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Le poker et plus précisément sa version la plus jouée, le Texas Hold’em, est un jeu qui allie en même temps hasard, bluff, psychologie et probabilités.

Dans cet article, je vous propose de mettre en pratique la célèbre citation : il faut deux minutes pour comprendre les règles du poker, mais il faut une vie pour savoir jouer !

Vous vous êtes souvent demandé comment jouer au poker ? Quelles sont les règles du poker ? Ou encore comment comprendre le poker facilement ?

Ne vous inquiétez pas, les règles sont en effet très simples et si vous avez un penchant pour les mathématiques (faciles), vous serez intéressés par mon précédent article sur comment calculer les probabilités au poker et comment compter les cartes au poker.

Le poker se joue à la fois pour le plaisir (pour du chocolat, des allumettes, des jetons en plastique), ou pour gagner de l’argent (au casino, ou sur les sites de jeux d’argent en ligne comme PartyPoker, PokerStar, Bwin, etc.)

Comment se déroule une partie de poker ?

Le poker se joue avec un jeu de 52 cartes. La table est composée d’un donneur de cartes (croupier au casino), et de minimum deux joueurs.

Chaque joueur reçoit deux cartes, qu’il évite de montrer aux autres (!)
Le donneur abat en tout cinq cartes, trois à la fois (ce qu’on appelle le flop) puis une autre (ce qu’on appelle le turn), puis une dernière (ce qu’on appelle la river).
Avant et après la révélation de chaque carte, les joueurs misent à tour de rôle. Pour rester dans la main et voir la carte suivante, tous les joueurs doivent avoir mis dans le pot la même quantité de jetons que les autres.
Les cartes posées par le croupier sur la table sont utilisées par tous les joueurs pour compléter les deux cartes qu’ils ont depuis le début de la partie et obtenir la meilleure main et ainsi remporter la partie.

C’est le joueur qui a la meilleure main qui remporte le pot (l’ensemble des mises).

La partie de poker au coup par coup

Les deux joueurs situés à la gauche du donneur de cartes sont appelés la petite blinde et la grosse blinde, ils sont tous deux obligés de miser un nombre de jetons (ou une somme d’argent) défini(e) en début de partie avant même la distribution des cartes.
Ensuite, le joueur situé à gauche de la grosse blinde peut : se coucher (c’est-à-dire abandonner la partie), suivre (donc miser la même chose que la grosse blinde et rester dans la partie) ou encore relancer (c’est-à-dire mettre une somme supérieure à la somme initiale déposée).

Les autres joueurs, toujours à gauche de celui qui vient de jouer (ou de se coucher), font de même.

Puis, le donneur procède au flop : il prend la première carte du talon et ne la conserve pas, (on dit qu’il la grille, il s’agit d’une pratique commune que le donneur doit observer à chaque fois qu’il pose des cartes sur la table, soit durant le flop, le turn, et la river) et pose trois cartes retournées face vers le haut sur la table.

Ensuite, plusieurs options s’offrent aux joueurs encore en lice, le check, la mise, la relance, suivre ou se coucher. Le joueur qui choisit de checker réalise un petit tapotement sur la table, il ne mise pas de somme en plus dans le pot et ne peut le faire que si les joueurs précédents n’ont pas misé non plus. Autrement, il se doit de suivre, de relancer, ou encore de se coucher et de se retirer de la partie.

Lorsque le tour de mises du flop est terminé, le donneur procède au retournement d’une quatrième carte, le turn. Les options disponibles pour les joueurs sont les mêmes qu’au tour précédent soit checker, miser, suivre, relancer ou se coucher.

On entend souvent l’expression « all in » ou « tapis », il s’agit tout simplement d’une relance où le joueur place tous ses jetons dans le pot. Pour le suivre, il faut s’aligner sur sa mise et mettre l’équivalent (ou tous ses jetons).

Enfin, après le tour de mise du turn, une cinquième carte est retournée : la river. Un dernier tour de mises a lieu, et les joueurs toujours debout (donc ceux qui n’ont pas abandonné la partie en se couchant) montrent leurs cartes. C’est le joueur qui a la main la plus importante qui emporte le pot.

Quelles sont les combinaisons au poker ?

Les combinaisons du poker sont assez simples à retenir : elles associent les couleurs (entre-elles) et la valeur des cartes (plusieurs fois les mêmes, une combinaisons de plusieurs cartes, etc.).
La valeur des cartes est classique, elle va de 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, Valet (J), Dame (Q), Roi (K), à l’As qui est le plus fort.

Les combinaisons sont à comprendre de la manière suivante : au début de la partie, chaque joueur reçoit deux cartes. Au fil de la partie cinq cartes sont révélées et associées aux deux cartes de base du joueur pour former sa main finale.

De la main la plus faible à la main la plus forte, voici les différentes combinaisons possibles :

  • La paire : le joueur possède deux cartes de même valeur, par exemple deux 9. La paire la plus forte est composée de la carte la plus forte : l’As.
  • La double paire : le joueur possède deux paires de cartes, par exemple deux 9 et deux 3.
  • Le brelan : le joueur possède trois cartes identiques, par exemple trois valets : JJJ.
  • La suite (ou la quinte) : le joueur possède cinq cartes de couleur différente qui se suivent, par exemple : 2 de trèfle, 3 de pique, 4 de trèfle, 5 de cœur, 6 de pique.
  • La couleur : le joueur possède cinq cartes de la même couleur, soit : cinq piques, cinq trèfles, cinq carreaux ou cinq cœurs.
  • Le full : le joueur a une combinaison d’un brelan et d’une paire, soit trois cartes identiques et deux autres identiques, par exemple : trois 8 et deux 10 (un full aux huit par les dix).
  • Le carré : le joueur possède quatre cartes identiques, par exemple les quatre rois.
  • La quinte flush : la joueur qui réalise une quinte flush réalise une combinaison entre la suite (les cinq cartes qui se suivent) et la couleur (les cinq cartes de la même couleur), par exemple : les 8, 9, 10, J, et Q de cœur.
  • La quinte flush royale : il s’agit de la main la plus forte au poker, soit une suite de la même couleur des cartes les plus fortes du jeu : 10, J, Q, K, et As de trèfle, par exemple.
Qu'est-ce qu'une quinte flush royale au poker ?
Un exemple de quinte flush royale à cœur.

