex. : chiens de races différentes) peuvent appartenir à la même espèce.
  • Un croisement entre deux espèces différentes produit un hybride, qui est souvent infertile (ex. : le mulet).
  • La reproduction est la seule façon de transmettre les traits génétiques héréditaires à la descendance, permettant ainsi l’évolution.

Les espèces impliquent la capacité de reproduction

Une espèce est un groupe d’organismes individuels qui se croisent et produisent une progéniture fertile et viable. Selon cette définition, une espèce se distingue d’une autre lorsque, dans la nature, il n’est pas possible que les accouplements entre les individus de chaque espèce produisent une descendance fertile.

Les membres d’une même espèce partagent des caractéristiques à la fois externes et internes qui se développent à partir de leur ADN. Plus la relation entre deux organismes est étroite, plus ils ont d’ADN en commun, tout comme les personnes et leurs familles. L’ADN des gens ressemble probablement davantage à celui de leur père ou de leur mère qu’à celui de leur cousin ou de leurs grands-parents. Les organismes d’une même espèce ont le plus haut niveau d’alignement d’ADN et, par conséquent, partagent des caractéristiques et des comportements qui mènent à une reproduction réussie.

L’apparence des espèces peut être trompeuse en suggérant une capacité ou une incapacité à s’accoupler. Par exemple, même si les chiens domestiques (canis lupus familiaris) présentent des différences phénotypiques, telles que la taille, la carrure et le pelage, la plupart des chiens peuvent se croiser et produire des chiots viables qui peuvent atteindre la maturité et se reproduire sexuellement.

Exemple de reproduction de différentes races de chiens au sein de la même espèce
Croisement des chiens : les chiens sont de la même espèce et donc les chiens de différentes races ont toujours la capacité de se reproduire. Le caniche (à gauche) et le cocker (au centre) peuvent donnent naissance à une race connue sous le nom de cockapoo.

Dans d’autres cas, des individus peuvent apparaître similaires bien qu’ils ne soient pas membres de la même espèce. Par exemple, même si le pygargue à tête blanche (haliaeetus leucocephalus) et le pygargue vocifer (haliaeetus vocifer) sont tous deux des oiseaux et des aigles, chacun d’eux appartient à un groupe d’espèces distinct. Si l’homme intervenait artificiellement et fécondait l’œuf d’un pygargue à tête blanche avec le sperme d’un aigle pêcheur d’Afrique et qu’un poussin éclorait, cette progéniture, appelée hybride (un croisement entre deux espèces), serait probablement infertile : incapable de se reproduire avec succès après avoir atteint sa maturité. Différentes espèces peuvent avoir des gènes différents qui sont actifs dans le développement ; il peut donc être impossible de développer une progéniture viable avec deux ensembles de directions différentes. Ainsi, même si une hybridation peut avoir lieu, les deux espèces restent séparées.

Pourquoi des espèces différentes ne peuvent pas se reproduire ?
Similitude des espèces et reproduction : Les espèces qui semblent similaires peuvent ne pas être capables de se reproduire. L’aigle pêcheur d’Afrique ou pygargue vocifer (à gauche) est similaire en apparence à l’aigle à tête blanche ou pygargue à tête blanche (à droite), mais les deux oiseaux sont membres d’espèces différentes.

Le rôle clef de l’hybridation et de l’infertilité

Le concept d’espèce est particulièrement bien illustré par le phénomène d’hybridation, qui correspond au croisement entre deux espèces distinctes. Bien que cela puisse se produire, la descendance qui en résulte, l’hybride, est très souvent stérile. Un exemple classique est le mulet, qui est le fruit d’un croisement entre une jument et un âne. Le mulet est bien vivant et viable, mais il ne peut pas se reproduire à son tour, car il possède un nombre impair de chromosomes, ce qui rend la méiose impossible.

D’autres exemples d’hybrides incluent le ligre (croisement entre un lion et une tigresse) et le tigron (entre un tigre et une lionne). Ces animaux sont eux aussi infertiles. Ces cas montrent clairement que la simple capacité à s’accoupler ne suffit pas à définir une espèce. C’est la capacité à produire une progéniture qui peut se reproduire à son tour, c’est-à-dire une progéniture fertile, qui est le critère déterminant.

Les populations d’espèces partagent un pool génétique : une collection de toutes les variantes des gènes de l’espèce. Là encore, la base de tout changement dans un groupe ou une population d’organismes doit être génétique, car c’est la seule façon de partager et de transmettre des traits. Lorsque des variations se produisent au sein d’une espèce, elles ne peuvent être transmises à la génération suivante que par deux voies principales : la reproduction asexuée ou la reproduction sexuée. La modification sera transmise asexuellement simplement si la cellule reproductrice possède le trait modifié. Pour que la modification soit transmise par reproduction sexuée, un gamète, tel qu’un spermatozoïde ou un ovule, doit posséder la nouvelle caractéristique. En d’autres termes, les organismes qui se reproduisent par voie sexuée peuvent subir plusieurs modifications génétiques dans leurs cellules, mais si ces modifications ne se produisent pas dans un spermatozoïde ou un ovule, le caractère modifié n’atteindra jamais la génération suivante.

