Les bourdons sont membres de la famille des Apidés, tout comme l’abeille mellifère célèbre productrice de miel. D’ailleurs abeilles et bourdons se ressemblent quelques peu ne trouvez-vous pas ? Ils butinent les fleurs et sont couverts d’une dense pilosité. Mais pour autant les bourdons sont-ils capables de produire du miel ? Et si cela est le cas, pourquoi ne trouvons-nous pas du miel de bourdons sur les étalages des épiceries et des supermarchés ? Cet article se propose de répondre à la question qui vous a mené jusqu’ici.
⚡ En bref : Les bourdons et le miel
Non, les bourdons ne font pas de vrai miel : contrairement aux abeilles mellifères, les bourdons stockent un nectar concentré qui ne se conserve que quelques semaines. Leur colonie annuelle disparaît à l’automne (seules les jeunes reines survivent), ils n’ont donc pas besoin de réserves hivernales de longue conservation comme le miel.
Des pollinisateurs exceptionnels : les 35 espèces françaises de bourdons sont très appréciées en agriculture. Casaniers, fidèles à leurs fleurs et produisant des vibrations efficaces pour la pollinisation, ils sont essentiels pour les tomates, concombres et nombreuses cultures sous serre.
Un cycle de vie différent des abeilles : le nid de bourdons ne dure qu’une saison. À l’automne, toute la colonie meurt sauf les jeunes reines fécondées qui hibernent seules et fondent de nouvelles colonies au printemps. Cette biologie explique pourquoi ils ne produisent pas de miel pour l’hivernage.
Rendons justice aux bourdons
Les bourdons sont de sympathiques insectes poilus, qui fréquentent les jardins, les potagers et les vergers d’Europe. C’est d’ailleurs dans les régions de haute latitudes que l’on rencontre le plus grand nombre d’espèces. On retrouve même certains bourdons au-dessus du cercle polaire arctique. On connaît 35 espèces de bourdons en France, dont quelques unes sont très rares, mais le plus commun est Bombus terrestris ou bourdon des terriers.
Les bourdons sont particulièrement appréciés des jardiniers qui voient en ces cousins des abeilles de formidables pollinisateurs. Les horticulteurs producteurs de tomates et autres concombres font souvent appel aux services gracieux des bourdons. Il est de plus en plus fréquent d’installer des ruches à bourdons au milieu des champs ou sous les serres des maraîchers. Pour de nombreuses cultures, les bourdons sont bien plus appréciés que les abeilles, car :
- les bourdons sont assez casaniers et habitués à butiner à proximité de leur colonie
- une même ouvrière reste généralement fidèle à la même espèce florale sur un même secteur durant toute sa vie
- lorsqu’il butine une fleur, le bourdon produit une forte vibration qui conduit à une pollinisation efficace
Ainsi, lorsque vous achetez une belle tomate bien ronde, il est fort probable qu’un bourdon soit passé sur la fleur dont elle est issue.
Si l’on parle du bourdon au masculin, il faut préciser que la plupart de ceux que vous observerez dans la nature sont des femelles stériles. Ces ouvrières ont pour mission de récupérer du nectar et du pollen sur des fleurs et de les rapporter à leur nid. Ces ressources sont indispensables pour nourrir :
- les adultes restés dans le nid et en particulier l’unique femelle reproductrice, la reine.
- les larves qui sont totalement dépendantes des soins attentifs de leurs nourrices.
Les mâles bourdons ont comme rôle principal de s’accoupler avec les reines vierges. On ne les rencontre donc que très rarement. Puisque nous parlons de ces messieurs, précisons qu’il ne faut pas confondre bourdon et « faux-bourdon ». Ce dernier terme désigne le mâle chez l’abeille mellifère.
D’accord, mais les bourdons produisent-ils du miel ?
Le miel est une substance visqueuse qui peut se conserver pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Des archéologues ont retrouvé dans la tombe d’un pharaon du miel ancien de 3500 ans !