Pour d’autres exemples de mains, n’hésitez pas à consulter la page Wikipédia sur les mains au poker à laquelle j’ai contribué.

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Les notions de royalisme et de monarchisme sont souvent confondues. Si leur base est complémentaire, elles sont sensiblement différentes.

Découvrez les différences entre le monarchisme et le royalisme dans notre article.

En bref : Monarchiste vs Royaliste

  • Le monarchisme est la doctrine politique qui soutient la monarchie comme forme de gouvernement.
  • Le royalisme est une idéologie spécifique qui soutient la royauté, c’est-à-dire un régime dirigé par un roi ou une reine.
  • Un monarchiste peut soutenir un empereur ou un grand-duc, alors qu’un royaliste se limite au roi.
  • Le monarchisme se pratique dans une monarchie, tandis que le royalisme peut se manifester en république, pour prôner un retour à la royauté.
  • La principale différence réside dans la portée de l’idéologie : le monarchisme est un concept large, le royalisme est un courant plus précis.

Qu’est-ce que le monarchisme ?

Le monarchisme est une doctrine politique qui prône la monarchie, soit un gouvernement formé par un monarque qui concentre ou non l’intégralité des pouvoirs entre ses mains.

Les termes de monarchie et de monarque sont préférés à ceux de royaume et de roi car le monarchisme ne se limite pas au roi. Les monarchistes soutiennent également des systèmes menés par des grands-ducs, des princes, ou des empereurs.

Les monarchies sont soutenues par les monarchistes et peuvent revêtir différents aspects : d’une part les monarchies où le monarque concentre l’intégralité ou la plupart des pouvoirs, c’est le cas de la monarchie absolue et de la monarchie de droit divin (des types de monarchies où la source du pouvoir vient du monarque lui-même, ou dont l’autorité vient de Dieu); d’autre part, les monarchies où le pouvoir du monarque est limité par un cadre législatif, c’est le cas de la monarchie parlementaire ou de la monarchie constitutionnelle (des systèmes dans lesquels le monarque est indépendant des partis et arbitre la vie politique et dans lesquels les pouvoirs du roi sont limités par une constitution).

Cour de Louis XIV et ordre de Saint-Louis.
La cour de Louis XIV et ordre de Saint-Louis. Louis XIV est l’incarnation de la monarchie absolue de droit divin, et proclame : « l’État c’est moi », qui résume bien cette idéologie politique.

Qu’est-ce que le royalisme ?

Le royalisme est une idéologie politique qui soutient la royauté, donc un régime politique à la tête duquel le chef porte le titre de noblesse de roi (ou de reine) et dont le pouvoir se transmet de façon héréditaire.

Le royalisme (ou le courant royaliste) peut se manifester aussi bien dans des royautés (pour soutenir le roi actuel ou pour soutenir un prétendant au trône), que dans des républiques (pour prôner le changement de régime politique, ou soutenir un prétendant légitime au trône qui a été chassé lors de l’instauration de la république).

Motivations idéologiques derrière le monarchisme et le royalisme

Au-delà de la simple défense d’un régime, monarchistes et royalistes sont animés par des motivations profondes qui structurent leurs idéologies. Pour le monarchiste, l’attrait principal réside dans la stabilité politique. La figure d’un monarque, souvent au-dessus des querelles partisanes et indépendant des cycles électoraux, est perçue comme un symbole d’unité nationale et de continuité. Ce chef d’État héréditaire peut agir comme un arbitre neutre, garantissant le bon fonctionnement des institutions sur le long terme. Le monarque incarne ainsi l’État lui-même, protégeant la nation de l’instabilité et des divisions.

Le royaliste, bien que partageant souvent cette vision, est animé par des motivations plus spécifiques. Son attachement est lié à une histoire, une dynastie et une légitimité dynastique particulière. En France, par exemple, les royalistes ne soutiennent pas n’importe quelle monarchie, mais un retour à une royauté précise, incarnée par un prétendant légitime au trône. Leur idéologie s’enracine dans le respect des traditions, des lois fondamentales du royaume et dans la conviction que seule cette lignée spécifique a la légitimité historique et le droit de gouverner.

Le rôle des titres de noblesse et la doctrine monarchiste

L’idéologie monarchiste ne se résume pas à l’existence d’un monarque. Elle implique souvent une structure sociale et politique bien définie, au sein de laquelle les titres de noblesse jouent un rôle essentiel. Les ducs, marquis, comtes et princes ne sont pas de simples décorations ; historiquement, ils formaient les échelons d’une hiérarchie qui soutenait le pouvoir du monarque et participait à l’administration du royaume.

Le monarchiste est donc souvent partisan de cette structure hiérarchique, estimant qu’elle favorise l’ordre et l’efficacité de l’État. Ces titres de noblesse représentent des fonctions historiques et des responsabilités qui sont considérées comme des clefs pour un gouvernement stable et ordonné. L’existence de ces titres et de la noblesse qui les porte est donc intimement liée à la doctrine monarchiste elle-même.

Le concept de « prétendant au trône » et les nuances du royalisme

Le terme de prétendant au trône désigne une personne qui revendique le droit d’accéder au trône d’un pays, généralement lorsque ce pays est devenu une république ou que la monarchie est éteinte. Ce concept est central pour comprendre le royalisme, en particulier dans les nations qui n’ont plus de roi, comme la France.

Les royalistes français, par exemple, sont divisés entre plusieurs branches, chacune ayant un prétendant différent :

  • Les légitimistes soutiennent l’héritier des Rois de France selon l’ordre de succession traditionnel.
  • Les orléanistes soutiennent l’héritier de la branche cadette issue de Louis-Philippe Ier, le dernier « Roi des Français ».