Seuls les traits héréditaires peuvent évoluer. Par conséquent, la reproduction joue un rôle primordial pour que le changement génétique s’enracine dans une population ou une espèce. En bref, les organismes doivent être capables de se reproduire entre eux pour transmettre de nouveaux traits (phénotype) à la descendance.

Conclusion

Pour résumer, la définition biologique d’une espèce repose sur la capacité de ses membres à se reproduire entre eux pour produire une descendance non seulement viable, mais aussi fertile. Ce critère clef permet de distinguer des groupes qui peuvent sembler similaires, comme différentes races de chiens, des groupes qui ne le sont pas, comme le pygargue à tête blanche et le pygargue vocifère. L’hybridation, qui produit des descendants stériles comme le mulet, est l’exemple le plus frappant de cette règle. La reproduction joue donc un rôle primordial dans la transmission des traits génétiques et est le moteur même de l’évolution des espèces.

FAQ : Tout savoir sur la notion d’espèce et la reproduction

Qu’est-ce qui définit une espèce ?

Une espèce est un groupe d’individus qui peuvent se reproduire entre eux dans la nature pour produire une descendance fertile et viable.

Quelle est la différence entre une progéniture viable et une progéniture fertile ?

Une progéniture viable est un individu qui survit jusqu’à l’âge adulte. Une progéniture fertile est un individu viable qui est également capable de se reproduire à son tour.

Un lion et un tigre sont-ils de la même espèce ?

Non. Bien qu’ils puissent s’accoupler pour produire un ligre ou un tigron, ces hybrides sont infertiles. Cela prouve que le lion (Panthera leo) et le tigre (Panthera tigris) sont des espèces distinctes.

Qu’est-ce qu’un hybride ?

Un hybride est le résultat du croisement entre deux espèces différentes. Ces descendants sont souvent, mais pas toujours, infertiles.

Pourquoi le mulet est-il infertile ?

Le mulet est le croisement d’un âne (62 chromosomes) et d’une jument (64 chromosomes). Il hérite de 63 chromosomes, un nombre impair qui empêche une bonne formation des gamètes (spermatozoïdes et ovules), le rendant ainsi stérile.

Les races de chiens sont-elles des espèces différentes ?

Non, toutes les races de chiens domestiques appartiennent à la même espèce (Canis lupus familiaris). Elles peuvent se reproduire entre elles et produire une descendance fertile, même si leurs apparences sont très différentes.

Qu’est-ce que le « pool génétique » ?

Le pool génétique est l’ensemble de tous les gènes et de leurs variantes (allèles) présents dans une population ou une espèce. Il est la base de l’évolution.

Comment se transmettent les traits génétiques ?

Les traits génétiques ne peuvent se transmettre à la génération suivante que si les modifications génétiques se produisent dans les cellules reproductrices (spermatozoïdes ou ovules).

L’apparence physique (le phénotype) est-elle un bon indicateur d’espèce ?

Non, l’apparence peut être trompeuse. Comme l’illustrent les différentes races de chiens ou la similitude entre certains aigles, les apparences ne suffisent pas à déterminer si deux organismes appartiennent à la même espèce.

Pourquoi la reproduction sexuée est-elle si importante pour l’évolution ?

La reproduction sexuée permet de mélanger les gènes des deux parents, créant ainsi de nouvelles combinaisons. Cela favorise la diversité génétique et la transmission de nouveaux traits qui peuvent s’enraciner dans l’espèce et permettre son évolution.

Y a-t-il des exceptions à la règle de l’infertilité des hybrides ?

Oui, il existe de rares exceptions. Dans le monde végétal notamment, l’hybridation peut parfois aboutir à des espèces fertiles. Chez les animaux, c’est beaucoup plus rare.

Qu’est-ce que l’isolement reproductif ?

L’isolement reproductif désigne les mécanismes biologiques qui empêchent deux espèces différentes de se croiser et de produire une descendance fertile. Cela peut être dû à des différences de comportement, de localisation géographique ou à des incompatibilités génétiques.

Le mot « espèce » a-t-il d’autres définitions ?

Oui, la définition ici présentée est la plus couramment utilisée en biologie, connue sous le nom de concept biologique de l’espèce. Il existe d’autres concepts, notamment pour les organismes qui se reproduisent de manière asexuée.

Pourquoi l’ADN est-il si important dans la définition d’une espèce ?

Les espèces ayant un ADN très similaire ont de plus grandes chances de produire une progéniture fertile. Un ADN trop différent entre deux individus peut empêcher le développement d’un embryon viable ou le rendre stérile.

Comment se forment de nouvelles espèces ?

De nouvelles espèces se forment par un processus appelé spéciation. Cela se produit généralement lorsqu’une population d’une espèce est isolée de sa population d’origine et qu’elle évolue différemment au fil du temps, au point de devenir incapable de se reproduire avec la population d’origine.

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Il existe de nombreuses méconnaissances ou idées reçues sur l’évolution, notamment sur la signification du mot théorie, sur la façon dont les individus évoluent et sur l’origine de la vie.

Bien que la théorie de l’évolution ait suscité la controverse lorsqu’elle a été proposée pour la première fois, elle a été presque universellement acceptée par les biologistes dans les 20 ans qui ont suivi la publication de On the Origin of Species (L’Origine des espèces). Néanmoins, la théorie de l’évolution est un concept difficile et des idées fausses ou reçues à son sujet abondent.

