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Comment fonctionne le cerveau, de quoi est-il composé, quelles en sont les parties et quel est le rôle des différentes structures qui le composent ? Comprenez le fonctionnement du cerveau et sa composition à travers notre article.
En bref : Comprendre le cerveau : comment fonctionne-t-il et de quoi est-il composé ?
Le cerveau, qui pèse environ 1,5 kg, est composé à 60 % de graisse et fait partie du système nerveux central.
Il est constitué de matière grise (traitement des informations) et de matière blanche (transmission des signaux).
Le cerveau se divise en trois parties principales : le cerveau (avant), le tronc cérébral (milieu) et le cervelet (arrière).
Chaque hémisphère du cerveau est subdivisé en quatre lobes (frontal, pariétal, temporal, occipital), chacun ayant des fonctions spécifiques.
Des structures profondes, comme l’hippocampe et l’amygdale, régulent la mémoire, les émotions et d’autres fonctions vitales.
Qu’est-ce que le cerveau ?
Le cerveau est un organe complexe qui contrôle la pensée, la mémoire, les émotions, le toucher, la motricité, la vision, la respiration, la température, la faim et tous les processus qui régissent votre corps. Ensemble, le cerveau et la moelle épinière qui le prolonge constituent le système nerveux central.
De quoi est fait le cerveau ?
Pesant environ 1,5 kg chez l’adulte moyen, le cerveau est composé d’environ 60 % de graisse. Les 40 % restants sont une combinaison d’eau, de protéines, de glucides et de sels. Le cerveau lui-même n’est pas un muscle. Il contient des vaisseaux sanguins et des nerfs, y compris des neurones et des cellules gliales.
Qu’est-ce que la matière grise et la matière blanche ?
La matière grise ou substance grise et la matière blanche ou substance blanche sont deux régions différentes du système nerveux central. Dans le cerveau, la matière grise désigne la partie extérieure, plus sombre, tandis que la matière blanche décrit la partie intérieure, plus claire, située en dessous. Dans la moelle épinière, cet ordre est inversé : la matière blanche se trouve à l’extérieur, et la matière grise à l’intérieur.
Coupes longitudinale du cerveau et transversale de la moelle épinière, montrant la matière grise et la matière blanche.
La matière grise est principalement composée de somas de neurones (les corps cellulaires centraux ronds), et la matière blanche est surtout constituée d’axones (les longues tiges qui relient les neurones entre eux permettant les connexions neuronales et la neuroplasticité) enveloppés de myéline (une couche protectrice). La composition différente des parties des neurones explique pourquoi les deux apparaissent comme des teintes distinctes sur certains scanners.
Parties d’une cellule nerveuse (ou neurone) : le corps cellulaire central (noyau) avec le noyau interne et les dendrites externes et la longue queue de l’axone, isolés par la gaine de myéline.
Chaque région joue un rôle différent. La matière grise est principalement responsable du traitement et de l’interprétation des informations, tandis que la matière blanche transmet ces informations aux autres parties du système nerveux.
Comment fonctionne le cerveau ?
Le cerveau envoie et reçoit des signaux chimiques et électriques dans tout le corps. Différents signaux contrôlent différents processus, et notre cerveau les interprète. Certains nous font ressentir la fatigue, par exemple, tandis que d’autres nous font ressentir la douleur.
Certains messages sont conservés dans le cerveau, tandis que d’autres sont relayés par la colonne vertébrale et le vaste réseau de nerfs du corps jusqu’aux extrémités distantes. Pour ce faire, le système nerveux central s’appuie sur des milliards de neurones (cellules nerveuses).
Les principales parties du cerveau et leurs fonctions
Le cerveau peut être divisé en trois parties : le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet.
Les différentes parties du cerveau : le cerveau (avant du cerveau) qui contrôle la personnalité, les émotions, l’ouïe, la vue et les actions volontaires ; le tronc cérébral qui régule les fonctions cardiaques et respiratoires ; le cervelet qui contrôle les fonctions motrices et cognitives ; et enfin la moelle allongée qui transmet les signaux nerveux.
Cerveau
Le cerveau (avant du cerveau) est composé de matière grise (le cortex cérébral) et de matière blanche en son centre. Partie la plus volumineuse du cerveau, le cerveau initie et coordonne les mouvements et régule la température. D’autres zones du cerveau permettent la parole, le jugement, la réflexion et le raisonnement, la résolution de problèmes, les émotions et l’apprentissage. D’autres fonctions concernent la vision, l’audition, le toucher et d’autres sens.
Cortex cérébral
Cortex signifie « écorce » en latin et décrit l’enveloppe externe de matière grise du cerveau. Le cortex a une grande surface en raison de ses plis, et représente environ la moitié du poids du cerveau.
Le cortex cérébral est divisé en deux moitiés ou hémisphères. Il est recouvert de crêtes et de plis. Les deux moitiés se rejoignent au niveau d’un grand et profond sillon (la fissure inter-hémisphérique, également appelée scissure longitudinale) qui s’étend de l’avant à l’arrière de la tête. L’hémisphère droit contrôle le côté gauche du corps, et l’hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps. Les deux moitiés communiquent l’une avec l’autre par une grande structure en forme de C de matière blanche et de voies nerveuses appelée corps calleux. Le corps calleux se trouve au centre du cerveau.
Tronc cérébral
Le tronc cérébral (milieu du cerveau) relie le cerveau à la moelle épinière. Le tronc cérébral comprend le mésencéphale, le pont (ou pont de Varole) et la moelle épinière.
Le mésencéphale
Le mésencéphale est une structure très complexe, composée de différents groupes de neurones (noyaux et colliculus), de voies nerveuses et d’autres structures. Ces caractéristiques facilitent diverses fonctions, de l’audition et du mouvement au calcul des réponses et aux changements environnementaux. Le mésencéphale contient également la substantia nigra (substance noire ou locus niger), une zone affectée par la maladie de Parkinson, riche en neurones dopaminergiques, et une partie des ganglions de la base, qui permettent le mouvement et la coordination.
Le pont
Le pont est à l’origine de quatre des douze nerfs crâniens, qui permettent une série d’activités telles que la production de larmes, la mastication, le clignement des yeux, la focalisation de la vision, l’équilibre, l’audition et l’expression faciale. La protubérance dorsale constitue le lien entre le mésencéphale et la moelle épinière.
La moelle allongée
Située au bas du tronc cérébral, la moelle allongée est l’endroit où le cerveau rencontre la moelle épinière. La moelle est essentielle à la survie. Les fonctions de la moelle régulent de nombreuses activités corporelles, notamment le rythme cardiaque, la respiration, le flux sanguin et les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone. La moelle produit des activités réflexes telles que les éternuements, les vomissements, la toux et la déglutition.
La moelle épinière s’étend de la partie inférieure de la moelle à travers une grande ouverture située à la base du crâne. Soutenue par les vertèbres, la moelle épinière transporte les messages vers et depuis le cerveau et le reste du corps.
Le cervelet
Le cervelet (« petit cerveau ») est une partie du cerveau, de la taille d’un poing, située à l’arrière de la tête, sous les lobes temporal et occipital et au-dessus du tronc cérébral. Comme le cortex cérébral, il possède deux hémisphères. La partie externe contient des neurones et la zone interne communique avec le cortex cérébral. Sa fonction est de coordonner les mouvements musculaires volontaires et de maintenir la posture, l’équilibre et la stabilité. De nouvelles études explorent les rôles du cervelet dans la pensée, les émotions et le comportement social.
Les enveloppes du cerveau : Les méninges
Il existe trois couches de revêtement protecteur appelées méninges qui entourent le cerveau et la moelle épinière.
La couche la plus externe, la dure-mère, est épaisse et résistante. Elle comprend deux couches : Le périoste de la dure-mère tapisse le dôme interne du crâne et la couche méningée se trouve en dessous. Les espaces entre les couches permettent le passage des veines et des artères qui alimentent le cerveau en sang. L’arachnoïde est une fine couche de tissu conjonctif, semblable à une toile, qui ne contient ni nerfs ni vaisseaux sanguins. Le liquide céphalo-rachidien se trouve sous l’arachnoïde. Ce liquide recouvre l’ensemble du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et circule en permanence autour de ces structures pour éliminer les impuretés. La pie-mère est une fine membrane qui épouse la surface du cerveau et suit ses contours. La pie-mère est riche en veines et en artères.
Les trois couches de méninges sous le crâne : la dure-mère externe, l’arachnoïde et la pie-mère interne ainsi que leur situation par rapport au cerveau et au crâne.
