Bienvenue sur JeRetiens : votre mini-encyclopédie pour tout comprendre, mieux mémoriser et enrichir votre culture générale

Depuis 2007, JeRetiens s’est imposé dans l’espace francophone comme incontournable pour l’apprentissage, la mémorisation et la culture générale. Avec nos 1331 articles détaillés, nous abordons autant les techniques mnémotechniques que des sujets d’encyclopédie : grands récits historiques, faits insolites, traditions culturelles, religion, linguistique, et bien plus encore. Totalement gratuit, notre site se veut à la fois pédagogique et ludique, offrant à chacun la possibilité d’apprendre, de comprendre et de retenir à son rythme.

Pourquoi JeRetiens est unique ?

Nous croyons que la curiosité est le moteur principal de la connaissance. Que vous cherchiez à améliorer votre mémoire, à approfondir votre culture générale ou simplement à découvrir de nouveaux sujets, vous trouverez chez nous un large éventail de contenus : de la polémologie à l’irénologie, de la bienséance à l’alphabet arabe, des sourates de l’islam aux capitales du monde, en passant par les douze travaux d’Hercule et de nombreuses anecdotes culturelles. Dans cette mini-encyclopédie, nous mettons l’accent sur la pédagogie, les exemples concrets et les astuces mémos pour rendre chaque lecture utile et passionnante.

Explorez notre sélection des meilleurs articles

Avec plus de 1240 contenus inédits, il peut être difficile de savoir par où commencer ! C’est pourquoi nous avons créé une rubrique dédiée : Les meilleurs articles. Vous y trouverez des dossiers approfondis sur des thèmes variés : par exemple, comprendre les souvenirs d’enfance, décrypter la fonction des rêves, revisiter des chapitres marquants de l’histoire, ou encore vous familiariser avec des codes culturels du monde entier. Nous vous recommandons également de consulter nos articles de fond sur la religion et la spiritualité, dont certains consacrés à la lecture et à la mémorisation des sourates, ou encore aux traditions bouddhistes. De la mythologie gréco-romaine aux coutumes du Moyen-Âge, en passant par des fiches sur la bienséance au quotidien, il y en a pour tous les goûts.

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Mémorisation : plus de 3500 moyens mnémotechniques

Parce que retenir facilement n’est pas qu’une question de talent, JeRetiens vous propose des moyens mnémotechniques originaux et accessibles à tous. Vous utilisez déjà, sans le savoir, des phrases-clés ou des images mentales (comme « Mais où est donc OrNiCar ? » ou les poings pour savoir si un mois a 30 ou 31 jours). Nous allons encore plus loin : nos méthodes vous aideront à assimiler des listes de mots, apprendre de nouveaux alphabets (par exemple l’alphabet arabe), mémoriser les capitals du monde, ou encore retenir des séquences complexes comme les sourates et leurs versets, le tout de manière ludique. Notre objectif ? Vous permettre de gagner du temps dans vos études, votre vie professionnelle ou simplement pour nourrir votre passion du savoir.

Des articles de fond pour nourrir votre culture générale

En parallèle des techniques de mémorisation, JeRetiens s’est aussi développé comme un média d’explications pédagogiques. Chaque article se veut à la fois précis et illustré d’exemples concrets. Vous pourrez ainsi explorer l’anatomie du cerveau, découvrir pourquoi nous n’avons que peu de souvenirs de la petite enfance, ou comment fonctionne la répétition espacée pour ancrer vos connaissances. Nous abordons également des sujets variés comme la bienséance et le savoir-vivre, l’évolution de certaines coutumes et même des réflexions sur la spiritualité, la littérature et l’étymologie.

Énigmes, quiz et casse-têtes : amusez-vous en apprenant

Pour rendre l’apprentissage plus amusant, nous proposons aussi des énigmes et casse-têtes. Vous y trouverez des défis logiques, des rébus, des devinettes historiques ou littéraires, et bien d’autres jeux qui feront travailler vos méninges tout en enrichissant votre culture générale. De nombreuses énigmes sont accompagnées de solutions explicatives et de pistes mnémotechniques pour progresser.

Une mini-encyclopédie gratuite, en constante évolution

Avec ses centaines de sujets, JeRetiens a évolué pour devenir une véritable base de connaissances en ligne. Notre plateforme est entièrement gratuite et résulte d’un travail collaboratif : chacun peut proposer ses propres trucs mnémotechniques, enrichir des articles existants ou suggérer de nouveaux thèmes à aborder. Au fil des ans, ce sont 17 ans d’articles, de retours de lecteurs et d’astuces testées qui alimentent ce site. Nous croyons que la connaissance doit être partagée librement pour que chacun puisse progresser et s’ouvrir à de nouveaux horizons.

Nos dernières publications

Si vous êtes un peu perdu, commencez par parcourir nos meilleurs articles : vous y trouverez nos coups de cœur et des textes de fond qui traitent aussi bien de mythologie, de religion, de science ou d’éducation. Nous mettons à jour régulièrement l’article du mois, pour mettre en lumière des sujets phares, des méthodes innovantes ou des découvertes insolites. Pensez également à jeter un œil aux nouveautés pour profiter de contenus encore frais !
Au passage, pour en savoir plus sur l’architecture, découvrez cet article ou celui-ci, qui explorent différents styles et techniques de construction.

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Du savoir pour tous : voyagez entre apprentissage et culture générale

Que vous soyez passionné d’histoire, avide de connaissances bibliques ou coraniques, amateur de mythologies ou de coutumes du monde, curieux de mieux apprendre une langue (avec par exemple l’alphabet arabe), ou simplement en quête d’une bonne méthode pour retenir vos cours, vous trouverez forcément votre bonheur dans notre mini-encyclopédie. Chaque article a pour vocation de vous fournir un contenu de fond, tout en vous proposant des moyens mnémotechniques lorsque c’est pertinent.

Prêt à enrichir votre culture et booster votre mémoire ? Parcourez nos articles !

Grâce à ses multiples facettes – culture générale, mémoire, techniques d’apprentissage et sujets de fond –, JeRetiens vous offre un espace de découverte et d’entraînement intellectuel sans égal. Lancez-vous dans l’exploration de nos moyens mnémotechniques, testez votre logique dans nos énigmes, ou commencez par nos articles phares pour un aperçu de la richesse de notre contenu. Vous découvrirez vite que la curiosité et le plaisir d’apprendre sont les plus belles clés pour retenir et comprendre le monde qui nous entoure.

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Le parachutisme et le parapente sont les deux sports aériens les plus pratiqués au monde. Les parachutistes et les pilotes de parapente sont beaucoup plus nombreux que les sauteurs base jump et les deltaplanistes. Mais, malgré la popularité de ces sports, le grand public confond souvent les deux pratiques.
Dans les sports de parachutisme et de parapente, on utilise des types de voilures similaires que sont les parachutes et les parapentes. Ces voilures diffèrent par leurs formes et leurs poids, c’est-à-dire que les parachutes sont plus lourds que les parapentes.