L’évolution n’est qu’une théorie

Les critiques de la théorie de l’évolution rejettent son importance en confondant délibérément l’usage populaire du mot théorie avec la façon dont les scientifiques utilisent le mot. En science, une théorie est comprise comme un ensemble d’explications testées et vérifiées de manière approfondie pour un ensemble d’observations du monde naturel. Les scientifiques ont une théorie de l’atome, une théorie de la gravité et une théorie de la relativité, chacune d’entre elles décrivant des faits compris sur le monde. De même, la théorie de l’évolution décrit des faits sur le monde vivant. Une théorie scientifique a également survécu aux efforts considérables déployés par les scientifiques pour la discréditer. Ce qui fait d’une théorie scientifique une théorie valable, c’est qu’elle est adoptée suite à un consensus, lui-même issu de débats, de symposiums, etc.
En revanche, une théorie dans le langage courant est un mot qui signifie une supposition ou une explication suggérée ; cette signification est plus proche du concept scientifique d’hypothèse. Lorsque les critiques de l’évolution disent que l’évolution est juste une théorie, ils sous-entendent qu’il y a peu de preuves de l’évolution et qu’elle est encore en train d’être rigoureusement testée. C’est une mauvaise interprétation.

Les individus évoluent

L’évolution est le changement de la composition génétique d’une population au fil du temps, plus précisément au fil des générations, résultant de la reproduction différentielle d’individus présentant certains allèles. Les individus changent au cours de leur vie, évidemment, mais cela s’appelle le développement et implique des changements programmés par l’ensemble des gènes que l’individu a acquis à la naissance en coordination avec son environnement. Lorsque l’on réfléchit à l’évolution d’une caractéristique, il est probablement préférable de penser à la modification de la valeur moyenne de la caractéristique dans la population au fil du temps. Par exemple, lorsque la sélection naturelle entraîne une modification de la taille du bec chez les pinsons des Galápagos, cela ne signifie pas que le bec des individus change. Si l’on mesure la taille moyenne du bec de tous les individus de la population à un moment donné, puis que l’on mesure la taille moyenne du bec de cette population plusieurs années plus tard, cette valeur moyenne de la population sera différente en raison de l’évolution.

L'évolution de la taille de becs des pinsons de Darwin après la sécheresse
Étudiés depuis 1973, les pinsons des Galápagos ont permis de mettre en évidence des évolutions dues à la sélection naturelle suite à des changements environnementaux, soit la sécheresse de 1977 qui a eu pour conséquence l’augmentation de la taille du bec de ces oiseaux car un bec plus large leur permet de manger des graines enveloppées d’une coquille fort résistante (qui elles-mêmes avaient survécu à la sécheresse).

L’évolution explique l’origine de la vie

C’est un malentendu courant que l’évolution inclut une explication des origines de la vie. La théorie de l’évolution explique comment les populations changent au fil du temps. Elle ne fait pas la lumière sur les débuts de la vie, y compris les origines des premières cellules, qui sont la façon dont la vie est définie. Les mécanismes de l’origine de la vie sur terre sont un problème particulièrement difficile parce qu’il s’est produit il y a très longtemps et, vraisemblablement, il n’est survenu qu’une fois. Cependant, si l’évolution n’explique pas l’origine de la vie, elle peut avoir un rôle à jouer dans certains des processus qui se déroulent une fois que les entités pré-vivantes ont acquis certaines propriétés. Une fois qu’un mécanisme d’héritage a été mis en place sous la forme d’une molécule comme l’ADN, soit dans une cellule, soit dans une pré-cellule, ces entités seraient soumises au principe de la sélection naturelle. Des reproducteurs plus efficaces augmenteraient la fréquence au détriment des reproducteurs inefficaces.

Les organismes évoluent à dessein

Des déclarations telles que les organismes évoluent en réponse à un changement dans l’environnement peuvent conduire au malentendu selon lequel l’évolution est en quelque sorte intentionnelle. Un environnement modifié fait que certains individus de la population, ceux qui présentent des phénotypes particuliers, en bénéficient et, par conséquent, produisent proportionnellement plus de descendants que les autres phénotypes. Il en résulte un changement dans la population si les caractéristiques sont déterminées génétiquement.

Il est important de comprendre que la variation sur laquelle s’opère la sélection naturelle est déjà présente dans une population et ne survient pas en réponse à un changement environnemental. Par exemple, l’application d’antibiotiques à une population de bactéries va, avec le temps, sélectionner une population de bactéries qui sont résistantes aux antibiotiques. La résistance, qui est causée par un gène, n’est pas le résultat d’une mutation génétique due à l’application de l’antibiotique. Le gène de la résistance était déjà présent dans le pool génétique des bactéries, probablement à une faible fréquence. L’antibiotique, qui tue les cellules bactériennes sans le gène de résistance, sélectionne fortement les individus qui sont résistants, car ce sont les seuls qui ont survécu et se sont divisés. Des expériences ont démontré que les antibiotiques ne provoquent pas de mutations pour la résistance aux antibiotiques.