Les lobes du cerveau et ce qu’ils contrôlent
Chaque hémisphère cérébral (partie du cerveau) comporte quatre sections, appelées lobes : frontal, pariétal, temporal et occipital. Chaque lobe contrôle des fonctions spécifiques.
Le cerveau est divisé en deux hémisphères, chacun est lui-même divisé en plusieurs lobes : quatre sont dits externes et deux internes. Ce schéma montre les lobes externes du cerveau humain ainsi que le cervelet en mauve et le tronc cérébral en taupe qui sont des structures nerveuses distinctes du cerveau proprement dit. Les lobes externes sont respectivement le lobe frontal situé derrière le front et au-dessus des yeux ; le lobe temporal situé en dessous du lobe frontal et au-dessus de l’oreille ; le lobe pariétal situé derrière le lobe frontal ; et enfin, le lobe occipital qui se situe au niveau de l’occiput soit la partie la plus arrière du crâne.
Le lobe frontal
Le plus grand lobe du cerveau, situé à l’avant de la tête, le lobe frontal est impliqué dans les caractéristiques de la personnalité, la prise de décision et le mouvement. La reconnaissance des odeurs implique généralement des parties du lobe frontal. Le lobe frontal contient l’aire de Broca, qui est associée à la capacité d’élocution.
Le lobe pariétal
Partie médiane du cerveau, le lobe pariétal aide une personne à identifier les objets et à comprendre les relations spatiales, ce qui permet de comparer la perception de son corps par rapport aux autres objets qui nous entourent. Le lobe pariétal est également impliqué dans l’interprétation de la douleur et du toucher du corps. Le lobe pariétal abrite l’aire de Wernicke, qui aide le cerveau à comprendre le langage parlé.
Le lobe occipital
Le lobe occipital est la partie arrière du cerveau qui est impliquée dans la vision.
Le lobe temporal
Les côtés du cerveau, les lobes temporaux sont impliqués dans la mémoire à court terme, la parole, le rythme musical et un certain degré de reconnaissance des odeurs.
Les structures profondes du cerveau
Schéma des structures du cerveau, de gauche à droite et de haut en bas : l’hypothalamus qui contrôle la température du corps, la faim, la soif et le sommeil ; le cortex préfrontal, siège des fonctions cognitives supérieures comme le langage, la mémoire de travail ou encore le raisonnement ; le cervelet qui contribue à la coordination et à la synchronisation des gestes et mouvements ; la glande pituitaire ou hypophyse est une glande endocrine qui sécrète de nombreuses hormones ; l’hippocampe qui joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatiale ; l’amygdale qui fait partie du système limbique et est impliquée dans l’évaluation émotionnelle des stimuli sensoriels et dans les réponses comportementales associées, plus précisément la peur et l’anxiété ; et enfin le tronc cérébral qui est responsable de la régulation de la respiration et du rythme cardiaque, de la localisation des sons. C’est aussi dans le tronc cérébral qu’émergent dix des douze paires de nerfs crâniens (de la 3ème à la 12ème paire).
La glande pituitaire
La glande pituitaire ou hypophyse est une structure de la taille d’un pois située dans le cerveau, derrière l’arête du nez. L’hypophyse régit le fonctionnement des autres glandes du corps, en régulant le flux d’hormones provenant de la thyroïde, des glandes surrénales, des ovaires et des testicules. Elle reçoit des signaux chimiques de l’hypothalamus par l’intermédiaire de son pédoncule et de son approvisionnement en sang.
L’hypothalamus
L’hypothalamus est situé au-dessus de l’hypophyse et lui envoie des messages chimiques qui contrôlent son fonctionnement. Il régule la température corporelle, synchronise les rythmes de sommeil, contrôle la faim et la soif et joue également un rôle dans certains aspects de la mémoire et des émotions.
L’amygdale
Petite structure en forme d’amande, l’amygdale est située sous chaque moitié (hémisphère) du cerveau. Incluses dans le système limbique, les amygdales régulent les émotions et la mémoire et sont associées au système de récompense du cerveau, au stress et à la réaction de combat ou de fuite lorsqu’une personne perçoit une menace. L’amygdale est le noyau de la survie chez l’homme.
L’hippocampe
Organe incurvé en forme d’hippocampe situé sur la face inférieure de chaque lobe temporal, l’hippocampe fait partie d’une structure plus vaste appelée formation hippocampique. Il soutient la mémoire, l’apprentissage, la navigation et la perception de l’espace. Il reçoit des informations du cortex cérébral.
La glande pinéale
La glande pinéale a une forme de pomme de pin (d’où l’adjectif pinéale). Elle est située en arrière du troisième ventricule. La glande pinéale réagit à la lumière et à l’obscurité et sécrète de la mélatonine, qui régule les rythmes circadiens et le cycle veille-sommeil.
Les ventricules et le liquide céphalo-rachidien
Dans le cerveau se trouvent quatre zones ouvertes avec des passages entre elles. Elles s’ouvrent également sur le canal rachidien central et la zone située sous la couche arachnoïde des méninges.
Les ventricules fabriquent le liquide céphalo-rachidien, un liquide aqueux qui circule dans et autour des ventricules et de la moelle épinière, et entre les méninges. Le liquide céphalo-rachidien entoure et amortit la moelle épinière et le cerveau, élimine les déchets et les impuretés et fournit des nutriments.
Les nerfs crâniens
À l’intérieur du crâne (le dôme du crâne), on trouve 12 nerfs, appelés nerfs crâniens :
Nerf crânien 1
Le nerf olfactif permet le développement de l’odorat
Nerf crânien 2
Le nerf optique régit la vue
Nerf crânien 3
Le nerf oculomoteur contrôle la réponse de la pupille et d’autres mouvements de l’œil. Il est issu de la zone du tronc cérébral où le mésencéphale rencontre le pont de Varole.
Nerf crânien 4
Le nerf trochléaire contrôle les muscles de l’œil. Il émerge de la partie arrière du cerveau moyen du tronc cérébral
Nerf crânien 5
Le nerf trijumeau est le plus grand et le plus complexe des nerfs crâniens, avec une fonction à la fois sensorielle et motrice. Il prend naissance dans le pont et transmet les sensations du cuir chevelu, des dents, de la mâchoire, des sinus, des parties de la bouche et du visage au cerveau, permet la fonction des muscles masticateurs, etc.
Nerf crânien 6
Le nerf abducens innerve certains des muscles de l’œil
Nerf crânien 7
Le nerf facial assure les mouvements du visage, le goût et les fonctions glandulaires
Le nerf glossopharyngien permet le goût, les mouvements de l’oreille et de la gorge, et a de nombreuses autres fonctions
Nerf crânien 10
Le nerf vague permet la sensation autour de l’oreille et du système digestif et contrôle l’activité motrice du cœur, de la gorge et du système digestif
Nerf crânien 11
Le nerf accessoire innerve des muscles spécifiques de la tête, du cou et de l’épaule
Nerf crânien 12
Le nerf hypoglosse fournit une activité motrice à la langue
Les deux premiers nerfs prennent naissance dans le cerveau, et les dix autres nerfs crâniens émergent du tronc cérébral, qui comprend comme nous l’avons vu trois parties : le mésencéphale, le pont et la moelle allongée.
Deux ensembles de vaisseaux sanguins fournissent du sang et de l’oxygène au cerveau : les artères vertébrales et les artères carotides.
Les artères carotides externes s’étendent sur les côtés du cou et c’est là que l’on peut sentir notre pouls lorsque nous touchons cette zone du bout des doigts. Les artères carotides internes se ramifient dans le crâne et font circuler le sang vers la partie antérieure du cerveau.
Les artères vertébrales suivent la colonne vertébrale dans le crâne, où elles se rejoignent au niveau du tronc cérébral et forment l’artère basilaire, qui fournit du sang aux parties arrières du cerveau.
[caption id="attachment_31696" align="aligncenter" width="1207"] Schéma du système circulatoire du cerveau ou comment le cerveau reçoit-il du sang : à gauche, un coupe du corps humain montrant la liaison cœur-cerveau via les artères carotides ; à droite, une vue du bas du cerveau et de son irrigation par le cercle artériel du cerveau aussi appelé cercle de Willis.
Le cercle de Willis est une boucle de vaisseaux sanguins située près de la partie inférieure du cerveau qui relie les principales artères, fait circuler le sang de l’avant du cerveau vers l’arrière et aide les systèmes artériels à communiquer entre eux.
Crédits : les images « les parties du cerveau », « les structures du cerveau » et « le système circulatoire (ou irrigation) du cerveau » ont été téléchargées gratuitement grâce à l’offre d’essai de la banque d’images iStock,, ensuite modifiées, complétées et enfin annotées par l’équipe de JeRetiens.