Ce désaccord sur la légitimité du prétendant illustre parfaitement comment le royalisme est une idéologie qui s’attache à une lignée dynastique spécifique et à l’histoire d’un trône, plutôt qu’à la monarchie en tant que système abstrait. C’est l’incarnation de la royauté qui compte avant tout pour eux.

En conclusion

Pour résumer, la distinction entre monarchiste et royaliste repose sur la portée de leur idéologie. Le monarchiste est un partisan de la monarchie en tant que système politique, ce qui dans son acceptation large inclut les Grands-Duchés, les Principautés, ou les Empires. Le royaliste, en revanche, est un partisan de la royauté et se concentre spécifiquement sur le chef d’État portant le titre de roi ou de reine. Cette nuance est fondamentale et permet de mieux comprendre les différentes formes de soutien aux régimes à chef d’État héréditaire, qu’il soit en place ou un prétendant au trône.

FAQ : Tout savoir sur le monarchisme et le royalisme

Quelle est la différence clef entre monarchiste et royaliste ?

Le monarchiste soutient la monarchie en général (dirigée par un monarque quel que soit son titre), tandis que le royaliste est spécifiquement partisan de la royauté (un régime dirigé par un roi ou une reine).

Qu’est-ce qu’un monarque ?

Un monarque est un chef d’État héréditaire, dont le titre peut être roi, empereur, prince, grand-duc, etc. Le terme est large et englobe différents types de souverains.

Qu’est-ce qu’un royaliste ?

Un royaliste est un partisan de la royauté, c’est-à-dire un régime politique dont le chef d’État est un roi ou une reine. Le pouvoir est généralement transmis de façon héréditaire.

Louis XIV était-il un monarque ou un royaliste ?

Louis XIV était un monarque, et plus précisément un monarque absolu de droit divin. Il n’était pas un royaliste, car le royalisme est une idéologie qui soutient la royauté, souvent en opposition à un autre régime politique.

La France a-t-elle des royalistes aujourd’hui ?

Oui, des mouvements royalistes existent en France. Ils se manifestent dans un régime républicain pour prôner le retour d’un prétendant au trône. C’est l’un des contextes dans lequel le royalisme peut s’exprimer.

Les royalistes soutiennent-ils toujours le roi en place ?

Non, un royaliste peut soutenir le roi en place, mais il peut aussi soutenir un prétendant au trône légitime, par exemple si un roi a été chassé suite à l’instauration d’une république.

Le prince de Monaco est-il un roi ?

Non, le chef d’État de Monaco est un prince. Il est donc un monarque (dirigeant une monarchie), mais pas un roi. Ses partisans sont des monarchistes, pas des royalistes.

Quel est le lien entre le monarchisme et la monarchie absolue ?

La monarchie absolue est un type de monarchie où le monarque concentre tous les pouvoirs. C’est donc un des systèmes politiques que peut prôner l’idéologie monarchiste.

Peut-on être monarchiste et royaliste à la fois ?

Oui, les deux idéologies sont compatibles. Un royaliste est par définition un monarchiste, car il soutient un type spécifique de monarchie. Cependant, un monarchiste n’est pas forcément un royaliste, car il pourrait préférer un autre type de monarque (par exemple, un empereur).

Que signifie « monarchie de droit divin » ?

C’est un type de monarchie où l’autorité du monarque est considérée comme venant directement de Dieu, et non d’une constitution ou d’une élection.

Le royalisme est-il toujours lié à l’hérédité ?

Oui, le royalisme soutient un régime dont le pouvoir se transmet de manière héréditaire, de roi en roi (ou reine).

Est-ce que le terme « monarque » est plus large que « roi » ?

Oui, le terme « monarque » est plus large. Il inclut les rois et les reines, mais aussi les empereurs, princes, grands-ducs et autres chefs d’État héréditaires.

Quel est le rôle d’un monarque dans une monarchie constitutionnelle ?

Dans une monarchie constitutionnelle, le pouvoir du monarque est limité par une constitution. Il a souvent un rôle symbolique ou d’arbitre politique, mais le pouvoir exécutif est exercé par un gouvernement élu.

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La pomme de terre, ou plus communément patate, est un tubercule originaire du Pérou. Nous la connaissons en Europe suite aux Grandes Découvertes et plus précisément suite à la conquête de l’Amérique du Sud par les conquistadors espagnols menés par Pizarre. Les pommes de terre sont introduites sur le Vieux Continent dès la fin du XVIème siècle. Il faut attendre le début du XVIIème siècle pour qu’elle soit cultivée mais cela prendra près d’un siècle pour que les pommes de terre suscitent un engouement de la population.

Les pommes de terre sont un aliment populaire de par la diversité de leur modes de préparation, de cuisson et de consommation : en chemise, à l’eau, en purée, frites, en chips, en gratin, tout est possible !

Dans cet article, découvrez les différents modes de cuisson des pommes de terre qui la feront rester à son Nutri-Score A ou B ou passer à un Nutri-Score D ou E en fonction de la qualité nutritionnelle de la cuisson.

Quels sonts les différents modes de cuisson des pommes de terre ?

En bref : quels sont les différents modes de cuisson de la pomme de terre ?

  • Les pommes de terre peuvent être cuisinées de multiples manières, avec des impacts nutritionnels différents.
  • La cuisson à l’eau et à la vapeur sont les méthodes les plus saines, car elles ne nécessitent pas l’ajout de matières grasses.
  • La cuisson au four est une alternative saine, surtout si elle est faite en papillote ou sans ajout de graisses excessives.
  • La friture à l’huile augmente considérablement la teneur en matières grasses des pommes de terre, affectant leur Nutri-Score.
  • Les modes de cuisson à l’eau, à la vapeur ou au four préservent le Nutri-Score A ou B, alors que la cuisson à l’huile le fait passer à un Nutri-Score D ou E.

A l’eau

Faire bouillir les pommes de terre est le mode de cuisson idéal lorsque pour servir des petites pommes de terre entières, ou préparer des patates douces pour la purée ou les salades de pommes de terre. Faire bouillir les pommes de terre est facile et constitue un moyen rapide de les préparer. Il suffit de les brosser ou de les éplucher, de les mettre dans l’eau (coupées ou non) et de les faire bouillir entre 15 et 25 minutes jusqu’à ce qu’elles soient tendres.