Dans un sens plus large, l’évolution n’est pas orientée vers un but précis. Les espèces ne deviennent pas meilleures au fil du temps. Elles suivent l’évolution de leur environnement grâce à des adaptations qui maximisent leur reproduction. Les caractéristiques qui évoluent chez une espèce sont fonction de la variation préexistante et de l’environnement, qui changent tous deux constamment de manière non directionnelle. Un trait qui est adapté à un environnement à un moment donné peut également être fatal à un moment donné dans l’avenir.

Évolution = sélection naturelle

Les termes évolution et sélection naturelle sont souvent confondus, car les deux concepts sont étroitement liés. Ils ne sont cependant pas synonymes. La sélection naturelle fait référence au processus par lequel des organismes mieux adaptés à leur environnement ont plus de chances de survivre et de produire une descendance, ce qui permet de faire proliférer des génotypes favorables dans une population. L’évolution est définie plus largement comme toute modification de la composition génétique d’une population au fil du temps. Comme l’a expliqué Darwin, la sélection naturelle est un des principaux moteurs de l’évolution, mais ce n’est pas le seul.

La dérive génétique, par exemple, est un autre mécanisme par lequel l’évolution peut se produire. La dérive génétique se produit lorsque la fréquence des allèles est modifiée en raison d’un échantillonnage aléatoire. Il s’agit d’une évolution par hasard, et plus la population est petite, plus les effets sur la distribution génétique dus à une erreur d’échantillonnage sont importants. Par exemple, un goulot d’étranglement démographique, qui se produit lorsqu’un événement tel qu’une catastrophe naturelle réduit considérablement la taille d’une population, peut entraîner l’élimination ou la réduction significative d’un caractère au sein d’une population, indépendamment de l’importance de ce caractère pour la survie ou la reproduction. Ainsi, l’évolution peut se faire sans sélection naturelle.

 

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Les preuves de l’évolution ont été obtenues grâce à une multitude de disciplines scientifiques : les fossiles, l’embryologie, la biogéographie et la biologie moléculaire. Elles sont nombreuses et convergentes, formant un corpus de données solides qui confirment la théorie de l’évolution de Darwin.

En examinant chaque niveau d’organisation des systèmes vivants, les biologistes voient la signature de l’évolution passée et présente. Darwin a consacré une grande partie de son livre, On the Origin of Species (L’origine des espèces), à l’identification de modèles dans la nature qui étaient compatibles avec l’évolution. Depuis Darwin, notre compréhension de l’évolution s’est précisée et les preuves n’ont fait que s’accumuler.

En bref : Les grandes preuves de l’évolution

  • Les fossiles montrent une progression de l’évolution et l’existence de formes de vie disparues.
  • L’embryologie révèle des similitudes de développement chez des espèces très différentes, indiquant un ancêtre commun.
  • La biogéographie explique la répartition des espèces sur les continents et les îles par le mouvement des plaques tectoniques.
  • La biologie moléculaire démontre l’universalité de l’ADN et des mécanismes génétiques, renforçant l’idée d’un ancêtre commun.
  • Des structures homologues, vestigiales ou l’adaptation convergente sont des signes physiques de l’évolution.

Les preuves fossiles

Les fossiles fournissent des preuves solides que les organismes du passé ne sont pas les mêmes que ceux que l’on trouve aujourd’hui. Ils montrent une progression de l’évolution. Les scientifiques calculent l’âge des fossiles et les classent par catégories pour déterminer quand les organismes ont vécu les uns par rapport aux autres. Les fossiles qui en résultent racontent l’histoire du passé et montrent l’évolution de la forme sur des millions d’années.

Par exemple, les scientifiques ont récupéré des fossiles très détaillés montrant l’évolution des humains et des chevaux. La nageoire pectorale de la baleine présente une morphologie similaire à celle des membres des oiseaux et des mammifères, ce qui indique que ces espèces ont un ancêtre commun. Au fil du temps, l’évolution a entraîné des changements dans les formes et les tailles de ces os chez différentes espèces (qu’est-ce qu’une espèce ?), mais ils ont conservé la même disposition générale. Ceci porte le nom de structures homologues.

Les preuves de l'évolution dans les os similaires des pattes des différentes espèces
Ancêtres communs : La construction similaire des os membres supérieurs chez l’homme, le chien, l’oiseau, ou encore la baleine, indique que ces organismes partagent un ancêtre commun.

Certaines structures existent dans des organismes qui n’ont aucune fonction apparente, semblant être des parties résiduelles d’un ancêtre commun. Ces structures inutilisées (comme les ailes des oiseaux incapables de voler, les feuilles de certains cactus et les os des nageoires pectorales des baleines) sont des vestiges.

Les preuves embryologiques et anatomiques

L’embryologie, l’étude du développement de l’anatomie d’un organisme jusqu’à sa forme adulte, fournit des preuves de l’évolution, car la formation d’embryons dans des groupes d’organismes très différents tend à être conservée. Les structures qui sont absentes chez les adultes de certains groupes apparaissent souvent sous leur forme embryonnaire, disparaissant au moment où la forme adulte ou juvénile est atteinte. Par exemple, tous les embryons de vertébrés, y compris les êtres humains, présentent des fentes branchiales et des queues à un moment donné de leur développement précoce. Celles-ci disparaissent chez les adultes des groupes terrestres, mais se maintiennent chez les adultes des groupes aquatiques, tels que les poissons et certains amphibiens. Les embryons de grands singes, y compris les êtres humains, présentent une structure de queue au cours de leur développement qui ne subsiste pas et se matérialise dans le coccyx, héritage d’une queue ancestrale.

