Saint, sain, sein, ceins, ceint, ceints, seing, syn. et sin : quelle orthographe ?

Saint, sain, sein, ceins, ceint, ceints, seing, syn. et sin : font-ils tous partie du même essaim ?

  • Saint

Les saints sont des hommes ou des femmes et dans certaines traditions des anges distingués par différentes religions pour leur élévation spirituelle et proposés aux croyants comme modèles de vie en raison d’un trait de personnalité ou d’un comportement réputé exemplaire. (Wikipédia)

  1. « Saint » s’écrit avec « ai » de l’adjectif « exemplaire »

     2. Et le « t » de « saint » ressemble à une croix

  • Sain

Un aliment « sain »;  (Un aliment bon pour nous), on peut dire au féminin une nourriture « saine ».

  1. « Sain«  s’écrit avec « ai« , pensez à « frais »

     2. Et « Sain » se termine par un « n« , le »n » de normal = sain

  • Sein

Trois significations pour ce « sein »

  1. Le(s) sein(s) de la femme, ou (la poitrine) ».

Les seins (du latin sinus, « courbure, sinuosité, pli ») sont les mamelles de la femme, organe pair contenant une glande mammaire qui sécrète du lait et permet l’allaitement des nouveau-nés et nourrissons. La poitrine désigne les deux seins. Le sein existe également sous forme rudimentaire chez l’homme. (Wikipédia)

2. Le « sein » est un concept central de la théorie psychanalytique de Mélanie Klein.

3. Mais on peut dire aussi « au « sein » de la famille, de l’entreprise et qui signifie ; au centre, au cœur, au milieu ».

Pour écrire correctement ces trois homonymes, pensez aux organes du corps humain.

  1. Le « sein » ou les « Sein(s) » de la femme, s’écrit avec « eins« , pensez à une partie du corps, comme les « reins« .

     2. Et pour le sein (celui du milieu), pensez au « cœur ».

     3. Le « sein » psychanalytique de M.Klein,  pensez au « cerveau« 

Sein = rein, cœur et cerveau

  • Ceins, ceint et ceints

Ceindre: Mettre autour d’une partie du corps; mettre autour de la tête. (Du latin cingere (« ceindre, entourer »).

1. je ceins, tu ceins, il ceint (du présent de l’indicatif du verbe ceindre)

je ceins 
tu ceins 
il ceint 
nous ceignons
vous ceignez
ils ceignent

3. Participe passé masculin singulier du verbe ceindre; ayant ceint, ceints et ceint.

4. Infinitif passé; avoir ceint

5. Gérondif; en ayant ceint

Il faut juste connaître le verbe ceindre au présent de l’indicatif, ainsi que, 3, 4, et 5.

 Demi-ceint/s

Adjectif nm : ( demi-ceint, demi-ceints)

  1. Un demi-ceint: Demi-colonne dans le sens de la hauteur accolée à un mur.

     2. Ceinture d’argent que les femmes avaient coutume de porter au XVIIe s.

  • Seing (n.m.)

  1. « Seing » signifie; empreinte, signature, (cachet, marque, paraphe).

     2. « Seing » s’écrit avec « ein » de « empreinte ».

     3. Et se termine par le « g » de « signature« , dans ce mot nous avons également les cinq lettres du mot « Seing« .

  • Syn.

Syn. :Signification et correspondance de l’abréviation de « synonyme ».

  • Sin

Plusieurs significations pour le mot « sin ».

  1. Pensez à « Singapour » pour toutes ces homonymies (Singapour = par ailleurs)  

 

Monogramme de Charlemagne
Diplôme de 797 portant le seing (signature) de Charlemagne, et plus précisément son monogramme. Pour anecdote, bien qu’étant considéré comme « inventeur » de l’école, Charlemagne était pratiquement analphabète et signait avec peine son monogramme reprenant les lettres K A R O L V S. Les lettres A O et V (le U s’écrivait à l’époque V) sont superposées à l’intersection des autres lettres.
lunec squar

6 réflexions au sujet de “Saint, sain, sein, ceins, ceint, ceints, seing, syn. et sin : quelle orthographe ?”

  1. C’est pas les historiens qui se sont dit tout à coup « le bonhomme était pratiquement illettré » ? C’est qui encore le biographe de Charlemagne ? Son courtisan connu, un St-qqch ???

    Répondre
    • Hello daxdude,

      Je vois ce que tu veux dire, permets-moi d’expliquer un peu:
      Éginhard est le première biographe de Charlemagne, par là j’entends celui qui fait partie de son proche entourage et qui écrit le premier livre ‘biographique’ sur l’empereur. Cet ouvrage se nomme la « Vita Karoli Magni » (la Vie de Charlemagne, en Français) et a été rédigé après sa mort. Si ma mémoire est bonne, la Vita est écrite au début des années 830, soit plus de 15 ans après la mort de Charlemagne.
      Lorsque paraît l’oeuvre, Éginhard est très proche de Louis le Débonnaire, fils de Charlemagne.
      A travers la lecture de la Vita Karoli, on s’aperçoit vite que le récit est élogieux. Éginhard décrit la vie de Charlemagne comme on écrirait la vie du saint (côté hagiographique ou panégyrique très présent dans la forme et dans le fond).

      Ce récit est considéré comme la première ‘biographie’ d’un souverain européen. Malgré le caractère élogieux. Cela a souvent été le cas lorsqu’il a été question d’écrire ou de chanter sur les rois, ou même de les peindre (portraits grandioses, flamboyants).

      Éginhard nous apprend donc de nombreuses informations sur la vie de l’empereur, à prendre parfois avec des pincettes mais ceci devrait t’intéresser, je cite:

      Charles consacra beaucoup de temps et de travail à l’étude de la rhétorique, de la dialectique et surtout de l’astronomie, apprenant l’art de calculer la marche des astres et suivent leur cours avec une attention scrupuleuse et une étonnante sagacité; il essaya même d’écrire, et avait habituellement sous le chevet de son lit des tablettes et des exemples pour s’exercer à former des lettres quand il se trouvait quelques instants libres; mais il réussit peu dans cette étude commencée trop tard et à un âge peu convenable.

      En espérant que ces informations répondent à ta question… ;)

      Répondre
      • Tu réponds vite ! Merci j’y vois plus clair. Donc c’est bien son biographe qui malgré que le portrait soit brossé ne peut s’empêcher de dire que Charlemagne a du mal avec l’étude !
        Il le tourne bien n’empêche

        Je veux pas abuser mais il n’y avait pas aussi un Alceste dans la cour de Charlemagne ?

        Répondre
        • En gros oui :)

          Pour Alceste, c’est plutôt dans le théâtre de Molière, mais tu n’étais pas loin; un certain Alcuin était très proche de Charlemagne, considéré par Éginhard comme le plus savant de l’Empire, qui s’est chargé de la culture et des études (il a dirigé une importante école et a fortement influencé l’empereur dans sa politique d’éducation).

Laisser un commentaire