Pourquoi et comment les abeilles font-elles du miel ?

Chaque année, les belges consomment 6 500 tonnes de miel et les français jusqu’à 40 000 tonnes. Bien que les apiculteurs soient nombreux dans ces deux pays, ils n’arrivent pas à produire suffisamment de miel pour couvrir les besoins nationaux. Il faut donc importer du miel d’autres pays d’Europe, mais aussi d’Asie et d’Amérique latine.

Mais ce miel à quoi sert-il ? Le miel n’est pas seulement une alternative à la confiture pour tartiner son pain au petit déjeuner. Cette substance riche en glucides est d’une importante vitale pour les abeilles qui le produisent en quantité. Nous allons présenter ici pourquoi les abeilles font du miel et comment elles le produisent. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

⚡ En bref : Le miel des abeilles

Un processus de transformation complexe : les abeilles produisent le miel à partir du nectar des fleurs (ou du miellat) par trophallaxie, enrichissement enzymatique et déshydratation progressive jusqu’à moins de 20% d’eau. Une butineuse parcourt 800 km dans sa vie pour collecter nectar et pollen. Le miel est ensuite stocké dans les alvéoles operculées de cire.

Des réserves vitales pour la colonie : contrairement aux abeilles solitaires, les abeilles mellifères (genre Apis) vivent en colonies permanentes de plusieurs milliers d’individus. Le miel constitue leurs réserves énergétiques pour survivre l’hiver, résister aux canicules, et permettre l’essaimage. Sans miel, la colonie ne pourrait pas traverser les périodes sans floraison.

Une production influencée par l’environnement : la quantité de miel dépend de la richesse florale de l’aire de butinage (3 km autour de la ruche), des conditions météorologiques, de la concurrence entre colonies, et surtout de la santé des abeilles. Varroas et frelons asiatiques menacent aujourd’hui les rendements apicoles en Europe.

Que contient le miel ?

Le miel est une substance concentrée en sucres et qui contient moins de 20% d’eau. Les principaux sucres contenus par le miel sont le saccharose, le glucose et le fructose. D’autres sucres plus rares comme le maltose, le raffinose et melibiose. Le miel de miellat contient un glucide particulier, le mélézitose.

On retrouve aussi dans le miel entre 1 et 2% de composés divers qui lui donne sa couleur et sa saveur. On retrouve aussi en petite quantité des enzymes et de peroxyde d’hydrogène, mieux connu sous le nom d’eau oxygénée.

La composition du miel et sa faible teneur en eau ne permettent pas le développement des microorganismes. Ainsi, le miel peut se conserver pendant plusieurs années sans être altéré.

Comment le miel est-il fabriqué ?

Le miel est produit par les abeilles à partir du nectar des fleurs, mais parfois aussi avec le miellat des pucerons et d’autres insectes qui se nourrissent de la sève des plantes. D’ailleurs, certains miel de miellat sont très appréciés par les consommateurs. C’est le cas du miel de sapin des Vosges.

Où les abeilles stockent-elles le miel ?
Le miel est stocké dans les alvéoles des rayons de cire du nid des abeilles. Source : Pixabay.

Les butineuses sont d’inlassables travailleuses qui collectent constamment le nectar, le pollen ou l’eau indispensable pour la survie de la colonie. On estime que durant sa vie, une butineuse va parcourir au total 800 kilomètres, durant de très nombreux allés et retours entre son nid et les fleurs.

Mais tout le nectar rapporté n’est pas transformé en miel. Une grande partie est consommée et digérée en l’état par les abeilles. Et les ouvrières en consomment une grande quantité, lorsqu’elles sécrètent de la cire.

La fabrication du miel demande un travail important de la part des ouvrières. Tout d’abord, une ouvrière magasinière va recevoir le nectar d’une butineuse de retour de fourragement. Ce nectar est régurgité par la butineuse et réabsorbé par la magasinière. Le phénomène d’échange entre les deux insectes est nommé trophallaxie.