Schéma de comparaison du développement embryonnaire des vertébrés : divergence de von Baer
Les embryons de l’ensemble des vertébrés se ressemblent en début de développement, moment où les caractères généraux se développent, pour diverger par la suite lors de l’apparition des caractères spécifiques. Ce modèle d’évolution a été proposé par le russe Karl Ernst von Baer, et est connu sous le terme de principe de divergence de von Baer. Le schéma est traduit par l’équipe de JeRetiens et est issu de George John Romanes, Darwin and after Darwin: An exposition of the Darwinian theory and a discussion of post-Darwinian questions – I The Darwinian theory, Londres, Longmans, 1892.

Une autre forme de preuve de l’évolution est la convergence des formes dans les organismes qui partagent des environnements similaires. Par exemple, des espèces d’animaux non apparentés, tels que le renard arctique et le lagopède vivant dans la région arctique, ont été sélectionnées pour des phénotypes blancs saisonniers pendant l’hiver afin de se mélanger à la neige et à la glace. Ces similitudes ne sont pas dues à une ascendance commune, mais à des pressions de sélection naturelle similaires : les avantages de ne pas être vu par les prédateurs.

Comment les animaux ont-ils évolué pour se camoufler ?
Le renard arctique (gauche) et le lagopède des régions arctiques (droite) ont tous deux évolué en fonction de leur environnement pour adopter une couleur blanche, les confondant avec la neige, et leur permettant un meilleur camouflage.

La preuve biogéographique

Animation de la formation des continents à partir de la Pangée
Animation de la formation des continents à partir de la Pangée

La répartition géographique des organismes sur la planète suit des modèles qui s’expliquent mieux par l’évolution en conjonction avec le mouvement des plaques tectoniques au cours du temps géologique. Les grands groupes qui ont évolué avant la rupture du supercontinent Pangée (il y a environ 200 millions d’années) sont répartis dans le monde entier. Les groupes qui ont évolué depuis la rupture apparaissent uniquement dans certaines régions de la planète, comme la flore et la faune unique des continents du nord qui se sont formés à partir du supercontinent Laurasia par rapport à celles des continents du sud qui se sont formés à partir du supercontinent Gondwana.

La grande diversification des marsupiaux en Australie et l’absence d’autres mammifères reflètent le long isolement de l’Australie. L’Australie possède une abondance d’espèces endémiques (celles que l’on ne trouve nulle part ailleurs), ce qui est typique des îles dont l’isolement par des étendues d’eau empêche les espèces de migrer. Avec le temps, ces espèces divergent au cours de l’évolution vers de nouvelles espèces qui semblent très différentes de leurs ancêtres qui peuvent exister sur le continent. Les marsupiaux d’Australie, les pinsons des Galápagos et de nombreuses espèces des îles hawaïennes sont tous uniques dans leur habitat, mais ils ont des relations lointaines avec les espèces ancestrales du continent.

La preuve de la biologie moléculaire

Comme les structures anatomiques, les structures des molécules de la vie reflètent l’évolution avec modification. La preuve d’un ancêtre commun se reflète dans l’universalité de l’ADN en tant que matériel génétique, dans la quasi-universalité du code génétique et dans le mécanisme de réplication de l’ADN. En général, la parenté des groupes d’organismes se reflète dans la similarité de leurs séquences d’ADN. C’est exactement le schéma que l’on attendrait de la descendance et de la diversification d’un ancêtre commun.

Les séquences d’ADN ont également mis en lumière certains des mécanismes de l’évolution. Par exemple, il est clair que l’évolution de nouvelles fonctions pour les protéines se produit généralement après des duplications de gènes qui permettent la modification libre d’une copie par mutation, sélection ou dérive (changements dans le pool génétique d’une population résultant du hasard), tandis que la seconde copie continue à produire une protéine fonctionnelle.

Conclusion

Les preuves de l’évolution sont multiples et proviennent de diverses branches de la science, se complétant pour former un tableau cohérent et solide. Les fossiles nous montrent l’histoire passée, l’anatomie et l’embryologie révèlent nos liens de parenté, la biogéographie explique la répartition des espèces et, enfin, la biologie moléculaire, avec l’étude de l’ADN, nous fournit la preuve la plus universelle d’un ancêtre commun. Toutes ces observations indépendantes convergent vers une seule conclusion : la vie sur Terre a évolué et continue d’évoluer.

Découvrez notre article sur les idées reçues sur l’évolution.

FAQ : Les preuves de l’évolution

Qu’est-ce qu’une structure homologue ?

Une structure homologue est une structure anatomique similaire que l’on trouve chez différentes espèces. Par exemple, la structure osseuse du bras humain, de l’aile d’un oiseau et de la nageoire d’une baleine est presque identique, ce qui indique qu’elles partagent un ancêtre commun.

