La respiration

Intéressons-nous à la respiration et à ses fonctions et comprenons son rôle à travers un article simple et un schéma compréhensible.

Définition

La respiration est l’ensemble des fonctions par lesquelles sont assurés les échanges gazeux d’un organisme. Elles résultent de l’absorption d’oxygène et de l’élimination de gaz carbonique.
L’oxygène est un gaz présent dans l’air à hauteur de 21% du mélange gazeux. Sa présence est indispensable à la phosphorylation oxydative, principal mécanisme de fabrication d’énergie par l’organisme.

Chez l’homme

Schéma de la respiration et de son fonctionnement chez l'homme
Schéma de la respiration et de son fonctionnement chez l’homme.

La respiration est accomplie par les poumons.

Le trajet de l’air :

  1. L’air est inhalé par le nez ou la bouche.
  2. Il passe ensuite dans le pharynx et la trachée.
  3. Il est distribué dans les bronches.
  4. Il est distribué dans les deux poumons.
  5. L’air est traité dans les alvéoles pulmonaires.

 

Le travail de l’alvéole

 

Les alvéoles pulmonaires sont des cavités en cul-de-sac. Elles sont en contact étroit avec une multitude de veines transportant le sang veineux dépourvu d’oxygène.
C’est au contact de l’alvéole pulmonaire que s’effectuent les échanges gazeux entre le sang et l’air inspiré. Le sang veineux se charge d’oxygène et se décharge du gaz carbonique et des déchets.
Le sang qui sort des poumons est dit artériel : c’est-à-dire riche en oxygène. L’artère pulmonaire mène le sang au cœur qui, par ses pulsations le distribue dans tout le corps.

L’expiration

L’air expiré par les poumons emprunte le trajet inverse de l’inspiration. Il est pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique et en déchets.

Le rôle de la respiration

La respiration apporte donc à l’organisme de manière répétée et continue une substance (l’oxygène) indispensable à son bon fonctionnement.

L’oxygène est distribué par les globules rouges dans le système artériel à tous les tissus de l’organisme et lui fournit de l’énergie. Cette énergie lui permet de fonctionner : le cœur est un muscle qui bat grâce à l’énergie de l’oxygène, tous les mouvements sont faits grâce à l’énergie de l’oxygène, le cerveau fonctionne grâce à l’énergie de l’oxygène.

On peut dire que l’oxygène est au corps ce que l’essence est à la voiture.

 

Sam Zylberberg

2 réflexions au sujet de “La respiration”

  1. Bonjour,
    Permettez un commentaire un peu long sur l’origine de la respiration. Merci.
    Le premier effet de la radiation solaire, en opposition avec la radiation terrestre, est de déterminer un mouvement rythmique au milieu du corps qui se forme et qui traduit les impulsions inverses qui furent le point de départ de la première cellule.
    Ce mouvement commencé se perpétuera, il déterminera la respiration végétale qui s’accomplira aux extrèmités libres de la plante où le phénomène de synthèse organique et de croissance, commencé dans la première cellule, se reproduira. Ce ne sera plus une cellule, mais une multitude de cellules, qui continueront le travail commencé.
    Le mouvement rythmique de la respiration animale est la continuation lointaine de celui qui a créé la première cellule.
    Les actions mécaniques ont une importance capitale dans la vie, et leur étude, qui nous montre quelles sont leurs causes pour chaque vies, nous fait comprendre, en même temps, pourquoi les animaux aériens ne peuvent pas vivre dans un milieu aquatique. Les radiations n’exercent pas leur action dynamique dans l’eau parce que le corps actif qui les constitue se dissout en atteignant l’élément liquide.
    Le cœur bat en raison de 100 000 pulsations par jour (36 500 000 par an). Ce chiffre représenterait le nombre de chocs de la radiation solaire sur la surface terrestre.
    Les plantes dicotylédones sont sillonées de vaisseaux appelés trachées déroulables. On les appelle aussi vaisseaux aériens parce qu’ils ne charrient aucun liquide, mais conduisent seulement un courant libre d’oxygène. Les trachées déroulables viennent aboutir à toutes les extrémités de la plante où s’organise un point végétatif. Là, l’oxygène de la trachée est mis en liberté. C’est l’agent générateur et multiplicateur du système primitif.
    Les trachées entrent dans les feuilles. Leur extrèmité est ouverte et laisse échapper l’oxygène qui circule incessamment dans ce système de vaisseaux.
    Lorsque l’on plonge une feuille dans l’eau, l’oxygène qui s’échappe de la trachée forme des bulles de gaz sur les bords et les nervures de la feuille.
    Lorsque la feuille est dans l’air au lieu d’être dans l’eau, c’est dans l’air que se dégagement d’oxygène a lieu.
    La circulation incessante qui s’accomplit dans les trachées n’a pas seulement pour effet de mettre en liberté le gaz qu’elles contiennent, elle occasionne aussi la mise en liberté, à leur point d’arrêt, de la matière grasse qui existe dans leur enveloppe et qui suit l’impulsion du courant.
    Cette matière grasse, cette mœlle végétale, analogue à la myéline des fibres nerveuses des animaux, forme des granules mous et onctueux. Les uns les ont appelé Chlorophores, parce qu’ils portent la chlorophylle, d’autres les appellent des leucites. Mis en contact avec l’eau ils en absorbent et se gonflent ; ils sont homogènes, mais leur couche externe est un peu plus dense que le reste de la masse. Ils sont d’abord à peu près incolores, puis jaunissent et la couleur qu’ils prennent est la couleur de la feuille en l’absence de la chlorophylle. En même temps que la trachée apporte à son point d’arrivée cette matière onctueuse qui régnait, à l’état fluide dans son enveloppe, elle met en liberté, à cet endroit, l’oxygène libre qu’elle conduit et qui circule dans ses vaisseaux avec une grande vitesse. Comme dans le courant nerveux de l’animal, il est à l’état naissant.
    Or, l’état naissant, c’est l’état radiant, c’est le courant éléctrique.
    En vertu de l’attraction électrique, ou si l’on veut, en vertu de la grande puissance magnétique de l’oxygène, l’extrémité des trachées se dirige dans l’espace à la rencontre des courants électriques. Les courants électriques sont déterminés par la direction des radiations solaires, puisqu’ils ne sont eux-mêmes que la manifestation mécanique des radiations ; ils changent de direction à tous moments, en marchant de l’ouest à l’est. Le tissu primitif de la plante suit, dans l’espace, la direction des courants et, en changeant ainsi de direction à tous moments, il se multiplie dans des directions géométriquement déterminées, ce qui donne à la plante l’architecture spéciale à son espèce.
    Mais on sait que l’action chimique de la radiation solaire est double, qu’elle comprend deux phénomènes distincts qui se produisent l’un après l’autre. Le premier est l’origine de la couleur verte, la synthèse de la chlorophylle, le second est l’assimilation du carbone par les feuilles.
    Ce second phénomène est la reproduction de ce qui a dû se passer lors de la genèse primitive, c’est l’origine du substratum chimique qui renferme en lui le mystère de la vie.
    Cordialement.
    Lien : https: //livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/la-vie.html

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