Le parachutisme et le parapente sont des sports aériens d’aventure et les parachutes et parapentes utilisés dans ces sports sont dérivés de l’ancêtre commun, le cerf-volant.
La technologie du parachutisme a été développée par les militaires afin de sauver leurs équipages en cas d’urgence, et est devenue un sport international en 1952.

Quelle est donc la différence entre le parachute et le parapente ? Le parachutisme est la pratique consistant à sauter d’un avion et à déployer un parachute pour descendre. Le parapente consiste à lancer une aile depuis un objet fixe, généralement un élément du terrain. Intrigué ? Voici d’autres indices permettant de repérer les différences dans le jeu du parachutisme et du parapente.

Le parachutisme

Le parachutisme est un sport d’action, dans lequel les parachutistes sortent d’un avion et reviennent sur Terre avec l’aide de la gravité, en ralentissant la dernière partie de la descente à l’aide d’un parachute. Il s’agit d’une activité récréative et d’un sport de compétition.

Un parachutiste dans le ciel avec son parachute
Un parachutiste dans le ciel bleu avec son parachute, pratiquant une descente verticale.

Le parachutisme s’effectue aussi bien à partir d’altitudes plus basses que plus élevées. Si le saut est effectué à partir d’une altitude plus basse, le parachute se déploie immédiatement ; cependant, si le saut est effectué à partir d’une altitude plus élevée, le parachutiste peut d’abord tomber en chute libre pendant environ une minute, puis déployer le parachute principal. Les avions nécessaires pour sauter en parachute  sont des avions légers. Dans les zones de saut plus fréquentées, des avions à turbine plus grands peuvent également être utilisés. Les parachutistes se rendent à haute altitude à bord d’un avion léger, volent jusqu’à la « zone de largage » et sortent ensuite de l’avion. Lors d’un saut en parachute, le parachute s’ouvre en premier, puis le sauteur contrôle la direction et la vitesse à l’aide d’attaches situées à l’extrémité des câbles de direction. Les genouillères sont ensuite attachées au bord de fuite du parachute, d’où le sauteur se dirige vers le site d’atterrissage et atterrit en douceur. Les gens font leur premier saut en parachute avec l’aide d’un instructeur expérimenté et formé.

En 1952, Domina Jalbert a conclu que les parachutes de glissement gouvernables avancés avec des cellules multiples et des commandes pouvaient être utilisés pour les glissements latéraux. Ils sont aujourd’hui utilisés pour les vols en parapente.

Un équipement de parachute sportif
Le parachute sportif est composé de la manière suivante : sur chacune des bretelles est positionné un système trois anneaux ; au milieu le déclencheur de sécurité automatique du parachute de secours (petit boitier au bouton rouge) ; en rouge à gauche la poignée de libération de la voile principale pour la chute libre ; à droite la poignée métallique d’ouverture du parachute de secours ; tout en bas l’extracteur qui va déployer le parachute principal.

Le parapente

Le parapente est un sport de loisir, de compétition et d’aventure qui consiste à piloter un parapente, c’est-à-dire un planeur léger, volant librement, lancé à partir des pieds et dépourvu de structure primaire rigide. Il est unique parmi les autres aéronefs de vol à voile et est facilement transportable. Son équipement complet se présente sous la forme d’un sac à dos, qui peut être facilement transporté sur le dos du pilote, dans une voiture ou dans les transports publics. Par rapport aux autres sports aériens, le parapente simplifie le décollage en voyage et le choix du lieu d’atterrissage. Les vols en parapente n’utilisent pas de moteur, malgré cela ils peuvent durer plusieurs heures et couvrir des centaines de kilomètres.

Un parapentiste et son parapente avant le décollage
Un parapentiste et son parapente, s’élançant sur le sable afin de gagner de la vitesse pour décoller.

Le parapente est lié à certaines des activités telles que le le deltaplane, le parapente motorisé, le speed riding ou speed flying, ou encore le kite surf.

En parapente, le pilote est assis dans une sellette, qui est suspendue sous une aile en tissu constituée d’un grand nombre de cellules interconnectées et bafflées. La forme de l’aile est maintenue par les suspentes. La pression de l’air entre dans les évents par l’avant de l’aile et l’aérodynamisme force le flux d’air vers l’extérieur. L’aile de parapente ou la voile est composée de deux couches de tissu qui sont reliées au matériau de support interne par des rangées de cellules. Les parapentes sont connus comme des aéronefs évolutifs avancés qui peuvent aller dans des endroits et faire des choses différentes de celles des autres véhicules.

Les différences entre le parachute et le parapente

Vol libre et chute libre

En parapente, nous avons le vol libre, l’aile est utilisée pour voler du début à la fin. En parachutisme, on commence par le vol à plat et on passe au parachutisme au moment de la traction. Le parachutiste utilise son corps en chute, contrairement au parapentiste.

Descente et montée

En parachutisme, le but de la descente en parachute est de descendre le plus sûrement possible. En parapente, le but est d’attraper l’ascendance des crêtes et des thermiques et de monter !

L’assise et la suspension

Les sellettes des deux sports sont différentes. Le harnais de parapente ressemble à un fauteuil, tandis que le harnais de parachutisme suspend plus dans le style d’un harnais d’escalade complet

Quelles sont les différences entre un parachute et un parapente ?
Illustration d’un parachutiste et d’un parapentiste. A gauche, le parachute effectue une descente verticale, le parachutiste est soutenu par le harnais de sa voile et suspendu. A droite, le parapentiste qui s’élance afin de gagner de la vitesse et de bénéficier des courants ascendants pour monter dans le ciel et voler. Le parapente offre une assise au sportif, contrairement au parachute.

Horizontal et vertical

Les parapentistes peuvent parcourir des distances de plusieurs centaines de kilomètres en vol. Sous un parachute de parachutisme, il n’est possible de parcourir de très grandes distances horizontales que si le parachute est déployé à haute altitude, autrement le parachutisme est une activité de chute verticale.

 

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L’élargissement de l’accès aux processus de certification qui reconnaissent et valident les acquis d’apprentissage individuels en tant que qualification formelle était un élément essentiel de la réforme du secteur de l’enseignement professionnel français, qui faisait partie de la loi de modernisation sociale de 2002.
Au début des années 2000, le système éducatif français était confronté à plusieurs défis : l’augmentation massive des effectifs dans l’enseignement secondaire, la séparation de la formation initiale et de la formation continue, et la nécessité d’établir des liens plus étroits et plus authentiques entre les écoles, les entreprises et les services.

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Il n’est jamais trop tard pour valoriser ses acquis par l’expérience et être diplômé !

Naissance du concept de VAE

Favorisant la reconversion professionnelle, la loi de modernisation sociale a déclaré le droit de chaque individu à ce que les acquis de l’apprentissage acquis au cours d’un minimum de 3 ans d’expérience professionnelle, en tant que salarié, indépendant ou bénévole, soient reconnus et évalués par rapport à une qualification formelle. Ce droit est exercé au moyen d’un mécanisme appelé Validation des acquis de l’expérience (VAE). La spécificité de ce système qui existe en France et en Belgique est que ce droit est entièrement lié au cadre des qualifications. La VAE donne accès à toutes les qualifications répertoriées dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), qui a été lancé en 2002.