Ce premier transfert entre les tubes digestifs des deux insectes permet l’ajout d’enzymes dans le nectar. Ces enzymes vont agir sur les sucres complexes – comme le saccharose – pour les hydrolyser en sucres simples : glucose et fructose.

Puis la magasinière va déshydrater ce nectar en déroulant sa langue et en laissant perler une goutte du liquide. Par la suite, lorsque ce liquide contient moins d’eau, il est placé dans une alvéole d’un rayon de cire. Les abeilles le ventilent en faisant battre leurs ailes. Le courant d’air créé permet d’achever ce travail de maturation. Les soirs d’été, le vrombissement des ouvrières s’entend nettement lorsqu’on s’approche d’une ruche.

Enfin, lorsque le liquide sucré contient moins de 20% d’eau, les ouvrières vont couvrir les alvéoles avec une mince pellicule de cire. Ainsi protégé, le miel ne risque pas d’altération et de réabsorber de l’eau. Il restera en l’état, jusqu’à ce que les abeilles en aient besoin. Ou jusqu’à la récolte de l’apiculteur.

Toutes les abeilles produisent-elles du miel ?

Il existe en Europe presque 2000 espèces d’abeilles différentes. La plupart sont des insectes solitaires, qui se retrouvent seulement pour se reproduire. Ces insectes ne vivent pas en colonie et l’hivernage n’implique pas de conserver une activité. Ces insectes ne fabriquent pas de miel et ne constituent pas de réserve en prévision de l’hiver.

Par exemple, les bourdons ne produisent pas à proprement parler de miel. Mais plutôt un nectar concentré qui constitue des réserves sur une courte durée.

Ainsi les abeilles qui produisent du miel sont celles qui vivent en colonie tout au long de l’année. Les abeilles du genre Apis sont les plus connues. Mais d’autres espèces qui vivent dans les régions tropicales produisent du miel. C’est le cas des mélipones dont le miel est apprécié en Amérique du Sud et où quelques éleveurs assurent une production en Guyanes.

À quoi sert le miel pour les abeilles ?

En le fabriquant et en le stockant dans les alvéoles de leur nid, elles constituent des réserves précieuses pour l’hiver, mais aussi les jours de mauvais temps. Car contrairement aux guêpes, aux frelons et à la plupart des espèces d’abeilles, les abeilles mellifères ont d’importants besoins tout au long de l’année. En effet, les colonies comptent au minimum plusieurs milliers d’individus et autant de bouches à nourrir.

En Europe et dans toutes les régions tempérées du monde, les abeilles comptent sur leur miel pour passer l’hiver. Mais en Afrique du Nord et dans les régions où il fait très chaud en été, le miel apporte l’énergie nécessaire pour que les ouvrières puissent ventiler leur nid par temps de canicule.

Enfin, toutes les abeilles ont besoin de miel pour l’essaimage. Ce phénomène correspond au départ d’une partie des abeilles et d’une reine. Cet essaim va investir un nouvel abri pour fonder une nouvelle colonie. Durant quelques jours et jusqu’à la découverte d’un abri, les abeilles de cet essaim ne récoltent pas de miel. Elles ont besoin de réserves pour ne pas mourir de faim. C’est pour cela qu’elles quittent leur ruche d’origine gorgées de miel.

Pourquoi les abeilles font-elles du miel ?
Du miel !

Quels sont les facteurs qui influencent la production de miel ?

Le miel est produit à partir du nectar et du miellat que les abeilles vont trouver sur leur aire de butinage. Cette zone s’étend à plusieurs kilomètres du nid ; les butineuses étant capable de franchir trois kilomètres et parfois davantage pour collecter des aliments.

Plus l’aire de butinage est riche en floraison, plus le volume de nectar à exploiter est important. Cette quantité de nectar dépend aussi des conditions météorologiques. S’il fait trop sec, les fleurs ne produisent plus de nectar.

Bien entendu, plusieurs colonies peuvent entrer en compétition pour exploiter les floraisons. Et d’autres insectes se nourrissent aussi de pollen et de nectar. Dans les zones où l’on retrouve beaucoup de ruches, les récoltes sont forcément moins importantes.