Conclusion
Le cerveau est un organe d’une complexité fascinante et d’une importance capitale. De sa composition unique en matière grise et blanche à ses structures profondes, chaque partie joue un rôle précis et vital. Il est le centre de contrôle de toutes les fonctions de notre corps, de la simple respiration aux émotions les plus complexes. En comprenant mieux son fonctionnement, nous saisissons à quel point le système nerveux central est une machine extraordinaire, capable de traiter et de transmettre une quantité phénoménale d’informations. Cette connaissance du cerveau est une clef essentielle pour appréhender toutes les autres fonctions de notre corps.
FAQ : Le fonctionnement et la composition du cerveau
Quel est le poids moyen du cerveau humain ?
Le cerveau d’un adulte pèse en moyenne 1,5 kg, mais son poids peut varier d’une personne à l’autre sans que cela n’affecte nécessairement l’intelligence.
Qu’est-ce qui compose le cerveau humain ?
Le cerveau est composé à 60 % de graisse, le reste étant principalement de l’eau, des protéines, des glucides et des sels. Il est composé de milliards de cellules nerveuses appelées neurones, ainsi que de cellules gliales.
Quelle est la différence entre la matière grise et la matière blanche ?
La matière grise est composée des corps cellulaires des neurones et est responsable du traitement des informations. La matière blanche est principalement constituée des axones (les connexions entre les neurones) enveloppés de myéline et se charge de la transmission des informations à travers le cerveau.
Quelles sont les trois parties principales du cerveau ?
Le cerveau est divisé en trois parties principales : le cerveau (qui est la plus grande partie, à l’avant), le cervelet (à l’arrière) et le tronc cérébral (qui relie le cerveau à la moelle épinière).
Quelles sont les fonctions du cervelet ?
Le cervelet, ou « petit cerveau », est principalement responsable de la coordination des mouvements musculaires volontaires, de l’équilibre et de la posture. Des études récentes explorent aussi son rôle dans la cognition et les émotions.
Qu’est-ce que le cortex cérébral ?
Le cortex cérébral est la couche externe de matière grise du cerveau, responsable des fonctions cognitives supérieures comme la pensée, la mémoire, le langage et la conscience. Sa surface est plissée pour augmenter sa capacité.
Combien y a-t-il de lobes dans le cerveau ?
Chaque hémisphère du cerveau est divisé en quatre lobes principaux : le frontal, le pariétal, le temporal et l’occipital. Chacun a des fonctions spécifiques.
Quel est le rôle de l’hypothalamus ?
L’hypothalamus régule des fonctions vitales comme la température corporelle, la faim, la soif et le rythme veille-sommeil. Il est également impliqué dans la mémoire et les émotions, et contrôle l’hypophyse.
À quoi sert l’amygdale ?
L’amygdale est une petite structure en forme d’amande, essentielle à la régulation des émotions, en particulier la peur et l’anxiété. Elle joue un rôle dans le système de récompense et la réponse « combat ou fuite ».
Quel est le rôle de l’hippocampe ?
L’hippocampe est une structure clef pour la mémoire, l’apprentissage et la navigation spatiale. Il est vital pour la formation de nouveaux souvenirs à long terme.
Qu’est-ce que la myéline ?
La myéline est une substance grasse qui enveloppe les axones des neurones, agissant comme un isolant. Elle permet une transmission plus rapide et plus efficace des signaux nerveux à travers le cerveau.
Comment le cerveau est-il protégé ?
Le cerveau est protégé par le crâne, ainsi que par trois couches de membranes protectrices appelées méninges (dure-mère, arachnoïde, et pie-mère). Il est également baigné dans le liquide céphalo-rachidien qui agit comme un coussin protecteur.
Combien de nerfs crâniens le cerveau possède-t-il ?
Il y a douze paires de nerfs crâniens qui émergent du cerveau ou du tronc cérébral. Ils sont responsables de fonctions spécifiques comme la vision, l’odorat, l’audition, l’équilibre et le contrôle des muscles faciaux.
Comment le cerveau est-il irrigué en sang ?
Le cerveau est irrigué par deux ensembles principaux d’artères : les artères carotides et les artères vertébrales. Ces vaisseaux se rejoignent et forment une boucle de communication, le cercle de Willis, qui assure un apport constant de sang et d’oxygène.
Où se trouve l’aire de Broca et à quoi sert-elle ?
L’aire de Broca est située dans le lobe frontal et est essentielle à la production du langage et de la parole.
Quelle est la différence entre l’aire de Broca et l’aire de Wernicke ?
L’aire de Broca est responsable de la production du langage (parler), tandis que l’aire de Wernicke, située dans le lobe pariétal, est essentielle à la compréhension du langage parlé.
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Les rêves sont des hallucinations qui surviennent à certains stades du sommeil. C’est au cours du sommeil paradoxal, phase durant laquelle nous effectuons des mouvements oculaires rapides (appelés en anglais REM pour Rapid Eye Movement) qu’ils sont les plus forts, alors que l’on est moins susceptible de nous souvenir de notre rêve. On connaît bien le rôle du sommeil dans la régulation du métabolisme, de la pression artérielle, du fonctionnement du cerveau et d’autres aspects de la santé. Mais il a été plus difficile pour les chercheurs d’expliquer le rôle des rêves.
Lorsque nous sommes éveillés, nos pensées ont une certaine logique. Lorsque nous dormons, notre cerveau est encore actif, mais nos pensées ou nos rêves ont souvent peu ou pas de sens (a priori). Cela peut s’expliquer par le fait que ce sont les centres émotionnels du cerveau qui déclenchent les rêves, plutôt que les régions affectées à la logique.
Bien qu’il n’y ait pas de preuve définitive, les rêves sont généralement des pensées autobiographiques basées sur nos activités récentes, ce qu’on appelle les restes diurnes, nos conversations ou d’autres problèmes de notre vie. Cependant, il existe quelques théories sur le rôle des rêves.
En bref : Le rôle des rêves
Les rêves surviennent principalement durant le sommeil paradoxal (REM) et sont souvent illogiques.
Plusieurs théories tentent d’expliquer leur rôle, allant de la gestion des émotions à la préparation aux dangers.
Les rêves peuvent être un outil pour affronter des problèmes émotionnels ou stimuler la créativité.
Une théorie majeure suggère que les rêves aident le cerveau à fixer la mémoire et à trier les informations importantes.
Les cauchemars sont des rêves effrayants qui pourraient avoir un rôle évolutif, nous préparant à la survie face à une menace.
Le Rêve de Dickens (Dickens’ Dream) tableau inachevé de Robert William Buss (1804-1875).
Quel est le rôle des rêves ?
Les chercheurs ne sont pas encore tout à fait d’accord sur la finalité des rêves. Il existe cependant quelques croyances et théories largement répandues.
Les rêves reflètent nos pensées (in)conscientes
Nos rêves peuvent être des moyens d’affronter des drames émotionnels de la vie. Et comme notre cerveau fonctionne à un niveau beaucoup plus émotionnel lorsque l’on dort, il peut établir des liens avec nos sentiments que notre moi conscient ne ferait pas. Les rêves sont le terrain de jeu de ce qu’on appelle l’inconscient, une notion psychologique et psychanalytique, mais aussi philosophique, qui désigne les manifestations qui échappent à la conscience.
Les rêves comme entraînement au combat ou à la fuite
L’une des zones du cerveau les plus actives pendant le rêve est l’amygdale. L’amygdale est la partie du cerveau associée à l’instinct de survie et à la réaction de lutte ou de fuite. Le fait que l’amygdale soit plus active pendant le sommeil qu’à l’état de veille pourrait être un moyen pour le cerveau de nous préparer à faire face à une menace.
Le tronc cérébral envoie des signaux nerveux pendant le sommeil paradoxal qui détendent les muscles. Ainsi, il est très rare de s’agiter durant son sommeil, ce qui nous empêche (en général) de courir ou de frapper dans notre sommeil.
Les rêves peuvent aider à créer
L’une des théories expliquant pourquoi nous rêvons est que cela contribue à faciliter nos tendances créatives. Des artistes de toutes sortes attribuent aux rêves le mérite d’avoir inspiré certaines de leurs œuvres les plus créatives.
Sans le filtre logique normalement utilisé durant notre vie éveillée et qui peut restreindre le flux créatif, nos pensées et nos idées n’ont aucune restriction lorsque nous dormons.
Dormir et rêver pour fixer la mémoire
Une théorie largement répandue sur l’utilité des rêves est qu’ils nous aident à stocker les souvenirs importants et les choses que nous avons apprises, à nous débarrasser des souvenirs sans importance et à trier les pensées et les sentiments compliqués.