Qu’est-ce qu’une structure vestigiale ?

Une structure vestigiale est une partie du corps qui a perdu sa fonction initiale au cours de l’évolution. Ces structures, comme le coccyx chez l’humain ou les ailes atrophiées d’oiseaux incapables de voler, sont des vestiges d’organismes ancestraux.

Comment l’embryologie prouve-t-elle l’évolution ?

L’embryologie montre que des espèces très différentes, comme l’humain et le poisson, ont des stades de développement embryonnaire étonnamment similaires. La présence de fentes branchiales ou d’une queue chez l’embryon humain est une preuve de notre lien de parenté avec des espèces aquatiques et pourvues d’une queue.

Qu’est-ce que le principe de divergence de von Baer ?

Le principe de divergence de von Baer est un modèle embryologique qui explique que les embryons de vertébrés se ressemblent beaucoup au début de leur développement, puis divergent pour acquérir les caractéristiques spécifiques de chaque espèce.

Qu’est-ce que la biogéographie ?

La biogéographie est l’étude de la répartition géographique des espèces sur la planète. Elle fournit des preuves de l’évolution en montrant que les schémas de distribution des espèces correspondent à l’histoire géologique de la Terre, notamment la dérive des continents.

Qu’est-ce qu’une espèce endémique ?

Une espèce endémique est une espèce que l’on ne trouve que dans une zone géographique limitée. L’isolement géographique des continents et des îles, comme en Australie et aux Galápagos, favorise l’évolution de ces espèces uniques.

Comment la Pangée est-elle liée à la biogéographie ?

La Pangée est le supercontinent qui existait il y a environ 200 millions d’années. Les espèces qui ont évolué avant sa fragmentation sont réparties sur plusieurs continents actuels, tandis que les espèces plus récentes se trouvent dans des régions spécifiques, en fonction des mouvements des plaques tectoniques.

Comment la biologie moléculaire soutient-elle l’évolution ?

La biologie moléculaire montre l’universalité de l’ADN et du code génétique chez tous les êtres vivants. La similarité des séquences d’ADN entre les espèces est proportionnelle à leur degré de parenté, ce qui renforce l’idée d’un ancêtre commun pour toute la vie sur Terre.

Qu’est-ce que la convergence des formes ?

La convergence des formes est le développement de caractéristiques similaires chez des espèces non apparentées qui vivent dans des environnements similaires. Par exemple, le pelage blanc du renard arctique et le plumage blanc du lagopède sont des adaptations convergentes pour le camouflage dans la neige.

Quel est le lien entre l’évolution et l’ADN ?

L’ADN est le support de l’hérédité. L’évolution se produit par la modification de l’ADN (mutations) au fil du temps. La comparaison des séquences d’ADN entre espèces permet de retracer leur histoire évolutive.

Les fossiles sont-ils les seules preuves de l’évolution ?

Non, les fossiles sont une preuve importante, mais ils sont complétés par d’autres preuves comme l’anatomie comparée, l’embryologie, la biogéographie et la biologie moléculaire, qui confirment toutes l’existence de l’évolution.

Qu’est-ce que la descendance avec modification ?

La descendance avec modification est le terme initial utilisé par Darwin pour décrire l’évolution. Il signifie que les espèces actuelles descendent d’ancêtres communs, mais ont été modifiées au fil du temps par des mécanismes comme la sélection naturelle.

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La sélection naturelle est souvent considérée comme le moteur de l’évolution, mais elle n’agit pas seule. Comme tu l’expliques très bien, ce processus ne peut avoir lieu qu’en présence d’une variation génétique. C’est à partir de cette diversité que les conditions environnementales opèrent une sélection, favorisant les traits qui augmentent les chances de survie et de reproduction. Mais comment ces variations apparaissent-elles ? Quels sont les mécanismes qui produisent l’évolution des espèces ? Plongeons au cœur de ces processus fondamentaux qui façonnent la vie sur Terre.

En bref : Mécanismes de l’évolution

  • L’évolution repose sur la variation génétique, qui provient des mutations et de la reproduction sexuée.
  • Une mutation est la source ultime de nouveaux allèles, mais elle peut être neutre, délétère ou bénéfique.
  • Une adaptation est un trait héréditaire qui améliore la survie et la reproduction d’un organisme dans son environnement.
  • L’évolution divergente se produit lorsque des espèces proches évoluent différemment (ex. : les fleurs).
  • L’évolution convergente se produit lorsque des espèces éloignées développent des traits similaires (ex. : les ailes).

La variation génétique, le point de départ

La sélection naturelle ne peut avoir lieu que s’il existe des variations, ou des différences, entre les individus d’une population. Il est important que ces différences aient une certaine base génétique, sinon la sélection n’entraînera pas de changement dans la génération suivante. Ceci est essentiel car les variations entre les individus peuvent être causées par des raisons non génétiques, comme le fait qu’un individu soit plus grand en raison d’une meilleure nutrition plutôt que de gènes différents.

