Qu’est-ce qu’une espèce au sens biologique du terme ?

Une espèce est définie comme un groupe d’individus qui, dans la nature, sont capables de s’accoupler et de produire une progéniture viable et fertile.

Les espèces impliquent la capacité de reproduction

Une espèce est un groupe d’organismes individuels qui se croisent et produisent une progéniture fertile et viable. Selon cette définition, une espèce se distingue d’une autre lorsque, dans la nature, il n’est pas possible que les accouplements entre les individus de chaque espèce produisent une descendance fertile.

Les membres d’une même espèce partagent des caractéristiques à la fois externes et internes qui se développent à partir de leur ADN. Plus la relation entre deux organismes est étroite, plus ils ont d’ADN en commun, tout comme les personnes et leurs familles. L’ADN des gens ressemble probablement davantage à celui de leur père ou de leur mère qu’à celui de leur cousin ou de leurs grands-parents. Les organismes d’une même espèce ont le plus haut niveau d’alignement d’ADN et, par conséquent, partagent des caractéristiques et des comportements qui mènent à une reproduction réussie.

L’apparence des espèces peut être trompeuse en suggérant une capacité ou une incapacité à s’accoupler. Par exemple, même si les chiens domestiques (canis lupus familiaris) présentent des différences phénotypiques, telles que la taille, la carrure et le pelage, la plupart des chiens peuvent se croiser et produire des chiots viables qui peuvent atteindre la maturité et se reproduire sexuellement.

Exemple de reproduction de différentes races de chiens au sein de la même espèce
Croisement des chiens : les chiens sont de la même espèce et donc les chiens de différentes races ont toujours la capacité de se reproduire. Le caniche (à gauche) et le cocker (au centre) peuvent donnent naissance à une race connue sous le nom de cockapoo.

Dans d’autres cas, des individus peuvent apparaître similaires bien qu’ils ne soient pas membres de la même espèce. Par exemple, même si le pygargue à tête blanche (haliaeetus leucocephalus) et le pygargue vocifer (haliaeetus vocifer) sont tous deux des oiseaux et des aigles, chacun d’eux appartient à un groupe d’espèces distinct. Si l’homme intervenait artificiellement et fécondait l’œuf d’un pygargue à tête blanche avec le sperme d’un aigle pêcheur d’Afrique et qu’un poussin éclorait, cette progéniture, appelée hybride (un croisement entre deux espèces), serait probablement infertile : incapable de se reproduire avec succès après avoir atteint sa maturité. Différentes espèces peuvent avoir des gènes différents qui sont actifs dans le développement ; il peut donc être impossible de développer une progéniture viable avec deux ensembles de directions différentes. Ainsi, même si une hybridation peut avoir lieu, les deux espèces restent séparées.

Pourquoi des espèces différentes ne peuvent pas se reproduire ?
Similitude des espèces et reproduction : Les espèces qui semblent similaires peuvent ne pas être capables de se reproduire. L’aigle pêcheur d’Afrique ou pygargue vocifer (à gauche) est similaire en apparence à l’aigle à tête blanche ou pygargue à tête blanche (à droite), mais les deux oiseaux sont membres d’espèces différentes.

Les populations d’espèces partagent un pool génétique : une collection de toutes les variantes des gènes de l’espèce. Là encore, la base de tout changement dans un groupe ou une population d’organismes doit être génétique, car c’est la seule façon de partager et de transmettre des traits. Lorsque des variations se produisent au sein d’une espèce, elles ne peuvent être transmises à la génération suivante que par deux voies principales : la reproduction asexuée ou la reproduction sexuée. La modification sera transmise asexuellement simplement si la cellule reproductrice possède le trait modifié. Pour que la modification soit transmise par reproduction sexuée, un gamète, tel qu’un spermatozoïde ou un ovule, doit posséder la nouvelle caractéristique. En d’autres termes, les organismes qui se reproduisent par voie sexuée peuvent subir plusieurs modifications génétiques dans leurs cellules, mais si ces modifications ne se produisent pas dans un spermatozoïde ou un ovule, le caractère modifié n’atteindra jamais la génération suivante.

Seuls les traits héréditaires peuvent évoluer. Par conséquent, la reproduction joue un rôle primordial pour que le changement génétique s’enracine dans une population ou une espèce. En bref, les organismes doivent être capables de se reproduire entre eux pour transmettre de nouveaux traits (phénotype) à la descendance.

Sam Zylberberg
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