Le rôle du miel est de permettre la survie d’une colonie d’abeilles durant les épisodes de disette. En hiver, il faut souvent trop froid pour que les insectes s’aventurent en dehors de leur nid et butinent. Et durant certaines périodes de l’année, les floraisons peuvent se faire rares et ne pas permettre à la colonie de couvrir ses besoins. C’est par exemple le cas dans les régions méditerranéennes où les floraisons estivales sont rares.
Les abeilles doivent donc produire suffisamment de miel durant les périodes de floraison pour « joindre les deux bouts » et permettre à la colonie de survivre d’une année à l’autre. Car lorsque les conditions météorologiques deviennent défavorables, il faut nourrir plusieurs milliers de bouches. Si la colonie vient à manquer de miel, elle peut tout simplement mourir de faim.
Le miel est stocké dans les alvéoles des rayons. Une fois son élaboration achevée, il est couvert d’une fine pellicule de cire pour le mettre à l’abri de l’humidité. Cette substance sucrée est à disposition des individus affamés. Mais aussi de l’apiculteur, qui veillera toutefois à laisser plusieurs kilogrammes à la colonie.
Le miel est un produit très riche en sucres, mais qui contient peu d’eau. Cette teneur en eau est généralement inférieure à 18 %. Car au-dessus de 20 % d’eau, ce précieux liquide doré est à la merci des levures et autres microorganismes qui se feront une joie de le fermenter. Ceci explique pourquoi le miel peut être garder plusieurs années à condition d’être stocké à l’abri de l’humidité, dans un contenant hermétique.
Mais les bourdons ne sont pas confrontés aux mêmes problèmes que les abeilles. Ils n’ont pas besoin de constituer des réserves pour nourrir leur colonie durant l’hiver. Parce tous les membres de la colonie à l’exception des jeunes reines vont mourir à l’automne.
Le nid des bourdons ne dure donc qu’une seule année. Et les futures génitrices passeront l’hiver au repos à l’abri d’une écorce, sous un tas de bois ou dans un terrier abandonné. Et au retour des beaux jours, les jeunes reines bâtiront chacune une nouvelle colonie.

Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
Pour produire du miel vous devez élever des abeilles
Si vous êtes déçu de ne pouvoir vous lancer dans la production de miel de bourdons, vous pouvez toujours réfléchir à la possibilité de pratiquer l’élevage des abeilles.
En France, la législation est favorable à la pratique de l’apiculture de loisir. Il est même possible d’installer des ruches sur le toit de son immeuble en suivant toutefois quelques précautions, comme les distances minimales entre les ruches et le voisinage et autres lieux de passage. Mais bien entendu, il est plus facile d’installer son rucher sur son jardin ou sur un terrain que l’on vous aura prêté.
L’apiculture – si elle est accessible au plus grand nombre – demande des connaissances techniques et la maîtrise de nombreux gestes. Car une ruche accueille des insectes qui demandent des manipulations délicates, ainsi que des soins particuliers. Dans de mauvaises conditions d’élevage, une colonie peut contracter des maladies et périr. Pour obtenir de bons résultats et récolter du miel, vous devez donc vous former auprès de personnes expérimentées.
Il est possible de se former à l’apiculture au sein d’un rucher école. C’est-à-dire d’une structure associative qui assure la formation de ses membres. Il existe de nombreux ruchers écoles en France et à l’étranger. Mais vous pouvez aussi compléter votre apprentissage en vous formant à distance et depuis internet. Pour cela, consultez le site www.apiculture.idlwt.com
Le saviez-vous ?
Pour qu’une colonie d’abeilles engrange un kilogramme de miel, les butineuses ont dû parcourir 150000 kilomètres ! Soit quatre fois la circonférence de la terre. Et elles auront visité prêt d’un million de fleurs. Ainsi, si vous souhaitez obtenir suffisamment de miel de vos ruches, il est important d’installer votre rucher dans une zone riche en plantes mellifères.
