Les quatre présidents américains assassinés

L’histoire des États-Unis a été marquée par des moments tragiques qui ont profondément bouleversé la nation. Parmi ces événements dramatiques, les assassinats de présidents américains en exercice occupent une place particulière dans la mémoire collective. Quatre présidents des États-Unis ont été assassinés durant leur mandat présidentiel, transformant le cours de l’histoire américaine et suscitant des débats qui perdurent encore aujourd’hui.

Sommaire de l'article :

Abraham Lincoln, James Garfield, William McKinley et John F. Kennedy ont tous perdu la vie des mains d’assassins alors qu’ils dirigeaient la nation. Ces meurtres présidentiels, espacés sur plus d’un siècle d’histoire américaine, représentent 9% de l’ensemble des présidents américains. Chaque assassinat s’inscrit dans un contexte historique spécifique et a eu des répercussions majeures sur la politique américaine, la sécurité présidentielle et la société dans son ensemble.

Dans cet article, nous explorerons en détail la vie, le contexte politique et les circonstances de l’assassinat de chaque président, tout en proposant une astuce mnémotechnique efficace pour retenir ces quatre noms tragiques de l’histoire américaine.

En bref

Quatre présidents américains ont été assassinés durant leur mandat : Abraham Lincoln en 1865 par John Wilkes Booth, un sympathisant sudiste opposé à l’abolition de l’esclavage ; James Garfield en 1881 par Charles J. Guiteau, un homme dérangé furieux de ne pas avoir obtenu un poste consulaire ; William McKinley en 1901 par l’anarchiste Leon Czolgosz ; et John F. Kennedy en 1963 par Lee Harvey Oswald à Dallas. Ces quatre assassinats représentent 9% des présidents américains, un bilan tragique qui a profondément marqué l’histoire des États-Unis et transformé les protocoles de sécurité présidentielle. Pour mémoriser cette liste, retenez la phrase : « Garfield va en Lincoln à l’aéroport Kennedy puis survole le Mont McKinley », qui utilise le nom d’une voiture (Lincoln), d’un aéroport (Kennedy) et d’une montagne (McKinley) pour créer une histoire visuelle mémorable.

Les présidents américains assassinés.
Les présidents américains assassinés : Lincoln, Garfield, McKinley et Kennedy.

Abraham Lincoln : le premier président américain assassiné (1865)

Biographie et contexte historique d’Abraham Lincoln

Abraham Lincoln (1809-1865) est le 16e président des États-Unis, élu en 1860. Originaire du Kentucky, Lincoln connaît une ascension remarquable malgré ses origines modestes. Autodidacte, avocat brillant, il devient une figure majeure du Parti républicain naissant, fondé en 1854 sur une plateforme anti-esclavagiste.

Son élection en 1860 provoque la sécession de onze États du Sud, déclenchant la Guerre de Sécession (1861-1865), le conflit le plus meurtrier de l’histoire américaine avec environ 620 000 morts. Lincoln préserve l’Union et transforme progressivement la guerre en croisade pour l’abolition de l’esclavage.

L’abolition de l’esclavage et la Proclamation d’émancipation

Le 1er janvier 1863, Lincoln promulgue la Proclamation d’émancipation, déclarant libres tous les esclaves dans les États confédérés. Bien que limitée dans sa portée immédiate, cette proclamation change fondamentalement la nature de la guerre et ouvre la voie au 13e amendement, qui abolit définitivement l’esclavage aux États-Unis en décembre 1865.

Cette décision historique fait de Lincoln l’un des présidents les plus vénérés de l’histoire américaine, mais lui attire également la haine féroce des sympathisants sudistes qui voient en lui le destructeur de leur mode de vie.

L’assassinat au théâtre Ford (14 avril 1865)

Le 14 avril 1865, cinq jours après la reddition du général Lee à Appomattox qui marque la fin de la Guerre de Sécession, Lincoln assiste à une représentation de la pièce « Our American Cousin » au théâtre Ford à Washington D.C. Vers 22h15, John Wilkes Booth, acteur célèbre et sympathisant sudiste fanatique, pénètre dans la loge présidentielle et tire une balle dans la tête de Lincoln.