La diversité génétique au sein d’une population provient de deux mécanismes principaux : la mutation et la reproduction sexuée. La mutation génétique, un changement dans la séquence d’ADN, est la source ultime de nouveaux allèles, ou de nouvelles variations génétiques dans une population. Les changements génétiques provoqués par une mutation peuvent avoir l’une des trois conséquences suivantes :

  • De nombreuses mutations n’auront aucun effet sur l’adéquation du phénotype, on parle alors de mutations neutres.
  • Une mutation peut affecter le phénotype de l’organisme d’une manière qui lui confère une aptitude réduite (une probabilité de survie plus faible ou une descendance moins nombreuse).
  • Une mutation peut produire un phénotype ayant un effet bénéfique sur l’aptitude. Différentes mutations auront une série d’effets sur l’aptitude d’un organisme qui les exprime dans son phénotype, allant d’un petit effet à un grand effet.

La reproduction sexuée entraîne également une diversité génétique : lorsque deux parents se reproduisent, des combinaisons uniques d’allèles s’assemblent pour produire les génotypes uniques et donc les phénotypes de chacun des descendants. Cependant, la reproduction sexuée ne peut pas conduire à de nouveaux gènes, mais fournit plutôt une nouvelle combinaison de gènes chez un individu donné.

L’adaptation : le moteur de la sélection

Un trait héréditaire qui favorise la survie et la reproduction d’un organisme dans son environnement actuel est appelé adaptation. Les scientifiques décrivent des groupes d’organismes qui s’adaptent à leur environnement lorsqu’un changement dans la gamme de variation génétique se produit au fil du temps, ce qui augmente ou maintient l’aptitude de la population à (sur)vivre (dans) son environnement.

Les pattes palmées des ornithorynques sont une adaptation pour la natation. La fourrure épaisse des léopards des neiges est une adaptation à la vie dans le froid. La vitesse rapide des guépards est une adaptation à la capture de proies. Tous ces exemples illustrent des preuves de l’évolution.

Le fait qu’un trait soit favorable ou non dépend des conditions environnementales du moment. Les mêmes caractéristiques ne sont pas toujours sélectionnées car les conditions environnementales peuvent changer. Prenons par exemple une espèce de plante qui a poussé dans un climat humide et qui n’a pas eu besoin de conserver de l’eau. Les grandes feuilles ont été sélectionnées parce qu’elles permettent à la plante d’obtenir plus d’énergie du soleil. Les grandes feuilles ont besoin de plus d’eau pour se maintenir que les petites feuilles, et l’environnement humide a fourni des conditions favorables pour soutenir les grandes feuilles. Après des milliers d’années, le climat a changé impactant la faune et la flore et la région n’avait plus d’excès d’eau. La direction de la sélection naturelle a changé, de sorte que les plantes à petites feuilles ont été sélectionnées parce que ces populations étaient capables de conserver l’eau pour survivre aux nouvelles conditions environnementales.

L’évolution divergente et convergente

L’évolution des espèces a entraîné d’énormes variations dans la forme et la fonction des organismes. Parfois, l’évolution donne naissance à des groupes d’organismes qui deviennent extrêmement différents les uns des autres. Lorsque deux espèces évoluent dans des directions différentes à partir d’un point commun, on parle d’évolution divergente. Cette évolution divergente peut être observée dans les formes des organes reproducteurs des plantes à fleurs qui partagent les mêmes anatomies de base. Cependant, ils peuvent être très différents en raison de la sélection dans différents environnements physiques et de l’adaptation à différents types de pollinisateurs.

Ces structures, qui ont une origine commune mais des fonctions différentes, sont appelées organes homologues. Les ailes de la chauve-souris, le bras humain et la nageoire du cétacé en sont des exemples frappants : ils partagent une structure osseuse de base héritée d’un ancêtre commun, bien que leur fonction soit complètement différente.

Exemple d'évoluton des fleurs à partir d'un ancêtre commun
Les plantes à fleurs ont évolué à partir d’un ancêtre commun. Remarquons que la plume du Kansas (liatris spicata) et l’échinacée pourpre (echinacea purpurea) varient en apparence, mais partagent toutes deux une morphologie de base similaire.

Dans d’autres cas, des phénotypes similaires évoluent indépendamment chez des espèces éloignées. Par exemple, le vol a évolué chez les chauves-souris et les insectes. Ils ont tous deux des structures que nous appelons ailes, qui sont des adaptations au vol. Cependant, les ailes des chauves-souris et des insectes ont évolué à partir de structures originales très différentes. Ce phénomène s’appelle l’évolution convergente, où des traits similaires évoluent indépendamment chez des espèces qui ne partagent pas d’ascendance commune récente. Les deux espèces sont arrivées à la même fonction, le vol, mais elles l’ont fait séparément l’une de l’autre.

On parle alors d’organes analogues : ils ont des fonctions similaires (le vol), mais n’ont pas la même origine évolutive. Les ailes de l’oiseau, de la chauve-souris et de l’insecte en sont des exemples classiques. Elles servent toutes à voler, mais leur structure interne et leur développement embryonnaire sont radicalement différents.

évolution du vol chez l'oiseau et la chauve-souris
Dessin (adapté en français par l’équipe de JeRetiens) des os homologues et des adaptations analogues au vol dans les membres antérieurs de trois groupes de vertébrés volants récents et fossilisés : ptérosaure (pterosauria), chauve-souris (chiroptera), oiseau (aves).
Dessin paru dans George John Romanes, Darwin and after Darwin: An exposition of the Darwinian theory and a discussion of post-Darwinian questions – I The Darwinian theory, Londres, Longmans, 1892, p.56.