Sachez que c’est le premier kilomètre autour de vos ruches qui a le plus d’importance. Même si les abeilles sont capables de parcourir plusieurs kilomètres pour visiter des fleurs. Des chercheurs ont même retrouvé une abeille qu’ils ont marqué à plus de 10 kilomètres de sa ruche.
Conclusion : bourdons et abeilles, deux stratégies de survie différentes
La question de savoir si les bourdons produisent du miel révèle en réalité deux stratégies de survie radicalement différentes au sein de la famille des Apidés. Les abeilles mellifères, vivant en colonies permanentes de dizaines de milliers d’individus, ont développé l’art de transformer le nectar en miel de longue conservation pour traverser les périodes hostiles. Cette prouesse technique, impliquant déshydratation poussée et operculation hermétique, répond à un impératif vital : maintenir la colonie en vie d’une année sur l’autre.
Les bourdons ont choisi une voie différente. Leur cycle de vie annuel, où seules les jeunes reines survivent à l’hiver en hibernation solitaire, les dispense de constituer des réserves pérennes. Le nectar concentré qu’ils stockent suffit amplement aux besoins de leur colonie éphémère, qui ne compte que quelques centaines d’individus au maximum. Cette différence fondamentale explique pourquoi vous ne trouverez jamais de « miel de bourdons » dans le commerce.
Mais ne sous-estimons pas les bourdons pour autant. Ces pollinisateurs exceptionnels jouent un rôle crucial dans nos écosystèmes et notre agriculture. Leur capacité à polliniser par vibration, leur fidélité florale et leur efficacité par temps frais en font des alliés irremplaçables pour de nombreuses cultures. Chaque tomate, chaque concombre, chaque poivron que nous consommons doit souvent son existence au travail acharné d’un bourdon.
Si l’apiculture vous intéresse et que vous souhaitez produire votre propre miel, tournez-vous vers les abeilles mellifères. Mais n’oubliez pas que bourdons et abeilles sont complémentaires dans la nature, et que leur protection commune reste essentielle pour la biodiversité et la sécurité alimentaire.
FAQ : Tout savoir sur les bourdons et le miel
Quelle est la différence entre le nectar de bourdons et le vrai miel ?
Le nectar stocké par les bourdons contient 30-40% d’eau, contre moins de 18% pour le vrai miel des abeilles. Cette forte teneur en eau empêche une conservation longue : le nectar de bourdons fermente après quelques semaines. Les abeilles déshydratent intensivement leur nectar par ventilation continue, ajoutent des enzymes spécifiques, et operculle les alvéoles avec de la cire. Le miel d’abeilles peut se conserver des années voire des siècles, le nectar de bourdons seulement le temps d’une saison.
Combien de temps vit une colonie de bourdons ?
Une colonie de bourdons dure uniquement une saison, d’avril-mai à septembre-octobre selon les régions. La reine fondatrice émerge de son hibernation au printemps, construit un nid, pond ses premiers œufs et élève seule les premières ouvrières. La colonie croît ensuite pendant l’été jusqu’à compter 50 à 400 individus selon les espèces. En fin d’été, de nouvelles reines et des mâles naissent, s’accouplent, puis toute la colonie (incluant la vieille reine) meurt. Seules les jeunes reines fécondées hibernent pour fonder de nouvelles colonies au printemps suivant.
Pourquoi les bourdons sont-ils meilleurs pollinisateurs que les abeilles pour certaines cultures ?
Les bourdons pratiquent la « pollinisation par buzz » ou sonication : ils vibrent leurs muscles de vol à haute fréquence tout en agrippant la fleur, libérant ainsi le pollen de manière très efficace. Cette technique est essentielle pour les tomates, aubergines, poivrons, myrtilles et kiwis dont le pollen ne se libère que par vibration. De plus, les bourdons butinent par temps frais, pluvieux ou venteux quand les abeilles restent à la ruche. Ils visitent plus de fleurs par minute et sont fidèles à une espèce florale, optimisant la pollinisation croisée.
Peut-on élever des bourdons comme on élève des abeilles ?