Booth, qui avait prévu un complot plus vaste pour décapiter le gouvernement américain, s’enfuit en criant « Sic semper tyrannis » (« Ainsi périssent les tyrans », devise de la Virginie). Lincoln est transporté dans une maison en face du théâtre où il décède le lendemain matin, le 15 avril 1865. Booth est traqué et tué par les forces fédérales le 26 avril 1865.

Impact historique de l’assassinat de Lincoln

L’assassinat de Lincoln transforme le président en martyr national et complique considérablement la Reconstruction du Sud. Son successeur, Andrew Johnson, adopte une politique beaucoup plus clémente envers les États confédérés, ce qui retarde l’émancipation réelle des Afro-Américains et permet l’émergence de lois ségrégationnistes qui perdureront jusqu’au mouvement des droits civiques des années 1960.

James A. Garfield : un mandat écourté par la folie (1881)

Parcours politique de James Garfield

James Abram Garfield (1831-1881) devient le 20e président des États-Unis en mars 1881. Originaire de l’Ohio, Garfield connaît une ascension politique remarquable : professeur, avocat, général de l’Union pendant la Guerre de Sécession, puis représentant de l’Ohio pendant 17 ans au Congrès.

Élu président après une convention républicaine contestée, Garfield représente un compromis entre les différentes factions du parti. Son mandat, qui ne durera que 200 jours, est marqué par des réformes visant à moderniser l’administration publique et à lutter contre le système de favoritisme politique appelé « spoils system ».

Charles J. Guiteau : un assassin dérangé

Le 2 juillet 1881, alors que Garfield attend son train à la gare de Baltimore and Potomac à Washington D.C., Charles J. Guiteau, avocat raté et demandeur d’emploi éconduit, tire deux coups de feu sur le président. Une balle effleure le bras de Garfield, mais la seconde se loge dans son dos.

Guiteau, paranoïaque et convaincu d’avoir contribué à l’élection de Garfield par un discours largement ignoré, était furieux de ne pas avoir été nommé consul à Paris ou Vienne, postes pour lesquels il n’avait aucune qualification. Au moment de son arrestation, il s’écria : « Je suis un Stalwart des Stalwarts ! Arthur est président maintenant ! »

Une agonie prolongée et ses conséquences

Garfield ne meurt pas immédiatement. Il agonise pendant 79 jours, subissant des soins médicaux qui, paradoxalement, aggravent son état. Les médecins introduisent à plusieurs reprises leurs doigts et instruments non stérilisés dans la plaie pour chercher la balle, provoquant de graves infections. Alexander Graham Bell tente même d’utiliser un détecteur de métaux primitif pour localiser le projectile, sans succès.

Garfield meurt finalement le 19 septembre 1881, vraisemblablement davantage des infections causées par les interventions médicales que de la blessure initiale. Son assassinat conduit à l’adoption du Pendleton Civil Service Reform Act en 1883, qui réforme le système de recrutement dans la fonction publique et limite le favoritisme politique.

William McKinley : victime de l’anarchisme (1901)

La présidence de William McKinley

William McKinley (1843-1901) est le 25e président des États-Unis, élu en 1896 et réélu en 1900. Originaire de l’Ohio, McKinley mène une carrière politique solide avant d’accéder à la présidence. Son premier mandat est dominé par la guerre hispano-américaine de 1898, qui transforme les États-Unis en puissance impériale avec l’acquisition de Porto Rico, Guam et les Philippines.

McKinley préside à une période de prospérité économique et d’expansion américaine. Protectionniste convaincu, il défend des tarifs douaniers élevés et soutient l’étalon-or. Sa popularité au début de son second mandat est considérable.

L’attentat à l’Exposition panaméricaine de Buffalo

Le 6 septembre 1901, McKinley visite l’Exposition panaméricaine à Buffalo, dans l’État de New York. Lors d’une réception publique au Temple de la Musique, le président serre des mains dans la foule. Leon Czolgosz, jeune ouvrier anarchiste de 28 ans, s’approche avec un revolver caché sous un mouchoir.

