La polémologie : fondements, évolutions et perspectives

Cette série de huit articles se consacre entièrement à la polémologie, entendue comme l’étude globale des mécanismes et des causes de la guerre. Depuis ses origines, la polémologie s’efforce de replacer la violence collective dans un contexte à la fois historique, sociologique, économique et psychologique. L’objectif est de mieux comprendre pourquoi surviennent les conflits, comment ils se déroulent et quelles en sont les conséquences, afin d’entrevoir éventuellement des voies de prévention ou de régulation.

Vous trouverez ci-dessous une présentation succincte de chaque article, qui vous permettra de cerner rapidement le contenu et l’enchaînement logique.

La polémologie, ou science des conflits, est une discipline qui étudie la guerre dans toutes ses dimensions, des causes profondes aux stratégies militaires, en passant par ses implications sociales, économiques et géopolitiques. Cette série d’articles propose une exploration complète du sujet, depuis ses fondements théoriques jusqu’à ses applications contemporaines.

Dans Introduction générale à la polémologie, nous définissons la discipline, son champ d’étude et ses origines historiques, en expliquant pourquoi il est essentiel de comprendre la guerre comme un phénomène social total. Les grands penseurs et fondateurs de la polémologie met en lumière les figures majeures comme Gaston Bouthoul, Julien Freund et Raymond Aron, et analyse leurs contributions à la compréhension du phénomène guerrier.

Les concepts-clefs de la polémologie sont ensuite détaillés, notamment la distinction entre conflits interétatiques et intraétatiques, la notion de guerre asymétrique, ou encore les différentes formes de paix et de violence. L’approche méthodologique est explorée dans Approches méthodologiques et interdisciplinaires, où nous examinons comment la polémologie dialogue avec la sociologie, l’économie, la psychologie et l’histoire militaire pour analyser les conflits de manière systématique.

Des études de cas historiques et contemporaines illustrent la réflexion en analysant des conflits majeurs (guerres mondiales, décolonisation, guerre froide) et des guerres plus récentes (Moyen-Orient, Ukraine, Afrique subsaharienne). Nous élargissons ensuite le sujet aux enjeux diplomatiques et géopolitiques dans Polémologie appliquée aux enjeux internationaux, en examinant le rôle des organisations internationales, la dissuasion nucléaire et la régulation des conflits à l’échelle mondiale.

L’actualité de la discipline est abordée dans Débats actuels et prospectives, qui traite des transformations modernes de la guerre, de la montée des guerres hybrides et cybernétiques, des impacts du changement climatique sur les tensions mondiales et des controverses sur la prédiction des conflits. Enfin, pour aller plus loin, Ressources, bibliographie et prolongements fournit une sélection d’ouvrages de référence, de revues académiques, de formations spécialisées et de ressources en ligne permettant d’approfondir l’étude de la polémologie.

Cette série d’articles constitue une introduction complète pour toute personne souhaitant comprendre la guerre sous un angle scientifique et multidisciplinaire.

À qui s’adresse ce corpus ?

Étudiants en relations internationales, histoire, science politique, sociologie ou stratégie, qui cherchent un socle solide pour leurs recherches.
Chercheurs et enseignants souhaitant un cadrage théorique et historique sur la polémologie.
Professionnels (militaires, diplomates, journalistes, acteurs ONG) désirant replacer leurs actions dans un cadre analytique global.
Grand public curieux de saisir les dessous de la guerre et les voies possibles pour la prévenir ou la contenir.

Conclusion

En proposant un parcours complet en huit parties, cette série vise à offrir une vision globale de la polémologie. Qu’il s’agisse des racines historiques, des concepts fondamentaux, des débats actuels ou des ressources disponibles, le lecteur dispose ainsi de points de repère pour étudier la guerre dans toute sa complexité.

L’ambition finale est d’encourager la réflexion critique sur la violence collective et ses multiples facettes, tout en soulignant l’importance d’un regard pluridisciplinaire pour mieux saisir — et peut-être prévenir — les conflits de notre temps.