Le RNCP recense tous les diplômes ou titres professionnels qui sont accrédités par une Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNPC). La CNPC comprend des représentants de l’État ainsi que des partenaires sociaux et est responsable des procédures d’accréditation, quelles que soient les qualifications. Conformément aux principales intentions de la réforme, les certifications énumérées dans le RNCP sont décrites en termes d’acquis d’apprentissage par rapport à des normes de compétence.

Qu'est-ce que la VAE valorisation des acquis par l'expérience ?
Logo officiel de la procédure de VAE (Validation des Acquis par l’Expérience)

Comment se passent les procédures et processus de VAE ?

Alors que la structure générale et l’assurance qualité des procédures de qualification et de certification sont gérées au niveau national, les questions concernant le secteur de la formation professionnelle et les procédures effectives de VAE sont décentralisées (elles sont par exemple financées par les régions). Les responsabilités et les compétences sont imbriquées : Au niveau ministériel (ministère de l’éducation), dans chaque établissement d’enseignement ou de recherche, une structure décentralisée a été lancée qui identifie les points de contact et d’orientation. La responsabilité de définir les processus et méthodologies concrets de VAE incombe ensuite à nouveau au secteur de l’enseignement supérieur et de la formation continue et à ses acteurs. Enfin, un réseau national de praticiens de la VAE contribue à l’harmonisation des pratiques.

De manière générale, le processus de VAE se décompose en cinq phases :

  1. La première phase comprend la consultation, l’information et l’orientation.
  2. La deuxième phase est celle où la demande du candidat est conforme aux règles juridiques et administratives.
  3. La troisième phase comprend la préparation d’un dossier de preuves, généralement avec l’aide d’un conseiller.
  4. La quatrième phase est celle de l’évaluation de la candidature par le jury de la VAE.
  5. Enfin, le jury VAE évalue la demande du candidat et lui donne un avis sur son futur parcours. D

Dans les cas où le jury demande au candidat d’approfondir son projet et d’achever le processus de certification, il suit également ses progrès.

La France autorise deux méthodes pour documenter et vérifier les compétences acquises. La principale méthode est déclarative, impliquant généralement une demande écrite dans laquelle le candidat décrit les activités qu’il met en relation avec le diplôme/certificat souhaité, en indiquant clairement l’expérience acquise. Le candidat joint tous les documents qui démontrent et prouvent cette expérience acquise : certificats de travail, exemples de réalisations professionnelles, etc. La deuxième méthode, moins courante, consiste à organiser une situation réelle ou simulée dans laquelle le candidat démontre son expérience acquise en effectuant des tâches professionnelles.

La reconnaissance des acquis de l’expérience place l’individu au centre du processus d’évaluation. Le candidat participe à un entretien avec un jury d’examen, qui juge les acquis de son expérience sur la base des normes et références de la profession et de la certification requise. Les membres du jury sont censés évaluer les compétences et les connaissances que les candidats ont acquises de manière non formelle ou informelle et vérifier qu’ils peuvent démontrer ces compétences autrement que par un examen académique.

En général, il est demandé aux candidats non seulement de décrire le travail qu’ils ont effectué, mais aussi d’expliquer comment ils ont acquis les compétences et les connaissances et quels résultats ils ont obtenus. En demandant aux candidats d’analyser leurs propres compétences, leurs schémas de pensée, les modèles qu’ils utilisent et leurs méthodologies, les examinateurs peuvent mieux comprendre si l’expérience acquise dépend étroitement du contexte dans lequel elle a été obtenue ou si elle est transférable à d’autres situations.

Sur la base de cette évaluation, le jury accorde la certification, rejette la demande ou l’accorde partiellement. Dans ce dernier cas, il doit fournir au candidat des conseils sur la manière de mettre à profit son expérience pour obtenir une certification complète, notamment en suivant des modules de formation supplémentaires. Ainsi, l’évaluation n’a pas seulement le potentiel de déboucher sur l’attribution d’une qualification, mais elle peut également orienter la progression personnelle et professionnelle des candidats et leur fournir des outils pour faciliter leur développement professionnel ultérieur.

Les impacts de la VAE

La VAE a un impact sur la conception des programmes et les approches pédagogiques. Les activités professionnelles et les compétences pratiques sont reconnues comme aussi importantes que l’acquisition de connaissances et l’apprentissage scolaire traditionnel. En outre, on prend de plus en plus conscience du fait que les activités des salariés, des indépendants, des bénévoles et des militants syndicaux sont enrichissantes, gratifiantes et peut-être équivalentes aux cadres d’apprentissage formels.

La VAE initie des démarches de reconceptualisation du système éducatif, des méthodes de certification, et remet en cause la tendance à opposer connaissances abstraites et pratiques. Au contraire, le développement personnel et professionnel implique à la fois la praxis et la théorie, qui sont en interaction constante l’une avec l’autre. Le système de transmission des connaissances et de certification s’est longtemps fondé sur une logique uniquement académique. Or, cette logique est insuffisante pour concevoir des programmes et des méthodes qui reconnaissent les activités et les compétences professionnelles, et pas seulement les connaissances académiques.

La VAE remet également en cause une hiérarchie professionnelle française très fortement fondée sur les diplômes, et ouvre la possibilité de limiter les dégâts sociaux et économiques du décrochage scolaire, ou de l’échec, par la prise en compte des acquis de l’expérience.
Enfin, la VAE est un enjeu social pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance ou l’aptitude d’acquérir une bonne formation scolaire, en leur permettant d’acquérir une qualification reconnue sur le marché du travail.

Depuis l’introduction du système de VAE en 2002 c’est un total de 360.000 diplômes qui ont été délivrés.

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Les formations en anglais en ligne s’adressent aux stagiaires qui ne peuvent pas se rendre dans un centre de formation, soit ils exercent une ou plusieurs activités professionnelles en parallèle, soit ils sont souvent en déplacement.

Les cours en ligne présentent l’avantage d’être accessibles de partout et de pouvoir être suivi à l’heure de son choix. De ce fait, le stagiaire a la possibilité de les planifier en fonction de son emploi du temps et donc de réviser au moment opportun.

Si les cours d’anglais que vous suivez sont à vocation professionnelle, mieux vaut vous tourner vers des formations certifiantes, reconnues par Pôle Emploi et d’autres entités professionnelles en France comme à l’étranger.

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Il n’est jamais trop tard pour être suivre une formation certifiante en anglais et assouvir ses rêves de bilinguisme !

Qu’est-ce qu’une formation certifiante en anglais ?

Vous l’aurez compris, une formation certifiante en anglais débouche sur une certification professionnelle à l’issue de chaque cursus. En règle générale, chaque certificat est reconnu par les entreprises françaises et anglaises.

En particulier, son rôle est d’attester de manière neutre et professionnelle la performance d’une personne en anglais, tant à l’écrit qu’à l’oral. Pour rappel, l’échelle de compétences CECRL a établi 6 scores linguistiques universellement reconnus pour mesurer les compétences d’un stagiaire.