Le sommeil aide à stocker les souvenirs. Si nous apprenons de nouvelles informations et que nous dormons dessus, nous serons capables de nous en souvenir mieux que si on nous demandait de nous en souvenir sans avoir l’opportunité de les fixer dans notre sommeil.
La manière dont les rêves affectent le stockage et le rappel des souvenirs n’est pas encore clairement comprise. Mais les rêves peuvent aider le cerveau à stocker plus efficacement les informations importantes tout en bloquant les stimuli qui pourraient interférer avec la mémoire et l’apprentissage.
Pourquoi fait-on des cauchemars ?
À la fin des années 1700, un cauchemar était défini comme une « maladie où un homme, dans son sommeil, suppose qu’un poids important pèse sur lui ».
Cette définition provient d’un texte de référence en son temps, An Universal Etymological English Dictionary, publié pour la première fois par Nathan Bailey en 1721 et réimprimé jusqu’en 1802. Bien que cette définition ne soit pas souvent utilisée aujourd’hui, les cauchemars sont toujours considérés comme des rêves effrayants qui provoquent des sentiments de terreur, de peur, de détresse ou d’anxiété.
Les rêves qui nous aident à gérer des souvenirs et d’autres informations peuvent sembler très utiles. Le cauchemar occasionnel est considéré comme un rêve qui est simplement plus effrayant ou plus bouleversant. Les cauchemars sont généralement causés par le stress, l’anxiété ou, parfois, par une réaction à certains médicaments.
Toutefois, si l’on fait fréquemment des cauchemars, ils peuvent devenir une cause de trouble du sommeil (environ 5% de la population fait des cauchemars persistants) si l’idée de faire un cauchemar nous angoisse à l’idée de nous endormir ; si ils entraînent des perturbations fréquentes de notre sommeil ; si ils entraînent d’autres problèmes de sommeil ou psychologiques.
Cependant, les cauchemars semblent utiles à notre survie, sinon ils auraient probablement été éliminés par l’évolution. Suivant cette idée, les cauchemars sont un moyen pour le cerveau d’attirer l’attention d’une personne sur des problèmes qu’elle doit résoudre.
Les cauchemars ont probablement évolué pour nous rendre anxieux face à des dangers potentiels. Même les cauchemars post-traumatiques, qui ne font que nous retraumatiser, ont pu être utiles à l’époque ancestrale, lorsqu’un animal sauvage qui nous avait attaqué ou une tribu rivale qui nous avait envahi risquait fort de revenir.
Conclusion
En conclusion, le mystère des rêves continue de fasciner la science. Bien qu’aucune théorie unique ne fasse consensus, il semble que nos rêves ne soient pas de simples divagations aléatoires. Ils jouent probablement un rôle multifonctionnel et essentiel : de la gestion émotionnelle au renforcement de la mémoire, en passant par un entraînement inconscient aux situations de survie. Les cauchemars, bien que souvent perçus comme négatifs, pourraient même être un héritage évolutif nous préparant à faire face au danger. La compréhension des rêves est la clef pour mieux saisir la complexité de notre cerveau et le rôle crucial du sommeil.
FAQ : Tout savoir sur le rôle des rêves et des cauchemars
Qu’est-ce qu’un rêve ?
Un rêve est une série d’images, de pensées ou de sensations qui surviennent durant le sommeil. Ils sont considérés comme des hallucinations qui se produisent lorsque le cerveau est toujours actif.
Quand rêvons-nous le plus ?
Les rêves les plus forts et les plus intenses se produisent principalement pendant le sommeil paradoxal (REM – Rapid Eye Movement), la phase la plus profonde du sommeil.
Pourquoi ne nous souvenons-nous pas toujours de nos rêves ?
Il est souvent difficile de se souvenir des rêves car l’activité cérébrale pendant le sommeil ne favorise pas la fixation de la mémoire à court terme. Pour se souvenir d’un rêve, il faut souvent se réveiller pendant ou juste après celui-ci.
Quel est le rôle des rêves sur nos émotions ?
Une théorie suggère que les rêves sont un moyen pour le cerveau de traiter et de gérer nos émotions. Ils peuvent nous permettre de faire face à des situations stressantes ou des drames émotionnels de manière inconsciente.
Quel est le lien entre rêves et survie ?
L’une des théories les plus populaires est que les rêves, en particulier les cauchemars, servent de simulateur de menaces. L’amygdale, la partie du cerveau liée à l’instinct de survie, est très active pendant le rêve, nous préparant potentiellement à des situations de lutte ou de fuite.
Les rêves peuvent-ils stimuler la créativité ?
Oui, de nombreux artistes attribuent leurs idées créatives à leurs rêves. En l’absence des filtres logiques de l’état de veille, le cerveau est libre de faire des associations d’idées inattendues, ce qui peut inspirer la créativité.
Comment les rêves affectent-ils la mémoire ?
Une théorie courante est que les rêves aident à consolider la mémoire en stockant les informations importantes, en éliminant les détails inutiles et en organisant les pensées complexes. C’est pourquoi bien dormir après avoir appris quelque chose est si important.
Qu’est-ce qu’un cauchemar ?
Un cauchemar est un rêve effrayant qui provoque des sentiments intenses de peur, de terreur, de détresse ou d’anxiété. Ils surviennent souvent pendant le sommeil paradoxal.
Pourquoi fait-on des cauchemars ?
Les cauchemars sont généralement causés par le stress, l’anxiété, la peur ou, dans certains cas, une réaction à des médicaments ou à un traumatisme (cauchemars post-traumatiques).
Les cauchemars sont-ils utiles pour notre survie ?
Selon la théorie de l’évolution, les cauchemars pourraient être un mécanisme de survie. Ils nous aideraient à nous préparer aux menaces potentielles en simulant des scénarios effrayants, renforçant ainsi nos réflexes face au danger.
Quand les cauchemars sont-ils considérés comme un trouble du sommeil ?
Les cauchemars sont considérés comme un trouble du sommeil s’ils sont fréquents et persistants au point de provoquer une angoisse avant de dormir, d’entraîner des perturbations de sommeil et d’autres problèmes psychologiques.
Que sont les « restes diurnes » ?
Les « restes diurnes » sont les pensées, les conversations ou les événements de notre journée que notre cerveau utilise comme base pour construire les scénarios de nos rêves.
Pourquoi les rêves sont-ils souvent illogiques ?
Les rêves sont souvent illogiques car ils sont principalement déclenchés par les centres émotionnels du cerveau (comme l’amygdale) plutôt que par les régions responsables du raisonnement et de la logique.
La signification des rêves est-elle scientifique ?
L’interprétation des rêves, notamment dans le contexte de la psychologie et de la psychanalyse, n’est pas considérée comme une science exacte. Cependant, elle peut être un outil pour explorer notre inconscient et nos émotions, comme le suggérait Sigmund Freud.
Quel est le lien entre le tronc cérébral et les mouvements pendant le sommeil ?
Pendant le sommeil paradoxal, le tronc cérébral envoie des signaux nerveux qui paralysent temporairement nos muscles. C’est ce qui nous empêche d’agir physiquement nos rêves, que ce soit en courant ou en frappant.
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Deux fois par an, nos montres et horloges changent d’heure en Europe. Que ce soit pour passer à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver, il peut être facile de s’y perdre. Avancer ou reculer sa montre ? Quand exactement ? Et pourquoi ce changement a-t-il lieu ? Cet article répond à toutes vos questions pour vous aider à ne plus jamais vous tromper et à comprendre le fonctionnement de cette pratique. Nous allons notamment nous concentrer sur les dates clefs pour les années 2025 et 2026, et vous partager quelques astuces mémorables pour savoir d’un coup d’œil si vous devez avancer ou reculer votre montre.
En bref : le changement d’heure en 2025 et 2026
Heure d’été 2025 : le dimanche 30 mars. À 2h, il sera 3h (on avance).
Heure d’hiver 2025 : le dimanche 26 octobre. À 3h, il sera 2h (on recule).
Heure d’été 2026 : le dimanche 29 mars. À 2h, il sera 3h (on avance).
Heure d’hiver 2026 : le dimanche 25 octobre. À 3h, il sera 2h (on recule).
Astuce : en Été, on Avance d’une heure (voyelles). En Hiver, on Recule d’une heure (consonnes).
Le passage à l’heure d’été et d’hiver a lieu chaque année au cours des derniers dimanches de mars et d’octobre. Bien que l’idée d’y mettre fin ait été évoquée, le changement d’heure est toujours en vigueur pour les années à venir.