A l’huile

L’huile est une méthode de cuisson très prisée pour les pommes de terre. Qu’il s’agisse de les faire frire dans une marmite ou à la friteuse, il suffit de laver le tubercule pour le débarrasser de son amidon, de bien le sécher, et ensuite de le couper en lanières ou en bâtonnets (voire en quartiers). Ensuite, les pommes de terre découpées sont plongées dans de l’huile ou de la graisse chaude (entre 130° et 140°), pendant quelques minutes le temps qu’elles dorent. Il convient après de les faire respirer pendant au moins une heure avant de les replonger pour les réchauffer et réaliser une seconde cuisson.

La friteuse

L’apparition de la friteuse date du XXème siècle en tant qu’appareil électroménager. Elle remplace la marmite dans laquelle était chauffée l’huile. La friteuse commerciale moderne a amélioré son efficacité énergétique, grâce à de meilleurs systèmes de transfert de chaleur. Les friteuses commerciales équipées d’un chauffage à infrarouge ou à convection sont efficaces mais rares de par leur prix. Le chauffage à infrarouge utilise un processus de transfert de chaleur par rayonnement et le chauffage par convection fonctionne par circulation d’air, tandis que les friteuses standard utilisent des gaz de combustion chauds. Les modèles de friteuses les plus courants sont la friteuse électrique et à gaz.

Au four

Les pommes de terre au four sont faciles à préparer. Après les avoir lavées, il convient de les entourer d’a (en papillote, ce qui fonctionne aussi au barbecue) ou de les disposer dans un plat, de le recouvrir d’aluminium et d’enfourner pendant environ une heure à 180°.

Le four à micro-ondes

Pour aller plus vite, la cuisson au four à micro-ondes est également possible. En règle générale, il existe des sachets contenant déjà des pommes de terre, prêts à être mis au micro-ondes. Si on souhaite utiliser ses propres pommes de terre et faire une cuisson « façon vapeur », il suffit de mouiller les patates et de les mettre à cuire 8 à 15 minutes en fonction de leur épaisseur et de leur taille.

A la vapeur

Les pommes de terre à la vapeur est une cuisson rapide qui dure entre 20 et 30 minutes et qui permet d’éviter l’emploi de matières grasses. Les options sont vastes : en cocotte-minute, au cuit-vapeur, ou encore au couscoussier.

A la poêle

La poêle ne fait pas exception comme mode de cuisson des pommes de terre. Il est facile de faire rissoler et sauter les patates, coupées en morceaux, dans du beurre chaud ou un peu d’huile. Il convient de remuer de façon régulière pour éviter que les pommes de terre ne collent pas entre elles.

En conclusion

Les modes de cuisson des pommes de terre sont vastes et les recettes encore plus nombreuses : purée, gratin, en papillote, rissolées-sautées, à l’eau, écrasées, ou encore en salade. De la cuisson à l’eau à la friteuse électrique, vous trouverez votre bonheur pour accompagner vos repas !

FAQ : tout savoir sur la cuisson des pommes de terre

Comment la cuisson à l’eau ou à la vapeur affecte-t-elle le Nutri-Score ?

La cuisson à l’eau ou à la vapeur permet de conserver le Nutri-Score A ou B de la pomme de terre, car ces méthodes n’ajoutent pas de matières grasses. Elles préservent les qualités nutritionnelles du tubercule.

Pourquoi la friture fait-elle baisser le Nutri-Score de la pomme de terre ?

La friture nécessite l’ajout d’une grande quantité de matières grasses, ce qui augmente considérablement la teneur en lipides et en calories de la pomme de terre. Cela fait passer son Nutri-Score à un niveau moins favorable, souvent D ou E.

Combien de temps faut-il pour faire bouillir des pommes de terre ?

Le temps de cuisson varie entre 15 et 25 minutes, en fonction de la taille des pommes de terre. Pour des pommes de terre coupées en petits morceaux, la cuisson sera plus rapide que pour des pommes de terre entières.

Quelle est la meilleure méthode pour préparer des frites maison ?

Pour des frites croustillantes et moins grasses, il est recommandé de les faire frire en deux étapes : une première cuisson à basse température (entre 130° et 140°) pour les cuire, puis une seconde cuisson à haute température pour les dorer. Il est également essentiel de bien les laver et les sécher pour retirer l’amidon.

La cuisson au four est-elle saine ?

Oui, la cuisson au four est une méthode saine si elle est faite sans ajout excessif de matières grasses. La cuisson en papillote est particulièrement saine, car elle conserve la saveur et les nutriments de la pomme de terre sans graisses ajoutées.

Est-ce que le four à micro-ondes est une bonne option pour cuire des pommes de terre ?

Le four à micro-ondes est une option rapide et pratique pour cuire les pommes de terre. Il s’agit d’une cuisson « façon vapeur », qui préserve les nutriments et ne nécessite pas de matières grasses.

Quel est l’avantage de la cuisson à la vapeur ?

La cuisson à la vapeur est rapide, saine et préserve les vitamines et minéraux de la pomme de terre, car ceux-ci ne sont pas perdus dans l’eau de cuisson. Elle permet d’obtenir une texture tendre et fondante.

Comment faire pour que les pommes de terre à la poêle ne collent pas ?

Pour éviter que les pommes de terre ne collent à la poêle, il faut les couper en morceaux de taille égale, utiliser un peu de matière grasse (beurre ou huile) et remuer régulièrement pendant la cuisson pour qu’elles dorent de manière uniforme.

Comment la friture commerciale a-t-elle évolué ?

Les friteuses modernes, qu’elles soient électriques ou à gaz, ont amélioré leur efficacité énergétique. Certains modèles professionnels utilisent des technologies avancées comme le chauffage par infrarouge ou par convection pour un meilleur transfert de chaleur.

Comment se débarrasser de l’amidon avant de frire des pommes de terre ?