Si vous souhaitez poursuivre une carrière à l’étranger ou intégrer des écoles prestigieuses dans des pays anglophones, il est toujours judicieux d’opter pour une formation certifiante reconnue par le dispositif CPF et des organismes publics voire des multinationales à l’étranger.

À qui s’adresse une formation CPF en anglais en ligne ?

Il faut savoir que toute personne titulaire d’un CPF peut suivre des cours d’anglais général et professionnel en ligne : demandeurs d’emploi, formateurs, salariés en activité, auto-entrepreneurs, chefs d’entreprise, etc.

Que vous soyez au stade débutant et que vous souhaitiez apprendre la langue de Shakespeare, ou que vous ayez déjà appris l’anglais mais que vous souhaitiez vous perfectionner, sachez que plusieurs centres de formation en ligne sont habilités à dispenser des cours d’anglais certifiants, adaptés à votre niveau.

C’est par exemple le cas de Clic Campus, présent dans le secteur de l’enseignement des langues étrangères en ligne depuis bon nombre d’années.

Différentes gammes de formations pour débutants et stagiaires expérimentés sont proposées par la plateforme pour les aider à progresser et à atteindre le niveau de langue cible : cours d’initiation à l’anglais, programmes de remise à niveau, ou même des formations d’anglais pour entreprises, etc.

En bref, le centre propose des cours d’anglais pour particuliers et pour entreprises, préconisés en fonction des objectifs visés par chacun.

Les formations d’anglais de Clic Campus

Actuellement, plusieurs centres de formation en langues étrangères à distance sont accessibles sur le Web. Les offres proposées présentent souvent des similitudes. En revanche, la plupart des centres préconisent des programmes sur-mesure à leurs stagiaires.

Bénéficier des conseils avisés d’un expert avant le début des cours

Face à la pléthore d’offres de formation d’anglais en ligne sur le web, il est toujours judicieux de se faire aider par un Conseiller en Évolution Professionnelle dans le choix du centre et de la formation à suivre.

Prenons un exemple, sur Clic Campus, les formations d’anglais sont personnalisées en fonction des demandes spécifiques des candidats. Ainsi, des conseillers spécialisés sont chargés de les informer sur les différents types de cours disponibles avant le début de la formation.

Ils leur expliquent les objectifs à atteindre à chaque séance et les packs supplémentaires inclus. Ils ont également pour mission de les orienter vers la formation la mieux adaptée à leurs profils d’apprenants.

Des formations d’anglais 100% digitalisées et certifiantes pour les entreprises et les particuliers

Des programmes spécialisés sont proposés aux entreprises qui envisagent de former leurs salariés dans le cadre de leur plan de développement des compétences. Les formations sont entièrement numérisées et peuvent être réalisées en individuel ou en groupe.

Les cours sont animés à distance par des formateurs agréés et selon la disponibilité du stagiaire. De son côté, ce dernier a la possibilité de passer des appels par visioconférence ou par téléphone depuis son bureau. Il peut consulter à tout moment son espace e-learning sur la plateforme d’apprentissage en ligne du centre. Des exercices pratiques et des examens blancs sont dispensés sur cette plateforme.

En ce qui concerne les formations d’anglais général de Clic Campus, sachez qu’elles sont 100% certifiantes et dispensées uniquement en privé. Certes, un stagiaire est encadré et soutenu par un seul enseignant formateur.

Les certificats délivrés en fin de chaque cursus sont éligibles au dispositif CPF et mesurent principalement les 5 compétences en anglais suivantes du candidat :

  • Expression écrite ;
  • Expression orale ;
  • Compréhension écrite ;
  • Compréhension orale ;
  • Interactions orales.

Ceux-ci peuvent être utilisés à des fins professionnelles, notamment pour renforcer une candidature professionnelle avec un CV bien boosté.

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Le code n’est pas la partie la plus plaisante de l’apprentissage de la conduite et cela nécessite du temps et de l’implication. Or, plus vite cette étape est acquise, plus vite vous vous retrouverez derrière un volant. Alors pour vous aider à accélérer le processus, voici quelques conseils à mettre en œuvre.

Comment apprendre facilement le code de la route ?
Le panneau stop caractérisé par sa forme octogonale, son fond rouge et ses lettres blanches indiquant à l’usager de la route qu’il faut marquer l’arrêt.

Prendre le temps de lire les cours de code

Les miracles n’existent malheureusement pas et vous devrez forcément, à un moment ou à un autre, passer par la lecture de cours du code de la route (via un manuel ou en ligne). Il s’agit d’un support indispensable et qui permettra d’apprendre les bases théoriques de la conduite. Si vous souhaitez obtenir rapidement votre code, veillez à conserver un temps de lecture dans votre emploi du temps et entre deux révisions. N’hésitez pas non plus à réaliser des fiches de révision. Ainsi, vous n’aurez plus forcément besoin de consulter votre manuel et aurez toutes les informations importantes à disposition. Et pour vous repérer plus rapidement, n’hésitez pas à réaliser des schémas et à mettre des couleurs. Vous gagnerez ainsi en efficacité et pourrez compléter votre apprentissage par des séances de pratique en ligne ou dans votre auto-école.

S’entraîner avec des séries de code en ligne

En plus de réviser les cours de code en ligne régulièrement, il est possible et recommandé de s’entraîner directement avec des séries de code en ligne. Une option qui présente divers avantages. Vous pourrez ainsi profiter de corrections détaillées et d’un suivi personnalisé qui vous permettra de progresser plus rapidement, tout en comprenant vos erreurs. D’autre part, vous n’aurez pas forcément besoin d’une connexion Internet, certaines applications donnant accès à des plateformes librement. Tous les thèmes du code la route sont abordés via les nombreuses séries en ligne. Vous pourrez ainsi choisir de travailler et de vous exercer sur un point en particulier, tout en passant plus rapidement sur ce que vous maîtrisez le mieux. De cette façon, vous progresserez et pourrez passer à la partie pratique d’autant plus rapidement. Il faut aussi garder à l’esprit que réviser le code sur Internet est généralement plus économique. Les frais d’inscription sont moins élevés que dans les auto-écoles.

Profiter de méthodes ludiques pour réviser

Enfin, il est bien connu qu’apprendre est plus simple si la méthode utilisée est ludique et il en va de même pour le code de la route. La diversification des supports pédagogiques permet d’assimiler plus rapidement les règles, mais aussi de mieux les retenir sur le long terme. Or, des alternatives au livre existent, à l’exemple des simulateurs de conduite. Cet équipement permet de conduire un véhicule de façon virtuelle. L’objectif est alors de respecter les règles de circulation, qui sont identiques à celles qu’un conducteur pourrait rencontrer dans la vie réelle. Autre possibilité, les stages. Ces entraînements intensifs permettent de se mettre en conditions réelles et peuvent être réalisés directement au sein d’une auto-école, généralement sur plusieurs jours consécutifs. L’objectif étant de pouvoir passer rapidement l’examen à l’issue de la formation.

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Nous tenons le papier pour acquis, omniprésent dans notre quotidien. Pourtant, son histoire est une longue odyssée de près de deux mille ans, pleine de secrets et de rebondissements. Bien plus qu’un simple support d’écriture, sa fabrication a été une véritable révolution technique et culturelle. Avant d’être le matériau indispensable que nous connaissons, le « vrai » papier a dû se différencier de ses ancêtres comme le papyrus ou le parchemin. Découvrez le parcours fascinant d’une invention qui a changé le monde, de la Chine ancienne à nos jours.

