Quelles sont les variantes chroniques du paludisme et les dispositions préventives existantes ?

Une multitude de maladies sévit aujourd’hui sans que la médecine moderne puisse y trouver des remèdes définitifs. Et ceci malgré les avancées technologiques et scientifiques. Le Paludisme fait partie des maux incurables en question. Il s’agit d’une infection tropicale multiforme et causée par les piqures de moustiques femelles. Quelles sont les variantes du Paludisme à ce jour ? Quels moyens de préventions sont mis en place à titre préventif ? Obtenez les réponses à ces interrogations dans le corps de cette rédaction.

Les moyens de préventions et protections existantes contre le paludisme

Quels sont les risques du paludisme pour les enfants ?
Comment protéger les enfants du paludisme ?

Une grande exposition aux piqures de moustiques ainsi qu’une forte concentration humaine sont des circonstances favorables à la pérennisation du paludisme. Cependant, lorsqu’un de ces facteurs est absent, le parasite responsable de la maladie disparait.

À titre préventif, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise l’usage de moustiquaires imprégnées. Cela constitue un moyen efficace pour se protéger contre les piqures des moustiques vecteurs du mal. Par ailleurs, certaines études scientifiques prouvent que les répulsifs à base d’eucalyptus sont fiables. De plus, ils ne représentent aucun danger pour le bien-être de ceux qui en font usage. Les touristes en voyage dans les zones endémiques doivent se soumettre à une prophylaxie. Il s’agit d’un protocole préventif à base de chloroquine et au proguanil. Cela leur permet d’éviter d’éventuelle infection en cas de pénétration du parasite dans le sang. Il est également recommandé d’assainir le cadre de vie afin d’empêcher le développement de la larve de moustique.

Le Paludisme viscéral évolutif, une variante évolutive

Le moustique est-il responsable du paludisme ?
Un moustique prêt à piquer.

Encore connue sous l’appellation cachexie, cette forme de paludisme ne s’observe qu’au niveau des enfants. Ceux-ci y sont encore plus exposés s’ils vivent en zone endémique. Les enfants de 2 à 5 ans habitant dans ce type d’endroit et n’ayant pas un traitement suffisant peuvent également y être sujets. Le paludisme viscéral évolutif altère de façon progressive et rapide l’état de santé. Il se manifeste généralement par une fièvre intermittente. Dans certains cas, il est possible que la victime développe une forte anémie chronique avec cytopénie. Le paludisme viscéral évolutif révèle une parasitémie assez faible. Quelques fois, elle est totalement indétectable.

La Splénomégalie palustre hyper-immune, une forme rare

Auparavant, cette forme de paludisme était appelée « splénomégalie tropicale ». Il s’agit d’une variante chronique résultant d’une réponse immunologique anormale. Malgré le fait qu’il soit rare d’en rencontrer, certains individus peuvent le développer. Cela est possible dans le cas où ils habitent dans des régions où le paludisme est endémique. Le patient atteint de la splénomégalie palustre hyper-immune développe :

  • Une forte splénomégalie ;
  • Une hépatomégalie ;
  • Un fort taux d’immunoglobulines spécifiques (anti-palustres) ;
  • Une forte production de lymphocytes dans les sinusoïdes hépatiques.

De plus, la Splénomégalie palustre hyper-immune est habituellement indétectable en termes de parasitémie. Pour le diagnostiquer, les professionnels de la santé effectuent une biopsie du foie. Une analyse méticuleuse au microscope optique permet aussi de le détecter.

La néphrite quartane, une variante silencieuse

La néphrite quartane est en réalité une complication rénale due au plasmodium malariae. C’est d’ailleurs parce que celui-ci est le responsable de la fièvre quarte qu’il a reçu cette appellation. La néphrite quartane ne survient que chez les enfants vivant dans une localité où la malaria est récurrente. Par ailleurs, elle ne survient qu’après de nombreuses années de développement au sein de son hôte. Pour parvenir à l’identifier, une biopsie rénale est indispensable. Il s’agit d’un examen qui permet de mettre en exergue (dans l’organisme) :

  • Un amas de compléments immunitaires organique ;
  • Des immunoglobulines spécifiques.

La néphrite quartane est susceptible de dégénérer en insuffisance rénale chronique en des délais très brefs. Par ailleurs, cela peut arriver bien qu’un traitement antipaludéen soit suivi par le patient.

En somme, les recherches scientifiques ont permis d’isoler plusieurs formes de paludisme chronique.

La malaria viscérale évolutive fait partie de celles-ci. Elle ne survient qu’au niveau des enfants de bas âge vivant dans les zones endémiques. Il est possible qu’elle provoque une forte anémie chez sa victime. En deuxième position vient la Splénomégalie palustre hyper-immune. Elle touche les personnes vivant dans les régions où la maladie est récurrente. Cette forme entraine la surproduction d’anti-palustre et de lymphocytes à l’intérieur des sinusoïdes hépatiques. La néphrite quartane est la forme qui met de nombreuses années pour se développer au sein de son hôte.

Mirandole

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