Pour enlever l’excès d’amidon, il faut laver les pommes de terre coupées dans de l’eau froide plusieurs fois jusqu’à ce que l’eau devienne claire. Cela permet d’obtenir des frites plus croustillantes et moins collantes.

Peut-on cuire les pommes de terre sans les éplucher ?

Oui, il est tout à fait possible de cuire les pommes de terre avec la peau, surtout lorsqu’elles sont bio. La peau contient des fibres et des nutriments. Il suffit de bien les brosser avant la cuisson.

Qu’est-ce que le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui attribue une note de A à E aux aliments en fonction de leur qualité nutritionnelle. Il prend en compte les nutriments favorables (fibres, protéines, fruits, légumes) et défavorables (sucre, sel, graisses saturées, calories) à la santé.

Qu’est-ce qu’une pomme de terre en chemise ?

Une pomme de terre en chemise est une pomme de terre entière, cuite avec sa peau, généralement au four ou au barbecue, souvent emballée dans du papier aluminium ou en papillote. Sa chair est alors très tendre.

Quelles pommes de terre sont idéales pour la purée ?

Pour une purée, il est préférable de choisir des pommes de terre à chair farineuse, comme la Bintje ou la Russet. Elles s’écrasent facilement et absorbent bien le lait ou le beurre, donnant une texture lisse et onctueuse.

Comment les pommes de terre sont-elles arrivées en Europe ?

Les pommes de terre ont été introduites en Europe au XVIème siècle par les conquistadors espagnols de retour du Pérou. Leur adoption a cependant été lente et il a fallu près d’un siècle pour qu’elles deviennent un aliment de base en Europe.

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Un des charmes du français est son usage des adverbes latins dans le cadre de l’énumération et du rang. L’utilisation des adverbes ordinaux vise à hiérarchiser des éléments ou des sentences.

On peut tout autant dire premièrement (ou en premier lieu), deuxièmement, troisièmement, et ainsi de suite, que primo, secundo, tertio, etc. À l’écrit, ces adverbes ordinaux s’abrègent avec un o supérieur (o) ou « un petit o placé en exposant » : 1o, 2o, 3o et non pas avec un ° (le symbole des degrés).

En bref

Maîtrise l’art de l’énumération en français avec les adverbes ordinaux latins comme « primo », « secundo » et « tertio ». Cet article te révèle la liste complète de ces termes jusqu’à « vicesimo » (vingtièmement), ainsi que les bonnes pratiques d’écriture, notamment l’utilisation du « o » en exposant (o) pour les abréviations (1o, 2o). Découvre comment structurer tes arguments de manière élégante et correcte pour éviter les erreurs courantes comme « deuzio » ou « troisio », et enrichis ton expression écrite et orale.

Découvre comment dire ou écrire correctement les énumérations en français et leurs abréviations. Apprends ce qu’il y a après tertio et évite donc de sombrer dans l’erreur des : deuzio, troisio (terzo ?), quatro, cinqo !

Quels sont les adverbes ordinaux en latin ?
Qu’y a-t-il après tertio ?

Liste complète des adverbes ordinaux latins et leurs équivalents français

Abréviation Adverbe ordinal latin En français
1o primo premièrement
2o secundo deuxièmement
3o tertio troisièmement
4o quarto quatrièmement
5o quinto cinquièmement
6o sexto sixièmement
7o septimo septièmement
8o octavo huitièmement
9o nono neuvièmement
10o decimo dixièmement
11o undecimo onzièmement
12o duodecimo douzièmement
13o tredecimo treizièmement
14o quattuordecimo quatorzièmement
15o quindecimo quinzièmement
16o sedecimo seizièmement
17o septemdecimo dix-septièmement
18o duodevicesimo dix-huitièmement
19o undevicesimo dix-neuvièmement
20o vicesimo vingtièmement
30o tricesimo trentièmement
100o centesimo centièmement
1000o millesimo millièmement

Foire Aux Questions (FAQ) sur les adverbes ordinaux latins

Que signifie « primo », « secundo », « tertio » ?

« Primo », « secundo », « tertio » sont des adverbes ordinaux latins qui signifient respectivement « premièrement », « deuxièmement » et « troisièmement ». Ils sont utilisés pour énumérer et hiérarchiser des points dans une argumentation ou une liste.

Quelle est la suite après « tertio » ?

Après « tertio », la suite logique est « quarto » (quatrièmement), « quinto » (cinquièmement), « sexto » (sixièmement), et ainsi de suite. L’article fournit une liste complète jusqu’à « millesimo » (millièmement).

Comment abréger correctement les adverbes ordinaux latins ?

Les adverbes ordinaux latins s’abrègent en utilisant un « o » en exposant (supérieur) après le chiffre, par exemple : 1o, 2o, 3o. Il est important de ne pas utiliser le symbole des degrés (°), mais bien le caractère « o » en exposant ou la balise HTML <sup>o</sup>.

Peut-on dire « deuzio » ou « troisio » ?

Non, « deuzio » et « troisio » sont des fantaisies de langage qui n’existent pas en latin ni en français correct. Les formes appropriées et reconnues sont « secundo » et « tertio ». Utiliser ces formes incorrectes peut nuire à la crédibilité de ton écrit.

Quelle est la différence d’usage entre « primo » et « premièrement » ?

Les deux termes ont la même signification de rang. Cependant, « primo » (et sa suite latine) confère un ton plus formel, académique, juridique ou administratif à l’énumération. « Premièrement » est plus courant et polyvalent dans la langue de tous les jours. Choisir l’un ou l’autre dépend du contexte et du niveau de langage souhaité.

Ces adverbes latins sont-ils encore couramment utilisés aujourd’hui ?

Oui, « primo », « secundo », « tertio » sont toujours utilisés, particulièrement dans les contextes écrits formels, les argumentations structurées, les exposés juridiques ou les documents officiels. Ils sont un signe de précision et d’élégance dans la langue.

Peut-on utiliser les adverbes ordinaux latins à l’oral ?