Enfin, la production de miel dépend de la santé des colonies d’abeilles. Les colonies qui sont malades sont aussi moins performantes pour butiner et constituer des réserves. Les butineuses vivent moins longtemps et collectent moins de nectar durant leur vie.

Les varroas et les frelons asiatiques sont en Europe les principaux ravageurs qui causent une diminution des rendements des colonies. Et les apiculteurs professionnels sont contraints de les combattre sans répit pour protéger leur cheptel et assurer une rentabilité de leur exploitation.

Conclusion : le miel, trésor de la ruche et chef-d’œuvre d’ingénierie naturelle

La production de miel par les abeilles représente l’un des processus naturels les plus fascinants et sophistiqués du règne animal. Bien loin d’être un simple sous-produit de leur activité, le miel constitue le fondement même de la survie des colonies d’abeilles mellifères, ces insectes sociaux qui ont perfectionné l’art du stockage alimentaire à long terme.

Le processus de fabrication révèle une organisation collective remarquable : les butineuses parcourent des centaines de kilomètres pour récolter le nectar, les magasinières le transforment par trophallaxie et enrichissement enzymatique, puis toute la colonie participe à la déshydratation par ventilation continue. Ce travail d’équipe aboutit à un produit naturellement stérilisé, capable de se conserver pendant des années grâce à sa faible teneur en eau et ses propriétés antibactériennes.

Au-delà de sa valeur pour l’homme, le miel remplit des fonctions vitales pour les abeilles : réserves hivernales dans les régions tempérées, énergie pour la thermorégulation estivale sous les climats chauds, et provisions d’urgence lors de l’essaimage. Cette stratégie de survie explique pourquoi seules les espèces vivant en colonies permanentes produisent du miel, contrairement aux deux mille autres espèces d’abeilles européennes qui vivent en solitaires.

Les défis actuels de l’apiculture, entre varroas destructeurs et frelons asiatiques, rappellent la fragilité de cet équilibre naturel et l’importance de protéger ces pollinisateurs essentiels dont le miel n’est finalement que l’un des nombreux bienfaits offerts à nos écosystèmes.

FAQ : Tout savoir sur le miel et les abeilles

Combien de fleurs une abeille doit-elle visiter pour faire un pot de miel ?

Pour produire 500g de miel, les abeilles d’une colonie doivent visiter environ 2 à 5 millions de fleurs. Une seule abeille butineuse ne produit qu’environ une douzième de cuillère à café de miel durant toute sa vie (qui dure 5-6 semaines en saison active). Elle visite 50 à 100 fleurs par sortie et effectue 10 à 12 sorties par jour. La production d’un pot de miel nécessite donc le travail collectif de milliers d’abeilles sur plusieurs semaines.

Pourquoi certains miels cristallisent et d’autres restent liquides ?

Tous les miels cristallisent naturellement avec le temps, c’est un phénomène normal et un gage de qualité. La vitesse de cristallisation dépend du ratio glucose/fructose : les miels riches en glucose (colza, tournesol, bruyère) cristallisent en quelques semaines, tandis que ceux riches en fructose (acacia, châtaignier) restent liquides plusieurs mois voire années. La température de stockage influence aussi : entre 10-15°C la cristallisation est maximale. Pour liquéfier un miel cristallisé, chauffez-le doucement au bain-marie (maximum 40°C) pour préserver ses enzymes.

Quelle est la différence entre miel de nectar et miel de miellat ?

Le miel de nectar provient directement des fleurs (lavande, acacia, thym, etc.). Le miel de miellat provient des sécrétions sucrées de pucerons et cochenilles qui se nourrissent de la sève des arbres, principalement conifères (sapin, épicéa) et feuillus (chêne). Les abeilles récoltent ce miellat comme du nectar. Les miels de miellat sont généralement plus foncés, moins sucrés, plus riches en minéraux et oligoéléments, avec des notes maltées. Le miel de sapin des Vosges en est l’exemple français le plus réputé.