Qu’est-ce que le papier ?

Le véritable papier se caractérise par des feuilles fines fabriquées à partir de fibres qui ont été macérées jusqu’à ce que chaque filament soit une unité distincte. Le papier médiéval était fabriqué à partir de fibres de coton et de lin diluées.
Les fibres sont ensuite mélangées à de l’eau et, à l’aide d’un tamis, les fibres sont retirées de l’eau, laissant une feuille de fibres entrelacées sur le tamis. La fine couche de fibres entrelacées est le papier.

De nombreuses personnes considèrent le papyrus et le papier de riz comme du papier. Ce n’est pas le cas. Le papyrus n’est pas fabriqué à partir de fibres macérées, ce n’est donc pas du vrai papier. Le papyrus est fabriqué à partir d’une plante aquatique ressemblant à une herbe, de la famille des laîches, appelée Cyperus papyrus. Cette plante a des tiges ligneuses, triangulaires et émoussées, qui sont coupées ou tranchées d’un bout à l’autre avec un couteau métallique. Ces fines tranches sont ensuite collées ensemble, comme du bois stratifié.

Le papier de riz n’est pas du papier. Il est fabriqué à partir de bandes coupées en spirale dans la moelle de l’arbre (tissu provenant de la tige) à papier de riz, un petit arbre ou arbuste asiatique, Tetrapanax papyriferum, largement cultivé en Chine et au Japon. La moelle est coupée en une fine couche de texture semblable à de l’ivoire à l’aide d’un couteau aiguisé.

Le parchemin et le vélin ne sont pas non plus du papier. Ils sont fabriqués à partir de peaux d’animaux.

Où et quand le papier a-t-il été inventé ?

Le papier tel que nous le connaissons a été inventé en Chine, en 105 après J.-C., par l’eunuque chinois Cai Lun (Ts’ai Lun). Le papier était à l’époque était mince, feutré, formé, plat, fabriqué dans des moules poreux à partir de fibres végétales macérées.

En bref : L’histoire du papier

  • Le véritable papier est fait de fibres macérées, contrairement au papyrus ou au parchemin.
  • Il a été inventé en Chine en 105 ap. J.-C. par Cai Lun, avant de se répandre au Japon, en Asie centrale, puis dans le monde arabe.
  • Le papier a mis près de 500 ans pour arriver en Europe via l’Espagne, où il était d’abord plus cher que le vélin et associé aux cultures juive et arabe.
  • L’essor du papier a été propulsé par l’invention de l’imprimerie au XVème siècle, créant une forte demande.
  • Les papetiers ont développé des innovations comme l’usage de l’énergie hydraulique et les filigranes pour marquer et identifier leur production.
Qui a inventé le papier ?
Cai Lun, à qui on attribue l’invention du papier. Cai Lun (v. 50-121) était un haut fonctionnaire sous le règne des Han occidentaux.

Avant le IIIème siècle av. J.-C., le premier type de papier était fabriqué à partir d’écorces d’arbres et de végétaux qui se désagrégeaient, comme le mûrier ou encore le chanvre.
Le papier a été utilisé en Chine à partir de 868, pour graver des images religieuses et a atteint son apogée en 1634 avec les blocs de bois imprimés rendus populaires par Song Yingxing.

La technologie de fabrication du papier est passée de la Chine au Japon, puis à la Corée en 610 après J.-C., où il était généralement fabriqué à partir d’écorce de mûrier et de gampi. Plus tard, il a été fabriqué à partir de bambou et de paille de riz.
Marco Polo a donné l’une des premières descriptions de la fabrication du papier chinois dans son Livre des merveilles. Il mentionne que les empereurs chinois gardent jalousement les secrets de la fabrication du papier et que le papier fin est fabriqué à partir de fibres végétales : paille de riz ou de thé, cannes de bambou et chiffons de chanvre.
Le papier chinois fabriqué à partir d’écorces et de fibres de chiffons et de chanvre a peut-être voyagé sur des caravanes suivant le désert de Gobi, le désert de Takla Makan et la vallée du Tarim pour finalement arriver à Samarcande.

Mais la fabrication du papier était un secret bien gardé et il n’a pas été réellement fabriqué en Asie Centrale avant 751. En 751, les Chinois ont perdu une bataille au Turkestan, sur les rives de la rivière Tharaz. On raconte que parmi les prisonniers chinois se trouvaient d’habiles papetiers. Ces artisans ont commencé à fabriquer du papier à Samarcande.
Samarcande était un bon endroit pour fabriquer du papier car il y avait une abondante réserve de chanvre et de lin et de l’eau pure.

On a supposé que la première usine de papier a été établie à Bagdad.

La fabrication du papier s’est ensuite répandue à Damas, puis en Égypte et au Maroc. Il a fallu 500 ans au papier pour arriver en Europe.
A la fin du Xème siècle, le papier avait remplacé le parchemin et le papyrus dans le monde arabe.
Il existe un nombre relativement important de manuscrits arabes anciens sur papier datant du IXème siècle. Le matériau du papier arabe était apparemment essentiellement du lin. Il semble que les Arabes, et les habiles ouvriers perses qu’ils employaient, aient tout de suite eu recours au lin, qui pousse en abondance dans le Khorasan, comme matériau principal, puis aux chiffons, complétés, au fur et à mesure de la demande, par toute fibre végétale susceptible de servir ; le coton, s’il était utilisé, l’était très peu. Au Moyen Âge, le papier de fabrication orientale se distinguait par sa substance solide et sa surface brillante, et était dépourvu de marques d’eau.

Le papier en Europe

La première mention du papier de chiffon se trouve dans le traité de Pierre, abbé de Cluny (1122-1150), adversus ludaeos,

Plusieurs manuscrits ont été écrits dans des pays européens sur du papier oriental ou du papier fabriqué à la manière orientale. Le plus ancien document enregistré sur papier est un acte du roi Roger de Sicile, de l’année 1102 et il y en a d’autres des rois siciliens au XIIème siècle.

Un registre notarial sur papier, à Genève, date de 1154. Le plus ancien acte impérial connu sur la même matière est une charte de Frédéric II aux religieuses de Goess en Styrie, de l’année 1228, aujourd’hui à Vienne.

En 1231, Frédéric II interdit l’utilisation du papier pour les documents publics, qui devaient à l’avenir être inscrits sur du vélin. À Venise, le Liber plegiorum, dont les entrées commencent en 1223, est fait de papier brut, tout comme les registres du Conseil des Dix, qui commencent en 1325, et le registre de l’empereur Henri VII de Luxembourg, conservé à Turin.

Au British Museum, il y a un exemple plus ancien dans un manuscrit qui contient quelques traités d’astronomie écrits sur un excellent papier dans une main italienne de la première moitié du XIIIème siècle. Au Public Record Office se trouve une lettre sur papier de Raymond, fils de Raymond, duc de Narbonne et comte de Toulouse, à Henri III d’Angleterre, écrite dans les années 1216-1222. Les lettres adressées de Castille à Edouard Ier, en 1279 et les années suivantes, sont des exemples de papier de fabrication espagnole.