Oui, il est possible de les utiliser à l’oral, surtout dans des présentations structurées, des débats ou des discours où l’on souhaite marquer les étapes d’une argumentation de manière formelle. Cependant, leur usage est plus fréquent et attendu à l’écrit.

Conclusion

L’intégration des adverbes ordinaux latins comme « primo », « secundo » et « tertio » dans la langue française n’est pas qu’une question de style ; c’est aussi une marque de précision et de respect des conventions linguistiques. En maîtrisant la suite de ces termes et la manière correcte de les abréger, tu enrichis ton vocabulaire et améliores la clarté de tes écrits, qu’ils soient formels ou informels. Cette connaissance te permet de structurer tes idées avec élégance et d’éviter les erreurs courantes, affirmant ainsi une maîtrise subtile et appréciable de la langue. Utiliser ces adverbes à bon escient est une manière d’embrasser la richesse du français, héritier d’un patrimoine linguistique profond et organisé.

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Le savoir-vivre à la française consiste en une une série de règles de bonnes manières et de bienséance dont notamment les règles d’or pour dresser une table.

Dans de précédents articles, nous nous sommes intéressés aux généralités sur comment dresser la table ou comment positionner les verres. Dans cet article, nous nous pencherons sur le cas des couverts : comment les positionner sur la table ?

En bref : Placer les couverts à la française

  • Les fourchettes se placent à gauche (pointes vers le bas) et les couteaux et cuillères à droite (lames vers l’assiette).
  • L’ordre d’utilisation des couverts va de l’extérieur vers l’intérieur, en suivant l’arrivée des plats.
  • Ne placez pas plus de trois couverts de chaque côté de l’assiette pour ne pas surcharger la table.
  • Les couverts à dessert et à fromage se positionnent au-dessus de l’assiette.
  • Le style à la française se distingue de la version anglaise par la position des pointes de fourchettes.

Les impératifs et règles de base

Avant d’entrer dans les détails de l’art de la table, il existe des règles de base à respecter pour mettre le couvert quel que soit le type de dîner organisé.

Tout d’abord, les fourchettes se placent systématiquement à gauche, pointes vers le bas (afin de voir le poinçon et les armoiries) et les couteaux, lames vers l’assiette, et cuiller à soupe, côté bombé vers le haut, à droite. Fourchettes, couteaux et cuillers se posent à même la nappe (pas de porte-couteau autorisé dans le cadre d’un dîner formel à la française).

Si vous souhaitez dresser une table à l’anglaise, les fourchettes seront posées sur leur côté bombé, pointe vers le haut.

Cette différence de position des fourchettes entre la France et l’Angleterre s’explique par l’endroit où le poinçon et les armoiries étaient placés : au dos du couvert pour la France, à l’intérieur pour l’Angleterre.

Pour retenir où se placent le couteau et la fourchette, pensez à ce moyen mnémotechnique : CD FG pour Couteau (à) Droite, Fourchette (à) Gauche, ou tout simplement la formule « fourchette à gauche, couteau à droite ».

Pour dresser une table à la française, il ne faut pas placer plus de trois types de couverts différents de part et d’autre de l’assiette afin de ne pas surcharger la table.

Une exception

Une exception existe sur le placement des couverts pour les couverts à dessert et les couverts à fromages, qui se placent en haut de l’assiette. Nous reviendrons en détails sur ce placement.

Comment mettre la table ? Position des couverts, assiettes et verres sur la table
Illustration du dressage à la française : intéressons-nous à la position des couverts : ils sont au maximum de trois, de part et d’autre de l’assiette, plus la cuiller à potage. Trois fourchettes à gauche, trois couteaux à droite, dont l’utilisation se fait par ordre d’arrivée de plats en partant de l’extérieur vers l’intérieur. Les couverts à dessert (ou à fromage, non présents sur l’illustration) se positionnent dans le cadre d’un repas informel au dessus de l’assiette et en dessous des verres.

Dans quel ordre se placent les couverts ?

Les tables peuvent être chargées de nombreux couverts en fonction du nombre de plats ou de services prévus pour le dîner. Heureusement, c’est très simple : les couverts se placent dans l’ordre de leur utilisation.

Les couverts dont les convives se servent en premier sont donc placés le plus à l’extérieur de l’assiette et les couverts qui seront utilisés en dernier seront positionnés au plus proche de l’assiette.

Le cas des couverts à dessert et à fromage

Deux cas existent dans le cadre du placement des couverts à fromage et à dessert : soit ils sont placés avant le repas (généralement dans le cadre d’un repas plus informel), soit ils sont apportés au moment du fromage et au moment du dessert (lors d’un dîner formel).

Le couteau à fromage se place donc au-dessus de l’assiette et en dessous des verres, dans le cadre d’un repas moins guindé, lame vers l’assiette.

Si le placement de la grande cuiller ou cuiller à soupe ou à potage s’effectue à la droite des couteaux, la petite cuiller destinée au dessert se positionne au-dessus de l’assiette, manche vers la droite, toujours côté bombé vers le dessus. La fourchette à dessert se place quant à elle manche vers la gauche, juste au-dessus de l’assiette, en dessous de la cuiller à dessert, pointes vers le haut.

Notons que pour respecter l’art de la table à la française, il n’existe pas de cuiller à dessert à proprement parler : seule la fourchette à dessert est employée (même pour un sorbet).

Conclusion

L’art de la table à la française est une tradition qui repose sur des règles précises mais logiques. En connaissant la position des couverts, l’ordre d’utilisation et les exceptions pour les couverts à dessert, vous ferez preuve d’un savoir-vivre élégant et respectueux. Ces règles, bien que pouvant paraître complexes, deviennent une seconde nature une fois la logique et les moyens mnémotechniques acquis. Le plus important reste de créer un moment agréable et convivial, où chaque détail contribue au plaisir du repas.

FAQ : tout savoir sur le placement des couverts à la française

Pourquoi les fourchettes se placent-elles à gauche de l’assiette ?

Cette règle traditionnelle permet de ne pas les confondre avec les couteaux et les cuillères, qui se tiennent de la main droite.