Illustration du changement de l’heure d’été vers l’heure d’hiver. A trois heures du matin, on recule la petite aiguille d’une heure, il est donc deux heures du matin. Image originale JeRetiens.
Quand changer d’heure en 2025 et 2026 ?
Changement d’heure en 2025
Passage à l’heure d’été : le changement aura lieu dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025. À 2 heures du matin, il sera 3 heures. Vous perdrez donc une heure de sommeil, mais vous gagnerez une heure d’ensoleillement le soir.
Passage à l’heure d’hiver : le changement aura lieu dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025. À 3 heures du matin, il sera 2 heures. Vous gagnerez donc une heure de sommeil.
Passage à l’heure d’été, la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025, à deux heures il sera trois heures !
Changement d’heure en 2026
Passage à l’heure d’été : le changement aura lieu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars 2026. À 2 heures du matin, il sera 3 heures.
Passage à l’heure d’hiver : le changement aura lieu dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 octobre 2026. À 3 heures du matin, il sera 2 heures.
Durant la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, l’heure passera de 3h à 2h.
Faut-il avancer ou reculer sa montre ? Les moyens mnémotechniques infaillibles
C’est la question que tout le monde se pose deux fois par an. Heureusement, il existe des astuces simples et efficaces pour ne plus jamais se tromper.
La règle des voyelles et des consonnes
C’est l’une des astuces les plus populaires. Retenez la correspondance entre les mots Été et Avancer (tous les deux commencent par une voyelle), et Hiver et Reculer (tous les deux commencent par une consonne). En Été, on Avance d’une heure, et en Hiver, on Recule d’une heure. Simple, non ?
L’astuce de la rime
Une autre manière de se souvenir est d’utiliser une rime très simple : au printemps, en avant ; en hiver, en arrière. La rime vous permettra de vous rappeler immédiatement de la direction du changement.
L’infaillible mnémonique d’Octobre et d’Avril
Cette astuce est basée sur les mois de l’année. En octobRE, on REcule. En AVril, on AVance. Bien que le changement d’heure d’été ait lieu en mars, cette astuce reste très efficace en se concentrant sur les deux premières lettres des mots et leur sonorité.
Conclusion
Le changement d’heure est une habitude annuelle qui, bien que parfois source de confusion, est simple à anticiper. En retenant les dates pour 2025 et 2026 et surtout, en vous appuyant sur l’un de ces moyens mnémotechniques, vous saurez toujours si vous devez avancer ou reculer votre montre. Vous êtes maintenant prêt à affronter le passage à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver en toute sérénité !
FAQ : Tout savoir sur le changement d’heure
Quand a lieu le passage à l’heure d’été en 2025 et 2026 ?
Le passage à l’heure d’été 2025 aura lieu le dimanche 30 mars. En 2026, ce sera le dimanche 29 mars. Il a lieu chaque année le dernier dimanche de mars.
Quand a lieu le passage à l’heure d’hiver en 2025 et 2026 ?
Le passage à l’heure d’hiver 2025 aura lieu le dimanche 26 octobre. En 2026, ce sera le dimanche 25 octobre. Il a lieu chaque année le dernier dimanche d’octobre.
Dois-je avancer ou reculer ma montre en mars ?
En mars, on passe à l’heure d’été, il faut donc avancer sa montre d’une heure. À 2h du matin, il est 3h.
Dois-je avancer ou reculer ma montre en octobre ?
En octobre, on passe à l’heure d’hiver, il faut donc reculer sa montre d’une heure. À 3h du matin, il est 2h.
Combien d’heures de sommeil perd-on ou gagne-t-on ?
Au printemps, en passant à l’heure d’été, vous perdez une heure de sommeil. En automne, en passant à l’heure d’hiver, vous gagnez une heure de sommeil.
Pourquoi le changement d’heure existe-t-il ?
Le changement d’heure a été instauré pour la première fois en France en 1975, suite au choc pétrolier de 1973. L’objectif était de réaliser des économies d’énergie en faisant correspondre au mieux les heures d’activité avec l’ensoleillement naturel.
Quel est le principe du changement d’heure ?
Le principe est de passer à une heure d’été pour bénéficier plus longtemps de la lumière du soleil en soirée, et de revenir à l’heure d’hiver pour bénéficier de l’heure solaire naturelle en matinée.
Le changement d’heure sera-t-il bientôt supprimé ?
La question de la suppression du changement d’heure a été soulevée par l’Union européenne, mais le projet a été mis en suspens. Pour l’heure, le changement d’heure reste en vigueur en France et dans la plupart des pays de l’UE pour les années à venir.
Le changement d’heure est-il harmonisé en Europe ?
Oui, les dates et horaires du changement d’heure sont harmonisés à l’échelle de l’Union européenne afin d’éviter les perturbations économiques.
Qu’est-ce que le décalage entre l’heure solaire et l’heure d’été ?
L’heure d’été décale l’heure légale d’une heure par rapport à l’heure solaire. Cela signifie qu’il fait jour plus tard le matin, mais aussi plus tard le soir.
Tous les pays du monde changent-ils d’heure ?
Non, le changement d’heure n’est pas appliqué dans le monde entier. Il est principalement en vigueur en Europe, en Amérique du Nord et dans quelques autres pays, mais est absent de la plupart des pays d’Afrique et d’Asie.
Le passage à l’heure d’hiver est-il le retour à l’heure solaire ?
Oui, l’heure d’hiver est l’heure qui se rapproche le plus de l’heure solaire de notre fuseau horaire.
Pourquoi le changement d’heure a-t-il lieu la nuit du samedi au dimanche ?
Le changement d’heure a lieu dans la nuit du samedi au dimanche pour minimiser les perturbations pour les travailleurs et les transports, en permettant à la majorité des gens d’ajuster leurs horloges pendant leur temps de repos.
Les téléphones portables changent-ils d’heure automatiquement ?
Oui, la plupart des téléphones portables et des appareils connectés (ordinateurs, tablettes) sont configurés pour ajuster automatiquement l’heure en fonction du fuseau horaire et de la date du changement d’heure.
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Pourquoi dit-on tic-tac et non tac-tic ? Pourquoi dit-on King Kong au lieu de Kong King, clic-clac au lieu de clac-clic, ou encore ping-pong au lieu de pong-ping ?
L’onomatopée tac signifie la même chose que tic. Le son d’une horloge ne fait pas réellement tic-tac, il est identique à chaque « tic » ! Les mots sonnent différemment lorsque nous les prononçons parce que chacun a une combinaison de voyelles légèrement différente ! L’un a un son « i » court et l’autre un « a » court. Mais pourquoi l’ordre dans lequel ils sont écrits ou prononcés a-t-il de l’importance ?
Nous disons tic-tac et non tac-tic à cause de la règle de linguistique présente dans les langues indo-européennes nommée le redoublement ou la réduplication de l’ablaut. Cette règle fait référence aux changements de voyelles dans des mots similaires et à l’ordre dans lequel ces voyelles sont prononcées en fonction de l’endroit où les sons sont produits par le placement de la langue, de l’avant à l’arrière de la bouche.
Cette règle est une règle que la plupart des locuteurs connaissent sans la connaître, ce qui signifie que si l’on demandait à un locuteur francophone (ou même anglophone) ce qu’est la réduplication de l’ablaut, il n’en aurait probablement aucune idée, pas plus qu’il ne serait capable de donner la raison pour laquelle on ne dit pas « tac tic » mais plutôt « tic tac ».
En bref : Tout savoir sur le « tic-tac »
L’ordre des mots comme **tic-tac** ou **clic-clac** n’est pas aléatoire : il est dicté par une règle linguistique appelée la **réduplication de l’ablaut**.
Cette règle veut que les sons se prononcent dans un ordre spécifique, du son produit à l’avant de la bouche vers celui produit à l’arrière.
L’ordre des voyelles est souvent **I, A, O**, car le son « i » se forme avec la langue en avant, et le son « a » en arrière.
Cette règle rend la prononciation de ces mots plus facile et plus fluide pour la plupart des locuteurs.
Des expressions comme **ping-pong**, **zig-zag** ou **King Kong** suivent la même logique.
Une horloge permettant de mesurer le temps grâce à son tic-tac-tic-tac.
Qu’est-ce que la le redoublement de l’ablaut ?
L’ablaut désigne le changement ou le déplacement de la voyelle et consiste en une alternance vocalique.
La **redoublement** fait référence à la duplication des autres lettres du mot.
La réduplication en ablaut, également appelée **gradation des voyelles**, est un processus linguistique par lequel les voyelles changent dans des mots répétés et similaires. Le changement de voyelles dans ces mots doit se faire dans un ordre particulier et cet ordre est basé sur l’endroit d’où provient le son dans notre bouche.