À 16h07, Czolgosz tire deux coups de feu à bout portant sur McKinley. La première balle ricoche sur un bouton de veste, mais la seconde pénètre profondément dans l’abdomen du président. McKinley, malgré sa blessure, demande que l’on ménage son assassin et s’inquiète de la réaction de son épouse malade : « Ma femme, soyez prudent avec elle, ne la laissez pas l’apprendre. »

Mort du président et conséquences politiques

McKinley subit une intervention chirurgicale d’urgence, mais l’absence de rayons X et les conditions sanitaires imparfaites compliquent les soins. La gangrène se développe et le président meurt le 14 septembre 1901, huit jours après l’attentat. Son dernier mot fut « Goodbye » (Au revoir).

Leon Czolgosz est jugé, condamné et exécuté sur la chaise électrique le 29 octobre 1901. L’assassinat de McKinley porte Theodore Roosevelt, son vice-président âgé de seulement 42 ans, à la présidence. Roosevelt devient ainsi le plus jeune président de l’histoire américaine et lance l’ère progressiste avec ses réformes sociales et économiques audacieuses.

John F. Kennedy : l’assassinat le plus controversé (1963)

JFK : symbole d’une nouvelle Amérique

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), 35e président des États-Unis élu en 1960, incarne le renouveau et l’optimisme américains. Premier président catholique, plus jeune président élu (43 ans), Kennedy représente une génération nouvelle avec son charisme, son éloquence et sa vision moderniste.

Sa présidence est marquée par la Guerre froide, la crise des missiles de Cuba (octobre 1962), le début de l’engagement au Vietnam, la course spatiale et les débuts du mouvement des droits civiques. Son discours inaugural (« Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays ») résonne encore aujourd’hui.

Le 22 novembre 1963 à Dallas : un jour tragique

Le 22 novembre 1963, Kennedy effectue une visite politique à Dallas, au Texas, État crucial pour sa réélection de 1964. Le cortège présidentiel traverse les rues de Dallas dans une Lincoln Continental décapotable, un détail qui donnera lieu à une coïncidence troublante avec l’assassinat de Lincoln un siècle plus tôt.

À 12h30, alors que le cortège traverse Dealey Plaza, des coups de feu retentissent. Kennedy est touché à deux reprises, d’abord au cou puis mortellement à la tête. Il est transporté d’urgence au Parkland Memorial Hospital où il est déclaré mort à 13h00. Le gouverneur du Texas John Connally, assis devant Kennedy, est également blessé mais survit.

Lee Harvey Oswald et les théories du complot

Lee Harvey Oswald, employé du Texas School Book Depository d’où les coups de feu auraient été tirés, est arrêté environ 80 minutes après l’attentat. Ancien marine ayant vécu en Union soviétique, Oswald nie avoir tué Kennedy. Le 24 novembre 1963, alors qu’il est transféré dans une autre prison, Oswald est abattu en direct à la télévision par Jack Ruby, propriétaire de nightclub.

L’assassinat de Kennedy reste l’un des événements les plus controversés du XXe siècle. Bien que la Commission Warren conclue en 1964 qu’Oswald a agi seul, de nombreuses théories du complot persistent, impliquant la CIA, la mafia, le gouvernement cubain ou des éléments du gouvernement américain. Les zones d’ombre, les témoignages contradictoires et la mort mystérieuse de témoins clés alimentent ces controverses jusqu’à aujourd’hui.

Impact culturel et politique de l’assassinat de Kennedy

L’assassinat de JFK traumatise profondément la nation américaine et marque la fin de ce que beaucoup considèrent comme l’innocence de l’Amérique d’après-guerre. Lyndon B. Johnson, son vice-président, prête serment à bord d’Air Force One quelques heures après la mort de Kennedy et poursuivra sa politique, notamment en faisant voter le Civil Rights Act de 1964.

