Le chinois écrit se compose de caractères et non pas de lettres comme dans la langue française. Un mot est donc rarement composé de plus de deux caractères, lesquels expriment un élément, une idée, un fait.
Le sinogramme ne représente donc pas un mot.
Le chinois écrit comporte des milliers de caractères dont 5000 sont utilisés couramment !
Pas facile facile de s’y retrouver pour l’apprendre. Heureusement la mnémotechnie visuelle est là pour vous aider.
Le concept est très simple: il suffit d’associer à un sinogramme un dessin qui le représente afin de le mémoriser plus facilement.
Voici quelques exemples :
Pour un sinogramme représentant le feu: 火, on se représente le caractère associé à une flamme. La mémorisation est donc beaucoup plus facile. Pour écrire « feu », on mobilise l’image de la flamme à l’intérieur de laquelle se trouve le caractère 火.
Pour une meilleure assimilation de ces sinogrammes, voici leur prononciation :
Feu : 火 [hoa]
Arbre : 木 [mou]
Soleil : 日 [u]
Une personne : 人 [uène]
Bouche : 口 [ko]
Porte : 門 [mène]
Montagne : 山 [shane]
Eau : 水 [shui]
Lune : 月 [uè]
Femme : 女 [nu]
Toit : 宀 [miàne]
Jade : 玉 [yu]
Ces caractères peuvent fusionner avec d’autres pour donner différents mots, comme avec :
囗 [wèy] (enclos) + 玉 [yu] (jade) qui donnent le sinogramme : 国 [guoa] (pays) !
Des combinaisons sont évidemment possibles entre les sinogrammes pour obtenir des mots ou des concepts plus complexes. Par exemple :
L’idée est très simple et se répète à l’envi: montagne (山) [shane] et bois (木木) [linne], dans le sens « les bois, la forêt » composent ensemble un concept: celui de paysage.
A vous de découvrir les milliers de caractères, leurs associations, et d’apprendre cette fabuleuse langue !
Plus d’infos ici: http://chineasy.org (En anglais).
Merci, ça m’a bien servi.