La règle de la réduplication de l’ablaut nous aide à dire ces types de mots beaucoup plus facilement. Par exemple, il suffit de prononcer à haute voix les termes suivants en prenant conscience du mouvement de la langue, de la position des dents ou encore de la mâchoire : si, cette, ça, sot, su.
Au début des sons, la langue se déplace vers l’avant de votre bouche, derrière les dents, et qu’au fur et à mesure que l’on prononce les mots, la langue se déplace plus en arrière dans la bouche.
C’est le cas pour de nombreux autres mots où les changements de son sont utilisés pour montrer le sens. Par exemple, dans le mot tigre, la langue se déplace de derrière les dents au début d’un « t » dur, puis revient en arrière dans un « g » doux non vocalisé.
La même chose se produit lorsque nous disons tic-tac. Lorsque l’on commence à le dire, la langue doit se trouver près ou au-dessus des dents du haut et, au fur et à mesure qu’on le dit, nous la poussons plus fermement contre elles jusqu’à les toucher très rapidement sans aucun espace ! Ensuite, lorsque l’on va dire tac, notre langue recule pour pouvoir dire le « a » de « tac ».
Même type d’exercice que ci-dessus, prononcer à haute voix et observer la manière dont la langue bouge dans la bouche : tic tac tic tac tic tac tic tac.
Il est plus facile pour notre bouche de commencer par des sons vers l’avant et, par conséquent, la règle de la réduplication ablaut signifie que lorsque nous changeons les voyelles dans des mots similaires et répétés, ils sont dans l’ordre dans lequel ils sont les plus faciles à dire.
Dans quel ordre dit-on les voyelles selon la réduplication de l’ablaut ?
L’ordre de la réduplication de l’ablaut est généralement I, A, O. Mais il y a évidemment plus de voyelles et chaque voyelle a un son court et un son long, sans parler de tous les digraphes et trigraphes (c’est là que deux ou trois voyelles se combinent pour former un seul son), donc en règle générale, nous continuons à suivre la règle de formation des sons de l’avant vers l’arrière. Constatons également que la réduplication ablaut est rarement utilisée avec des voyelles autres que I, A, O mais que la règle de l’ablaut l’emportera sur les autres dans la langue française.
Conclusion
En conclusion, si nous disons « tic-tac » et non « tac-tic », ce n’est pas un simple hasard ou une question d’habitude. C’est le résultat d’une règle linguistique profonde, la **réduplication de l’ablaut**, que nous appliquons inconsciemment. Cette règle dicte l’ordre des voyelles dans les mots redoublés en fonction de la position de notre langue, allant de l’avant vers l’arrière de la bouche. En suivant cet ordre naturel, notre cerveau et notre appareil vocal produisent des sons plus fluides et plus faciles à prononcer. Cette fascinante règle de la gradation des voyelles est donc la véritable clef qui explique pourquoi certaines onomatopées et expressions s’imposent dans un ordre bien précis à travers de nombreuses langues indo-européennes, y compris le français.
FAQ : Tout savoir sur le redoublement de l’ablaut
Pourquoi dit-on « tic-tac » et non « tac-tic » ?
L’ordre des mots comme « tic-tac » est déterminé par une règle linguistique appelée la **réduplication de l’ablaut**. Elle exige que les sons soient prononcés dans un ordre spécifique, allant des voyelles formées à l’avant de la bouche (comme le son « i ») vers celles formées à l’arrière (comme le son « a »).
Qu’est-ce que l’ablaut ?
L’**ablaut** est un terme de linguistique qui désigne le changement de voyelle au sein d’un mot ou d’une famille de mots (par exemple, « chanter » et « chanteur »). Dans le cas des mots redoublés, on parle de réduplication de l’ablaut.
Quelle est la règle de l’ordre des voyelles ?
La règle générale de la réduplication de l’ablaut est l’ordre des voyelles **I, A, O**. C’est cet ordre qui est le plus facile à prononcer pour la plupart des locuteurs, car il suit la progression naturelle de la langue de l’avant vers l’arrière de la bouche.
Quels autres mots suivent cette règle ?
De nombreux mots en français et en anglais suivent cette règle, comme **clic-clac**, **zig-zag**, **ping-pong**, **ding-dong**, **pêle-mêle** ou encore **King Kong**.
Cette règle est-elle consciente ?
Non, la plupart des locuteurs appliquent la règle de la réduplication de l’ablaut de manière **inconsciente**. Ils la connaissent « sans la connaître », et l’utilisent parce que l’ordre des mots leur semble plus naturel et plus facile à dire.
Le son « tic » est-il différent du son « tac » ?
Oui. Le son « tic » utilise la voyelle « i », qui est un son court produit à l’avant de la bouche. Le son « tac » utilise la voyelle « a », un son court produit plus en arrière. C’est cette différence qui crée l’effet de mouvement dans la bouche et détermine l’ordre de prononciation.
La réduplication de l’ablaut ne concerne-t-elle que les voyelles ?
La réduplication de l’ablaut se concentre sur le changement de voyelle, mais elle est souvent associée à la duplication d’autres parties du mot, comme les consonnes, dans les mots redoublés. La règle de l’ablaut l’emporte toujours pour déterminer l’ordre final.
Qu’est-ce que la gradation des voyelles ?
La **gradation des voyelles** est un autre nom donné à la réduplication de l’ablaut. Il fait référence au changement progressif de la voyelle dans les mots répétés, d’un son « plus léger » à un son « plus lourd ».
Pourquoi l’ordre « I, A, O » est-il plus facile à dire ?
Il est plus facile à dire car la bouche et la langue effectuent un mouvement naturel pour produire ces sons dans cet ordre. La langue est en position haute et avant pour le « i », puis se relâche et recule pour le « a », puis encore plus pour le « o », ce qui rend la transition fluide.
Cette règle existe-t-elle dans d’autres langues ?
Oui, cette règle est présente dans de nombreuses langues indo-européennes, y compris l’anglais, où l’on trouve des mots comme **ding-dong**, **sing-song** ou **mishmash**, qui suivent la même logique de prononciation de l’avant vers l’arrière.
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Suite à l’essor qu’a connu Internet, plusieurs métiers ont vu le jour pour le plus grand plaisir des jeunes ambitieux souhaitant obtenir leur liberté financière, et devenir à leur compte pour profiter pleinement de la vie.
Plusieurs professions classiques telles que rédacteur, designer et développeur de site web sont à portée de main grâce à des plateformes de freelance comme fiverr qui propose des services payants effectués par des personnes compétentes dans leur domaine.
Cependant, le commerce a également connu une évolution à travers Internet, si vous disposez ou pas d’un stock vous pouvez grâce au dropshipping entreprendre votre activité de vente en ligne dès maintenant.
Comment bien débuter en dropshipping ?
Le dropshipping c’est quoi ?
Le dropshipping est un mode de vente de produits en ligne qui ne nécessite pas d’avoir un stock, vous ne serez donc pas l’expéditeur du produit mais vous vous contenterez de le vendre en sous-traitant la chaîne de logistique. Votre travail consistera à créer votre boutique en ligne par exemple, à chercher le produit phare que vous souhaitez commercialiser et qui satisfera la clientèle cible et pour finir à chercher un bon fournisseur.
Les avantages du dropshipping
Le dropshipping a énormément d’avantages parmi eux :
Économie de frais supplémentaires et d’énergie puisqu’il n’y a ni logistique, ni stock ni livraison.
Diversité de produits, pas de risque de pertes sachant que vous ne disposerez d’aucun stock.
Faible investissement de départ.
Les étapes à suivre pour trouver un bon fournisseur
Les erreurs à éviter
Dans un premier temps, vous devez reconnaître les erreurs à éviter lors de votre recherche.
La plupart du temps quand il s’agit de dénicher un fournisseur en dropshipping, les commerçants se dirigent directement vers Google et écrive tout simplement « fournisseur dropshipping » ou bien « grossiste dropshipping » et ils cliquent automatiquement sur les liens référencés par Google présents en première page, une chose que tout le monde a le réflexe de faire.
Ceci vous conduit alors vers des produits fortement présents dans le marché. Ainsi à travers cette méthode vous faites le choix de commercialiser des produits très concurrentiels.
Certes la concurrence sera toujours présente et cela ne vous empêchera pas de réussir dans votre projet en dropshipping. Mais si vous proposez les produits que plusieurs autres sites de commerce en ligne mettent également en vente, votre marge de gain sera forcément réduite.