Oui, mais c’est très différent de l’apiculture. Les bourdons sont élevés commercialement pour la pollinisation sous serre, principalement l’espèce Bombus terrestris. On ne les élève pas pour le miel mais pour leurs services de pollinisation. Les colonies sont produites en laboratoire, livrées dans des boîtes en carton aux maraîchers pour 6-8 semaines d’utilisation, puis la colonie meurt naturellement. Contrairement aux ruches d’abeilles qui durent des années, une « ruche » de bourdons est à usage unique sur une saison. Le marché mondial représente des millions de colonies produites annuellement.
Les bourdons peuvent-ils piquer ?
Oui, mais seulement les femelles (ouvrières et reines) possèdent un dard. Les mâles en sont dépourvus. Cependant, les bourdons sont extrêmement paisibles et piquent rarement. Ils sont bien moins agressifs que les abeilles ou les guêpes. Un bourdon ne piquera que s’il est directement menacé (écrasé, coincé dans les vêtements, nid dérangé). Contrairement aux abeilles, leur dard n’est pas barbelé, donc ils peuvent piquer plusieurs fois sans mourir. La piqûre est douloureuse mais généralement moins que celle d’une abeille.
Combien d’espèces de bourdons existe-t-il en France ?
On dénombre 35 espèces de bourdons en France métropolitaine, sur environ 250 espèces dans le monde. Les plus communes sont Bombus terrestris (bourdon terrestre), Bombus lapidarius (bourdon des pierres), Bombus pascuorum (bourdon des champs) et Bombus pratorum (bourdon des prés). Certaines espèces sont devenues rares ou menacées en raison de la perte d’habitat, de l’usage de pesticides et du changement climatique. Les bourdons sont particulièrement diversifiés dans les régions montagneuses et nordiques où ils sont mieux adaptés au froid que les abeilles.
Où les bourdons construisent-ils leur nid ?
Selon les espèces, les nids de bourdons se trouvent dans des lieux variés : terriers abandonnés de rongeurs (d’où le nom Bombus terrestris), sous des tas de pierres, dans du vieux foin ou de la mousse, sous des toits, dans des nichoirs à oiseaux abandonnés, ou dans des cavités murales. La reine fondatrice recherche un emplacement protégé et isolé. Elle y construit des cellules de cire contenant du pollen mélangé à du nectar pour nourrir ses premières larves. Le nid reste modeste (taille d’un pamplemousse) comparé aux grandes ruches d’abeilles.
Les bourdons produisent-ils de la cire comme les abeilles ?
Oui, les bourdons sécrètent de la cire par des glandes abdominales, tout comme les abeilles. Cependant, leur cire est produite en bien plus petite quantité et a une texture différente : plus grossière, moins raffinée, brunâtre. Ils l’utilisent pour construire des cellules de stockage irrégulières pour le nectar et le pollen, et des coques protectrices pour les larves. Contrairement aux magnifiques rayons géométriques des abeilles, les structures de cire des bourdons sont désordonnées et rudimentaires, reflétant les besoins modestes de leur petite colonie temporaire.
Comment reconnaître un bourdon d’une abeille ?
Les bourdons sont généralement plus gros et plus « poilus » que les abeilles, avec un corps trapu couvert d’une dense pilosité. Les abeilles mellifères sont plus fines, avec une pilosité moins dense et des anneaux abdominaux plus marqués. Les bourdons arborent souvent des bandes de couleurs contrastées (noir, jaune, orange, blanc) selon les espèces. Leur vol est plus bruyant (d’où le nom « bourdon » qui évoque le bourdonnement). Comportement : les bourdons butinent plus lentement, s’agrippent aux fleurs, et se laissent observer facilement contrairement aux abeilles plus vives et méfiantes.
Faut-il protéger les nids de bourdons découverts dans son jardin ?