Faut-il mettre les pointes des fourchettes vers le haut ou vers le bas ?

Dans l’art de la table à la française, les pointes des fourchettes se placent vers le bas, pour ne pas déchirer la nappe et pour permettre de voir le poinçon et les armoiries qui étaient placés au dos du couvert.

Où doit-on placer le couteau ?

Le couteau se place à droite de l’assiette, avec la lame tournée vers celle-ci, afin de ne pas risquer de blesser un convive.

Combien de couverts peut-on placer au maximum ?

Pour un repas formel à la française, il est recommandé de ne pas placer plus de trois types de couverts de chaque côté de l’assiette.

Quel est le moyen mnémotechnique pour se souvenir du placement ?

Vous pouvez retenir la formule « fourchette à gauche, couteau à droite » ou l’acronyme CD FG pour « Couteau à Droite, Fourchette à Gauche ».

Quelle est la différence avec la table à l’anglaise ?

Contrairement au dressage à la française, la table à l’anglaise exige que les fourchettes soient placées pointes vers le haut, pour voir le poinçon situé sur l’intérieur.

Dans quel ordre utilise-t-on les couverts ?

Les couverts s’utilisent toujours de l’extérieur vers l’intérieur, en suivant l’ordre d’arrivée des plats.

Où se placent les couverts à dessert et à fromage ?

Ils se positionnent en haut de l’assiette, dans le cas d’un repas moins formel, sous les verres.

Comment positionner les couverts à dessert ?

La petite cuiller se place manche vers la droite et la fourchette à dessert se positionne manche vers la gauche.

Peut-on utiliser une cuillère pour un dessert à la française ?

Pour un dîner formel, la règle est de n’utiliser que la fourchette à dessert, même pour les desserts liquides comme un sorbet. La cuillère à dessert n’est pas utilisée à proprement parler.

Qu’est-ce qu’un porte-couteau ?

C’est un petit support utilisé pour poser le couteau afin qu’il ne touche pas la nappe. Il n’est pas autorisé dans le cadre d’un dîner formel à la française.

Est-il possible de placer la cuillère à potage au-dessus de l’assiette ?

Non, la cuillère à potage (ou à soupe) se place toujours à droite des couteaux, avant le début du repas.

Y a-t-il une clef pour retenir toutes ces règles ?

La clef est de comprendre la logique derrière chaque règle : les couteaux ne doivent pas blesser, les pointes de fourchettes ne doivent pas abîmer la nappe, et les couverts se prennent dans l’ordre d’utilisation.

Le manche des couverts à dessert doit-il pointer vers la droite ou la gauche ?

La fourchette à dessert a son manche vers la gauche, et la cuillère à dessert a son manche vers la droite, pour faciliter leur prise.

Pour aller plus loin

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Le savoir-vivre à la française comporte toute une série de règles de bonnes manières et de bienséance dont notamment les règles d’or pour dresser une table.

Dans de précédents articles, nous nous sommes intéressés aux généralités sur comment dresser la table, dans cet article, nous nous pencherons sur le cas spécifique des verres à table et de leur disposition : comment disposer les verres sur la table ?

En bref : Disposer les verres à la française

  • Le service à la française impose de 2 à 4 verres par convive, rangés du plus grand au plus petit.
  • Les verres sont disposés de gauche à droite sur un axe diagonal, en partant du haut du couteau à viande.
  • Le verre à eau, souvent le plus grand, se positionne à l’extrême gauche de la ligne.
  • Les flûtes à champagne sont généralement placées dans un deuxième rang, légèrement décalées.
  • La disposition des verres doit être esthétique, mais surtout pratique pour l’invité.

Règles de base du placement des verres à la française

Il existe deux impératifs pour penser sa table : tout d’abord, on dispose au minimum deux verres (un verre à eau, un verre à vin) et au maximum quatre verres par convive ; ensuite, les verres se positionnent par ordre décroissant de grandeur.

L’idée de disposer les verres en partant de gauche à droite, du plus grand au plus petit est due au fait qu’il ne faut pas entraver le mouvement du convive lorsqu’il souhaite atteindre son verre à vin ou son verre à eau. En effet, une disposition des verres en quinconce ne permettrait pas un mouvement fluide de la main droite de l’invité pour qu’il puisse saisir de la manière la plus naturelle possible son verre.

La différence principale entre la table à la française et la table à l’anglaise dans la disposition des verres tient du fait qu’en France les verres sont positionnés du plus grand au plus petit au niveau en partant du haut de la pointe du couteau à viande et en descendant de manière diagonale, tandis qu’en Angleterre, les verres sont également positionnés par ordre décroissant de hauteur mais ils sont alignés à l’assiette et parallèles à la table.

Comment mettre la table ? Position des couverts, assiettes et verres sur la table
La disposition classique d’un service de table. Intéressons-nous à la position des verres, les numéros 14 à 17 : par ordre de grandeur décroissante, le verre à eau à gauche, suivi du verre à vin rouge, du verre à vin blanc, et enfin d’un verre plus petit pour le dessert.

Notons qu’une exception est possible pour cette règle d’étiquette : il est fréquent que la table soit chargée et qu’il soit dès lors difficile ou esthétiquement impensable d’aligner le verre à eau sur la pointe du couteau à viande. Il est permis de le décaler légèrement à gauche en haut de l’assiette comme sur le schéma ci-dessus, tout en respectant l’axe d’alignement diagonal des autres verres, alignant ainsi le verre à vin rouge sur la pointe du couteau à viande.

Gardez à l’esprit que les verres se placent toujours dans un service à la française, à droite de l’assiette et alignés par ordre de grandeur sur un axe diagonal.

Position et rôle du verre à eau sur la table

Dans un service à la française ou sur une table à l’anglaise, les règles sont très claires concernant le verre à eau : il est généralement le plus grand de tous les verres présents sur la table. Il se place dès lors à gauche. Si le service de verrerie est dépareillé, il est possible que le verre soit plus petit que les verres à vin, ou qu’il s’agisse d’un verre sans pied, dans ce cas, il est placé tout à droite. Il existe des services non-dépareillés où le verre à eau n’a pas de pied, il se place également à droite des verres à vin. L’idée majeure est de ne pas couper le mouvement de de garder l’harmonie de la disposition des verres par ordre de hauteur.