Ces changements physiques se réalisent sur de très longues périodes de temps et aident à expliquer comment l’évolution se produit. La sélection naturelle agit sur les organismes individuels, qui à leur tour peuvent façonner une espèce entière. Bien que la sélection naturelle puisse agir en une seule génération sur un individu (voir les Pinsons de Darwin), il peut falloir des milliers, voire des millions d’années pour que le génotype d’une espèce entière évolue. C’est au cours de ces longues périodes que la vie sur terre a changé et continue de changer.

Conclusion

L’évolution n’est pas un phénomène simple, mais la somme de plusieurs mécanismes interdépendants. La variation génétique, alimentée par la mutation et la reproduction sexuée, fournit la matière première. L’adaptation, façonnée par la sélection naturelle en fonction des conditions environnementales, en est le moteur. Ces processus expliquent comment des espèces proches peuvent diverger et comment des espèces éloignées peuvent converger vers des traits similaires. L’évolution est un processus continu, qui agit à la fois à l’échelle de l’individu et de l’espèce, et qui continue de façonner la biodiversité de notre planète.

FAQ : Comprendre les mécanismes de l’évolution

Qu’est-ce que la variation génétique ?

La variation génétique est la différence d’ADN entre les individus d’une population. Elle est indispensable pour que la sélection naturelle puisse opérer.

Quelle est la source de la variation génétique ?

La source ultime de nouveaux gènes est la mutation. La reproduction sexuée crée, quant à elle, de nouvelles combinaisons de gènes déjà existants.

Qu’est-ce qu’une mutation génétique ?

Une mutation génétique est un changement aléatoire dans la séquence d’ADN. Elle peut être neutre (sans effet), délétère (négative) ou bénéfique (positive) pour l’organisme.

Qu’est-ce qu’un allèle ?

Un allèle est une version différente d’un même gène. Par exemple, le gène de la couleur des yeux peut avoir plusieurs allèles (bleu, vert, brun).

Quel est le rôle de la reproduction sexuée dans l’évolution ?

La reproduction sexuée mélange les allèles des deux parents pour créer de nouvelles combinaisons génétiques chez la descendance, augmentant ainsi la diversité génétique de la population.

Qu’est-ce que l’adaptation ?

Une adaptation est un trait héréditaire qui améliore les chances de survie et de reproduction d’un organisme dans son environnement. Exemples : la fourrure épaisse des ours polaires ou les pattes palmées des canards.

Comment l’environnement influence-t-il la sélection naturelle ?

L’environnement détermine quels traits sont avantageux. Un trait bénéfique dans un environnement peut devenir un désavantage si les conditions changent, comme le montre l’exemple des plantes à grandes feuilles dans un climat qui devient plus sec.

Quelle est la différence entre l’évolution divergente et convergente ?

L’évolution divergente décrit la séparation de deux espèces à partir d’un ancêtre commun. L’évolution convergente est le développement de traits similaires chez des espèces éloignées sans ancêtre commun récent.

Qu’est-ce qu’un organe homologue ?

Un organe homologue est une structure qui a une origine évolutive commune, mais qui a évolué pour avoir des fonctions différentes. Le bras de l’Homme, l’aile de la chauve-souris et la nageoire d’une baleine sont des homologues.

Qu’est-ce qu’un organe analogue ?

Un organe analogue est une structure qui a une fonction similaire à celle d’une autre, mais qui a une origine évolutive différente. Les ailes des insectes et celles des oiseaux sont des organes analogues car elles servent toutes deux à voler mais proviennent de structures de départ différentes.

Comment la sélection naturelle agit-elle sur le phénotype et le génotype ?

La sélection naturelle agit sur le phénotype (les caractéristiques physiques d’un individu). Cependant, ce sont les gènes (le génotype) qui sont transmis à la descendance, ce qui permet à la population d’évoluer sur le long terme.

L’évolution est-elle un processus rapide ?

L’évolution est généralement un processus lent, qui se déroule sur des milliers, voire des millions d’années. Cependant, dans certaines conditions extrêmes, la sélection naturelle peut agir sur de très courtes périodes, comme le montrent les Pinsons de Darwin.

Quelle est la différence entre une mutation et une variation génétique ?

La mutation est le changement initial dans l’ADN qui crée une nouvelle version d’un gène (un nouvel allèle). La variation génétique est le résultat global de toutes ces mutations et des nouvelles combinaisons de gènes au sein d’une population.

L’adaptation est-elle un processus conscient ?

Non, l’adaptation est un processus passif. Les organismes ne décident pas de développer un trait. Ce sont les individus porteurs de variations génétiques favorables qui ont plus de chances de survivre et de se reproduire, transmettant ainsi leur trait à la génération suivante.

Qu’est-ce que l’aptitude en biologie ?

L’aptitude (ou « fitness » en anglais) est une mesure de la capacité d’un organisme à survivre et à se reproduire dans son environnement. Les traits qui augmentent l’aptitude sont favorisés par la sélection naturelle.

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