Statistiques et sécurité présidentielle après les assassinats

Un bilan tragique : 9% des présidents américains assassinés

Sur les 46 présidents des États-Unis (45 personnes, Grover Cleveland ayant servi deux mandats non consécutifs), quatre ont été assassinés durant leur mandat présidentiel. Ce triste bilan porte à environ 9% le pourcentage de présidents américains assassinés en fonction, un taux exceptionnellement élevé pour une démocratie moderne.

Au-delà de ces quatre assassinats réussis, plusieurs autres présidents ont été la cible de tentatives d’assassinat : Andrew Jackson (1835), Theodore Roosevelt (1912, après sa présidence), Franklin D. Roosevelt (1933, avant son investiture), Harry Truman (1950), Gerald Ford (deux fois en 1975), et Ronald Reagan (1981). Reagan survécut de justesse à une balle qui perfora son poumon.

L’évolution des mesures de sécurité présidentielle

Chaque assassinat a conduit à un renforcement progressif de la sécurité présidentielle. Après l’assassinat de McKinley en 1901, le Secret Service, créé en 1865 pour lutter contre la contrefaçon de monnaie, reçoit la mission permanente de protéger le président.

Après l’assassinat de Kennedy, les protocoles de sécurité deviennent encore plus stricts : utilisation systématique de véhicules blindés, reconnaissance préalable des lieux, contrôle rigoureux des foules, et coordination étroite entre les différentes agences de sécurité. Le président ne se déplace plus jamais en véhicule décapotable lors d’événements publics.

Astuce mnémotechnique pour retenir les quatre présidents assassinés

La phrase magique : « Garfield va en Lincoln… »

Pour se souvenir de cette liste tragique des quatre présidents américains assassinés (en espérant qu’elle n’augmente jamais), on peut retenir la phrase suivante :

« Garfield va en Lincoln à l’aéroport Kennedy puis survole le Mont McKinley »

Explication de l’astuce mnémotechnique

Cette phrase fonctionne en créant une histoire visuelle qui intègre naturellement les quatre noms :

  • Garfield : le chat de bande dessinée (ou le président James Garfield)
  • Lincoln : la marque de voiture de luxe (Lincoln Continental, celle-là même dans laquelle Kennedy fut assassiné)
  • Kennedy : l’aéroport international John F. Kennedy de New York (JFK Airport)
  • McKinley : le Mont McKinley, point culminant de l’Amérique du Nord

Le Mont McKinley (6 193 mètres d’altitude), officiellement renommé Denali en 2015, occupe le centre de l’Alaska et constitue le sommet le plus élevé d’Amérique du Nord. Cette référence géographique ancre le dernier nom dans un contexte mémorable.

Ordre chronologique des assassinats

Bien que la phrase mnémotechnique ne respecte pas parfaitement l’ordre chronologique, voici la séquence historique réelle :

  1. Abraham Lincoln – 1865
  2. James Garfield – 1881
  3. William McKinley – 1901
  4. John F. Kennedy – 1963

Pour mémoriser l’ordre chronologique, vous pouvez noter que ces assassinats sont espacés d’environ 16 à 20 ans au XIXe siècle, puis d’un saut de 62 ans jusqu’à Kennedy, reflétant l’amélioration progressive des mesures de sécurité présidentielle.

Coïncidences troublantes entre Lincoln et Kennedy

Des parallèles fascinants mais fortuits

Les similitudes entre les assassinats de Lincoln et Kennedy ont fasciné le public et alimenté de nombreuses spéculations. Voici quelques-unes des coïncidences les plus remarquables :

  • Lincoln fut élu au Congrès en 1846, Kennedy en 1946 (différence de 100 ans)
  • Lincoln devint président en 1860, Kennedy en 1960 (différence de 100 ans)
  • Les deux présidents furent assassinés un vendredi, en présence de leur épouse
  • Les deux furent tués d’une balle dans la tête
  • Kennedy fut assassiné dans une voiture Lincoln Continental
  • Les successeurs des deux présidents s’appelaient Johnson (Andrew Johnson et Lyndon B. Johnson)
  • Andrew Johnson naquit en 1808, Lyndon Johnson en 1908 (différence de 100 ans)
  • John Wilkes Booth naquit en 1839, Lee Harvey Oswald en 1939 (différence de 100 ans)
  • Les deux assassins furent tués avant leur procès
  • Booth tira sur Lincoln dans un théâtre et se cacha dans un entrepôt ; Oswald tira depuis un entrepôt et se cacha dans un théâtre