Comment disposer les verres à vin sur la table ?

Depuis quelques décennies, les types de verres à vin ont fortement évolué en fonction des cépages. On trouve donc différents verres avec différentes ouvertures, différents diamètres, pour apprécier les subtilités du vin en fonction de leur origine. Il n’est pas rare de trouver des verres pour déguster le Bourgogne différents de verres pour déguster le Bordeaux.

Les règles de placement des verres ne varient pas en fonction du type de vin servi : il faut toujours disposer les verres à vin sur la table par ordre de hauteur, du plus grand au plus petit.

En règle générale, les verres à vin rouge sont plus grands que les verres à vin blanc, la disposition est la suivante : ils se placent à droite du verre à eau, du plus grand au plus petit, soit verre à eau, verre à vin rouge, verre à vin blanc.

Si plusieurs verres sont prévus pour le vin rouge, ils sont également classés en fonction de leur taille. Par exemple : verre à eau, verre à Bourgogne, verre à Bordeaux, verre à vin blanc. Il est impératif de garder à l’esprit qu’il ne peut y avoir plus de quatre verres présents par convive.

Dans un cadre plus informel, il est parfois coutume d’apprécier un verre viné, c’est à dire un verre qui a déjà accueilli un vin différent de celui qui va être servi. Le verre viné se garde en principe lors du passage du blanc au rouge, ou de rouge en rouge, ou alors durant tout le repas.

Verre ou cristal ?

Si il est possible, un service en cristal (comme le cristal de Baccarat ou des cristalleries de Lorraine) donnera plus de cachet à la table qu’un service en verre. Rappelons que le cristal est du verre riche en plomb, qui apporte une légèreté, une brillance, et une acoustique particulières. Dans les deux cas (verre ou cristal) et en fonction des budgets, la règle de disposition de quatre verres maximum et du plus grand au plus petit, de gauche à droite, est d’application.

La flûte à champagne : un cas particulier de dressage

Le champagne est une exception qui n’est pas prévue dans les règles de dressage à la française, en ce sens où on ne dresse généralement pas la table en y plaçant une flûte ou une coupe à champagne. Les règles de bonne pratique prévoient donc de placer la flûte à champagne en deuxième rangée, légèrement décalée entre le verre à eau et le verre à vin rouge. Si des verres à cocktails sont également présents sur la table, ils prennent aussi position en seconde rangée, alignés diagonalement du plus grand au plus petit, après la flûte à champagne.

Dans le cas d’un service dépareillé, il se peut que le champagne soit servi dans un gobelet, dans cette situation, il est placé à la droite du verre à vin blanc car il est de petite taille.

FAQ : tout savoir sur la disposition des verres à table

Quel est le nombre minimum et maximum de verres par convive ?

Vous devez placer au minimum deux verres (un à eau, un à vin) et au maximum quatre verres par convive.

Dans quel ordre doit-on placer les verres ?

Les verres se placent par ordre de grandeur décroissant, en allant de gauche à droite sur un axe diagonal.

Où commence l’alignement des verres ?

L’alignement des verres débute au niveau de la pointe du couteau à viande. L’exception étant le verre à eau qui est parfois décalé à gauche.

Quelle est la différence avec le placement des verres à l’anglaise ?

Contrairement à la table à la française où les verres sont alignés en diagonale, les verres à l’anglaise sont alignés parallèlement à la table.

Quelle est la position du verre à eau ?

Le verre à eau, étant souvent le plus grand, est placé à l’extrême gauche de l’alignement. S’il est plus petit, il peut être placé à droite des verres à vin.

Comment doit-on disposer plusieurs verres à vin ?

Les verres à vin se disposent par ordre de hauteur décroissant. Typiquement, un verre à vin rouge plus grand précédera un verre à vin blanc plus petit.

Où placer la flûte à champagne ?

La flûte à champagne, qui est une exception aux règles classiques, se place généralement dans une deuxième rangée, légèrement décalée entre le verre à eau et le verre à vin rouge.

Un verre sans pied doit-il être placé ?

Oui, un verre sans pied doit être placé à droite des autres verres, car il est généralement de petite taille et n’a pas de pied.

Faut-il utiliser des verres de la même collection ?

Bien que l’idéal soit d’utiliser un service de verrerie assorti, la règle de placement par ordre de hauteur s’applique aussi aux services dépareillés.

Qu’est-ce qu’un « verre viné » ?

Un « verre viné » est un verre qui a déjà été utilisé pour un vin différent et qui est conservé pour le vin suivant, souvent dans un contexte informel.

Pourquoi les verres sont-ils disposés en diagonale ?

Cette disposition permet de ne pas entraver le mouvement de la main droite du convive, et de garder un mouvement fluide au service.

Quelle est la meilleure matière pour les verres ?

Un service en cristal, riche en plomb, apportera plus de cachet, de légèreté et de brillance que le verre classique.

Y a-t-il une exception à l’alignement diagonal ?

Oui, si la table est chargée, il est possible de décaler légèrement le verre à eau à gauche, en haut de l’assiette, tout en gardant l’alignement des autres verres.

Quel est le but de ces règles de placement des verres ?

Le but est de créer une harmonie visuelle, de faciliter le service et d’assurer le confort de chaque convive tout au long du repas.

Conclusion

La disposition des verres sur une table à la française est une étape clef de l’art de la table, alliant élégance et fonctionnalité. Au-delà du respect d’une tradition, les règles de placement visent à assurer le confort de vos invités en facilitant leurs mouvements et en créant une harmonie visuelle. Que vous optiez pour un service en cristal ou en verre, l’essentiel est de suivre une logique simple : un ordre de grandeur décroissant et une disposition qui fluidifie le service. En maîtrisant ces principes, vous ferez de chaque repas une expérience raffinée et agréable.

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