Les abeilles peuvent-elles survivre sans leur miel si on le récolte ?

Les apiculteurs responsables ne récoltent que le surplus de miel, en laissant suffisamment de réserves pour que la colonie survive l’hiver (15 à 25 kg selon les régions). Dans les régions froides, si trop de miel est prélevé, l’apiculteur doit compenser en nourrissant les abeilles avec du sirop de sucre, mais cette pratique est controversée car nutritionnellement inférieure au miel. Une bonne pratique apicole consiste à ne récolter que sur des colonies fortes et bien approvisionnées, garantissant leur survie hivernale.

Pourquoi les abeilles ventilent-elles le miel avec leurs ailes ?

La ventilation est cruciale pour déshydrater le nectar de 70-80% d’eau jusqu’à moins de 20%. Les abeilles se positionnent aux entrées de la ruche et battent des ailes pour créer un courant d’air constant qui évapore l’eau du nectar déposé dans les alvéoles. Cette déshydratation empêche la fermentation et garantit la conservation. Durant l’été, on peut entendre un vrombissement continu près des ruches, particulièrement le soir. Une colonie peut ventiler 24h/24 pendant plusieurs jours pour traiter une grande récolte de nectar.

Toutes les espèces d’abeilles fabriquent-elles du miel ?

Non, seules les espèces vivant en colonies permanentes produisent du vrai miel. Sur les 2000 espèces d’abeilles européennes, la majorité sont solitaires et ne stockent que du pollen mélangé à un peu de nectar pour nourrir leurs larves. Les abeilles mellifères (Apis mellifera), les abeilles asiatiques (Apis cerana, Apis dorsata) et les mélipones tropicales (abeilles sans dard d’Amérique du Sud) sont les principales productrices. Les bourdons produisent un nectar concentré mais pas du miel au sens strict, car il ne se conserve que quelques semaines.

Peut-on récolter du miel toute l’année ?

Non, la récolte dépend des floraisons et des saisons. En Europe tempérée, on récolte généralement 1 à 3 fois par an : fin du printemps (mai-juin) pour les miels de printemps (acacia, fleurs), été (juillet-août) pour les miels d’été (lavande, tournesol, châtaignier), et parfois début automne pour les miels de bruyère. Après la dernière récolte, on laisse aux abeilles tout le miel qu’elles produisent en automne pour constituer leurs réserves hivernales. Dans les régions tropicales, la récolte peut être plus fréquente selon les floraisons locales.

Comment les abeilles savent-elles quand operculer le miel ?

Les abeilles testent constamment la teneur en eau du nectar en cours de maturation avec leurs antennes et leur langue. Lorsque l’humidité descend sous 18-20%, elles sécrètent une fine pellicule de cire pour sceller (operculer) l’alvéole. Cette operculation préserve le miel de l’humidité ambiante et empêche sa fermentation. Les apiculteurs récoltent uniquement les cadres dont au moins 75% des alvéoles sont operculées, garantissant un miel suffisamment déshydraté et de bonne conservation.

Quelle quantité de miel une colonie produit-elle par an ?

Une colonie forte produit 20 à 40 kg de miel par an dans des conditions normales, mais certaines colonies exceptionnelles peuvent atteindre 60-80 kg. Cette production dépend de nombreux facteurs : richesse florale du territoire, météo (pluie et froid réduisent le butinage), force de la colonie, santé des abeilles, et absence de prédateurs. L’apiculteur ne récolte que 5 à 25 kg selon les régions, laissant le reste aux abeilles pour leur survie hivernale. Une année de sécheresse ou avec des gelées tardives peut réduire drastiquement la production.

Le miel a-t-il une date de péremption ?

Légalement oui (2 ans généralement), mais en réalité le miel pur ne périme jamais grâce à sa faible teneur en eau (<20%), son pH acide et ses propriétés antibactériennes naturelles. Des pots de miel vieux de 3000 ans retrouvés dans des tombes égyptiennes étaient toujours consommables ! La date indiquée correspond à une durée de conservation optimale des arômes et de la texture. Un miel bien conservé (température stable, à l’abri de l’humidité et de la lumière, pot hermétique) reste comestible indéfiniment, même s’il cristallise ou fonce légèrement.