Absolument oui ! Les bourdons sont des pollinisateurs essentiels et inoffensifs. Si vous découvrez un nid dans votre jardin, laissez-le tranquille. Il ne durera que quelques mois et ne causera aucun dégât. Les bourdons ne sont pas agressifs et ne défendent leur nid que si directement menacé. Évitez de tondre à proximité immédiate, ne bouchez pas l’entrée, et expliquez aux enfants de les observer à distance. Si le nid est vraiment problématique (entrée de maison), contactez un apiculteur ou une association de protection qui pourra le déplacer. Ne détruisez jamais un nid de bourdons.
Les bourdons sont-ils menacés comme les abeilles ?
Oui, plusieurs espèces de bourdons sont en déclin alarmant, certaines ont même disparu de régions entières. Les menaces sont similaires à celles pesant sur les abeilles : pesticides (néonicotinoïdes particulièrement toxiques), perte d’habitat (prairies fleuries converties en monocultures), parasites et maladies (certains transmis par les bourdons d’élevage commerciaux), et changement climatique. Le bourdon à tache rousse (Bombus affinis) a décliné de 90% en Amérique du Nord. La protection passe par : jardinage sans pesticides, plantation de fleurs mellifères variées, maintien de zones sauvages non fauchées, et installation de nichoirs à bourdons.
Quel rôle écologique jouent les bourdons au-delà de la pollinisation ?
Au-delà de leur rôle de pollinisateurs (35% de la production alimentaire mondiale dépend de la pollinisation par insectes), les bourdons constituent des proies pour de nombreux prédateurs : oiseaux, musaraignes, blaireaux qui déterrent les nids, et certaines araignées. Leurs nids abandonnés sont parfois réutilisés par d’autres insectes. Les bourdons participent à la régulation des populations végétales sauvages et maintiennent la diversité génétique des plantes par la pollinisation croisée. Leur présence est un indicateur de la santé des écosystèmes : là où les bourdons prospèrent, la biodiversité est généralement élevée.
Peut-on nourrir les bourdons au printemps comme on nourrit les oiseaux ?
Ce n’est généralement pas nécessaire ni recommandé de mettre des mangeoires à nectar artificiel. La meilleure aide : planter des fleurs mellifères précoces (crocus, perce-neige, saules, pruniers, cerisiers, bourrache, phacélie) qui fleurissent dès février-avril quand les reines sortent d’hibernation affamées. Un jardin fleuri 10 mois par an aide vraiment : bulbes printaniers, fleurs d’été variées, arbustes à baies, et en particulier des fleurs à corolle tubulaire ou en cloche que les bourdons affectionnent. Évitez les pelouses tondues à ras : laissez pousser trèfle, pissenlit, lamier qui sont d’excellentes sources de nectar précoce.
Quelle est la différence entre un bourdon et un faux-bourdon ?
Le terme « faux-bourdon » ne désigne pas du tout un bourdon mais le mâle de l’abeille mellifère ! C’est une confusion fréquente. Le faux-bourdon (abeille mâle) est plus gros que les ouvrières abeilles, avec de gros yeux et pas de dard. Son unique fonction est de s’accoupler avec les reines. Il ne butine pas, ne produit pas de cire, et est nourri par les ouvrières. À l’automne, les ouvrières chassent les faux-bourdons de la ruche où ils mourront de froid et de faim. Les véritables bourdons (genre Bombus) sont des insectes différents avec leur propre biologie, leurs propres reines et colonies distinctes.
Comment installer un nichoir à bourdons dans son jardin ?
Contrairement aux abeilles solitaires, les bourdons sont difficiles à attirer en nichoir artificiel, mais ça vaut la tentative. Utilisez une boîte en bois non traité de 15-20cm de côté, avec un tunnel d’entrée de 15-20cm de long et 2cm de diamètre. Remplissez l’intérieur de matériau isolant (mousse, vieux tissu, laine) car les reines recherchent chaleur et protection. Installez le nichoir au sol ou semi-enterré, face au sud-est, à l’ombre partielle, dans un endroit tranquille. Le taux de colonisation reste faible (10-20%) mais si une reine adopte le nichoir au printemps, vous profiterez d’excellents pollinisateurs tout l’été.
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