Par ailleurs, vous ne devez pas croire que le dropshipping est aussi simple qu’il paraît et que vos produits se vendront aussi facilement. Comme tout autre type de commerce une bonne stratégie marketing est indispensable pour attirer des acheteurs, vous pouvez développer vous-même vos connaissances en marketing digital grâce à des formations en ligne par exemple, ou bien cherchez une agence de communication.
Les étapes à suivre
Privilégiez un lien direct avec le grossiste
Dans votre choix de fournisseurs donner la priorité aux grossistes qui ne vendent qu’aux e-marchands, ils vendent alors leurs produits sans marge de profit, donc moins cher que les fournisseurs intermédiaires qui vendent leurs produits à des tarifs légèrement plus élevés puisqu’ils vendent aux clients mais aussi aux distributeurs.
La fiabilité et la bonne réputation
Un fournisseur adéquat doit avoir une bonne réputation dans le marché.
C’est l’un des critères les plus importants que vous devez prendre en compte lors de votre choix.
Effectivement, la réussite de votre site de dropshipping repose sur la qualité des produits que vous proposez et sur la parole que vous donnez au client, vous devez alors vérifier si le produit est conforme à la description indiquée dans le site ou non au niveau des mesures, de la qualité du tissu et de la matière utilisée, ainsi qu’au respect des délais de livraison.
De même, n’hésitez pas à consulter les avis clients laissés sur d’autres plateformes de dropshipping sur des articles issus du fournisseur dont vous voulez vérifier la crédibilité.
Méfiez-vous des faux avis :
Il est tellement facile pour quiconque de laisser des faux avis sur ses produits pour attirer des clients. Et nombreux sont ceux qui le font, alors faites attention.
Pour éviter cela vous pouvez consulter des forums en ligne ou des groupes Facebook où plusieurs personnes qui sont à la tête de grands sites de dropshipping partagent leurs avis et leurs expériences avec leurs anciens ou même actuels fournisseurs.
Donnez la priorité à des grossistes actifs
La disponibilité quotidienne de votre fournisseur et sa réactivité sont une chose indispensable qui s’avère très utile en cas de souci de livraison ou d’un retour client non satisfait.
Si vous avez besoin d’une quelconque information ou détail sur les produits mis en vente, il est primordial que votre grossiste soit joignable facilement et dans les plus brefs délais.
Choisissez des fournisseurs certifiés légalement
Pour éviter un quelconque problème de perte d’argent suite à un produit non livré, vérifiez que votre fournisseur travaille en toute légalité, dans le cadre d’une entreprise reconnue.
Pour cela vous pouvez consulter son site officiel et vérifiez sa localisation, ses coordonnées téléphoniques, et ses mentions légales.
Prenez en compte le rapport qualité prix
Pour avoir la meilleure marge de bénéfice, et des clients satisfaits et fidèles, il est important de leur proposer un produit de qualité avec un prix attractif en comparaison au produit concurrentiel du marché. Cela revient à choisir un fournisseur aux produits de grande qualité et au meilleur prix.
Ainsi, vous devez consulter différents grossistes, vérifiez la qualité de leurs produits et comparez leur tarif, faites le bilan et choisissez le meilleur rapport qualité prix. Le gain est à l’achat c’est là qu’on peut augmenter sa marge de profit.
Basez-vous sur votre capital
Tout dépend de votre capital de départ :
Si vous entreprenez votre projet avez un petit investissement, travaillez alors avec des petites marques dont vous allez commercialiser les produits sur votre site de vente en ligne, contre une commission sur chaque vente.
En revanche, si vous disposez d’un bon capital et que vous êtes prêt à investir une grosse somme d’argent, tournez-vous vers la distribution et dénichez des fournisseurs fiables et réactifs qui travaillent en toute légalité.
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Internet ne se trouve pas dans les nuages (le « cloud »), il transite sous les océans !
En effet, 99 % des données sont acheminées par des câbles en fibre optique sous la mer. Ceci concerne les conversations téléphoniques, messages instantanés, e-mails, navigation sur le web, etc.
Le fait que le trafic internet s’effectue par câbles sous-marins va à l’encontre de l’idée que la plupart des gens se font d’un Internet accessible via Wi-Fi ou par satellite.
Les câbles à fibres optiques utilisent la lumière (99.7% de la vitesse de la lumière pour être exact) pour coder les informations et ne sont pas affectés par les conditions météorologiques, les câbles transportent les données plus rapidement et à moindre coût que les satellites.
Le système de câbles sous-marins existe depuis près de 170 ans.
Plongeons pour mieux comprendre !
En bref : Tout savoir sur les câbles sous-marins Internet
Près de 99 % du trafic Internet mondial transite par des câbles de fibre optique posés au fond des océans.
Ces câbles transmettent les données beaucoup plus rapidement et à moindre coût que les satellites.
Les premiers câbles sous-marins datent des années 1850 et servaient au télégraphe. Les câbles modernes utilisent la fibre optique depuis les années 1980.
Le système est robuste mais reste vulnérable aux chalutiers, aux ancres de navires et, plus rarement, aux sabotages ou aux morsures de requins.
Malgré le risque de coupure, la connectivité reste assurée grâce à la redondance des câbles et à l’aide des constellations de satellites.
Qu’est-ce qu’un câble sous-marin ?
Un câble de communication sous-marin est un câble posé au fond de la mer entre des stations terrestres pour transporter des signaux de télécommunication sur des étendues d’océan et de mer. Les premiers câbles de communication sous-marins posés à partir des années 1850 transportaient du trafic télégraphique, établissant ainsi les premières liaisons de télécommunications instantanées entre les continents, comme le premier câble télégraphique transatlantique qui est devenu opérationnel le 16 août 1858. Les générations suivantes de câbles ont transporté du trafic téléphonique, puis du trafic de communication de données. Les câbles modernes utilisent la technologie de la fibre optique pour transporter les données numériques, qui comprennent le trafic téléphonique, Internet et les données privées.
Carte datant de la fin du XIXème siècle montrant le déploiement des câbles sous-marins pour assurer les communications autour du globe. Ces câbles sont à l’époque contrôlés par l’empire britannique qui assure sa domination des communications sur terre.
Les câbles modernes ont généralement un diamètre d’environ 25 mm et pèsent environ 1,4 tonne par kilomètre pour les sections en eaux profondes qui constituent la majorité du parcours, bien que des câbles plus grands et plus lourds soient utilisés pour les sections en eaux peu profondes près des côtes. Comme nous le montre la carte ci-dessus, les câbles sous-marins ont été les premiers à relier tous les continents du monde (à l’exception de l’Antarctique) lorsque Java a été relié à Darwin, dans le Territoire du Nord de l’Australie, en 1871, en prévision de l’achèvement de l’Australian Overland Telegraph Line en 1872, qui reliait Adélaïde, en Australie-Méridionale, et de là, le reste de l’Australie.
De quoi se compose un câble sous-marin ?
Les premiers câbles étaient constitués d’une couche extérieure de fil de fer, puis d’acier, enveloppant du caoutchouc des Indes, enveloppant du gutta-percha (une gomme issue du latex), qui entourait un fil de cuivre à plusieurs brins.
De nombreux premiers câbles ont souffert des attaques de la vie marine. L’isolant pouvait être mangé par certains poissons !
Le gutta-percha et le caoutchouc n’ont pas été remplacés comme isolant de câble avant l’introduction du polyéthylène dans les années 1930. Même à cette époque, le matériau n’était disponible que pour les militaires et le premier câble sous-marin utilisant ce matériau n’a été posé qu’en 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à travers la Manche
Dans les années 1980, les câbles à fibres optiques ont été développés. Le premier câble téléphonique transatlantique à utiliser la fibre optique était le TAT-8, qui a été mis en service en 1988. Un câble à fibres optiques comprend plusieurs paires de fibres. Chaque paire comporte une fibre dans chaque direction. TAT-8 avait deux paires opérationnelles et une paire de secours. À l’exception des lignes très courtes, les câbles sous-marins à fibres optiques comportent des répéteurs à intervalles réguliers.
Coupe transversale d’un câble sous-marin de communication. Couches: polyéthylène, bande en mylar, fils métalliques toronnés en acier, barrière étanche en aluminium, polycarbonate, tube en cuivre ou en aluminium, paraffine ou vaseline, et enfin les fibres optiques qui transmettent l’information.
Le TAT-8 était le 8ème câble de communication transatlantique et le premier câble transatlantique à fibre optique, transportant 280 Mbit/s (40 000 circuits téléphoniques) entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Il a été construit en 1988 par un consortium de sociétés dirigé par AT&T Corporation, France Télécom et British Telecom. Le système a été rendu possible par des amplificateurs optiques agissant comme des répéteurs présentant des avantages par rapport aux répéteurs électriques des câbles précédents.