Pourquoi ne faut-il pas donner de miel aux bébés de moins d’un an ?

Le miel peut contenir des spores de la bactérie Clostridium botulinum, inoffensives pour les enfants plus âgés et les adultes dont la flore intestinale mature les neutralise. Chez les nourrissons de moins de 12 mois, le système digestif immature ne peut pas combattre ces spores, qui peuvent germer et produire une toxine causant le botulisme infantile, maladie rare mais grave. Après un an, le système digestif est suffisamment développé pour éliminer ces spores sans risque. Cette précaution s’applique à tous les miels, quelle que soit leur origine.

Les abeilles fabriquent-elles plus de miel quand il y a plusieurs ruches proches ?

Non, c’est l’inverse. Plusieurs ruches proches entrent en compétition pour les mêmes ressources florales, réduisant la récolte individuelle de chaque colonie. Les apiculteurs professionnels espacent leurs ruchers de plusieurs kilomètres pour éviter la compétition. Dans un jardin urbain, 1-2 ruches suffisent. En milieu rural riche en fleurs, on peut installer 10-20 ruches par rucher. Au-delà, les abeilles doivent parcourir de plus grandes distances pour trouver du nectar, augmentant leur fatigue et réduisant l’efficacité de butinage. Un territoire de butinage optimal contient 2-3 km² de zone florale par ruche.

Le miel bio est-il vraiment différent du miel conventionnel ?

Pour être certifié bio, le miel doit respecter plusieurs critères stricts : ruches situées dans un rayon de 3 km sans cultures traitées aux pesticides de synthèse, cire des cadres issue d’apiculture bio, nourrissement (si nécessaire) uniquement au sucre ou miel bio, traitement des maladies par méthodes naturelles, et pas de chauffage du miel au-dessus de 40°C. En pratique, garantir qu’aucune abeille ne butine hors zone bio est impossible, mais les contrôles vérifient l’absence de résidus de pesticides. Le miel bio offre donc des garanties sur les pratiques apicoles et l’environnement, mais le goût dépend surtout des fleurs butinées.

Pourquoi le miel d’acacia reste-t-il liquide si longtemps ?

Le miel d’acacia (ou de robinier faux-acacia) contient plus de fructose que de glucose (ratio fructose/glucose élevé). Le fructose reste soluble à température ambiante beaucoup plus longtemps que le glucose qui cristallise rapidement. Cette composition explique pourquoi le miel d’acacia peut rester liquide pendant 1 à 2 ans, contrairement au miel de colza qui cristallise en quelques jours. Le miel d’acacia est également très clair, doux en goût, et très apprécié des consommateurs qui préfèrent le miel liquide.

Comment distinguer un vrai miel d’un faux miel ou frelaté ?

Les miels frelatés (coupés au sirop de sucre ou glucose) sont un problème croissant. Tests maison : un vrai miel cristallise naturellement (sauf acacia/châtaignier), ne se dissout pas instantanément dans l’eau froide, ne coule pas comme de l’eau (viscosité), brûle proprement sur une allumette. Signes de qualité : achat direct chez l’apiculteur ou label de qualité, prix cohérent (le miel très bon marché est suspect), origine précise indiquée. Les analyses en laboratoire détectent les ajouts de sucres par spectrométrie, mais restent coûteuses. Le label français « Miel de France » garantit l’origine et limite les risques de fraude.

Jean-Michel Dupuyoo
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2 réflexions sur “Pourquoi et comment les abeilles font-elles du miel ?”

  1. Mais c’est très bien tout ça j’aime le miel mais si on leur prend leur nourriture elles meurent ça on ne le dit pas au monde et on s’étonne qu’elles disparaissent je suis désolée

  2. mais c’est très bien tout ça j’aime le miel mais si on leur prend leur nourriture elles meurent ça on ne dit pas au monde et on s’étonne qu’elles disparaissent je suis désolée

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