Les 5 anciens comptoirs français de l’Inde

Les anciens comptoirs français en Inde

Plan de Pondichéry
Plan de Pondichéry, 1705, Compagnie des Indes.

Les comptoirs français forment un ensemble de territoires de 513 km² situés sur les côtes indiennes et constituant une colonie française dont la capitale était Pondichéry.
Le premier des comptoirs a été Surat, en 1668.
Les cinq principaux comptoirs ont été respectivement fondés en 1674 pour Pondichéry, 1686 pour Chandernagor, 1721 pour Mahé, 1725 pour Yanaon et 1739 pour Karikal.

Pour mémoriser les cinq comptoirs français en inde, il suffit de retenir l’astuce proposée par Th. Martin: « Ya ka chan ma pon ! »

Nous avons donc :

Ya ==> Yanaon
Ka ==> Karikal
Chan ==> Chandernagor
Ma ==> Mahé
Pon ==> Pondichéry

… Ou le moyen mnémotechnique proposé par Denis LM:

« Il n’y a qu’à chanter la Marseillaise sous les ponts »
Pour: Yanaon, Karikal, Chandernagor, Mahé, Pondichery.

Enregistrer

Sam Zylberberg

14 réflexions au sujet de “Les 5 anciens comptoirs français de l’Inde”

  1. Ces 5 comptoirs n’avaient pas d’intérêts : dispersés aux 4 coins de l’Inde, difficiles d’accès, minuscules, et chers à administrer.la France souhaitait déjà les rendre aux Britanniques en 1921, mais ils refusèrent, car il y avait déjà le mouvement d’indépendance Indien, et le départ des Français pouvait accélérer le mouvement. De plus, ils n’avaient pas d’arrières-pays, pour l’agriculture, et ces petits ports ou villes devaient tout acheter à l’Inde voisine, et omniprésente. La présence Française était plus symbolique que autre chose.

    Répondre
  2. Chandernagor n’est pas au bord de la mer et fait partie du Bengale-Occidental alors que les 4 autres anciens comptoirs sont réunis au sein d’une même entité administrative, le Territoire de Pondichéry.

    Répondre
    • merci pour ce commentaire très instructif mais ma question est la suivante: pourquoi nous les fait-on apprendre tel quel à l’école sans établir une différence aussi nette que vous Pierre ?
      merci de m’éclairer, j’aime beaucoup l’histoire au lycée.

      Répondre
  3. Je fournissais de nombreux documents inédits jour après jour, que les gens venaient récupérer du monde entier, y compris de pays non francophones. Mais je me suis lassé de leur silence absolu. J’entends faire éditer deux livres (grammaire et étymologie latines) qui par contre, à la différence du blog, seront payants.

    Répondre

Laisser un commentaire