Comment se déroulent l’entretien et la réparation des câbles sous-marins ?
Les câbles peuvent être rompus par des chalutiers de pêche, des ancres, des tremblements de terre, des courants de turbidité, le sabotage, et même des morsures de requin.
Entre 1959 et 1996, moins de 9% des détériorations étaient dues à des événements naturels. En réponse à cette menace pour le réseau de communication, la pratique de l’enfouissement des câbles s’est développée. L’incidence moyenne des défauts de câbles était de 3,7 par 1 000 km par an entre 1959 et 1979. Ce taux a été réduit à 0,44 défaut par 1 000 km par an après 1985, en raison de l’enfouissement généralisé des câbles à partir de 1980. Pourtant, les ruptures de câbles sont loin d’appartenir au passé, avec plus de 50 réparations par an dans le seul Atlantique et des ruptures importantes en 2006, 2008, 2009 et 2011.
Lors d’un incident, un navire de réparation de câbles (appelé câblier) est envoyé sur place pour larguer une bouée de marquage près de la rupture. Plusieurs types de grappins sont utilisés en fonction de la situation. Si le fond marin en question est sablonneux, un grappin à dents rigides est utilisé pour passer sous la surface et attraper le câble. Si le câble se trouve sur une surface rocheuse, le grappin est plus flexible, avec des crochets sur toute sa longueur afin qu’il puisse s’adapter aux changements de surface.
Le câble réparé est plus long que l’original, aussi l’excédent est-il délibérément posé en forme de « U » sur le fond marin. Un submersible peut être utilisé pour réparer les câbles qui se trouvent dans des eaux moins profondes.
Le navire-câblier drague le fond au moyen d’un grappin, teste chaque extrémité, met le côté sain sur une bouée et relève l’autre jusqu’au défaut. Par grand fond, le câble doit être physiquement coupé et chaque extrémité est séparément ramenée à bord du navire. Une nouvelle section au moins égale à deux fois la hauteur d’eau est insérée et soudée avant d’être reposée au fond sur le côté de l’axe du tracé.
Les câbles sous-marins peuvent-ils être espionnés et coupés pendant les guerres ?
Les câbles sous-marins, qui ne peuvent être maintenus sous surveillance constante, tentent les organisations de collecte de renseignements depuis la fin du XIXème siècle. Souvent, au début des guerres, les nations ont coupé les câbles de l’autre camp pour rediriger le flux d’informations vers les câbles qui étaient surveillés. Les efforts les plus ambitieux ont eu lieu pendant la Première Guerre mondiale, lorsque les forces britanniques et allemandes ont systématiquement tenté de détruire les systèmes de communication mondiaux des autres en coupant leurs câbles avec des navires de surface ou des sous-marins.
Pendant la Guerre froide, la marine américaine et la National Security Agency (NSA) ont réussi à placer des écoutes sur les lignes de communication sous-marines soviétiques dans le cadre de l’opération Ivy Bells.
Plus récemment, suite aux Printemps arabes, en Égypte en 2013. des hommes en combinaison de plongée ont été appréhendés au Nord d’Alexandrie après avoir intentionnellement coupé le câble Sud-Est-Asie-Moyen-Orient-Ouest-Europe 4, qui s’étend sur près de 20000 kilomètres et relie trois continents. Les vitesses d’Internet en Égypte ont été réduites de 60% jusqu’à ce que la ligne puisse être réparée.
Aujourd’hui, suite à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes de Vladimir Poutine, des craintes de coupures des câbles sous-marins ressurgissent avec la crainte de ne plus pouvoir se connecter à Internet.
Si des câbles stratégiques étaient coupés, il pourrait résulter une perte partielle de connectivité à Internet. Cependant, le risque est faible car d’une part, ces câbles sont surveillés, et d’autre part un relai satellite (pensons à Starlink, la constellation de satellites lancée par Elon Musk) peut assurer la transition le temps des réparations.
FAQ : Tout savoir sur les câbles sous-marins Internet
Où se trouve Internet ?
Contrairement à l’idée reçue, Internet n’est pas « dans les nuages » (le cloud) ou uniquement via satellite. Environ 99 % des données Internet mondiales transitent par des câbles de fibre optique posés au fond des océans. Ces câbles relient les continents et constituent l’épine dorsale du réseau Internet mondial.
Pourquoi utiliser des câbles et non des satellites ?
Les câbles sous-marins sont préférés aux satellites car ils sont plus rapides, plus fiables et plus économiques pour le transfert de grandes quantités de données. La fibre optique transmet les données à une vitesse proche de celle de la lumière et n’est pas affectée par les conditions météorologiques, ce qui n’est pas le cas des communications par satellite.
Depuis quand existent les câbles sous-marins ?
Le concept de câbles sous-marins ne date pas d’hier. Le premier câble télégraphique sous-marin a été posé en 1850 pour relier la France à l’Angleterre. Le premier câble télégraphique transatlantique a suivi en 1858. L’utilisation de la fibre optique pour le trafic Internet a, quant à elle, commencé dans les années 1980.
Comment sont réparés les câbles sous-marins endommagés ?
En cas de coupure, un navire spécialisé appelé un câblier est envoyé sur place. Il utilise des grappins pour remonter les extrémités du câble endommagé à la surface. Le câble est ensuite testé, une nouvelle section est soudée, puis le tout est redescendu et posé sur le fond marin.
Quelles sont les causes de rupture des câbles sous-marins ?
Les principales causes de rupture de câbles sont d’origine humaine ou naturelle. Les chalutiers de pêche et les ancres de navires sont les coupables les plus fréquents. Plus rarement, les tremblements de terre, les glissements de terrain sous-marins, voire les morsures de requin, peuvent être à l’origine des dommages.
Peut-on espionner les câbles sous-marins ?
Oui, l’espionnage des câbles sous-marins a une longue histoire, depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à l’ère moderne. Des sous-marins espions ont été utilisés pendant la Guerre froide pour se brancher sur les câbles. Aujourd’hui, les organisations de renseignement peuvent toujours tenter d’y accéder, même si les technologies de cryptage modernes rendent la tâche plus difficile.
L’Internet pourrait-il être complètement coupé ?
Le risque d’une coupure totale d’Internet est très faible. Le réseau mondial est conçu pour être résilient, avec de nombreux câbles qui se chevauchent. Si un câble est coupé, le trafic est automatiquement redirigé vers d’autres lignes. De plus, les technologies satellitaires comme Starlink peuvent servir de solution de secours temporaire en cas de besoin, le temps des réparations.
De quoi est fait un câble sous-marin moderne ?
Un câble moderne est une structure complexe. Son cœur est composé de plusieurs paires de fibres optiques, protégées par des couches successives de plastique, de tubes en acier, de cuivre et de polyéthylène. Ces couches protègent les fibres des éléments extérieurs, des pressions abyssales et des éventuels dommages.
Les câbles sous-marins sont-ils partout dans le monde ?
Non, leur déploiement est concentré sur les grandes routes maritimes reliant les continents. Les zones polaires, comme l’Antarctique, n’ont pas de liaisons par câbles sous-marins. Des cartes interactives permettent de visualiser l’ensemble du réseau mondial de câbles, qui est en constante évolution.
Combien de temps faut-il pour réparer un câble ?
Le temps de réparation varie en fonction de la localisation du câble, de la profondeur de l’eau et de la gravité des dégâts. Une réparation peut prendre de quelques jours à plusieurs semaines, notamment si le lieu est éloigné et les conditions météorologiques sont mauvaises.
Quelle est la vitesse de transmission des données ?
Les câbles sous-marins sont incroyablement rapides. Les dernières générations peuvent transporter des téraoctets de données par seconde, permettant des communications presque instantanées à travers les océans. Cette vitesse est rendue possible grâce à la transmission des informations sous forme de lumière via les fibres optiques.
Les câbles sont-ils enfouis dans le fond marin ?
Oui, pour les protéger des dommages (notamment des chalutiers et des ancres), les câbles sont enfouis dans le fond marin dans les zones côtières peu profondes. Dans les eaux plus profondes, ils sont simplement posés sur le fond, car les risques de dommages sont moins importants.
Qui possède les câbles sous-marins ?
Les câbles sous-marins sont souvent la propriété de consortiums d’entreprises de télécommunications (comme AT&T, Orange, Vodafone), de géants du Web (Google, Meta, Amazon) ou même d’entités gouvernementales. La collaboration est essentielle pour financer et entretenir ces infrastructures gigantesques.
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