Il existe une trace de l’utilisation du papier par l’impératrice Irène en Grèce à la fin du XIIIème siècle, mais à une exception douteuse près, il n’existe aucun manuscrit grec sur papier avant le milieu du XIIIème siècle.
La conquête musulmane de l’Espagne a fait entrer la fabrication du papier en Europe. Le mot anglais ream qui signifie 500 feuilles est dérivé, par l’intermédiaire de l’espagnol et du français, du mot arabe rizmah qui se traduit par une liasse. L’Espagne et l’Italie affirment toutes deux avoir été les premières à fabriquer du papier en Europe. L’un des premiers moulins à papier d’Europe se trouvait à Xativa (aujourd’hui Jativa ou St. Felipe de Javita) dans l’ancienne ville de Valence et on peut le dater de 1151. Certains chercheurs affirment que les Arabes ont construit le moulin de Xativa aux alentours de 1009. La fabrication du papier s’est poursuivie sous la domination mauresque jusqu’en 1244, date à laquelle les Maures ont été boutés. La fabrication du papier a alors commencé à se répandre progressivement dans toute l’Europe chrétienne.

Le premier moule en fil de fer pour la fabrication du papier est identifié en Espagne et date de 1150. Les moules en bambou étaient courants en Chine, mais ils n’étaient pas facilement disponibles en Europe.
Le bambou permettait au moule d’être flexible, mais le moule européen en fil de fer rigide était mieux adapté à la formation de la fibre de chiffon.
Le papier le plus ancien était appelé parchemin de toile, mais il contenait souvent du bois et de la paille en plus de la toile. Toutes ces matières premières étaient battues jusqu’à obtenir une pâte fine et mélangées à de l’eau. Les feuilles de papier étaient ensuite pressées, séchées et durcies.

La demande de papier était faible au Ier siècle en Europe. Le papier coûtait plus cher que le vélin, il était plus fragile que le parchemin et il était associé aux Juifs et aux Arabes auxquels on ne faisait pas confiance. En fait, l’Église a d’abord interdit l’utilisation du papier en le qualifiant d’art païen, estimant que le parchemin animal était la seule chose suffisamment sainte pour porter la parole sacrée. Les bulles papales étaient alors rédigées sur des parchemins.
Ce n’est qu’avec l’avènement de l’imprimerie au milieu du XVème siècle que la demande s’est accrue. La première représentation du processus d’impression est la gravure sur bois de 1568 Der Papierer de Jost Amman dans le Petit livre des métiers .

L'atelier du graveur Jost Amman le livre des métiers
L’atelier du graveur, planche de Jost Amman issue de son ouvrage Le livre des métiers.

La fabrication du papier en Italie

En Italie, le premier grand centre de l’industrie papetière fut Fabriano, dans le marquisat d’Ancône. Des usines ont été établies en 1276 et ont pris de l’importance avec le déclin de la fabrication en Espagne. Le premier document officiel attestant de la présence de la fabrication du papier à Fabriano date de 1283. Il s’agit de l’acte d’un notaire public qui enregistre l’achat d’une maison par un carthaio ou papetier, avec six autres papetiers appelés comme témoins. Ce document indique clairement l’existence d’un certain nombre de fabriques de papier, et implique une activité commerciale bien développée.

Fabriano a été le premier centre de fabrication à exploiter l’énergie hydraulique pour faire fonctionner le processus de fibrillation (fabrication de la pâte), qui était auparavant une activité manuelle à forte intensité de main-d’œuvre.

En 1340, une usine a été établie à Trévise et d’autres usines ont été rapidement établies dans les territoires de Florence, Bologne, Parme, Milan et Venise. Les usines du nord de l’Italie approvisionnaient l’Allemagne du Sud en papier jusqu’au 15e siècle. Les premières usines allemandes auraient été créées entre Cologne et Mayence, et à Mayence même vers 1320. Ulman Stromer a établi une usine en 1390 à Nuremberg, avec l’aide d’ouvriers italiens. Ratisbonne et Augsbourg sont d’autres sites de fabrication précoce. L’Allemagne occidentale, les Pays-Bas et l’Angleterre se seraient approvisionnés en papier d’abord en France et en Bourgogne, puis sur les marchés de Bruges, d’Anvers et de Cologne.

Les premiers moulins à papier en France ont été établis en 1189, dans le district de l’Hérault. Dans la seconde moitié du XIVème siècle, l’utilisation du papier à toutes fins littéraires s’est imposée dans toute l’Europe occidentale. Au cours du XVème siècle, le vélin a été progressivement remplacé par le papier. Certains manuscrits plus tardifs utilisaient un mélange de vélin et de papier. Généralement, une feuille de vélin formait les feuilles extérieures, ou les feuilles extérieures et intérieures, d’un cahier, tandis que le reste était en papier.

La fabrication du papier en Italie est dominée par la famille féodale historique et puissante des Fabriano. Le statut du Concile de 1436 interdisait à quiconque, dans un rayon de 80 kilomètres autour des bâtiments de Fabriano, de fabriquer du papier ou d’enseigner les secrets de fabrication du papier à ceux qui ne résidaient pas sur le territoire, sous peine d’une amende de 50 ducats.

Une interdiction ultérieure prévoit des sanctions encore plus sévères. Les transgresseurs étaient considérés comme des rebelles et donc bannis de la ville avec confiscation conséquente du capital. L’étendue du pouvoir de protection du tribunal local à l’égard des papetiers de Fabriano est mise en évidence dans un document de 1445. Les prieurs du Conseil, étaient préoccupés par le fait que si le maestro Piero di Stefano, le seul artisan qui pratiquait l’art modulaire dans la province des Marches mourait, son métier mourrait avec lui. Le Conseil a exigé du vieux maestro qu’il enseigne le métier à son fils ou à tout apprenti dans son atelier et qu’il ne construise ni ne répare de paravents utilisés en dehors du district de Fabriano sous peine d’être pénalisé d’une amende de 100 ducats.

Le papier en Grande-Bretagne

Il existe des preuves qu’au début du XIVème siècle, le papier était utilisé pour les registres et les comptes. Le British Museum possède un registre de la cour des hustings de Lyme Regis, dont les entrées commencent en 1309. Le papier, de fabrication grossière, est similaire à celui qui était utilisé en Espagne. Les archives du Merton College, à Oxford, montrent que du papier a été acheté pro registro en 1310.

Les preuves de l’histoire de la fabrication du papier en Angleterre sont extrêmement rares. Le premier fabricant dont le nom est connu est John Tate, qui aurait installé un moulin à Hertford au début du XVIème siècle.

Le premier moulin à papier à succès de Grande-Bretagne a été établi sur la rivière Darent à Dartford dès 1588. Cette papeterie a été créée par John Spilman, un entrepreneur allemand. Il a manipulé la faveur et le patronage des monarques Élisabeth I et James I pour s’assurer un monopole de l’industrie du papier.