Bien que ces coïncidences soient impressionnantes, les historiens s’accordent à dire qu’elles relèvent davantage du hasard et de la sélection sélective de faits qu’d’un quelconque lien mystérieux. De nombreuses différences entre les deux événements sont ignorées dans ces listes, et certaines « coïncidences » sont inexactes ou exagérées.

Conclusion : l’héritage tragique des présidents assassinés

Les assassinats de Lincoln, Garfield, McKinley et Kennedy constituent des moments charnières de l’histoire américaine. Chacun de ces meurtres présidentiels a profondément affecté la nation, modifié le cours de la politique américaine et renforcé progressivement les mesures de protection présidentielle.

Abraham Lincoln, martyr de l’Union et libérateur des esclaves, est devenu une figure quasi mythique de l’histoire américaine. Son assassinat a compliqué la Reconstruction et retardé l’émancipation réelle des Afro-Américains. James Garfield, tué par un demandeur d’emploi éconduit, a involontairement catalysé la réforme de la fonction publique américaine. William McKinley, victime de la violence anarchiste, a ouvert la voie à l’ère progressiste de Theodore Roosevelt. John F. Kennedy, symbole du renouveau américain, reste entouré de mystère et de controverses qui alimentent encore aujourd’hui l’imaginaire collectif.

Ces quatre assassinats représentent 9% des présidents américains, un taux tragiquement élevé qui témoigne des dangers inhérents à la fonction présidentielle et de la vulnérabilité des leaders démocratiques. Chaque meurtre a conduit à des améliorations des protocoles de sécurité, transformant progressivement la présidence américaine d’une fonction relativement accessible en une position hautement protégée.

Grâce à l’astuce mnémotechnique « Garfield va en Lincoln à l’aéroport Kennedy puis survole le Mont McKinley », vous pouvez désormais mémoriser facilement ces quatre noms tragiques de l’histoire américaine. Plus qu’une simple liste de noms, ces quatre présidents incarnent des moments cruciaux de l’évolution des États-Unis : la fin de l’esclavage, la modernisation de l’administration publique, l’émergence de la puissance impériale américaine et les idéaux d’une nouvelle génération. Leur héritage transcende les circonstances tragiques de leur mort et continue d’influencer l’Amérique contemporaine.

Questions fréquentes sur les présidents américains assassinés

Combien de présidents américains ont été assassinés ?

Quatre présidents américains ont été assassinés durant leur mandat : Abraham Lincoln en 1865, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 et John F. Kennedy en 1963. Ces quatre assassinats représentent environ 9% de l’ensemble des présidents américains, un taux exceptionnellement élevé pour une démocratie moderne. Au-delà de ces quatre meurtres réussis, plusieurs autres présidents ont survécu à des tentatives d’assassinat, notamment Theodore Roosevelt, Franklin Roosevelt, Harry Truman, Gerald Ford et Ronald Reagan.

Pourquoi Abraham Lincoln a-t-il été assassiné ?

Abraham Lincoln a été assassiné le 14 avril 1865 par John Wilkes Booth, acteur et sympathisant sudiste fanatique, en raison de son rôle dans l’abolition de l’esclavage et la défaite du Sud pendant la Guerre de Sécession. Booth considérait Lincoln comme un tyran qui avait détruit le mode de vie sudiste. L’assassinat eut lieu au théâtre Ford à Washington D.C., seulement cinq jours après la fin de la guerre civile, transformant Lincoln en martyr national et compliquant considérablement la période de Reconstruction.

Qui a tué le président Kennedy et pourquoi ?

Selon la version officielle de la Commission Warren, Lee Harvey Oswald a assassiné le président John F. Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas, tirant depuis le Texas School Book Depository. Les motivations exactes d’Oswald restent floues, mais son passé de marxiste ayant vécu en Union soviétique et ses sympathies pro-castristes sont souvent évoqués. Cependant, l’assassinat de Kennedy reste extrêmement controversé, avec de nombreuses théories du complot impliquant la CIA, la mafia, Cuba ou des éléments du gouvernement américain. Oswald fut lui-même assassiné deux jours après l’attentat par Jack Ruby, empêchant tout procès.

Quel président américain a été tué dans une voiture Lincoln ?

John F. Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963 alors qu’il circulait dans une Lincoln Continental décapotable à Dallas. Cette coïncidence troublante avec Abraham Lincoln (premier président assassiné) fait partie des nombreux parallèles fascinants entre ces deux assassinats présidentiels, séparés par près d’un siècle. Kennedy est le seul des quatre présidents assassinés à avoir été tué dans un véhicule, les trois autres ayant été abattus lors d’événements publics (théâtre, gare, exposition).

Comment se souvenir des quatre présidents assassinés ?

Pour mémoriser facilement les quatre présidents américains assassinés, utilisez la phrase mnémotechnique : « Garfield va en Lincoln à l’aéroport Kennedy puis survole le Mont McKinley ». Cette phrase intègre naturellement les quatre noms (Garfield, Lincoln, Kennedy, McKinley) en créant une histoire visuelle cohérente. Garfield est le personnage de BD, Lincoln est la marque de voiture, Kennedy est l’aéroport new-yorkais, et McKinley est la plus haute montagne d’Amérique du Nord. Cette technique de mémorisation est particulièrement efficace car elle transforme une liste abstraite en récit concret.

Quelles sont les coïncidences entre Lincoln et Kennedy ?

De nombreuses coïncidences troublantes lient les assassinats de Lincoln et Kennedy : les deux furent élus au Congrès puis à la présidence avec 100 ans d’écart (1846/1946 et 1860/1960), tous deux furent tués un vendredi d’une balle dans la tête, leurs successeurs s’appelaient Johnson et naquirent avec 100 ans d’écart (1808/1908), leurs assassins naquirent aussi avec 100 ans d’écart (1839/1939) et furent tués avant leur procès. Kennedy fut même assassiné dans une voiture Lincoln. Bien qu’impressionnantes, ces coïncidences relèvent davantage du hasard et de la sélection sélective de faits que d’un lien mystérieux.

Comment la sécurité présidentielle a-t-elle évolué après ces assassinats ?

Chaque assassinat présidentiel a entraîné un renforcement significatif de la sécurité. Après McKinley en 1901, le Secret Service reçut la mission permanente de protéger le président. Après Kennedy en 1963, les mesures devinrent encore plus strictes : véhicules blindés systématiques, reconnaissance préalable des lieux, contrôle rigoureux des foules, coordination entre agences de sécurité. Le président ne se déplace plus jamais en véhicule décapotable lors d’événements publics. Ces évolutions ont considérablement réduit la vulnérabilité présidentielle, bien que des tentatives d’assassinat continuent d’exister (Reagan en 1981).

Quel est le Mont McKinley mentionné dans l’astuce mnémotechnique ?

Le Mont McKinley, officiellement renommé Denali en 2015, est le point culminant de l’Amérique du Nord avec 6 193 mètres d’altitude. Situé au centre de l’Alaska, il fut nommé en l’honneur du président William McKinley en 1896. Cette montagne majestueuse fait partie de la chaîne d’Alaska et constitue un défi majeur pour les alpinistes du monde entier. Dans l’astuce mnémotechnique, le Mont McKinley sert de point d’ancrage géographique mémorable pour retenir le dernier des quatre présidents assassinés.

Sam Zylberberg
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3 réflexions sur “Les quatre présidents américains assassinés”

  1. Ma phrase pour les retenir les 4 présidents américains assassinés (dans l’ordre chronologique):
    Une Lincoln se gare devant un mac qui ne dit rien

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