En 1588, Spilman a obtenu un bail de la Couronne pour deux moulins dans le Manoir de Bignores à Dartford (probablement près de ce qui est aujourd’hui Powder Mill Lane), situé sur la rivière Darent au débit rapide. Les moulins semblent avoir été la propriété de Spilman auparavant, car il avait déjà entrepris des réparations et des modifications coûteuses pour un montant estimé à 1500£. On ne sait pas si John Spilman connaissait lui-même les techniques de fabrication du papier, mais il était en mesure de financer l’emploi de papetiers allemands qualifiés à Dartford. La nouvelle papeterie de Dartford fut la première usine d’Angleterre à produire du papier blanc de bonne qualité sur une base commerciale viable. C’était un spectacle à voir, l’une des premières attractions touristiques de la ville.

Le moulin de Dartford s’est vu accorder des pouvoirs de monopole étendus qui ont souvent fait l’objet de litiges. Un brevet daté de février 1589 accordait à Spilman le monopole de l’achat ou du commerce de chiffons de lin, de vieux filets de pêche et de lambeaux de cuir adaptés à la fabrication de toutes sortes de papier blanc. Personne d’autre n’était autorisé à construire un moulin à papier sans le consentement de Spilman. Il était interdit à toute personne de fabriquer du papier dans des moulins déjà construits ou utilisés pour des moulins à papier brouillés » sauf avec la licence et l’assentiment de Spilman.
En juillet 1597, Spilman obtient un nouveau brevet pour 14 ans qui confirme son monopole et lui donne, ainsi qu’à ses adjoints, le pouvoir de fouiller tous les locaux où ils soupçonnent que des chiffons ou du papier sont cachés. Le monopole étanche de Spilman était conçu pour empêcher les autres usines de tenter de fabriquer du papier blanc, très prisé.
Il est clair qu’il y a eu une certaine diversification des produits à une date ultérieure, car en 1617, Spilman fabriquait un nouveau type de carte à jouer très agréable.
John Spilman a été fait chevalier par Jacques Ier à Dartford. Le titre de chevalier lui a probablement été accordé tant pour ses activités d’orfèvre et de joaillier de la cour que pour sa contribution à l’évolution et au développement de l’industrie du papier en Angleterre.
Sir John est mort en 1626 et est commémoré dans l’église de la Sainte Trinité par une tombe, qui comprend des effigies colorées de lui-même et de sa première épouse Elizabeth Mengel, fille d’un marchand de Nuremberg. Elle est décédée en 1607 à l’âge de 55 ans. Il eut plusieurs enfants de sa seconde épouse Katherine qui survécut jusqu’à environ 1644. Sur le côté gauche de la tombe de Spilman se trouve une plaque commémorative érigée par la Legal Society of Paper-Makers, qui a versé 58 £ en 1858 pour la restauration de la tombe.

Quelque 37 papeteries existaient en Angleterre entre 1588 et 1650, dont la plupart produisaient du papier brun de qualité inférieure. La tendance à la production de papier blanc est apparue plus tard, après que le monopole de Spilman ait été brisé.

Comment le papier est-il fabriqué ?

La fabrication du papier nécessitait un apprentissage long et souvent coûteux. Les travailleurs étaient souvent tenus au secret car aucun artisan ne souhaitait partager ses connaissances avec ses concurrents. Au XIIIe siècle, le papier était presque entièrement produit à partir de chiffons de lin et de coton dépulpés dans l’eau.
Les fibres dépulpées étaient soigneusement mélangées dans une cuve profonde, puis le cuviste plongeait un plateau en treillis métallique dans le mélange et en retirait une quantité suffisante pour obtenir l’épaisseur de papier requise. Un cadre en bois était placé sur le plateau pour former un bord surélevé et empêcher la pulpe aqueuse de s’échapper. La pulpe qui s’écoulait entre le cadre et le pont produisait un bord plumeux irrégulier autour du papier, d’où l’expression papier à bordures de pont. La plupart des papetiers disposaient de deux moules et d’un chablon.
Dès que possible, la feuille de papier nouvellement formée était retirée du plateau et placée entre deux morceaux de feutre. Les feuilles de papier et de feutre étaient ensuite pressés pour éliminer le surplus d’eau et le papier était suspendu pour sécher. Il était courant qu’un homme de cuve forme les feuilles et qu’un coucheur les dépose.

Et si on ajoutait des choses au papier ?

Le papier blanc était le plus recherché des papiers médiévaux. Les papiers de qualité inférieure étaient fabriqués à partir de matériaux anciens et mis au rebut et donnaient une couleur café clair à gris clair.
Le blanchiment n’était pas connu avant le début du XIXème siècle, les papetiers devaient donc utiliser uniquement des fibres fines pour la pâte. Le meilleur tissu à utiliser à l’époque pour le papier était le lin le plus blanc. Le coton et le lin de l’époque étaient tissés à la main et étaient exempts de produits chimiques et de blanchiment. La plupart des papiers anglais sont de couleur grossière et grise jusqu’à la fin du XVIIème siècle. En France, un bleuissement était ajouté pour tenter de corriger la couleur boueuse. La fabrication du papier en hiver était difficile car l’eau était difficile à clarifier, elle était donc boueuse.

Le papier le plus fin était exempt d’inclusions. Ce qui est un problème pour le fabricant de papier moderne était un problème pour le fabricant de papier médiéval.
Garder le papier exempt d’inclusions et de taches a toujours été un défi pour le papetier. Les poils de l’homme de cuve ou du coucheur sont souvent piégés dans le papier pendant le processus de couchage.
D’autres inclusions, telles que des insectes et des feuilles, restent coincées dans le papier fraîchement moulé. Le Robert C. Williams American Museum of Papermaking situé à l’Institute of Paper Science and Technology d’Atlanta, en Géorgie, possède un morceau de papier du XVème siècle dans lequel un moustique est incrusté.
Les larmes du marqueur de papier sont des taches causées par l’eau qui s’égoutte sur le papier humide fraîchement formé et qui provoque une tache mince.
Le papier buvard est mentionné pour la première fois en 1465. Il s’agissait d’un papier grossier, gris et sans dimension, dont on a retrouvé des fragments parmi les feuilles des comptes du XVème siècle, où il avait été laissé après avoir été utilisé pour le buvard.
Le papier brun apparaît en 1570-1571, et était vendu en liasses.

Le papier bible quant à lui, aussi appelé papier Indien ou papier d’Oxford, est fabriqué avec de la toile des voiles des bateaux. Aujourd’hui fabriqué avec du papier très dense et très fin, il est le support des bibles, missels, et également de la bibliothèque de la Pléiade.

Qu’est-ce qu’un filigrane ?

Les filigranes sont des marques faites à partir de fils soudés à la surface de la toile métallique du moule à papier. La marque soudée est élevée au-dessus de la surface et, au cours de la fabrication du papier, elle provoque un amincissement de la couche de pâte, ce qui rend le papier transparent à la lumière. Une marque d’eau (le filigrán, wasserzeichen) devient alors visible dans la structure du papier. Les formes torsadées étaient maintenues en place par des fils ressemblant à des fils cousus d’avant en arrière, reliant les marques aux fils « posés et chaînés ». Sur les vieux papiers, les lignes de couture peuvent être facilement détectées puisque les fils utilisés pour fixer le dessin et le motif étaient faits du même calibre de fil.

Les filigranes apparaissent pour la première fois en 1282.
la fin des années 1200, les artisans actifs à Fabriano avaient pris l’habitude de contresigner leur production avec des filigranes.
La création de la marque sur le grillage était parfois confiée à des orfèvres, à Cheb par exemple en 1540, qui étaient plus habiles à dessiner et à former les fils que le mouliste. La simplicité des filigranes au XIIIème siècle est frappante, en partie à cause de la maladresse du fil. Les premiers motifs étaient des croix, des ovales, des aréoles, des nœuds, des triangles, des 3 collines, des croix en pomme (croix grecques avec des boules aux extrémités des barres transversales). Aux XIVème et XVème siècles, le fil était plus fin et les motifs sont devenus plus détaillés.

Les dessins s’étaient multipliés en milliers de motifs représentant chaque phase de la nature et de l’activité humaine. Au moment où l’impression à partir de caractères mobiles est développée en 1450, la tradition du filigrane sur le papier est déjà vieille de deux siècles.
Le terme « filigrane » est assez moderne. La première utilisation en anglais date du début du XVIIIème siècle. En allemand, le mot Wasserzeichen a été utilisé dans la première partie du XIXème ème siècle, filigrane en français et papiermerken en néerlandais..

Peu de filigranes portent des dates, et ces dates ne sont pas fiables car les moules ont été utilisés pendant de nombreuses années, et il est prouvé que des fabricants peu scrupuleux ont également falsifié les filigranes d’importants papetiers. Plusieurs théories ont été proposées comme l’idée de créer des marques d’identification, comme les marques de commerce d’aujourd’hui. Cela semble néanmoins peu probable car il y avait beaucoup plus de filigranes que de papetiers.

 

Conclusion

En conclusion, l’histoire du papier est un témoignage remarquable de la diffusion du savoir à travers les civilisations. Née d’une invention chinoise il y a près de deux mille ans, la fabrication du papier a voyagé secrètement à travers l’Asie avant de s’implanter durablement en Europe grâce à la conquête musulmane de l’Espagne. D’abord perçu avec méfiance et jugé inférieur au vélin, le papier a conquis le continent en s’adaptant aux ressources locales, comme l’utilisation de chiffons. L’avènement de l’imprimerie a été le véritable tournant, transformant ce support d’écriture en un outil de diffusion massive, indispensable à la révolution du savoir et aux grandes découvertes. Des filigranes de Fabriano aux monopoles royaux en Angleterre, chaque étape de son histoire a posé une des clefs de son succès, faisant de la feuille de papier bien plus qu’un simple objet : une véritable fondation de la culture et de la communication modernes.

FAQ : tout savoir de l’histoire du papier

Qu’est-ce que le « vrai » papier ?

Le véritable papier est fabriqué à partir de fibres végétales (lin, coton, chanvre) qui ont été macérées et réduites en pâte, puis formées en feuilles. Il se distingue des supports comme le papyrus, le vélin ou le parchemin, qui sont fabriqués par d’autres procédés à partir de plantes ou de peaux animales.

Quelle est la différence entre le papier et le papyrus ?

Le papier est fait de fibres macérées, mélangées à de l’eau et déposées sur un tamis. Le papyrus, lui, est fabriqué à partir de fines tranches de la plante Cyperus papyrus qui sont pressées ensemble et collées, sans processus de macération des fibres.

Qui est l’inventeur du papier ?

L’invention du papier tel que nous le connaissons est attribuée à l’eunuque chinois Cai Lun, en 105 après J.-C., sous la dynastie Han.

Quand et comment le papier est-il arrivé en Europe ?

Le papier a voyagé de la Chine à l’Asie centrale, puis s’est répandu dans le monde arabe avant d’atteindre l’Europe au XIIème siècle par l’intermédiaire de la conquête musulmane en Espagne. Il a mis environ 500 ans pour arriver en Europe après son invention.

Pourquoi le papier a-t-il été d’abord boudé en Europe ?

Au Moyen Âge, le papier était plus fragile et plus coûteux que le vélin. Il était également associé aux Arabes et aux Juifs, ce qui a rendu sa légitimité difficile, au point que l’Église le considérait comme un « art païen ».

Quel rôle a joué l’imprimerie dans l’histoire du papier ?

L’invention de l’imprimerie au milieu du XVème siècle a considérablement augmenté la demande en papier, car elle a rendu sa production à grande échelle nécessaire pour imprimer des livres et des documents, le rendant plus rentable que le vélin.

Qu’est-ce qu’un filigrane et à quoi servait-il ?

Un filigrane est un motif créé par des fils métalliques sur le moule de fabrication du papier. Il laisse une marque transparente visible à la lumière et servait de marque d’identification pour le papetier, un peu comme une marque de commerce aujourd’hui.

Où se trouvait le premier moulin à papier d’Europe ?

L’un des premiers moulins à papier d’Europe se trouvait à Xativa, près de Valence en Espagne, datant de 1151. Des chercheurs pensent que sa construction pourrait même remonter à 1009, par des artisans arabes.

Comment le papier était-il fabriqué à la main ?

La fabrication manuelle consistait à mélanger des fibres de chiffons dépulpées dans une cuve. Un ouvrier, appelé « cuviste », utilisait un plateau-tamis (un moule en fil de fer) pour retirer la pâte et former une feuille. Cette feuille était ensuite pressée et mise à sécher.

Le papier a-t-il toujours été blanc ?

Non, avant l’invention du blanchiment au XIXème siècle, le papier médiéval était souvent de couleur café clair ou grisâtre, car il était fabriqué à partir de chiffons non traités. Les meilleurs papiers utilisaient du lin très blanc.

Quel est le lien entre la famille Fabriano et le papier ?

Fabriano est le premier grand centre de fabrication de papier en Italie à partir de 1276. La puissante famille féodale des Fabriano a dominé l’industrie locale en mettant en place des monopoles et des lois strictes pour protéger les secrets de fabrication et empêcher la concurrence.

Qu’est-ce que le papier bible ?

Aussi appelé papier indien ou papier d’Oxford, le papier bible était à l’origine fabriqué à partir de toiles de voiles de bateaux. Il s’agit d’un papier très fin, mais résistant, utilisé pour les bibles et les collections de livres comme la « bibliothèque de la Pléiade ».

D’où vient le mot anglais « ream » (rame de papier) ?

Le mot anglais ream (qui signifie 500 feuilles) est dérivé, par l’intermédiaire de l’espagnol et du français, du mot arabe rizmah, qui se traduit par une « liasse ».

Pourquoi la fabrication du papier en Europe était-elle différente de celle en Chine ?

Alors que les Chinois utilisaient des moules flexibles en bambou, les Européens ont développé des moules rigides en fil de fer, mieux adaptés pour former la pâte à partir de chiffons. L’Europe a également été le premier centre à exploiter l’énergie hydraulique pour mécaniser le processus de fibrillation.

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